Kokopelli, un Joueur de Flûte Enchantée dans le Rêve de Gaïa.

1778474754.jpg Kokopelli, un Joueur de Flûte Enchantée dans le Rêve de Gaïa.

Hier, j’ai fait une nouvelle rencontre, très belle, une rencontre avec Kokopelli… Suivez-moi…

Dans les cosmogonies Amérindiennes, Kokopelli est bien sûr le Semeur, le Joueur de Flûte, mais il est aussi le Shaman, le Farceur, le Vagabond, le Troubadour, le Colporteur, le Dissident, l’Hérétique, et le Séducteur. Le Joueur de Flûte est à l’image du Grand Pan de l’antique Europe Indigène. Chez les Indiens Hopis (les Pacifiques), il n’est pas, au sens strict, identifié avec Kokopelli mais plutôt avec la Cigale.

Dans leur cosmogonie, contrairement à la Fable de la Fontaine, c’est la Cigale qui est l’héroïne, celle qui guide le Peuple des Fourmis des mondes inférieurs vers la surface de la Planète. Ne peut-on discerner, dans ces deux histoires, une évocation poignante de l’antinomie entre deux cultures, d’une part la sagesse Amérindienne ludique et empreinte de révérence pour la Terre Mère et de respect pour la biosphère et, d’autre part, une société Occidentale besogneuse et “affairée” et dont les excès de besogne stérilisent la Terre en un désert, désacralisent le vivant et transforment l’intégralité de la biosphère en une poubelle génératrice de cancers?

N’y aurait-il pas en chacun de nous, l’espèce humaine, un petit Kokopelli ou une petite Kokopelli-Mana (l’archétype féminin) qui ne demande qu’à s’éveiller, qu’à hurler sa rage face à une telle destruction, qu’à proclamer son hérésie (dans le sens Grec du terme “liberté de choisir”) face à une telle normalisation et banalisation de la Terreur d’Etat, qu’à disséminer ses semences de vie, de fertilité et de créativité au coeur de la monotonie de la morne et morte pensée ?

Car si Kokopelli est le Semeur, c’est parce qu’il est le symbole de la Fertilité, le symbole de la Sexualité. Et si Kokopelli est le Joueur de Flûte, c’est aussi parce qu’il est le symbole de la Fertilité et de la Sexualité. Car la flûte est sans doute l’instrument le plus antique, de mémoire d’humanité: une flûte Néanderthalienne, ciselée à partir d’un fémur d’ours et datant de 53 000 ans, a été retrouvée en Slovénie. La flûte a été universellement associée à l’amour, à la séduction et à la courtoisie. Le joueur de flûte se manifeste toujours dans des contextes de fertilité, d’abondance et de pluie. Le rôle du Joueur de Flûte est primordial dans le shamanisme, dans les anciens mythes de création et dans les rites de fertilité.

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Nous aurions pu, tout aussi bien, intituler cette introduction “Kokopelli, la Fertilité à la Fleur du Phallus”. Kokopelli, cet antique personnage charismatique, cet archétype de procréation, a été émasculé et stérilisé par tous les missionnaires estropiés de la joie de vivre, les grands prêtres de la bien-pensée. Le Joueur de Flûte, au phallus proéminent, a été aseptisé et relégué au rôle du semeur du Maïs et de l’Amour, de préférence platonique, un concept galvaudé par 2000 années de théologie de l’annihilation et d’inversion des valeurs.

Et si nous souhaitons redonner à Kokopelli son apanage, à savoir ce phallus proéminent, ce n’est pas pour réchauffer le vieux ragoût à la sauce patriarcale car cela fait 7000 ans que la biosphère s’étiole et que l’humanité se meurt sous les assauts du patriarcat et de l’agressivité mâle. Kokopelli symbole de Vie et de Fertilité, ne serait-il pas le contre-poison de ce fruit stérile, de l’impulsion de mort générée par l’union contre nature entre des forces d’intervention extraterrestre et la manifestation de l’Anthropos sur Terre ? Cette hybridité entre l’Anthropos et une altérité absente et inorganique ne serait-elle pas d’ailleurs le précurseur de cette agriculture moderne mortifère dont les chimères, hybridées, clonées ou transgéniques, ont stérilisé à jamais toutes les merveilles de la biodiversité cultivée ? Ne serait-elle pas aussi l’annonciatrice de cet enlisement inexorable de la psyché humaine dans une réalité virtuelle fondée sur du silicium qui nous aliène de la communion avec les forces vitales et orgasmiques de la Nature organique qui nous a engendrés ?

