2046 ou l'art de la composition

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« Nous avons tous besoin d’un endroit où stocker, voire cacher, souvenirs, pensées, impulsions, espoirs et rêves.
Ce sont des aspects de nos vies que nous ne pouvons résoudre ou plutôt sur lesquels nous ne pouvons agir,
mais en même temps nous redoutons de nous en délester.

Pour certains cet endroit est un lieu réel, pour d’autres un espace mental, pour un plus petit nombre ce n’est ni l’un ni l’autre.
2046 est un projet entamé il y a quelque temps. Le chemin pour achever le film fut long et riche en péripéties.
Tout comme les souvenirs que nous chérissons, il est difficile de s’en défaire. »

Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai sous les yeux l’affiche de ce film de Wong Kar Way « 2046« . Pour moi, elle est irrémédiablement associée d’une part à Charlie, le personnage récurrent des premiers livres de Anna Galore et partant à l’instabilité,
à la difficulté de maîtriser sa vie affective et ses désirs et d’autre part, à une certaine magie de l’image.

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« Je n’ai plus rien à perdre. Rien que du temps. »

Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d’hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d’inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l’écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L’une d’entre elles revient constamment hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu’il ait sans doute aimée. Elle occupait une chambre voisine de la sienne ? la 2046…

Vendredi soir, pour la première fois, j’ai donc regardé « 2046 » et là, première surprise, l’histoire est bien celle d’un homme aux prises avec son instabilité affective.

Pendant le film, je n’ai cessé d’osciller entre mépris et compassion envers ce personnage perdu dans les méandres du temps et des sentiments. C’était d’autant plus curieux comme impressions pour moi qui venais d’avoir avec Dorian une discussion sur le personnage et l’opéra « Dom Juan » de Mozart.

Mais la véritable surprise a été au niveau de la musique et des images. Un mot, un seul pour parler de ce film : Composition.

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Celle des personnages : dans la version originale, chaque personnage parle sa propre langue. Mr Chow parle cantonais, Bai Ling parle mandarin et Tak le japonais. Et ce, même quand ils parlent entre eux. Malgré ce détail, ils ont l’air de tous se comprendre parfaitement. N’est-ce pas pareil dans la vraie vie ? Ne parlons-nous pas chacun notre langue et n’avons-nous pas l’impression que nous nous comprenons malgré tout, malgré nos différences, nos vécus, nos failles, nos forces ?

Composition des images et des couleurs fascinantes, incroyables de précision. Mathématiques. Avec 2046, on est dans le royaume de la composition, plan par plan. Des décors verts intenses et chatoyants fricotent avec une robe rouge. Le rouge toujours si intense, qui désigne le personnage qui porte la passion. Tantôt celle de la fille aînée du directeur de l’hôtel que Mr. Chow semble vouloir séduire mais qui se marrie finalement avec son amoureux japonais ou la robe tachetée de rouge de l’incendiaire Mlle Bai (Zhang Ziyi). Wong Kar-wai distillent des blocs de sensation en image, emmitouflé dans une gangue musicale. (La photo de 2046 a été confiée à Christopher Doyle).

Des images au tiers, au quart, au 2/3, à la moitié, centré, décalé…. et une lumière aussi ! magnifique jusque dans son absence…

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Wong Kar–wai pousse la composition de l’image à l’extrême, attachant une importance particulière aux vêtements et au maquillage qui renforcent l’atmosphère dégagée par la scène et les dialogues. Cette approche esthétique commune à tous ses films est devenue la marque de fabrique de l’artiste et introduit une nouvelle conception du cinéma.

Les cinq ans passés sur la réalisation du film 2046 semblent aujourd’hui payer. 2046 est aussi beau qu’une carte postale et le film a gagné les acclamations du public lors du 57e festival de Cannes. Pour Time magazine, 2046 est incontestablement le film marquant de l’année 2004 et Wong Kar–Wai le directeur cinématographique le plus romantique.

A la recherche de la perfection, il n’hésite pas à utiliser de nombreux effets digitaux et à refaire les prises. Pour encourager ses acteurs à développer leurs propres personnages et comprendre leur rôle, Wong Kar–Wai fait jouer la scène par des doublures. Les acteurs, placés en position d’observateur, peuvent ainsi prendre du recul et mieux appréhender leur personnage avant de tourner eux–mêmes.

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La conception du cinéma

Pour Wong Kar–wai, chaque film est comme un rêve ou un de ses cauchemars qui ont souvent hanté ses nuits ces dernières années. Dans 2046, ce sont les personnages qui souffrent à leur tour. Appartenant au domaine de l’imaginaire et du subconscient, 2046 brise les barrières du temps et de l’espace.

