Bruno Coulais

Je vous parlais dernièrement de ce compositeur de musique de film que j’aime beaucoup Goran Bregovic. Un de ses confrères que j’aime beaucoup, beaucoup par les émotions si variées et profondes que ses compositions suscitent chez moi, est Bruno Coulais.

En cherchant de la documentation sur lui, je suis tombée rapidement sur un article tellement riche qu’il me semble difficile d’apporter encore plus. Je reproduis donc l’article (2008) excellent de L’Invitu.net ici, en changeant et/ou intégrant images, vidéos et liens.

brunos%20coulais.jpg Bruno Coulais.

Bruno Coulais est sans aucun doute le plus connu des compositeurs français actuels de musiques de films. Il en a d’ailleurs trente-cinq à son actif. Mais c’est avant tout un musicien contemporain dont le talent n’est pas réductible aux seules musiques de films, qui considère que celles-ci constituent un formidable champ d’expérience pour un musicien. Ce qui fut longtemps sa « marque de fabrique » fut son utilisation très particulière de la voix humaine, en solo ou en groupe, et ceci allié à quelques instruments minimalistes.

Né à Paris le 13 janvier 1954 d’un père d’origine irlandaise et d’une mère d’origine irakienne, tous deux pianistes, Bruno Coulais a d’abord reçu une formation classique (violon, piano) le destinant à la composition de musique de concert contemporaine. La musique méditative de l’Inde est son premier choc émotionnel. « Une musique qui dépasse la musique. Lorsque je l’entends, j’ai l’impression de gravir quelques marches de plus ».

Il s’oriente progressivement vers le cinéma suite à la rencontre du réalisateur François Reichenbach qui lui confie en 1977 la bande son de son documentaire Mexico Magico.

Il compose sa première musique pour un long-métrage en 1986 avec La Femme secrète de Sébastien Grall. Il travaille pour la télévision notamment pour Gérard Marx, Laurent Heynemann et Josée Dayan, et au cinéma, avec Christine Pascal.

Bruno Coulais a commencé à se faire connaître du grand public avec la musique du film Microcosmos de Claude Nuridsany et Marie Pérennou. Ce film où la musique occupe une grande place, obtient un grand succès et le met au premier plan des compositeurs du cinéma français

Puis est venue en 1997 la musique du Don Juan de Jacques Weber : première collaboration avec A Filetta, sur des textes du poète Marcellu Acquaviva.

donjuan.jpg

 » J’apprécie énormément la démarche de l’ensemble A Filetta que je connaissais par ses enregistrements et ses concerts ; elle s’appuie sur la tradition orale corse pour nourrir la création sans être asservie par elle. Le respect trop strict des traditions me semble un peu vain : il a bien fallu que des artistes créent pour que la tradition existe  »

J’ai voulu une musique âpre et sauvage, très viscérale, mais qui exprime aussi une certaine sensualité méditerranéenne ; et le chant de A Filetta exprime cela mieux qu’aucun autre instrument ou aucune autre voix (…). J’ai trouvé en eux des interprètes totalement investis dans cette aventure. Leur interprétation si forte et si émouvante a dépassé mes espérances, et, bien au-delà de la musique, cette rencontre aura constitué pour moi un enrichissement unique et indélébile « 

Enregistré très rapidement (d’ailleurs, Jean-Claude Acquaviva nous confiait qu’il n’était pas très satisfait de ce disque et qu’il aurait souhaité pouvoir le réenregistrer), ce disque fut pour beaucoup un véritable choc. C’était la première fois que nous entendions A Filetta dans un autre contexte et avec une cantatrice classique, en l’occurence Marie Kobayashi, qui retrouvera Bruno Coulais et A Filetta pour d’autres collaborations.

La collaboration entre Bruno Coulais et A Filetta se poursuit avec Le Libertin de Philippe Aghion. Surprise, Boy George participe à l’aventure. La musique est aussi déjantée que le film…

Plusieurs années après, les morceaux du Libertin sont encore au programme des concerts d’A Filetta : La folie du cardinal (Exorciso Te), Gloria et Joyeux anniversaire (Exorcismus).

Bruno Coulais récidive avec Himalaya, l’enfance d’un chef, César 2002 pour la meilleure musique de film et CD d’or.

C’est une réussite d’autant plus éclatante que la musique colle parfaitement avec l’excellent film d’Eric Valli. Le mariage des voix tibétaines et corses est si parfait qu’on en arrive à confondre les voix.

Cette musique a été présentée à Calvi en septembre 1999 lors des Rencontres polyphoniques.

« Même s’il m’est difficile d’analyser après-coup une démarche qui fut d’abord intuitive, je sais que pour la musique du film Himalaya, l’enfance d’un chef je n’ai pas cherché à imiter la musique tibétaine mats plutôt à transposer les impressions qu’elle me procurait. Pour magnifier les voix de Tsering Lodoe, de cette enfant tibétaine, et celles des Lamas ainsi que les sonorités des instruments traditionnels, il m’est apparu évident de les servir avec des instruments occidentaux, un ensemble à cordes et le groupe polyphonique corse A Filetta.

Cette diversité, sorte de jeu de miroirs, a créé un pont entre ces cultures. Pour faire écho à la spiritualité de ce peuple, j’ai tenté de créer une longue méditation scandée par des mantras et des prières.

La rencontre naturelle entre les Corses et les Tibétains fut pour moi le plus beau cadeau de cette aventure, prouvant ainsi que plus on s’ouvre sur le monde, plus on s’enrichit et plus on précise sa singularité.

J’ai voulu dégager des impressions mais ne pas faire une musique tibétaine classique. Les voix d’A Filetta se sont très bien adaptées aux voix tibétaines et on a l’impression d’entendre des chants issus de la mémoire, des chants intemporels qui ont en commun la douleur et l’émotion », dit Bruno Coulais.

Bruno Coulais écrit aussi de très intéressantes partitions pour des films « à gros budget » comme Les Rivières Pourpres (2000), Belphégor ou Vidocq.

Le Peuple Migrateur (2001) est également une réussite exemplaire (décidément, les productions de Jacques Perrin conviennent bien à Bruno Coulais).

Plus varié qu’Himalaya, on peut y entendre Nick Cave, Robert Wyatt, A Filetta, des chœurs Bulgares, Gabriel Yacoub…

Un bonus du DVD du film montre brièvement le travail en studio de Bruno avec A Filetta sur la respiration.

De 1997 à 2002, A Filetta participe ainsi à une dizaine de musiques de films (Don Juan, Himalaya, Le peuple migrateur, Comme un aimant, Le libertin, Serial lover, Scènes de crimes, Harrison’s flowers, Vidocq).

Un sacrée consécration (très méritée) pour le musicien mais qui ne représente qu’une des nombreuses facettes de son talent.

« Ce qui m’amuse et me fait progresser, c’est de travailler avec des gens qui ne viennent pas de mon horizon musical. Que ce soit A Filetta ou Akhenaton, ce sont des gens qui m’apportent beaucoup parce qu’ils ont un autre rapport que le mien à la musique, une autre culture, une autre approche ».

« En France, on est tellement cloisonné, on ne fréquente que les personnes qui vivent dans le même monde musical. Pour ma part, j’ai envie de tenter des expériences à chaque fois, de découvrir des choses, de me mettre en péril, de ne pas m’installer dans une routine ».

« Le scénario d’un film m’intéresse moins que le climat qu’il instaure. La musique, c’est la lumière narrative du film, ses contours secrets, tout ce qui n’est pas dit… »

Après L’enfant qui voulait être un ours, Bruno COULAIS revient au cinéma d’animation avec MAX and CO. Un joyeux patchwork avec Slim Pezin, un chanteur de yodle et… A Filetta, d’abord brièvement derrière un chœur d’enfants, puis avec une fanfare lors du réveil de Max.

En 2001, le Festival de Saint-Denis invite Bruno Coulais pour un concert « Toit du monde » avec A Filetta et Marie Kobayashi, autour des musiques de Don Juan et Himalaya.