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Cela fait 17 ans que nous luttons pour conserver le “privilège” de distribuer des semences de tomates, de courges, de laitues, etc. N’est-ce pas pathétique ? Comment en est-on arrivé à l’abandon total de nos libertés les plus essentielles ? La mafia semencière contre laquelle Kokopelli défend son droit d’exister, c’est cette même mafia qui contrôle la pharmacie, et qui contrôle l’agrochimie, et qui contrôle les chaînes de distribution alimentaire. Ce sont les multinationales des Sciences de la Mort qui stérilisent, qui virtualisent et qui synthétisent le Vivant.

Ce dont l’humanité a besoin, ce n’est pas d’un nouveau Messie qu’il soit Noir ou Caucasien-Hongrois. L’humanité s’est fourvoyée dans une impasse écologique dont nul messie, prophète, avatar ou sage illuminé ne va l’en sortir. Il n’est nul besoin de moraliser le capitalisme mais il est par contre urgent de moraliser la morale Occidentale. Depuis l’été 2007, l’Occident a mis sur la table des milliers de milliards de dollars pour sauver les grands brigands de la finance: de quoi nourrir la totalité du Tiers-Monde pendant un ou deux siècles. En toute indécence.

Ce dont l’humanité a besoin, c’est d’un sursaut de révolte contre l’inhumanité et la démence qui imprègnent notre paradigme Occidental, d’un cri de rage à l’encontre des multinationales qui ont pris les peuples de la planète en otage, d’une confrontation avec ces mafias qui prospèrent en collusion totale avec les gouvernements des pays Occidentaux, des pays en voie d’Occidentalisation et des pays sous-Occidentalisés.

Lors de précédents communiqués, nous avons déjà lancé l’alerte vis à vis de récents décrets scélérats en Amérique du nord concernant les plantes médicinales et les compléments alimentaires. Si on laisse magouiller les puissances malfaisantes qui se cachent derrière l’infâme Codex Alimentarius, il ne faudra que quelques petites années pour que les dernières libertés dont nous jouissons soient réduites à néant, et tout cela au nom de la sacro-sainte protection du consommateur.

Ce même consommateur qui se meurt de cancers, de mutations, de sous-nutrition, de maladies iatrogènes (à savoir provoquées par la médecine Occidentale)… Quelle farce immonde ! D’ailleurs, les multinationales ne se cachent derrière le Codex que pour ceux qui ne veulent pas les voir : elles sont là au grand jour, dans toute leur arrogance.

Elles mènent le monde, elles ont corrompu les hautes administrations, elles ont fait voter des lois scélérates, iniques, liberticides. Elles ont parfois même leur propre police ce qui est d’ailleurs un luxe car les polices et les organismes de répression des Etats sont à leur botte. Et l’inventaire des nuisances de leurs produits de synthèse ne fait que s’allonger :

– elles ont éradiqué toutes les méthodes d’agriculture biologique afin de remplacer les fertilisants organiques par des fertilisants de synthèse qui stérilisent la terre et qui génèrent une telle érosion qu’il n’y aura plus un seul gramme de terre arable sur la planète en 2050. Elles ont même réussi l’exploit de faire “certifier” l’agriculture biologique et d’en faire payer la certification par les producteurs tandis que les agriculteurs pollueurs sont subventionnés par Bruxelles !

– elles ont remplacé la quasi-totalité des anciennes variétés par des chimères brevetées qui ne peuvent fonctionner qu’avec des fertilisants de synthèse et des pesticides. Leurs lois punissent ceux qui osent donner, échanger ou commercialiser des variétés anciennes non inscrites sur les catalogues officiels.

– elles ont remplacé les pratiques paysannes ancestrales (fondées sur la diversité) par l’utilisation des pesticides synthétiques : insecticides (dérivés des gaz moutardes), herbicides, fongicides, etc. Leurs lois (par exemple, la loi d’orientation agricole de janvier 2006) prévoient de punir de 2 ans de prison et de 75 000 euros d’amende toute confection, publicité ou transmission d’informations concernant les extraits de plantes, tels que le purin d’ortie. La prêle est maintenant leur cible, le seul fongifuge naturel disponible pour les jardiniers.

– elles ont stérilisé la biodiversité naturelle des campagnes, interdisant ainsi l’accès aux plantes alimentaires sauvages qui contiennent souvent des oligoéléments que l’on ne trouve plus dans les variétés synthétiques de l’agriculture moderne ou dans les aliments synthétiques de l’agriculture chimique. Qui sait que l’ortie est l’une des plantes de la nature contenant le plus d’antioxydants ?