Il existe pourtant une vraie cohérence dans l’histoire de cet homme qui, éconduit par une femme dont il est épris, refuse à son tour l’amour d’une autre et perd toute chance d’amour. Le film représente la difficulté de se débarrasser des souvenirs et le caractère envoûtant de ces derniers. Et lorsque la mémoire décide enfin de vous laisser un peu de répit, c’est une nouvelle vie qui peut alors commencer.

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Les acteurs

Véritable première dans le cinéma, le casting de 2046 compte de nombreuses célébrités : Tony Leung Chiu–wai, Maggie Cheung Man–yuk, Gong Li, Kimura Takuya, Faye Wong, Zhang Ziyi, Lau Ka Ling et Chang Chen. Pour Wong Kar–Wai, les acteurs ont accepté de tourner ce film malgré les cinq ans de tournage car ils étaient intéressés par sa façon de tourner et non pas par le film en lui–même.

Parmi ses célébrités, dont certaines sont devenues de véritables stars en Asie, Tony Leung et Maggie Cheung sont des partenaires et amis de longues dates de Wong Kar–Wai. Celui–ci ne tarit pas d’éloge à propos de ses acteurs favoris et avoue être fasciné par leur capacité à faire passer autant d’émotion par le regard.

Les deux acteurs ont déjà joué ensemble dans les précédents films du réalisateur tels qu’ In the mood for love, Nos années sauvages ou Les cendres du temps. Wong Kar–Wai réduit les dialogues au minimum, ce qui demande aux acteurs de définir leurs personnages par le regard et la gestuelle. Los Angeles Weekly considère Tony Leung comme l’un des plus grands acteurs contemporains. Sa maîtrise des expressions illustre à elle seule le style de Wong Kar–Wai.

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Composition des rythmes :

La réflexion sur le temps s’inscrit au sein même de l’image cinématographique et dans la structure narrative. Wong Kar-wai insère nombre de flash back et de flash forward, utilise le ralenti, l’accélération ou le flou et crée ainsi un rythme fascinant, presque hypnotique. L’hétérogénéité fait partie prenante de sa poétique. Le réalisateur joue avec les codes, insère, au cœur du « réalisme » de la diégèse, les images des romans de science-fiction écrits par M. Chow, écrivain, qui travaillent sur une toute autre esthétique. Dans tous les cas, il appelle une participation active du spectateur dans la reconstruction du sens.

Et enfin, celle qui m’a vraiment remuée : celle de la musique.

shigeru_umebayashi.jpgLa composition de la bande originale du film

La musique de « 2046 » est un enchantement permanent.

On navigue entre compositions originales et extraits divers signés de grand noms : l’opéra « Norma » de Bellini ( l’excellente Angela Gheorghiu interprète Casta Diva), le magnifique Adagio « Secret Garden », The Christmas Song par Nat King Cole and The Nat King, Siboney chanson du compositeur cubain Ernesto Lecuona,Sway – Dean Martin, Julien et Barbara (extrait de « Vivement dimanche ! ») – Georges Delerue, Tu ne tueras point (Live) Zbigniew Preisner, PerfidiaXavier Cugat

Le reste de la B.O. du film est composée par Shigeru Umebayashi, compositeur de musique japonais très connu (plus de quarante B.O. à son actif) qui a réalisé notamment les bandes de son de « Le secret des poignards volants », « In the Mood for Love », « My Blueberry Nights » et « Spirit », Peer Raben, compositeur allemand.

img-120607bg2to.jpgDans « 2046 » chaque actrice est accompagnée d’une musique. Gong Li, qui représente le passé et incarne le personnage complexe de la mygale, est accompagnée d’extraits élégiaques et nostalgiques de la Polonaise de Long Journey d’Umebayashi et par une partition inédite de Peer Raben, Sisyphos at work, elle–même inspirée d’un thème inspirée d’un thème composé pour La Troisième génération de Rainer Werner Fassbinder (1979).

Carina Lau (lulu/mimi) introduit un autre thème mélancolique, extrait de la bande originale de Querelle (1982) de Fassbinder.

Zhang Ziyi est accompagnée des mélodies de Dean Martin, d’un mélange de cha-cha-cha et de rumba tandis la fille du patron incarnée par Faye Wong, l’amoureuse de Chungking Express est entourée de l’aire de l’Adagio de Secret Garden (pour l’androïde) et de la Costa de Bellini pour l’autre personnage.

Musique d’une légèreté affolante pour le flirt retrouvé une fois la relation avec Zhang Ziyi terminée, musique nostalgique lors de la lecture de la lettre de l’amant japonais par la fille du patron. La musique fait son cinéma.