Bruno Coulais souhaite réduire ses contributions au cinéma pour se consacrer à d’autres projets (création d’un opéra pour enfants Il Gioco di Robin e Marion, projets avec Akhenaton ou le groupe A Filetta, ou compositions contemporaines, telles le Stabat Mater présenté à Saint-Denis en 2005.

« Chercher le « sacré » dans les petites choses du quotidien est la leçon que j’ai reçue du cinéma, et c’est une idée qui m’a accompagné tout au long de l’écriture de ce Stabat Mater.

Dans le texte si beau et si poignant du XIIIe siècle, bâti en 20 strophes de 3 vers, j’ai retenu la douleur d’une mère face à la mort de son enfant plutôt que le récit de la Vierge pleurant la mort du Christ.

Toujours du cinéma, et tout particulièrement de L’Évangile selon Saint Matthieu de Pasolini, j’ai appris que la rencontre d’univers musicaux très divers pouvait nous conduire à « l’universel « .

Ainsi, le cri de cette mère peut prendre tour à tour les voix sublimes de Marie Kobayashi et d’Aïcha Redouane, les voix blessées de Robert Wyatt et Guillaume Depardieu, ou encore le chant lumineux du chœur de chambre Mikrokosmos.

On retrouve ce cri dans le jeu si inventif de Laurent Korcia, dans la violence du quatuor à cordes, dans la guitare électrique de Slim Pezin qui se fond dans le chœur, dans les percussions colorées de Marc Chantereau, dans le solo virtuose de l’altiste Françoise Gnéri, mais aussi dans le jeu si pénétrant de Claire Désert. Après l’enregistrement du concert en la Basilique de Saint-Denis, j’ai souhaité bouleverser l’ordre des airs, obéissant plutôt à une logique musicale qu’à la succession traditionnelle des strophes. »

Magnifique, ce premier Stabat Mater du XXIe siècle. On le sait, Bruno Coulais ne se limite pas aux musiques de films.

Déjà, à St Denis, nous avions pu entendre il y a quelques années un magnifique requiem à la mémoire de Christine Pascal.

Ce Stabat Mater est étonnant. Les voix de Marie Kobayashi et d’Aïcha Redouane se succèdent ou se mêlent à celle de Guillaume Depardieu et au choeur Mikrokosmos dans des séquences très émouvantes. Très beaux moments de cordes, avec Laurent Korcia, l’excellent quatuor à cordes et le violoncelle de Jean-Philippe Audin.

Cette captation en direct a été très retravaillée en studio : l’ordre des morceaux a été modifié, mais les spectateurs de St Denis seront surpris d’entendre la partition de Robert Wyatt sur le CD (en fait, des séquences en boucle extraites du « Peuple migrateur »), beaucoup plus audible qu’au concert. Finalement, une impression assez différente de celle du concert. Certaines parties semblent complètement remixées, voire réenregistrées (celle de Slim Pezin notamment). En revanche dans mon souvenir, Marie Kobayashi chantait plus longtemps (la durée du concert me semblait dépasser la durée de ce CD) .

Malgré la grande diversité des musiques de Bruno Coulais, quelques constantes peuvent être identifiées : son sens du rythme, son utilisation des cuivres, son goût pour la voix humaine, les voix d’enfants et pour l’opéra , pour la recherche de sonorités originales, pour les musiques du monde et le mélange de cultures musicales, et pour les séquences répétitives, et enfin, une tendance certaine à privilégier dans ses musiques de film la notion d’ambiance à celle de narration.

Stabat Mater de Bruno Coulais à écouter en ligne sur Deezer.

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Pour finir, encore quelques extraits de films :

Lucky Luke (2009), de James Huth
Coraline (2009), de Henry Selick
Brendan et le secret de Kells (2009), de Tomm Moore
Fouquet, Colbert, L’Ecureuil et la Couleuvre (2009)
Ulzhan (2008), de Volker Schlöndorff
MR 73 (2008), de Olivier Marchal
Les Femmes de l’ombre (2008), de Jean-Paul Salomé
Max & Co (2008), de Samuel Guillaume
Le Deuxième souffle (2007), de Alain Corneau
Hellphone (2007), de James Huth
Truands (2007), de Frédéric Schoendoerffer
La Planète blanche (2006), de Thierry Piantanida
Brice de Nice (2005), de James Huth
Je préfère qu’on reste amis… (2005), de Eric Toledano
Les Rois Maudits (2005)

Genesis (2004), de Claude Nuridsany
Agents secrets (2004), de Frédéric Schoendoerffer
Les Choristes (2004), de Christophe Barratier
L’Enfant qui voulait être un ours (2002), de Jannick Astrup
Gaetan et Rachel en toute innocence (2002), de Suzy Cohen
Le Peuple migrateur (2001), de Jacques Perrin
Vidocq (2001), de Pitof
Un Aller simple (2001), de Laurent Heynemann
De l’amour (2001), de Jean-Francois Richet
Belphégor, le fantôme du Louvre (2001), de Jean-Paul Salomé
Harrison’s Flowers (2001), de Elie Chouraqui
Origine ocean quatre milliards d’annees sous les mers (2001), de Gérald Calderon
Les Rivières Pourpres (2000), de Mathieu Kassovitz
Comme un aimant (2000), de Akhenaton

Un dérangement considérable (2000), de Bernard Stora
Le Libertin (2000), de Gabriel Aghion
Scènes de crimes (2000), de Frédéric Schoendoerffer
Epouse-moi (2000), de Harriet Marin
Himalaya, l’enfance d’un chef (1999), de Eric Valli
Belle Maman (1999), de Gabriel Aghion
La Débandade (1999), de Claude Berri
Balzac (TV) (1999), de Josée Dayan
Préférence (1998), de Gregoire Delacourt
Déjà mort (1998), de Olivier Dahan
Serial Lover (1998), de James Huth
Don Juan (1998), de Jacques Weber
Le Comte de Monte-Cristo (1998)
Les Raisons du coeur (1997), de Markus Imhoof

Jeunesse (1997), de Noel Alpi
La Famille Sapajou (TV) (1997), de Elisabeth Rappeneau
Le Dernier été (TV) (1997), de Claude Goretta
L’Amour dans le désordre (TV) (1997), de Elisabeth Rappeneau
Microcosmos, le peuple de l’herbe (1996), de Claude Nuridsany
Les Liens du coeur (TV) (1996), de Josée Dayan
Adultère, mode d’emploi (1995), de Christine Pascal
Waati (1995), de Souleymane Cissé
Le Blanc à lunettes (TV) (1995), de Edouard Niermans
La Rivière Espérance (1995)

Musique de films toujours avec Philip Glass sur le blog de Antiochus
Bruno Coulais sur Deezer.

Et enfin, Bruno Coulais vient de réaliser la B.O. de Lucky Luke qu’on peut écouter sur le site du film.

anti

12 Replies to “Bruno Coulais”

  1. Anna Galore

    Incroyable créativité et profusion de styles musicaux différents. Ce qu’il écrit est d’une diversité renversante.

    Je n’aurais pas su dire que toutes ces oeuvres étaient d’un seul homme.

    Merci pour cet article et tous ces liens, très riches.

  2. macile h

    Grâce à vous j’en sais un peu plus sur Bruno Coulais… (beaucoup même!)
    J’aime écouter sa musique ( Philipp Glass aussi d’ailleurs..)
    Je viens de découvrir votre blog, par le plus grand des hasards (enfin… merci à Gitta Mallasz!) et je le trouve très (très très!) intéressant…
    Merci..

  3. anti

    « J’aime écouter sa musique ( Philipp Glass aussi d’ailleurs..)
    Je viens de découvrir votre blog, par le plus grand des hasards (enfin… merci à Gitta Mallasz!) et je le trouve très (très très!) intéressant… »

    Ah ben ça alors ! Décidément ! C’est ma semaine rencontre via Philipp Glass et Gitta Mallasz !

    Merci de votre passage macile h. J’aime beaucoup vos recueil de citations. C’est très reposant et intéressant à la fois.

