Les gâteaux fondaient sous la lampe

PC090448.JPGEt voilà, c’est reparti. La huitième nouvelle de J’ai treize envies est en cours d’écriture. Si je vous en indique quelques-uns des éléments, vous allez peut-être vous dire qu’à première vue, ça manque totalement d’imagination. En effet, je l’ai commencé hier au crépuscule et elle s’intitule Crépuscule. On approche de Noël et son action se déroule autour de Noël. J’ai beaucoup parlé ces derniers jours de réchauffement climatique et il y fait très chaud.

Mais non, je déconne.

Bien sûr qu’il y fait chaud puisque c’est une nouvelle érotique. Et bien sûr qu’elle ne s’appelle pas Crépuscule parce que je l’ai commencée un soir, sinon la plupart de mes nouvelles et de mes romans s’appelleraient aussi Crépuscule. Quant au fait qu’elle se déroule autour de Noël, je l’ai décidé après avoir choisi la citation qui figure en ouverture. Il s’agit d’un extrait d’une très jolie chanson nostalgique que j’écoutais avec émotion quand j’étais l’ado romantique que vous imaginez.

Cette chanson, c’est « Vive l’enfance ». La toile de fond de la situation érotique que je vais développer a, en effet, un lien avec l’enfance (en tout bien tout honneur) et la nostalgie.

« Vive l’enfance » a été interprétée par Dani puis par Marie Laforêt. Comme c’était en 1969 et que, soyons honnête, ça n’a pas non plus été le tube du siècle, il ne doit pas y en avoir beaucoup parmi vous qui s’en souviennent. Décidément, on parle beaucoup d’années 70, ces jours-ci sur le blog !

dani.jpgVous ne savez pas qui sont Dani et Marie Laforêt ? Elles ont un point commun, celui d’avoir été des chanteuses très populaires dans les années 70 mais aussi d’avoir eu une longue carrière d’actrices dans des dizaines de films ou pièces de théâtre.

Pour en revenir au lien entre cette chanson et ma nouvelle, il faut d’abord que je vous indique l’extrait que j’ai choisi :

Premier janvier, premier baiser
Faisait soleil dans l’escalier
Mais quand je suis rentrée chez moi
J’avais un accroc à mon bas
Les gâteaux fondaient sous la lampe
Vive l’enfance

C’est ce « premier janvier, premier baiser » qui est la seule raison pour laquelle l’intrigue se déroule aux alentours de Noël, juste parce que je trouvais amusant de coller ainsi à la citation (aucun rapport avec Oxana, bande de petits canaillous). Par contre, je ne sais pas encore si je vais glisser une scène où des gâteaux fondent sous la lampe, le but n’est quand même pas de reprendre chacun des vers. Cela dit, ça pourrait faire un titre sympa, « Les gâteaux fondaient sous la lampe ». Enfin, bref, faut bien en choisir un seul, de titre. Mais, promis, si je change, je vous le dis.

Ah oui, un dernier détail. La photo du ciel a été prise à l’aube, pas au crépuscule et hier, pas à Noël. Et il n’y aucun gâteau à l’horizon non plus. Pourquoi je la mets alors ? Parce que ça pourrait être le crépuscule. De plus, si beaucoup voient le crépuscule comme arrivant après l’aube, il est tout aussi juste de dire que l’aube arrive après le crépuscule.

Très bonne journée à tous

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