Philippe Léotard. Qu’importe, puisque tout est grâce.

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 » Qu’importe, puisque tout est grâce.  » Bernanos, Journal d’un curé de campagne (photo Anna)

C’est la phrase qui me saute aux yeux en ouvrant le site internet de Philippe Léotard dont je parlais ailleurs, et dont je suis totalement fan, mais fan à un point !!! Ce type incarne tant et tant et tant !!! La fragilité de l’homme, la force des mots, les réflexions scalpel à la Sanglante, le regard ourlé d’amour comme c’est pas permis, etc., etc.

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Philippe Léotard. J’ai eu la chance de le voir sur scène, magnifique et magnifiant avec pour seul accompagnement, un accordéoniste et quel accordéoniste !

Comme à peu près tous les concerts auxquels j’ai assisté, c’était le truc improbable. Je voulais aller le voir, je vais réserver et là paf ! Concert annulé ! Même pas reporté : annulé ! Bref. Je me fais une raison et voilà t’y pas que quelques mois plus tard, en rentrant des courses, on s’arrête chez des amis et allez savoir pourquoi on reparle de ce fameux concert. Et là, Hervé de me dire : Léotard ? Il passe ce soir à Rennes ! – Pardon ? – Ben oui, c’est dans le journal. Regarde ! – Et là, que vois-je : concert de Léotard pas programmé mais le soir même dans… ½ heure !!! Bon, ben, salut !!! Philippe nous attend !

Et là, on part comme des sauvages, direction centre ville avec le fol espoir d’avoir encore des places. Oui, je sais y’a pas de suspense, j’ai dit que je l’avais vu mais quand même, là, en écrivant, je me demande, j’ai peur, je tremble !!! Bref . Arrivés sur place, étudiants de profession, on se rend compte que même si places il y a on n’aura pas assez d’argent !!! Vaille que vaille ! J’irai !!! Quelques négociations plus tard, on entrait dans une salle intimiste de Bretagne et là… le grand charme opéra…

J’étais tombée sous le charme un jour en entrant dans un café. A l’Amour comme à la Guerre passait en fond sonore. Je suis allée au bar, ai demandé ce que c’était et suis allée directement à la Fnac l’acheter ! Un vrai coup de foudre, vrai de vrai ! Une version du Bateau Ivre que je pensais ne jamais pouvoir entendre à nouveau et que, grâce à cette note, je vais pouvoir ré-écouter puisque je découvre que c’est une des chansons de Demi-mots amers. Trop bien ! Merci à vous !

Comme je le disais, on peut voir cet habitant transitoire de La Baule, chanter dans le film de film de Lelouch : Il y a des jours et des lunes dont la B.O. du film est tout simplement fantastique en plus de Léotard d’ailleurs.

« J’aime les grands brûlés, j’aime les grands acteurs avec un seul rôle, celui de leur vie à tenir à claquer à brandir : J’aime certains hommes, ceux qui savent que la seule liberté que nous possédons, c’est de choisir ses barreaux. J’aime les poètes qui claudiquent sur les marelles du mystère d’être, et qui chantent des mots de moelle et de sang à travers tous les baillons du monde. Je t’aime Philippe Léotard »

Claude Nougaro

anti, Il aura fallu le miracle que je t’ai rencontré pour finir par faire une note de tout cela.

2 Replies to “Philippe Léotard. Qu’importe, puisque tout est grâce.”

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