2016, l’odychat de l’espèce

Si vous êtes cinéphile et/ou amateur de science-fiction de qualité, vous avez forcément vu et revu le génial film de Stanley Kubrick tiré du non moins génial livre d’Arthur C. Clarke, « 2001, l’odyssée de l’espace ». Intéressant, d’ailleurs, de voir à quel point une anticipation qui remonte à 1968 pour sa version filmée, et même à 1948 pour la nouvelle « La sentinelle » qui est à son origine, se confronte à la réalité lorsque l’hypothétique futur est rattrapé par le présent.

station 2001

En 2001, on avait bien une station spatiale internationale en orbite, desservie par des navettes, et l’être humain s’était posé plusieurs fois sur la Lune. En revanche, on était encore loin d’y avoir des bases habitées et d’envoyer des astronautes dans l’espace jusqu’aux confins de Jupiter, ou de disposer d’un ordinateur comparable à HAL (les lettres d’IBM décalées d’un cran). En 2016, non plus mais on sait maintenant que ce ne sera pas, au mieux, avant plusieurs décennies.

monolithe 2001

Une scène mythique du film est celle de l’homme préhistorique qui s’approche fasciné du mystérieux monolithe noir venu du fin fond de l’espace. Le weekend dernier, Maley nous a rejoué la scène avec un talent remarquable, avec Will dans le rôle du reste de la tribu. Voyez plutôt :

DSC07144p

Il ne manque plus qu’à peindre le carton en noir, avec la musique hallucinée de György Ligeti en bande sonore, et on s’y croirait.

Très belle journée à vous

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