Rien qui ne puisse attendre

L’opération Chats s’est passée comme prévu. Christophe, notre véto, était là dès 7h du matin pour sédater Mirou afin de pouvoir le glisser dans sa caisse. Il a fallu qu’il lui mette une double dose pour y parvenir. Quelques heures plus tard, Mirou a dit adieu à ses dernières dents, dans l’espoir que cela calmera un peu ses problèmes récurrents de gingivite. Une chose est sûre, ça ne l’empêche pas de miauler. Quant à la nourriture, on l’adaptera, ce n’est pas un problème.

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En revenant le chercher le soir, nous avions avec nous Santiago, très sage dans son petit panier même pas fermé. Dans la salle d’attente où se trouvaient également plusieurs chiens, il se cachait de son mieux sous un bout de couverture mais ne montrait aucun signe de panique. En fait, il a souvent été à deux doigts de s’endormir. Nous l’avions amené pour lui faire faire une radio de contrôle. L’infirmière qui l’a réalisée était enchantée de la gentillesse dont il a fait preuve pendant qu’elle procédait aux deux prises de vue.

Le cliché a montré que sa jambe droite était parfaitement remise, que côté gauche la tête de son fémur flottait un peu et, surprise, que sa colonne vertébrale avait été légèrement enfoncée par le choc, mais heureusement pas trop sinon il y passait. C’est ce qui explique sa démarche un peu boitillante et son dos arqué. Et, selon le chirurgien, le mieux est de ne plus rien faire puisque Santiago s’en accommode.

Pendant que nous terminions la visite, j’ai subi une tentative d’invasion téléphonique de la part des sacs de pierre que j’avais prévu de laisser de côté jusqu’à lundi. Ça s’est calmé aux environs de 20 h, alors que nous étions de retour à la maison et que mon ultime coup de fil est tombé sur un répondeur. Je l’ai pris comme un signal qu’il fallait enfin basculer en mode weekend et que, de toute façon, il ne se passerait plus rien qui ne puisse attendre la reprise du boulot.

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Avec les enfants, nous avons partagé quelques pizzas en discutant tranquillement. Aujourd’hui, j’enverrai par la Poste à ceux qui me les ont vendus mon Nikon hors service et le caisson qui aurait dû être étanche mais a fui dès la première plongée. Normalement, m’a dit un monsieur du SAV que j’ai appelé hier matin, ils devraient me remplacer le tout. En attendant, je ne prends quasiment plus de photos alors qu’il y a tant de scènes à saisir. Quand c’est irrésistible, j’utilise mon Blackberry, comme lorsque cette voiture en plein Nîmes s’est retrouvée devant moi il y a deux jours avec un autocollant « Mayotte ».

Très belle journée à vous

One Reply to “Rien qui ne puisse attendre”

  1. anti Post author

    « Aujourd’hui, j’enverrai par la Poste à ceux qui me les ont vendus mon Nikon hors service et le caisson qui aurait dû être étanche mais a fui dès la première plongée.  »

    Morte de rire, ça, c’était sans compter sur le fait que nous étions peu réveillés à La Poste et, qu’au moment de déposer le paquet bien tout collé de partout à la dame du guichet, on s’est regardé… « Au fait ? L’adresse ? Elle est pas « dans » le colis ? »…

    Tant pis, il partira lundi 😉

    Belle fin de journée à tous,

    anti

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