– elles interdisent l’usage du Stevia rebaudiana, une plante sucrante d’usage plusieurs fois millénaire originaire du Paraguay, et elles ont poursuivi Guayapi Tropical qui a perdu son dernier procès en Cour de Cassation.

– elles sont en train de préparer une vaste offensive généralisée contre les plantes médicinales et les compléments alimentaires (voir par exemple les attaques contre la pharmacopée anthroposophique) et ne soyons pas naïfs, elles parachèveront cela par une éradication de toutes les médecines naturelles ou alternatives, ce qu’elles ont commencé de faire en persécutant Benveniste, Beljanski, Naessens, le Ribault… Qui se préoccupe du fait que les médicaments de synthèse constituent la troisième cause de mort aux USA?

– elles ont enfin criminalisé toutes les plantes shamaniques utilisées par l’humanité depuis des dizaines de milliers d’années: le cannabis, le peyote, l’ayahuasca, les champignons psilocybe… Elles ont favorisé l’usage de substances “naturelles” (mais néanmoins regorgeant de pesticides) sources de dépendances, l’alcool et le tabac, qui remplissent les caisses des Etats et génèrent d’innombrables problèmes de santé: combien de morts par tabagisme tous les ans, combien de morts par alcoolisme tous les ans ?

Elles ont remplacé les plantes shamaniques par des psychotropes de synthèse (près de 25 % des Français ne peuvent “fonctionner” qu’à l’aide de ces psychotropes) et autres drogues de synthèse que des grands laboratoires fabriquent et distribuent en toute impunité: cocaïne, héroïne, méthamphétamine, etc. N’est ce pas une troublante coïncidence que depuis que les troupes de l’Alliance Occidentale ont envahi l’Afghanistan, la production d’opium Afghan (90% de la production mondiale) n’a cessé de croître ? Dans ce domaine, l’hypocrisie des Etats Occidentaux n’a pas de borne: on oublie trop aisément que les banques Occidentales ont bâti leur fortune et leur prospérité sur les deux guerres de l’opium (1839 et 1856) en obligeant la Chine à ouvrir ses ports et à laisser son peuple s’empoisonner à l’opium.

A qui profite le crime ? Les peuples sont inexorablement dévastés et empoisonnés par les pesticides de synthèse, par des aliments contaminés et dénués de valeur nutritive, par des chimères génétiques hautement allergéniques, par de l’alcool frelaté ou hautement pesticidé, par du tabac farci de produits chimiques et génétiquement manipulé pour augmenter le taux de nicotine, par du sucre blanc déminéralisant, par des médicaments de synthèse qui génèrent tout autant de problèmes qu’ils en “soignent”, par des psychotropes de synthèse et des drogues dures synthétiques dont l’augmentation de la consommation est proportionnelle au mal-être grandissant de nos sociétés morbides.

A qui même profite la criminalisation du cannabis? Il semblerait que les bonnes anciennes variétés de nos grands-mères aient été éradiquées pour faire place à des variétés modernes hybridées de manière forcenée (et peut-être même génétiquement manipulées) aux taux de THC décuplé ou plus.

De quel droit les Etats Occidentaux se mêlent-ils de légiférer et de criminaliser l’accès aux richesses de la biosphère, aux dons de la Terre Mère ? Qu’attendent les peuples pour se révolter contre l’interdiction de concocter un extrait d’ortie ou de prêle pour soigner les légumes de leur jardin, contre l’interdiction de sucrer leur tisane avec du Stevia, contre l’interdiction de cueillir des champignons dans les prés à l’automne, contre l’interdiction de donner ou d’échanger des anciennes variétés de blés, de tomates, de maïs ou de courges? Nous exigeons un accès libre à toutes les richesses de la biosphère Gaïenne, à tous les dons de la Terre Mère. Maintenant. Et sans exception.

L’humanité est maintenant confrontée à un choix décisif: sombrer dans un esclavagisme chimique de synthèse, virtuel et artificiel (le véritable “enfer de la drogue”) ou se révolter pour recouvrer son droit inaliénable d’avoir recours aux plantes sauvages, aux plantes médicinales, aux plantes shamaniques et aux plantes alimentaires, le fruit de milliers d’années de co-évolution avec la biosphère. De ce choix dépend la survie de l’humanité, et d’une grande partie de la biosphère. Quant à Gaïa, une perle bleue sertie dans un univers de 135 milliards de galaxies, elle en a vu d’autres en 4350 millions d’années !

