Présence du chamanisme, courrier du 22 décembre 2010.

9782894660393FS.gif13e courrier mercredi 22 décembre 2011

Bonjour.

Ce courrier présente les futures activités de l’année 2011 et la treizaine chien qui va du 24 décembre au 6 janvier.

Mais d’abord une bonne nouvelle : le remarquable livre intitulé « les cartes médecine » de J. Sams est enfin réédité comme j’ai pu le constater à la Fnac. Je ne connais pas de meilleur enseignement des liens des humains avec les esprits des animaux que ces beaux textes. Ils sont connus des participants à la dernière Quête de vision et de ceux qui savent quelle richesse est présente dans cette tradition chamanique.

Une anecdote amusante : comment faire quand on ne retrouve pas son permis de conduire devant être utile dans les jours à venir ? D’abord chercher.
Si on ne trouve rien, ensuite prendre ses cartes de tarot et sans voir le symbole, mais en la touchant, laisser venir une image mentale ; je vois des étagères ou objets étagés : carte roseau. Ensuite demander si je vais le retrouver et comment. Une information en clair-audiance : laisse ton intuition agir (le silex qui traverse les espaces). Soit !

Le roseau est une carte où tout est double, en largeur et en hauteur. Conclusion, pourquoi pas dans une de mes photocopieuses ? Chez moi, non. Le lendemain à mon bureau, dans la photocopieuse en étage sur une table : OUI ! Ouf !

Dernier vendredi du mois à 20 h 15 au temps du corps, 10, rue de l’échiquier, une soirée consacrée à explorer les tendances de 2011.

Les activités

Les ateliers et leurs dates :

1er thème : « Nourrir ses liens »

Les lundis à 19 h 15 à mon bureau au 8, rue Jean-Jacques Rousseau (75001 Paris) 19 h 15 à 21 h 45, soit 2h30.

Une série de 8 ateliers est destinée à découvrir, pour chaque participant, ses 8 formes d’intelligence et à les relier à sa nature personnelle : un atelier/une forme d’intelligence décrite dans sa nature, sa protection et son développement.

Chaque soirée, une lecture sera faite pour chacun des participants par un des responsables de l’atelier avec l’assistance attentive de tous. Cette richesse mise en commun pourra ensuite servir à chacun à améliorer sa propre vie en découvrant comment se comporter avec ses proches.

Première session : se terminera les lundis 17 janvier, 24 janvier et 7 février. Il est encore possible de la rejoindre pour ceux qui voudraient travailler cette question pour la suite. Deuxième session Dates : 7 mars, 21 mars, 4 avril, 2 mai ,16 et 23 mai.

Prix de l’enseignement et des entraînements à la lecture des formes d’intelligence ainsi qu’apprentissage de la découverte de la « nature personnelle »en se servant des données du monde mexicain ancien : 230 € avec 130 € d’arrhes.

2e thème : « Lever les barrières de l’incompréhension »

Les lundis à 19 h 15 à mon bureau au 8, rue Jean-Jacques Rousseau (75001 Paris) 19 h 15 à 21 h 45, soit 2h30.

Lors de ces ateliers sera transmis un enseignement de données chamaniques fondamentales (roues de médecine, énergie animales ou végétales, travail au tambour, énergie des saisons, etc.).On y apprendra peu à peu à déchiffrer personnellement les données de sa vie et de ses relations à autrui (voir le contenu des consultations), à améliorer sa clairvoyance, à intégrer ses intuitions. Cet atelier se terminera le 10 janvier. Deuxième session : lundi 31 janvier, 28 février, 14 et 28 mars, 11 avril, 9 mai. Prix de l’enseignement et des entraînements : 230 €.

3e atelier : l’art des portraits jeudi 13 h 45 à 15 h 45, soit 2 h

On s’y entraînera à toutes formes de découvertes pratiques concernant la tenue d’une soirée, l’attitude à avoir avec un client ou un patient, la rencontre avec un inconnu, la préparation d’un entretien d’embauche ou d’une évaluation professionnelle, l’analyse d’une relation familiale, comment se comporter dans des circonstances difficiles dépassant les normes habituelles, etc.

