L’une des toiles de fond du roman Le don de Qâ dans lequel j’ai pas mal avancé ce weekend, c’est la cryptozoologie, une discipline qui n’a rien de fictive. J’ai donc lu, en marge du roman, quelques pages web à ce sujet, dont voici l’essentiel.

La cryptozoologie, c’est l’étude des animaux cachés ou, pour dire les choses de façon plus précise comme le fait le Grand dictionnaire terminologique, une « science qui tente d’étudier objectivement le cas des animaux seulement connus par des témoignages, des pièces anatomiques ou des photographies de valeur contestable ». Rien à voir, donc, avec la découverte de nouvelles espèces jusque-là inconnues de tous mais uniquement avec celles qui sont censées ne pas exister et dont des témoins prétendent les avoir vues. On imagine les haussements d’épaule des sceptiques et pourtant…

– l’okapi était abondamment décrit par les Pygmées mais personne ne les croyait jusqu’à ce que des zoologues occidentaux en trouvent un en 1901. Quand on voit un okapi (photo ci-contre), il est effectivement incroyable à décrire mais pourtant tout à fait réel.

– le panda géant était considéré comme une légende chinoise jusqu’au jour où un missionnaire (également zoologiste) tombe à plusieurs reprises, chez des habitants ou des chasseurs, sur d’étranges peaux d’ours blanches et noires. L’animal vit au dessus de 3000 mètres surtout la nuit, ce qui fait que très peu de gens en avaient même entendu parlé en dehors des populations locales.

– le calmar géant a été longtemps pris pour une légende de marins (le célèbre Kraken). Et puis, un jour, on en a péché un, puis plein d’autres, le plus grand connu à ce jour dépassant les 18 mètres de long.

– quant au coelacanthe, il était considéré comme une espèce préhistorique éteinte. Il a fallu qu’un zoologue en voie un sur un marché de pécheurs en Afrique du Sud pour apprendre qu’en fait, ils en attrapaient régulièrement.

– des vestiges récents attribués à un mégalodon, un requin préhistorique géant supposé avoir disparu il y a près de 2 millions d’années, ainsi que quelques témoignages de rencontres font penser à certains cryptozoologistes que l’espèce est toujours vivante, mais cela n’est pas encore démontré.

– par contre, les prétendus poils de yéti trouvés en Himalaya se sont révélés être des poils de chèvre après analyse, les cornes de licornes exposées à divers endroits n’étaient autres que des défenses de nerval et le monstre du Loch Ness est devenu d’autant plus difficile à voir que les moyens de détection devenaient de plus en plus sensibles…

Reste le sasquatch, créature mystérieuse dont aucune preuve solide d’existence n’a encore pu être avérée. Il s’agirait d’un humanoïde préhistorique ayant survécu jusqu’à nos jours dans les forêts les plus sauvages du Canada et du nord de l’Amérique. Tous les Indiens de ces régions en parlent, beaucoup disent en avoir vu. Mais les quelques photos et films sont soit grossièrement truqués, soit impossible à authentifier. Aucun cadavre n’a jamais été retrouvé, aucune trace n’a été concluante.

Aucune preuve de son existence, donc. Mais aucune preuve non plus du contraire. Il reste encore de la place pour le rêve… ou, un jour, qui sait, pour ce qui sera une bien émouvante (re)découverte d’un cousin perdu de vue.

Très belle journée à vous

Photos Wikipedia