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Et pour clore sur une mélodie de flûte plus cosmique, nous aurions pu, tout aussi bien, intituler cette introduction “Kokopelli, la Fertilité à Fleur d’Antennes”. Car la science Occidentale n’a pas encore commencé à percer le mystère des antennes des insectes qui sont de puissants résonateurs, à l’image de l’entièreté de la terre, de l’humus, qui résonne puissamment avec les forces du cosmos (à condition qu’elle ne soit pas biologiquement stérile). Le symbole de Kokopelli, avec sa bosse, n’est pas sans évoquer l’abeille avec ses antennes extrêmement sensibles et son butin de pollen. Que savons-nous réellement du rôle de l’Abeille dans les desseins de Gaïa ? Pourquoi l’Abeille est-elle en train de déserter l’humanité ?

Les antennes de Kokopelli, ce sont ses organes de résonnance Gaïenne. Et le Joueur de Flûte est souvent aussi celui qui ouvre les portes vers l’autre monde, vers l’autre dimension. Vers le Rêve de Gaïa ? Les Aborigènes ont vécu pendant 40 000 ans dans les déserts de l’Australie, à l’écoute du Temps de Rêve, en synergie totale avec leur environnement, avec leur biosphère. Selon John Lash “La croyance indigène selon laquelle le rôle de l’humanité est de se souvenir des événements du Rêve pour toutes les créatures est en phase avec la suggestion présentée dans le Mythe de Gaïa : à savoir, que l’espèce humaine active un circuit de mémoire pour Gaïa.” Est-il encore temps pour l’Occident de se reconnecter à la source du Rêve, de co-évoluer avec Gaïa, la Terre-Mère ? Ne serait-il pas sage d’accorder à la Biosphère une Trêve ? Ne serait-ce pas une question vitale de Trêve ou de Crève ? Ne serait-ce pas urgent de resemer la Vie au coeur de l’Extinction Planétaire pour préparer le terrain aux Tribus du Futur ?

Dominique Guillet – Novembre 2008

Ce long et très beau texte est « Le mot du président » de l’association Kokopelli qui compte aujourd’hui plus de 6000 adhérents. Domiciliée à Alès, l’association existe depuis 1997, son objectif : militer pour la cause de la biodiversité et des Semences de Vie.

thefuture.jpg Sur le site de l’association, plusieurs DVD de documentaires aux synopsis inquiétants : Le Titanic Apicole, La Terreur Pesticide, Le silence des Nanos, L’ortie Fée de la résistance, The future of food/ La nourriture peut-elle nuire à la santé ?

Des ouvrages aussi : Manuel de production de semences et Collection planétaire de variétés potagères “ Semences de Kokopelli ”, neuvième édition augmentée, 824 pages couleur, et près de 1300 photos, couverture cartonnée (auteur Dominique Guillet. Introduction de Jean-Pierre Berlan, directeur de recherches INRA). Voir des extraits de pages ici et .

Différentes campagnes menées : Libérons les abeilles, Requiem pour nos abeilles,
Robin des semences, Réprimer ou engranger, il faut choisir, Libérons les Blés, les Orges, les Seigles; Verdon: partenariat avec Parc Naturel, Campagne parrainage de Kokopelli, Tom Wagner en France.

Des actions : semences sans frontière.

Et, un scandale (ça fait vraiment peur !!!) : L’Etat français – ou plus précisément le Ministère de l’Agriculture – ainsi que ses acolytes, le GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences et Plants – un organisme hybride public-privé) et la FNPSP (Fédération Nationale des Professionnels de Semences Potagères et Florales), ont poursuivi l’association KOKOPELLI devant la Justice et ils ont gagné leur procès. Retour sur un Procès Perdu.

A télécharger, la revue très instructive, en pdf.

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A SIGNER : la pétition « Libérons les semences »

A lire sur le blog :
Effet Boomerang chez Monsanto
Les raisons de la colère
Repenser demain
Non aux OGM

OGM : Condamnation de la France
L’arnaque des OGM « sans danger »
Un noël sans OGM
Plus noir que vous ne pensez
Enfin un label « Nourri sans OGM
Monsanto : champs stériles en Afrique du Sud
Graines de discorde ?
Repenser demain
Déclin des abeilles et économie
Le grenier de la planète
Le Round-up, un poison pour vos enfants

Photo Kokopelli Wikipédia, les autres photos proviennent du site de l’association.

anti

12 Replies to “Kokopelli, un Joueur de Flûte Enchantée dans le Rêve de Gaïa.”

  1. Anna Galore

    C’est effarant, tout simplement. Cette vision globale que présente Dominique Guillet permet, de plus, de bien percevoir la cohérence de l’assaut généralisé lancé par les multinationales de l’agro-alimentaire, non pas pour (seulement) dominer mais pour verrouiller totalement tout ce qui est produit naturel issu de la terre en dehors des circuits industriels.