Nous mettrons surtout l’accent sur la lecture des plans 1 à 9 faisant partie d’une recherche que vous connaissez déjà un peu et qui se développera dans le courrier lors des semaines à venir. Prochaines dates : 20 janvier, 17 janvier, 27 janvier, 3 février et 10 février ou 10 mars (à voir avec les participants).

D’autres ateliers pourront être ouverts avec d’autres participants dès lors que 3 ou 4 personnes se réuniront pour 3 ou 4 séances d’entraînements de
1 h 30 à 2 h et auront un minimum d’objectifs communs à explorer pendant ce temps.

Entraînement avec un tarot : 2 exemples

1) Quelle leçon tirer d’un événement heureux ou malheureux ?

En effet, tout ce qui en nous reste immobile finit par affaiblir. Heureux, la pensée s’arrête, le cerveau s’ennuie et pousse à recréer des stupidités pour avoir de quoi s’agiter. Malheureux, la peur ou le souvenir de vieilles douleurs empêche de s’adapter à de nouvelles circonstances ressemblant à d’anciennes pénibles. Ainsi la répétition finit par gagner la partie et avec elle la confortable routine psychique : on est à la fois vivant, un peu et mécaniquement absent, inerte ou quasi-mort, beaucoup.

Une lecture de tarot, pas un tirage, ce vilain mot, peut être organisée ainsi. Choisir un événement très heureux, un succès par exemple dont on a une idée claire dans le déroulement. Le décrire en 2 cartes permet de revenir dessus, d’en avoir déjà une idée plus large. Voir avec une ou deux autres l’idée qu’on s’en est fabriquée et continuer de noter les conséquences sur plusieurs plans de sa vie. Avec 2 autres cartes, ou une, se demander quel enseignement on devrait aujourd’hui en recevoir.

On peut choisir tout sujet : une parole malheureuse de quelqu’un, sa première expérience sexuelle, la façon dont ont été accueillies ses notes scolaires par un ou plusieurs membres de sa famille, une naissance ou une mort, une initiation importante.

2) Travailler sur une représentation de soi négative ou positive

Un exemple courant. De temps en temps, on regarde sa vie en se disant « je suis nul (nulle) » : (sous-entendu : je fais un effort dans un sens puis dans un autre, ça n’avance pas et je reviens toujours au point de départ). Regarder avec une ou deux cartes de quelle façon on se lie à l’amour (ou les associés) ou toute autre personne ou situation. Découvrir avec ces cartes quels enjeux on y met et se demander avec d’autres cartes,
2 par exemple, comment on devrait s’engager et avec qui.

Idem pour par exemple : « j’ai de la chance en…».

Comparer les 2 lectures pour déterminer pourquoi certains enjeux sont couronnés de succès et d’autres non.

Treizaine Maison 24 décembre 2010 au 5 janvier 2011
par Francine Rousseau et J.G. Foucaud

Le silex, nord ou cœur de l’hiver, prend fin le 24 décembre et termine la treizaine Chien (11 au 23 décembre 2010). C’est le dernier jour de ce temps Silex que débute la treizaine Maison (24 décembre au 5 janvier).

Le quatrième temps de l’hiver, l’automne, pointe son nez le deuxième jour de cette treizaine. Ce moment porté par le symbole du Chien va évoluer du 25 décembre au 11 janvier.

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Photo Tata Sylvia

Le temps Chien (25 décembre au 11 janvier)

Le Chien, symbole de l’ouest, donc du temps automnal à l’intérieur de l’hiver, donc des brumes, des voiles, du déclin de la lumière risque fort de nous empêcher de voir ce qui obscurcit le principe lumineux en chacun de nous.

Le Silex tombait avec force, nous obligeant à un changement radical. Le Chien, lui, nous entraîne dans une descente vers les ténèbres. Forme terrestre et souterraine de Quetzalcoatl, il guide les morts pour les aider à traverser les 9 niveaux des enfers. Il se pose là comme un carrefour. Son numéro de carte dans le tarot aztèque est 14 = 1 + 4 = 5. Cinq est un chiffre intermédiaire dans les deux sens. En effet il est ouvert vers la droite et la gauche, le passé et l’avenir, la vie et la mort, l’avant et l’arrière.

Il est ce fil si mince qui sépare le yin et le yang dans le symbole du Tao.

Ce temps peut nous déconcerter, et nous faire sentir notre ignorance. Tout en nous montrant le chemin et les étapes à parcourir, le Chien, dans un premier temps « aboie gentiment et mollement ». Un peu pour nous faire comprendre que rien n’est encore éclos, que tout reste à découvrir et à faire. Notre attitude peut alors être celle d’un jeune chien fou tenté par mille et mille petites choses. On se retrouve comme un enfant ou un adolescent devant ce guérisseur d’âme, ce connaisseur de l’univers secret. Car c’est bien de cela dont il s’agit, devant nous le maître du mystère nous prodigue ses enseignements. Il le fait à la façon d’un avertissement avant l’orage. En nous guidant, il met à profit son désir de rénovation. Il sait que la route est difficile. A chaque tournant il trouve un maître ! La lutte s’engage, le Chien sait qu’il va gagner. Son flair lui permet de déceler tout ce qui peut être exploité dans les temps futurs. C’est lui qui repère les os dans les mondes infernaux et les ramène au grand jour afin de reconstituer l’être humain.

Sa descente dans les ténèbres est en réalité une descente vers la lumière de la nuit, vers ce soleil qui éclaire le cœur de la montagne. En cela il aide à la renaissance des êtres, à l’union des parties qui le constituent et à discerner avec qui s’allier.

Deux conseils : Ne pas sombrer dans l’émotionnel (couleur de l’automne), sinon nos lamentations n’en finissent pas et notre malheur chronique restera entre soi et soi. A cette couleur automnale s’ajoute aussi l’hiver, temps de stagnation. Qui n’a pas eu dans les semaines précédentes des déboires avec l’administration, « les paperasses », les rendez-vous manqués, les négociations qui n’aboutissent pas par incompréhension ou erreur de signalisation ? Carrefour entre la lumière et les ténèbres, le Chien se met en action dès qu’il repère ce qui lui permettra d’avancer. Ne nous laissons pas bloquer « dans les glaces » de l’hiver.

Deuxième conseil : suivre le Chien et son intuition. Il est fidèle et avec noblesse et élégance, il exécute ses tâches. Sa droiture se montre dans la minutie qu’il met à son ouvrage. Chaque combat engagé par lui va vers la victoire si l’on sait rester droit. Il peut entraîner son maître vers des vérités
et lui ouvrir les yeux dans l’obscurité. A nous de trouver le fil directeur et nous y tenir.

Le Chien ne parle pas. Il agit et unit car le temps n’est pas facile.

On vient tout juste de passer la fête familiale de Noël. Voici que se profile le 28 décembre, jour des saints Innocents. Ce jour là beaucoup se retourneront sur leurs maîtres et parents leur reprochant d’avoir détruit le plus beau d’eux mêmes, juste entre-aperçu le jour des « cadeaux de Noël » – « Ah ! Si on m’avait écouté je serais un génie ! » (chacun aura ces paroles en tête). Ce 28, jour de guérison potentiel, appuyons nous sur le Chien afin d’en entendre les «aboiements ».

Période de duel, la route montrée doit être prise sous peine de grands déboires et de moments d’atroces souffrances. Les jours passent et arrivent le 1er janvier fête sociale. Il est temps de sortir de son enfermement. En appelant et honorant le Chien, la guérison des âmes peut commencer. Il nous montrera que le sang des morts sert aux vivants, que c’est sur l’ancien et le très archaïque que l’on reconstruit. Il est temps de faire preuve de créativité en s’unissant aux autres. C’est ainsi que nous aurons une réponse à cette demande « avoir de quoi manger, de quoi vivre… »

Seule une extrême perspicacité permet de percevoir ce qui prend forme et d’en favoriser ou non la naissance. On approche du printemps, du passage
du non manifesté au manifesté. Plus la descente vers les ténèbres sera profonde et plus ce qui en émergera sera haut. Nous sommes dans une dynamique de l’ouest où tout meurt et tout renaît.

A un jour près le temps Chien débute en même temps que la treizaine Maison. (24 décembre 2010 au 5 janvier 2011).

La saison est constituée d’une partie fixe « la saison proprement dite » et d’une partie variable « la treizaine ». C’est le jeu entre le ciel et la terre. La treizaine représente le monde de l’action humaine, le système de relation entre les humains, la manière dont on se relie au social. C’est ce qui rend sensible et plus clair les variations perçues par les humains d’une année sur l’autre. La saison échappe aux humains, la treizaine leur permet de s’adapter. « Quand on inscrit sa vie dans le cycle saisonnier, bonheurs et malheurs se relativisent. Bonheur = bonne heure et malheur = mal (mauvaise) heure. Règne la douleur quand on vit les yeux sur son nombril et les blessures de sa vie au lieu de se relier aux cycles du vivant à venir, à ses forces de croissances et de régénération. »

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La treizaine Maison

Dans l’ordre des saisons Maison est l’ouest, l’automne de l’automne, l’après équinoxe du 25 septembre au 12 octobre. Rappelons que l’ouest, c’est le déclin, le coucher du soleil, là où la vie peut renaître ou s’arrêter. Dans le cosmos, Temps de « coloration automnale » à l’intérieur de l’hiver et dans le « cosmos humain », coloration automnale des relations à soi et aux autres : émotions, émotions, émotions,…

Le corps émotionnel prime : il a tendance à trouver l’échange insatisfaisant, à se lamenter, à se plaindre de soi et d’autrui.

Temps d’appréhension et dédain des formes mal fondées font que le moment est propice aux orages ! Possibilité de partir en guerre, armé de la tête aux pieds, afin de trouver ce qui nous manque. Arrive alors une tendance à l’éparpillement, puis vite le très ancien refait surface et on part à la recherche d’une myriade de petites choses. On voudrait tellement faire tenir ensemble tous ces objets, tous ces projets, toutes ces pensées, tous ces êtres disparates ! La torture est permanente car les propositions ne manquent pas. Offres et même dons s’y mettent aussi ! Mais comment faire rentrer tout ça dans des petites boîtes (que ce soit raison, maison, relation) ? Sans cesse l’appel du rassemblement sonne !

Attention à ne pas rassembler des milliers de données qui ensuite ne pourront pas être transférées ou modifiées. Devant un tel problème il est difficile de ne pas tomber dans l’autoritarisme. On a le Chien en face de nous ne l’oublions pas. Il oblige le choix et le tri. Vouloir le contrer ne peut que conduire à des douleurs (voir tous les angles de la carte Maison). Il va falloir composer avec ces deux forces, entasser, trier ?

La folie juvénile de la fleur ou la clownerie du coyote seront 2 bons alliés devant cette accumulation de bévues possibles. Si avec le Chien, on a une descente aux enfers à effectuer pour se retrouver, avec la Maison le ciel est toujours présent. On se trouve écartelé entre les deux. On veut bien faire, mais la peur du noir nous retient. L’énergie pure venant du monde des esprits avec la Maison ne demande qu’à être distribuée aux humains. Encore une fois, on se retrouve dans la position du Cinq entre vie et mort, entre ciel et sous terre.

Laissons nous guider par le Chien, laissons le voir à notre place (à l’ouest, on croit ce que l’on sent mais pas ce que l’on voit). L’énergie de Maison permet de s’enraciner. Il est alors tentant de rester au dedans et de se reposer, de se laisser adorer par le Chien qui regarde son maître. Si l’autoritarisme l’emporte, plus d’échange possible, c’est j’y suis, j’y reste !

Mais le Chien finit par gronder à la porte. Il continue son processus de transformation et tant mieux car c’est la seule condition pour que Maison s’accomplisse. La Maison, c’est la structure ! Pour éviter l’étouffement, il faut aider à ce processus de transformation qui vient de l’invisible, qui vient intuitivement. D’ailleurs bien souvent, lors des treizaines Maison, on se dit « ça ne peut pas continuer comme ça » C’est aussi, dans le Mexique ancien, le lieu des gestations dédié également aux femmes mortes en couches. Nous sommes donc bien en accord avec le Chien pour ramener le sang des morts sacrifiés afin que la vie perdure. (Vautour n’est pas loin de la carte Maison et avec lui on refait du neuf avec du vieux). Il est impératif de vivre aussi avec ce qui se trouve de l’autre côté des murs de la maison.

« Trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors, l’excès et la réserve. Réduire ses prétentions. Toute la difficulté de cette treizaine sera d’être le bon compagnon du Chien dans cette transformation de l’invisible envoyé des dieux, et ne pas devenir le maître autoritaire contre lequel le Chien se retournerait.»

Bien à vous tous pour ce dernier courrier de l’année.

J.G.Foucaud

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