Ce qu’en dit Révolusound :

Claude Letessier sur son travail: « La bande son de 2046 est humble, elle est simple et elle est profonde. II n’y a aucun artifice traditionnel du cinéma, pas de surexploitation des surrounds, très peu de mouvements suivis dans le centre, une simplicité dans la répartition des bruitages et une utilisation optimale des sons de production. Je me suis assis en salle de mixage, avec une écoute de proximité, sans trop monter le volume, car 2046 est un film élégant. J’ai tout resserré au centre, corrige les médiums des dialogues pour qu’ils soient plus perçants. Du coup, la musique nécessitait une spatialisation plus précise, avec des vapeurs de réverbération a I’arrière pour donner de la profondeur et établir une relation tridimensionnelle. En réalité, c’est une bande son complètement organique, électrique, aux antipodes du numérique, qui est froid. »

Impossible en effet de ne pas accorder tout notre intérêt au travail artistique que représente la bande-son de 2046. Fine et colorée, calme et impérieuse, elle recèle une richesse expressive de tous les instants. Orientée vers un réalisme sonore absolu, elle n’oublie cependant pas de composer un paysage acoustique en phase avec l’évolution des personnages et de leurs états d’âme. Contrepoint dramatique majeur, celle-ci est organisée autour de deux axes majeurs : les dialogues, d’une part, et la musique, d’autre part. Une double forme d’inspiration en somme.

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Signalons que la musique du film a été empruntée à certains films de Fassbinder (Peer Rabben) ou de Truffaut (George Delerue), dont Wong Kar Wai capte l’essence polysémique pour finalement la faire sienne, énergie du désespoir mais aussi substance organique dans laquelle baigne son film. Scénique et ouverte, la bande-son installe très rapidement une couleur, une humeur tridimensionnelle qui s’établit dès les premiers instants comme modèle acoustique dominant, forme sonore essentielle.

Comme chez Scorsese, la musique chez Wong Kar Wai occupe un espace diégétique, oriente la dramaturgie en proposant un pistage dramatique, une indexation thématique faite de rancœur, de réitérations (le thème obsédant du film, les aria…), de réinterprétation. Forme artistique dense mais fluide, la bande-son s’insinue dans la matière du film, qu’elle pénètre et occupe de manière immanente, établissant une relation charnelle avec les images. L’acoustique des lieux est reproduite avec un soin extrême au cœur d’une scène sonore vaste et intime à la fois. La scène frontale véhicule la majorité des sons d’ambiance, et constitue un ancrage spatial de référence pour la bande-son, au coeur duquel celle-ci établit sa véracité et sa force de persuasion, aidée en cela par une captation des dialogues aux petits oignons. Pureté et impact les caractérisent, tout comme la brillance et une belle forme de réalisme. Sur ce plan-là, l’impact psycho-acoustique est troublant de véracité : les petits cris de Zhang Zhiyi sont reproduits avec une sensation de naturel confondante.

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Ce naturel restera, sur toute la durée du métrage, la pierre angulaire du mixeur et du sound-designer. S’installant dans la continuité esthétique des précédentes oeuvres de Wong Kar Wai, cette bande-son frappe par l’expressivité de sa sobriété : voies surrounds employées finalement abondamment, pour amplifier le paysage acoustique, basses expressives… sans jamais glisser dans des facilités de conception ou des clichés sonores.

Privilégiant la clarté des messages sonores tout autant que leur naturel, la bande-son de 2046 bâtit un édifice dramatique majeur et essentiel. Profusion et richesse caractérisent ce mixage, qui ne verse cependant jamais dans l’excès mais se choisit la voie de la mesure, ce qui ne signifie pas pour autant minimalisme… Les sons de production ont été utilisés au maximum selon Letessier, ce qui ne surprend pas. Ils sont intégrés dans le « plenum » sonore du film avec un beau naturel et l’on ressent cet équilibre et cette absence de traitement en post-production, de ré-enregistrements. Un renoncement à l’artifice et une profession de foi envers le naturel, ou plutôt, l’expression du naturel organique au travers du médium sonore. A ce titre, la bande-son est une réelle oeuvre d’art, composée et façonnée comme une forme artistique physique. Une véritable pallette faite de nuances et de volutes savoureuses.

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Élément multicanal principal, la musique dessine dans l’espace sonore du film des arabesques texturées inoubliables.

Reproduite avec une clarté stupéfiante et un équilibre spectral rarement atteint, elle participe corps et âme aux mouvements du film et accompagne la dramaturgie, qu’elle instaure finalement, avec une délectation et une légèreté presque émouvantes. Employant des airs d’opéra ou des titres jazz, la bande-originale, autre versant de la bande-son du film, évolue au gré d’un rythme global lancinant, frais et infiniment romantique dans son expression.

L’expressivité des chansons employées colore la bande-son et revivifie son pouvoir de dire, de raconter, d’exposer, oralement, une histoire complexe, à base de fragments et de sensations. D’où ce sentiment d’écouter un tout organique à l’écoute du film: palpitante et tapissée d’ambiances, la bande-son obéit au rythme du film tout en proposant sa propre intégrité physique dans son domaine.

2046_3.jpgL’acoustique environnementale et ambiophonique que propose le film repose sur un sémantisme fort qui jamais ne s’éloigne de sa dimension artistique. Loin des démonstrations de force à base de « gros son », la bande-sonde 2046 instaure une « aura » diaphane, un sentiment d’évanescence permanent.

En outre, celle-ci se redéfinit à chaque séquence, et propose donc une forme aspectuelle mouvante et liquide. Si les effets à proprement parler ne sont pas légion, la scène sonore est employée à bon escient: construite autour d’une base stable et solide, elle s’articule en mouvements musicaux qui envahissent tous les canaux avec un pouvoir de recouvrement sincèrement très convaincant.

Sa dimension spatiale et son relief émotionnel se traduisent dans l’espace sonore du film, géré en 5.1, et dont la nature discrete permet d’établir un univers acoustique cohérent fait d’échos, de déplacements, de chocs d’objets, de perceptions, de productions vocales (les langues Asiatiques multiples employées sur le tournage révèlent à elles seules une vraie musique poétique du fait de leurs intonations diverses)…

A cet égard, la scène sonore affiche une densité lisible, à échelle sonore humaine, et dont la dimension émotionnelle révèle un lyrisme intime presque épique. La musique dispose donc d’un revêtement formel ultra-convaincant. C’est elle qui occupe tout l’espace sans jamais donner la sensation d’être bassement « ventilée » ou répartie sur six enceintes.

1245800710_2046_01.jpgSa grande force relève de son expressivité plastique et de son intégration fluide et tempérée au cœur de l’espace acoustique du film. Soyeuse, aérée, forte et tout bonnement magnifique, la musique de 2046 est un événement en soi.

Lors du mixage, un effort artistique a été réalisé pour l’intégrer dans le film sans jamais la rendre illustrative ou secondaire. Il en va de même pour les bruitages d’ambiance, dont le degré de réalisme est lui aussi élevé tout comme les dispositions scéniques dans l’espace stéréophonique avant comme arrière.

Lors de la séquence du Casino, les voies arrières diffusent des ambiances vaporeuses détourées avec soin, qui participent à l’élargissement de la scène sonore de manière simple mais délicieuse. Lorsque la musique paraît, la bande-son se pare d’éclats multicanaux lisibles et presque « épiphaniques ».

A découvrir sans plus attendre, cette bande-son sobre, expressive, équilibrée et en même temps très physique incarne sans nuls doutes l’une des essences formelles du cinéma de Wong Kar Wai. Elle récupère de sa mise en scène un caractère impressionniste qu’elle transforme en donnée acoustique-maîtresse. Une véritable et authentique peinture sonore, dont l’audio-spectateur avisé saura ressentir chaque coup de pinceau et chaque ébauche artistique.

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Pourquoi ce titre « 2046 » ?

Une dernière info, le titre choisi par Wong Kar-Wai pour son nouveau film était le numéro de la chambre d’hôtel de In the Mood for Love, lieu de rencontre des deux protagonistes. Ce chiffre fait également référence à la dernière année durant laquelle Hong Kng bénéficiera en Chine d’un statut spécial.

Voilà. C’est fini mais ça me donne très envie de me replonger dans l’univers de Wong Kar Wai.

Mes sources : Wikipédia, , DVD Critiques, Interview de Nathalie Bittinger : “2046”, foisonnement du film de Wong Kar-wai., La Chine, revue mensuelle.

A lire aussi, l’article de Film de Culte, une interview de Tony Leung, sur Objectif Cinéma.

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4 Replies to “2046 ou l'art de la composition”

  1. Anna Galore

    Magnifique décryptage sur l’univers musical du film ! Je suis, pour ma part, fan de ces acteurs depuis longtemps : Tony Leung, Zhang Ziyi, Maggy Cheung, Gong Li…

    Anti ? Prochain épisode (avec un grand nombre de ces actrices chinoises) : Geisha, superbe adaptation d’un extraordinaire roman d’Arthur Golden.

  2. Netsah Galore

    Haaaa Zhang Ziyi… Tigre et Dragon, Musa la princesse du désert, 2046, mémoires d’une geisha, le secret des poignards volants, hero… Des années que je suis fan.

  3. anti

    Parmi les films que vous citez, j’en ai vu quelques uns dont « Tigre et Dragon » que j’ai adoré, encore une fois, la musique du film m’a subjuguée à tel point que je suis allée acheter le CD en sortant du ciné, c’est pas compliqué 😉

    En fait, c’est tout l’univers de Wong Kar Way précisément que j’ai envie de visiter là maintenant, pas ceux – divers forcément – des comédiens qu’il fait jouer. J’aime bien procéder de la sorte, m’immerger dans un réalisateur comme je l’ai fait pour d’autres déjà.

    anti

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