    Jusqu’à quand aura-t-on le droit de ramasser des mûres en promenade ou de cultiver trois tomates chez soi ?

    L’horreur…

  2. anti

    Ca fait très peur, en effet.

    Miss, oui, c’est mieux en version papier, pas moyen de faire plus court 😉 Et encore, y’a des tonnes de choses à lire sur le site de l’association, sans parler du Mythe de Kokopelli dont l’image est effectivement très riche et très belle.

    anti, inquiète.

  3. anti

    Tu vois, ce que je trouve particulièrement dangereux et encore plus inquiétant, c’est que souvent, j’allais écrire normalement, l’Etat perd ses procès, et là, non. Les intérêts en jeux doivent être maousses.

    anti

  4. anti

    Tu as raison. Brrr !

    En attendant, Dominique Guillet nous remercie et hop ! D’autres liens !Dominique GuilletAssociation Kokopelli en Francehttp://www.kokopelli.asso.fr/Site personnel: Liberterrehttp://www.liberterre.fr/Annadana en Indehttp://www.annadana.com/Kokopelli Seed Foundation dans les Amériqueshttp://www.kokopelli-seed-foundation.com/

    anti, action !

  5. ramses

    Bien sûr qu’on va dans le mur… Mais combien de personnes en sont conscientes et se sentent réellement concernées ? Tout est fait pour faire croire à chacun que tout est « sous contrôle » ! Un seul petit exemple : Depuis la diffusion récente de « Home », avez-vous entendu un seul homme politique émettre UNE idée pour que ça change ? Même chez ceux qui se prétendent écologistes, leur but unique dans la vie est d’être élu… Après, c’est « as usual »…

  6. Anna Galore

    C’est justement le genre d’état d’esprit au sujet duquel j’ai écrit hier soir mon mot d’accueil d’aujourd’hui (en ligne à partir de 8h30). C’est à nous tous de faire quelque chose. Les hommes politiques ? Ils ne sont qu’une infime partie de la population mondiale et ils finiront par se rappeler un jour qu’ils sont aussi des hommes, surtout si leur électorat bouge plus vite qu’eux.

  7. sapotille

    Et aller voir.. revoir « soleil vert »…
    Si on achète encore des plants F1 en toute innocence…

    Dans un LEP de mon now-here Sud Seine et Marnais, sur un crew de trois jeunes taggueurs, deux ont vu Home, une (!) s’en f… L’autre dit avoir « appris »…

  8. anti

    « Soleil vert »

    Si tu savais comme je pensais à ce film en rédigeant cet article ma pauvre !!!

    Sapotille à raison : IL FAUT le voir (moi, je ne veux pas le revoir, je l’ai vu il y a 20 ans et je m’en souviens encore trop bien, j’en ai la nausée !!!).

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_(film)

    Pour la réaction des enfants dont tu parles, pareil au collège. Dorian se sent très concerné, l’un de ses copains dit s’en foutre totalement. Dorian le trouve naze… Moi aussi 😉

    anti

  9. anti

    Entendu ce matin, une étude montrant l’impact de l’exposition aux pesticides sur, entre autre, la maladie d’Alzheimer :

    EFFETS A LONG TERME DES PESTICIDES SUR LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL Docteur Iban SANGLA, Neurologue, Marignane, France Seront abordés dans cet exposé trois types d’atteinte cérébrale ayant fait l’objet d’études épidémiologiques et physiopathologiques sur le rapport avec une exposition chronique aux pesticides (appelés maintenant produits phytosanitaires) : d’une part la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, pathologies chroniques dégénératives (mort cellulaire cérébrale ciblée sur des structures définies), d’autre part les tumeurs intracérébrales primitives qui rentrent dans la catégorie des « cancers ».

    Une analyse et le résumé des études réalisées dans ces 3 grands cadres nosologiques sont proposés.

    http://santeenvironnement.fr/joomla_ASEP/index.php?option=com_content&task=view&id=65&Itemid=2

    Concernant les études maladies/toxines (alimentation), évidemment, je pense au Dr Kousmine qui y a consacré sa vie :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Kousmine

    http://www.amessi.org/L-approche-de-la-Maladie

    anti

  10. Kathy Dauthuille

    L’image de la fourmi et de la cigale qui change selon les continents ; c’est tout à fait symbolique !

    Si on était un peu plus cigale comme le dit Anna, ça changerait un peu les données actuelles.

  11. anti

    Ce qui est amusant, c’est que hier, en courant, je me suis aperçue que l’impasse de la Fourmi à Nîmes donnait sur le chemin de la Cigale 😉

    anti

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