Steepest descent

Ma nouvelle composition s’intitule « Steepest descent ». C’est une expression qui signifie littéralement la descente de plus grande pente. Il s’agit d’une méthode mathématique pour trouver les creux et les bosses d’une surface plus ou moins inégale. Elle est utilisée dans diverses techniques d’analyse de données.

Pour le dire simplement, cela simule ce qui se passerait si vous faisiez glisser une goutte d’eau sur une surface, en suivant les lignes de plus grande pente et que vous regardiez où elle finit par se stabiliser, soit parce qu’elle a atteint un creux qui est un minimum relatif, soit parce qu’elle a atteint le minimum absolu, qui est le creux le plus bas.

C’est exactement comme lorsque la neige fond en haut d’une montagne et que l’eau s’écoule jusqu’à se concentrer en suivant la pente la plus marquée, pour donner un ruisseau, puis une rivière, un torrent, des cascades, un fleuve jusqu’à sa destination finale – mer, océan ou lac.

Bref, c’était l’idée que j’avais en tête quand j’ai commencé à composer cette pièce. La majeure partie du morceau est très douce, mais certaines parties sont beaucoup plus énergiques.

Le mieux, c’est d’écouter et le plus important, c’est d’aimer.

Enjoy !

Très belle journée à vous

2 Replies to “Steepest descent”

  1. Valentine

    J’adore! Au début on sent comme une profonde respiration. L’eau s’écoule de manière fluide suivant son chemin. Puis ça se complique. J’imagine les contraintes que l’homme met sur son chemin, restreignant toujours plus son parcours.
    Et la photo est géniale.
    Ton thème rejoint un docu de la television suisse romande visionné hier sur les libellules dont la survie dépend entièrement de l’eau.
    Dans la région des Landes, l’assèchement des lagunes a fait disparaitre la moitié des espèces.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *