Présence des Chamanismes

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J’ai reçu ce matin, un très long et beau texte d’un chamane hors pair, Jean-Gabriel Foucaud.

Extrait de ce qui plane en ce moment autour de nous :

L’univers parle à ceux qui l’écoutent. Les oiseaux, les plantes, les pierres, les arbres, les Ancêtres, les Descendants ont des milliers d’informations à nous donner. Il convient de les écouter pour sortir de sa solitude ou de ses échecs perpétuels dus à des schémas inconscients ou trop bien connus. Ce temps de retraite solitaire dans la nature permet, nous dit Archie, « d’enraciner nos sens et d’étendre la surface de la conscience » pour déchiffrer les messages nécessaires à la vie. « Faites retraite pour avoir accès au savoir intérieur, celui qui permet de découvrir la voie spécifique à chacun pour se soigner, se renforcer, et devenir clairvoyant » nous conseille Archie pour ensuite « apporter ces cadeaux au monde : l’univers recevra votre offrande ».

Pour celles et ceux qui sont intéressés, son site qui est une mine de trésors : http://www.transvisions.org/index.html

25 Replies to “Présence des Chamanismes”

  1. Anna Galore

    J’ai eu le plaisir de rencontrer Jean-Gabriel grâce à Anti. Un homme tout à fait remarquable et passionant.

    Je raconte dans « La femme primordiale », en transposant légèrement certains détails, le Cercle de Tambour et le Cercle de Palabres auxquels j’ai participé.

    Une très belle expérience…

  2. sampang

    ah oui, avant de partir ^^… chui aller voir le lien !
    Merci Anti je sais où je vais passer ma nuit ! 😉

  3. sampang

    ça me rappelle la blague de Zaza avec Superman mdrrrrrr

    « Anna, 24/24 » comme à la pompe !!! ( je sors !!! vraiment !!! mdr )

  4. anti

    Joli Ma Sampang !

    Toute rencontre est un risque…

    « Même pô vrai: nos nuits ET nos jours sont plus belles que tout. »

    Anna ? Je t’aime ! Euh… Y’a pas un truc à signer avant d’y aller ? Euh… tu l’as toi ? Ben non ! il est où ce papier ?!!! MORTE DE RIRE !

    anti, ferrée Ro raffaello 😉

  5. sampang

    c est pas vrai qu ils avaient oublié de signer quelque chose ?!
    mdr ça me rappelle nous avant d y aller, si on n a pas regardé 10 fois si on avait tout !

    bah nous on va aller manger des fouasses pour nos 3 ans ! et pis après, on regardera les étoiles dans le ciel 😉

  6. sampang

    coucou toi ! ^^

    des fouasses ou des fouées, ce sont des petits pains que l on fourre de rillette ou de purée de champignons, de rillons…

    on mange les fouasses dans les troglodhytes près de Saumur ( 40 kms environ d Angers ) entre autres ;).

    On s est rencontrés le 13 mai 2005 sur le net… on s est vus pour la première fois le 29 juillet suivant et on ne s est plus quittés ^^.

  7. sampang

    et c est pas vrai ce que j écris, on s est quittés une fois 🙁 mais il le fallait pour pouvoir et savoir se retrouver, et surtout comprendre… ^^

  8. sampang

    merci toi ^^

    bah là je vais me coucher mais dans la journée je te ferai parvenir un p’tit truc sur les troglos et donc les fouées ( avec des photos , puisque TOI… TU PEUX mdr !)

  9. anti

    « On s est rencontrés le 13 mai 2005 sur le net… on s est vus pour la première fois le 29 juillet suivant et on ne s est plus quittés ^^.

    et c est pas vrai ce que j écris, on s est quittés une fois 🙁 mais il le fallait pour pouvoir et savoir se retrouver, et surtout comprendre… ^^ »

    Ben là madame Sampang… rencontre en mai, vu en juillet, quittés une fois pour se retrouver…

    anti, impressionnée.

  10. sampang

    Anti… bah oui ! en août il était en vacances à la maison, en septembre je suis allée pour les miennes sur Nanterre. Un différent avec mon employeur l amène à me mettre une mise à pied et alors là… c est le pied ! je ne dis rien et pars rejoindre David. ça durera octembre et novembre puis quand j aurais gain de cause je lui donnerais doucement ma démission en main propre ^^ pour aller définitivement le 1er décembre sur Paris.

    Ce que ça te rappelle Anna… tout simplement que je l ai dit ici ^^… mais parce que pour moi nous sommes dans un échange ici, réel pour moi, c est à dire qui colle à la réalité.

    Des hauts et des bas dont je veux parler parce que c est important pour moi, qui ne suis différente de personne, de faire savoir que comme tout un chacun, la vie à deux n est pas toujours évidente. Qu il y a des moments heureux, des moments merveilleux et puis d autres plus sombres. Si je les dis ici, c est parce que je ne veux pas non plus que l on croit que cet Amour est toujours idyllique…
    Il est celui que je cherchais, il est celui que j attendais, avec sa force et sa fragilité, son coté macho du Sud et toute sa féminité, sa sensibilité… Son égo et sa générosité… Il a un passé douloureux avec sa famille… et il fut cause de tensions pour nous deux. L important pour moi c est de dire ici pour que certains se reconnaissent aussi dans la difficulté, même s ils ne peuvent en parler… Pour ne pas laisser supposer que tout est tout rose depuis toujours. Il a d ailleurs écrit sur cela :

     » Nous avons posé nos fardeaux
    Et nous nous sommes mis à nu
    Je me souviens il faisait froid
    Nous n’avions plus d’autres choix
    Que nous serrer l’un contre l’autre
    ………..
    On a recueilli nos blessures
    Riant ensemble de nos erreurs
    De la morale et de la peur « …

    Certains diront que je manque de pudeur en me racontant ici… peut-être… pour moi c est seulement dire la Vie dans ce qu elle est…

    et je me souviens justement d ici quand je l ai dit parce que vous m avez montrée de l affection pour me dire : ou de persévérer dans cette relation difficile du moment , ou certains en me disant que je rencontrerai quelqu un d autre.
    Je n ai pas fait le choix de quitter parce que je sais la souffrance qui peut être guérie, je connais l écoute même si le chemin est difficile, je sens toute la volonté de nous voir heureux. Et quitter alors que je sais notre Amour, aurait été jouer la carte de la facilité : ça ne va pas, hop, je lache ! Je ne suis pas maso, je sais notre lien profond, cette Union que nous avons ressentie dès le départ sans nous être vus… je suis près de lui et jamais n ai de regrets ^^.

  11. anti

    Samp, c’est très beau ce que je viens de lire. Si ça nous disait quelque chose, c’est parce que nous l’avons vécu, nous aussi.

    « Il est celui que je cherchais, il est celui que j attendais, avec sa force et sa fragilité, son coté macho du Sud et toute sa féminité, sa sensibilité… Son égo et sa générosité…  »

    Tes mots sont en totale adéquation avec la magnifique chanson que j’ai en tête :

    IL EST CELUI QUE JE VOULAIS

    Séphora:

    Il est celui que je voulais
    Comme venu d’un long voyage
    Il n’est vainqueur de personne
    En tout cas, il a ce courage

    De ne prétendre à rien
    Que de me suivre où que j’aille
    Avec mes peurs et mes failles
    Quand je n’sais plus mon chemin

    Il est celui que je voulais
    Et dont je suivrai la trace
    Il sait que ces bras me suffisent
    Pour savoir où est ma place

    Et trouver l’équilibre
    Etre sereine quand il est là
    A quoi sert d’être libre
    Si ce n’est vivre que pour soi
    A quoi sert d’être libre
    Si ce n’est vivre que pour soi

    Il est la force, il est le calme
    Il est celui que j’attendais
    Il est la main, il est l’épaule
    Il est celui que je voulais
    Que je voulais

    Il est celui que je voulais
    Comme tout au bout d’un long voyage
    Après avoir tout traversé
    Une île où l’on fait naufrage

    Enfin se laisser aimer
    Et faire un peu route ensemble
    Sans qu’il demande en échange
    Que je sois celle qu’il voulait

    D’être la force, d’être le calme
    ou d’être celle qu’il attendait
    Il est la main, il est l’épaule
    Il est celui que je voulais
    Que je voulais
    Que je voulais

    Il est la force, il est le calme
    Il est celui que j’attendais

    Il est l’amour, il est la trace
    Il est celui que je suivrai
    Que je suivrai

    http://www.youtube.com/watch?v=vsnAbvqrTu0

    anti

  12. anti

    Reçu hier, cette méditation sur LE CERF. Grande pensée pour Lazuli qui nous racontera j’espère un jour ici, son aventure avec la bête :

    Cette méditation-rencontre avec le cerf permettra de déterminer comment vivre au mieux au plan émotionnel jusqu’au 12 juin.

    Le Cerf

    Le Cerf est un animal merveilleux que l’on gagne à observer en silence. Il porte de grands bois, qui lui donnent un port de tête unique et une grande ouverture vers le ciel dont il reçoit toutes les informations. Il porte aussi la belle lumière de l’automne. Il a la couleur rousse du feu du soleil qui commence à s’intérioriser, à rentrer doucement sous la terre pour la nourrir et la régénérer. Il est entre jour et jour, entre jour et nuit, mais il porte haut ses bois qui le relient aussi à un flot d’amour céleste. Le cerf est l’animal de l’amour et de la sensibilité à autrui.

    Il est en même temps très timide et très peureux. Certains le méprisent à cause de cette peur. Lui-même n’en est pas fier. C’est une grande peur. D’où vient-elle ? C’est mystérieux. On a pu dire, de sa nature personnelle. Il a peur de lui-même. De la grandeur qu’il sent en lui. Peut-être ignore-t-il que cette grandeur n’est pas la sienne mais seulement celle qu’il capte avec ses bois, la grandeur de l’univers qui nous guide et nous accompagne après nous avoir créés.

    Si le cerf savait qu’il ne fait qu’accueillir en lui cette ampleur, il accepterait mieux ce qu’il est. Habiter la terre serait un plus grand bonheur pour lui, un bonheur sans peur ni souffrance, simplement au service de ce qui est. Il est si visionnaire pour les autres, si complètement sensible au monde humain comme au monde animal et végétal qu’il doit trouve son ancrage. Peut-être grâce à son lien avec l’Aigle et le Jaguar. Il est entre les deux. S’il accepte cette double parenté et la nourrit, il peut aller de l’avant avec sa grande sensibilité et sa peur va devenir sa force et sa joie. Il aura sans doute des chasseurs, mais il n’aura plus peur car il saura qu’il est pleinement guidé par la puissance spirituelle à laquelle il accède par ses bois.

    anti

  13. anti

    Et encore…

    L’énergie de l’extase de la petite larve

    Un fil de soie face à moi les yeux éblouis. Une chenille agile dans sa robe verte, vert Véronèse, comme pour m’inviter à l’ivresse de la fête. Donnant une impulsion de la tête, elle fait ingénieusement coulisser les anneaux de son corps dénudé dans une reptation verticale et ascensionnelle vers le ciel…. Comment cet animal vorace est t’il arrivé là, au beau milieu de la clairière dans laquelle je me suis lovée ces jours-ci, comment cette petite larve verte, suspendue à son fil, dansante fragile, virevoltante, aimante est t’elle à présent devant mes yeux écarquillés?

    Mon cœur s’émeut : je reste suspendue par ma propre vision, surprise par cet éclair vert et chatoyant. Je regarde hallucinée la dame grimper comme une trapéziste agile, loue la Nature, le Ciel, la Terre de m’avoir offert cette vision et de me faire le don de ces instants magiques. La féerie commence, je me mets à chanter, à danser, à osciller de la tête aux pieds, vibrante comme amante, touchée par la grâce de cette féminité diffuse, nourrie par beauté fragile et éphémère de ce corps en pleine métamorphose. Mes yeux regardent le velours de sa peau, la forme zigzagante de ses déplacements, le développé gracieux de ses mouvements recroquevillées puis allongés jusqu’à l’extrême point-limite de son corps.

    Sous le voile des songes, dame chenille émerge du vide et se hisse par la bouche vers des branchages lointains inatteignables depuis ma hauteur. Ardemment, elle ravale sa soie tissée pour atteindre la verdure d’un épineux dont la futaie dépasse les dix mètres. Je fonds devant cet exploit de la petite flamme verte qui lape le ciel avec une infinie générosité prédisposée par son déhanché. Et je sens en moi des cercles se dilater, se contracter comme une nouvelle organisation réhabilitant une source profonde immémoriale, engloutie. Blottie et comme inspirée par le prolongement utérin de la chenille, je sens sa chaleur m’irradier, me couronner, me transformer.

    Où a t-elle trouvé un tel goût pour le dépassement de son horizontalité? Est-ce mon subconscient qui

    me guide et m’incite à m’enfiévrer en fixant ma pensée corporelle aux balancés créatifs de ce papillon en devenir? Les paumes de mes mains s’ouvrent, effleurent timidement la sphère kinétique de ce lépidoptère demi- volant. Je la sens se déployer et ses élans me conduire à une perception enivrée. Tout mon corps se lie à ce dépaysement de la suspension, tout mon corps frémit comme un enfant fasciné par l’artiste suspendue dans l’arène du cirque. Tout mon corps chante, danse, balbutie avec ce petit être concentré dont la motricité hallucinante, renoue avec l’art des contorsionnistes et autres saltimbanques qui président aux grandes fêtes de la vie et ouvrent les portes d’un monde magique. Par sa passion dévorante et abrupte cette chenille m’a enfiévrée…, elle sonde l’espace par une reptation charnelle démesurée et me renvoie en écho les ondes de formes qu’elle produit…

    Si je me mets à suivre l’étendue de son fil translucide, la chair de mon corps suit les frottements de son corps et par cet excès de communion, d’atteindre une forme de transe, d’accéder par elle, à un état d’extase menant à une forme d’incantation incandescente. Je souris d’extase, de bonheur. La joie emplit mon cœur et le cours de ma journée en sera profondément modifié, comme si je voyais dans cette présence charnelle un accès théolique au monde accompagné par la beauté d’une transe métaphorique, érotique et métaphysique.

    Magnifique chimère, si petite créature épanouissant son ardeur de rêveuse, s’abreuvant à la source d’une ivresse extatique pour agir dans le monde, dépasser ses limites, et révéler aussi la démesure de sa volonté d’émancipation…Je suis médusée devant ce petit chef-d’œuvre d’ensorcellement, ce dragon miniature m’émerveillant par sa danse mystérieuse, irisée de perceptions sensuelles et spirituelles. Merci pour ce bonheur intense, merci à ce corps torsadé semblable à un éphaistos difforme décidé à se hisser coûte que coûte vers le paradis des cimes…son corps lyrique, secret et empli d’une acuité intime m’a éveillée au centuple vers la dimension du sacré, vers les sources de la vie, merci vertigineux dragon vert de s’être ainsi manifesté en m’offrant l’ampleur de ta vision extatique.

    O mitakuye oyasin

    Sigolène Valax (Quête de vision, juillet 2007)

    —————————————————————–

    O mitakuye oyasin. Par cette expression, les indiens lakota annoncent leur entrée dans les huttes servant aux cérémonies Inipi. Dans son très beau livre ( The lakota sweat lodge cards), Archie Fire Lame Deer, écrit ces quelques lignes pour nous enseigner l’état d’esprit auquel cette phrase initie :

    « Portes à tes lèvres le chant qui est au-dedans de toi, portes à tes mains ce qui du-dedans te touche, portes à tes pieds ce qui en toi se meut, portes en toi la vision venant du dedans… ».

    Plus loin, il ajoute :

    « mitakuye oyasin est une prière qui reconnaît l’unicité de tout ce qui existe et notre parenté avec tout ce qui vit sur deux pattes, quatre pattes, les poissons, les oiseaux, les insectes, le peuple des pierres, les arbres et les plantes. »

    Durant une Quête de Vision, nous sommes invités à prendre en considération nos émotions, nos idées, nos pensées et nos besoins et d’inviter tout ce qui existe dans le grand cercle de la Vie. En montrant du respect pour toutes les formes d’existence, nous honorons en même temps notre individualité et notre unité.

    Qui observe la croissance et le cycle de vie de chaque aspect de la Création, voit grandir sa capacité à donner et recevoir et à soutenir autrui. Contempler la vie et la mort de tout ce qui existe renforce la capacité à nourrir et à être nourri par les Cercles auxquels on appartient.

    Archie termine ainsi :

    « Je cherche et rencontre mes liens de fraternité avec la vie. Je les honore en vivant avec légèreté sur la Terre. »

    Anti, offrande.

  14. anti

    De Jean-Gabriel :

    Ce texte fut rédigé à la suite des ateliers du début de l’année (février 2008). Ils avaient servi à faire un bilan spirituel et personnel de l’année 2007 et à anticiper sur les forces énergétiques à l’œuvre au cours des 12 mois à venir, ceux de la fin de 2008.

    Retour sur 2008 : une année Tlazolteotl, une année « rock around the glauque »

    2007, vu grâce aux connaissances du monde mexicain ancien, était une année de réveil.

    Et voyait s’exprimer des forces de vie volcaniques, souvent de façons erratiques, portées par une dynamique dite du
    « jeune soleil », présomptueux, inexpérimenté. En se remémorant la vie politique de 2007, cette manière de voir les données sociales et sonne juste.

    Quelle sera la dynamique des forces de vie et de mort en 2008 ?

    Dans le compte Aztèque, c’est une année 9 silex. La dernière année liée à la même déesse (Tlazolteotl) était 2001, une année 2 maison. D’après les connaisseurs de cette tradition, l’addition du 2, chiffre de rupture,et de la Maison, engageait un cycle de reconstruction. Aux U.S.A., le message ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd ! Reconstruire mais sur quelles bases ? Ce fut plutôt l’apogée d’un système de destruction et de captation.

    Cette fois-ci, le chiffre 9 est lié à tout ce qui est obscur et souterrain, au pôle le plus obscur de la vie, au plus froid donc au plus dangereux s’il ne trouve pas de bons alliés pour se retourner.

    C’est le chiffre de tous les extrêmes. Autant dire que ceux qui ont organisé leur vie sur des à-peu-prés, des impostures ou des illusions vont trouver l’année longue, au mieux.

    9 est lié au dieu du vent ( Eecatl). Il agit pour balayer ce qui est glauque et permettre de tourner les pages d’un seul coup.

    L’élément correcteur du chiffre 9 est un doux animal : le dindon. Il conseille d’aborder la vie avec rondeur. Dans les ateliers, les participants ont découvert que les domaines de la vie abordés ou déjà organisés avec un rythme juste et des valeurs au cœur d’enfant seront le meilleur moyen de bien vivre cette année

    Le « seigneur de la nuit » qui agira vigoureusement ou en sourdine est Tlazolteotl. Cette déesse d’amour et de guérison des fautes quant à l’authenticité (erreurs d’orientation de ses forces de vie) ne fait pas pour autant de cadeaux.

    Dans la mythologie mexicaine, elle donne une chance de refaire sa vie sur des bases correctes, mais pas deux. Si l’on se trompe ou si l’on ment trop au moment de refabriquer sa vie, elle ne pardonne pas.

    Qui est donc cette déesse Tlazolteotl ? Les espagnols, catholiques, la baptisèrent déesse de la souillure. Son nom signifie fleur précieuse, (en anglais precious flower). Elle peut être considérée comme vouée à l’amour et à la guérison de tout ce qui concerne les peines et erreurs liées aux relations de chacun aux forces sexuelles.

    Elle pouvait être vouée aux expiations ou guérisons des relations extra-conjugales ou forcées (viols) ou des relations conjugales dénaturées, quand les deux parties ne s’honorent pas mutuellement dans le respect de ce que ce type d’engagement réclame quotidiennement et non pas une fois de temps en temps.

    Qu’avons-nous appris de cette déesse pendant les ateliers en utilisant la pratique de la méditation soutenue par le tambour ( « voyage » chamanique) ? 4 ateliers, 4 groupes, composés de personnes à chaque fois différentes, ayant fourni des informations semblables ? A ce sujet, il est à noter que la plupart des participants ont consciemment ou non, des informations de grande qualité, mais que faute d’une culture « chamanique » suffisante, ne peuvent pas les utiliser.

    De quoi est t’elle en charge ? De nous aider à traiter le destin des forces primaires en nous. Et donc, bien sûr, de tout ce qui concerne la vie sexuelle. Mais, nous, descendants de Freud, le savons bien : les forces sexuelles sont nomades et se relient sans crier gare à toutes les autres fonctions nous permettant de vivre.
    Avec l’odorat, elles donnent le créateur de parfums.
    Au danseur, la grâce quand ses muscles en sont parcourus. Pour le tribun politique, la jouissance de sa parole publique, etc. Pour vivre avec plaisir, impossible de le faire sans que les pulsions sexuelles ne viennent se mêler aux autres, même un court instant. Et si elles se délient, commencent les affections névrotiques, peine, douleurs de toutes sortes et dépressions associées.

    Au cours de cette année, nous serons confrontés à tout ce qui dégrade notre morale, notre santé, aux choix les plus anti-vie, aux mensonges et illusions morales empêchant une conduite juste et naturelle (pleine de beauté et de force d’amour, de vérité aussi).

    C’est une année de guérison.

    N’imaginons pas une guérison douce. Au contraire, l’addition du 9 et du silex qui coupe, qui parle du sacré reçu des dieux, donc des valeurs fondamentales de vie, fera de 2008 une année sans pitié pour les faux-semblants.

    Il s’agit donc au plus vite de faire le point sur ce que l’on a choisi d’honorer ou non par ses actes ou ses paroles, son souci de vérité, son refus d’illusions et d’exaltations travestissant la réalité vécue. Egalement de se demander quelles forces ont été effectivement mises en jeu dans l’amour (peur ou courage, authenticité ou simulation, accomplissement du meilleur de soi ou version limitée de son être, etc) ou dans l’exercice de ses fonctions publiques ou privées et de voir aussi si l’on peut accepter de vivre et de travailler avec ceux qui veulent beaucoup en donnant le minimum.

    Tout ce qui dévitalise, fait vivre au plus bas niveau moral, spirituel, affectif, sexuel, intellectuel sera de toutes les façons l’objet du traitement de la vie humaine par le jeu des forces de l’univers.

    Pour donner quelques idées de la force puissante et radicale de cette année, quelques exemples d’événements contemporains du début de l’année aztèque ( à cette époque, elle commençait le 12 février, ceci correspondant au changement d’énergie spirituelle).

    La Société Générale et son trader « fou » , foyer « d’infection » vite circonscrit par un déluge de mensonges dont on verra quelles conséquences ils auront au fil de l’année sur les comptes de la banque.

    L’Allemagne qui se découvre une « hernie fiscale » de première grandeur : un millier des plus gros contribuables ayant une passion touristique pour un paradis fiscal dénoncé d’un seul coup au lieu du goutte à goutte pudibond ayant cours en la matière.

    En sport cycliste, l’équipe Astana, la plus grande tricheuse en matière de dopage de 2007, exclue du Tour de France, le 12 février. Les autres tricheurs ayant obtenu un sursis sous suspicion .
    Le racisme anti-noir, fléau quotidien des terrains de football, devenu objet de sanctions très lourdes d’un seul coup avec, enfin, la bénédiction des plus hautes instances sportives.

    Ce que j’ai entendu pendant les consultations de ces 15 derniers jours confirme la puissance nettoyeuse de cette année.

    Il me semble que les 12 mois à venir ne laisseront pas intacts ce qui est fondé sur des impostures ou des faux-semblants, de la peur plutôt que d’être animé par les forces puissantes de la vie ( les plus belles combinaisons possibles entre les forces sexuelles et les valeurs morales ou culturelles les plus élevées, beauté, vérité, partage).

    En 2008, impossible de faire dans la demi-mesure. Comme le chiffre 9 nous le donne à sentir, si le retournement des forces obscures en forces de clarté et de vérité ne s’effectue pas, le cours des vies peut changer du jour au lendemain.