    Au plaisir de vous lire,

    anti

  4. anti

    « Wahou quelle note !! Une bien belle découverte, une de plus. J’ai vu certains des films mais j’ignorais totalement qu’ils aient tous eu le même compositeur. »

    Un grand plaisir que de chercher et trouver des informations sur ce compositeurs que j’aime. Moi aussi, j’ai fait des découvertes ! Jamais je n’aurais pensé que Bruno Coulais était compositeur sur Brice de Nice par exemple. La musique du film de « L’enfant qui voulait être un ours » m’avait émue à un point pas possible à l’époque et pareil, je ne savais pas qu’elle était du même compositeur.

    A reprendre les différents extraits à la suite, forcément, on voit une constante mais aussi une grande richesse notamment dans les voix.

    Sacré monsieur !

    Un grand merci aussi à Jean-Claude de L’invitu qui part du principe qu’internet est fait pour le partage et donc, concernant « l’emprunt » de sa page sur Bruno Coulais, ne voit aucun problème dans la mesure où la source est citée (bien sûr !).

    anti, fan.

  5. ramses

    Le nom de Bruno Coulais ne me disait rien du tout… Mais lorsque j’apprends qu’il est l’auteur de musiques de films aussi connus que « Don Juan », « Les Rivières Pourpres » ou « Les choristes », plus un nombre impressionnant d’autres remarquables, je me dis que son talent est resté trop anonyme…

    Anti, j’espère qu’il ne va pas te réclamer des droits d’auteur, comme le photographe des Saints bretons ! (cette histoire me fait penser aux « Petits saints », un charmant hôtel des Saintes, en Guadeloupe… ou à ceux d’un fameux restaurant à Nantes…)

  6. anti

    Je ne pense pas non 😉 J’ai remarqué depuis que je suis sur le net et j’en parlais avec Anna dernièrement que le secteur de la photographie était le seul qui s’était manifesté à plusieurs reprises pour signaler soit un manque de lien (ce qui est vraiment une erreur que nous corrigeons aussi vite que possible), soit un retrait pur et simple des photos. A mon avis, c’est que c’est plus difficile de vivre et de contrôler les choses pour ce secteur professionnel que pour les autres. En musique, on a la SACEM et quoi pour les livres et les images quand ils sont utilisés ?
    Nonobstant, je trouve dommage le retrait de ces images sur les Saints. A mes yeux, c’était une excellente vitrine pour le photographe. Tant pis 😉

    Pour Bruno Coulais, tu sais, il est assez connu quand même 😉 D’ailleurs, c’est lui qui va composer la musique du prochain film de Jacques Perrin « Océans » ( http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/07/28/oceans-la-face-cachee-de-la-terre.html ).

    A voir aussi ce site non officiel : http://bcoulais.free.fr/index_f.htm

    anti

  7. macile h

    Euh… j’ai quelques wagons de retard (excusez-moi!) Mais lorsque je suis revenue ici, je ne m’attendais pas à une réponse et encore moins une visite sur mon blog… D’ailleurs, au début, j’ai cru que mon commentaire s’était « dupliqué » !!! (ça y est, j’ai encore fait une bêtise – ai-je aussitôt pensé!)
    Je commence tout doucement à découvrir votre univers (peuplé de chats!) et j’avoue m’y reconnaître et m’y sentir bien…
    ……. Encore merci……

  8. Anna Galore

    Bonsoir, toi !

    Encore des chats ce matin dans mon mot d’accueil et d’autres dans des vidéos mises en ligne par Anti cet après-midi, si tu les aimes autant que nous, tu vas te sentir bien ici, en effet !

    Il arrive que certains commentaires soient publiés en double mais, en général, nous faisons le ménage un peu après pour n’en laisser qu’un seul exemplaire.

  9. anti

    Ah ben, c’est une bonne surprise çà, ton passage. Fais comme chez toi macile h, installe-toi, y’a de quoi lire, boire et manger 😉

    Belle journée,

    anti

  10. anti

    Je viens de rajouter un lien vers le site du film « Lucky Luke » dans le corps de la note, dernière composition de B.O. de Bruno Coulais.

    anti

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