    Le travail de thérapeute est sur ce point passionnant et terrible. Le thérapeute ne veut rien pour autrui. Il observe comment se répartissent les forces des humains et la direction qu’ils choisissent de donner à leur vie : la plus haute ou la plus basse. Son travail est de mettre en garde contre erreurs, chemins de maladie et illusions et de permettre une réorientation. Rien de plus, mais rien de moins.

    D’après ce que j’ai pu observer à propos des tendances lourdes, évidentes de ces 15 derniers jours, l’année 2008 sera extrême, magnifique ou terrible. Cela dépendant de l’authenticité et de la justesse de choix collectifs et personnels, dela part de nos existences vécues dans la clarté ou dans le mensonge.

    Commentaire d’aujourd’hui (novembre 2008).

    Il n’y a pas grand chose à rajouter.

    La force nettoyante de l’année a agi sur nombre de mensonges et d’impostures publics et privés. Les électeurs des U.S.A. ont désavoué l’équipe Bush qui avait poussé l’imposture financière, le déni du droit et la volonté de capter à son profit les ressources naturelles sans se soucier de la souillure de l’environnement. Et laissé de côté hors des liens de protection sociale et de soin un nombre énorme et grandissant de citoyens.

    Les fabricants à bas prix de lait, vaccins ou jouets toxiques Chinois ont aussi été démasqués. Les financiers vautours s’attribuant des indemnités colossales perdent leur légitimité. Et les seigneurs de l’économie qui en France ont vu leurs revenus croître de 30% en 10 ans pour les 25000 plus gros salaires et de plus de 50% pour les 2500 les plus élevés sont de plus en plus mal acceptés en raison des blessures causés aux règles élémentaires de solidarité.

    En suivant les indications issues du Mexique ancien, que sera 2009 ? Cette année sera liée à la dynamique des « seigneurs de l’enfer », Mictlantecutli. Une année 10 Maison nous attend. Elle nous obligera à un immense effort de refondation. Il est trop tôt pour en parler mais pas trop tôt pour observer à quel degré de réalité ou de faux-semblants vont se livrer chacun d’entre nous ou les responsables des systèmes financiers.

  15. Anna Galore

    J’ai eu l’immense privilège de rencontrer une fois Jean-Gabriel pour participer à un cercle de tambour, grâce à Anti et Lazuli. C’est peu de dire qu’il est un homme remarquable.

    Il me sidère à chaque fois que je le lis.

    Merci à lui.

  16. lazuli

    C’est un ours. Mais çà, c’est juste mon point de vue. Et dans son coeur d’ours il y a un lac. et dans ce lac vous pouvez regarder votre être se laver et vous pouver entrer dans l’espace de votre être sans crainte et arroser les racines de vos rêves.
    Soyons un peu moins subjective: au début je me disais que c’était un conférencier honnête ce qui me paraissait déjà rare et précieux, c’est à dire un conférencier qui honore autant les oreilles des personnes présentes que ses propres paroles. Puis j’ai pensé qu’il était vraiment un bon psy. Du genre qui soigne. Puis, après plus de trois ans (je suis très longue à donner ma confiance) participant à une « maison des souffles » une loge inipi ,une sweat lodge, quoi.. j’ai vu le respect, l’humilité et la compréhension des rites et je me suis dit qu’avoir attendu une trentaine d’années pour pouvoir participer à un tel rituel avait été une grâce. Renouvelant l’expérience, ma vie est devenue une suite de coïncidences liant les divers niveaux de ma réalité et celle de certains aspect du monde plus ou moins proche plus ou moins actuel. Enfin, un jour au creux d’un chant j’ai « vu » l’esprit danser.
    Et le chamane oeuvrer.
    çà y est.. je suis redevenue subjective… mais bon, tant pis!

  17. anti

    C’est tellement bien dit. On voit en te lisant. J’ai hâte que le moment se manifeste pour moi, pour nous, de participer à une loge « inipi » avec J.G.

    anti, ici et maintenant.

  18. anti

    Treizaine vent (13 au 25 décembre)

    par Francine Rousseau et J.G.Foucaud.

    Francine ( acupunctrice) écrit un 1er texte. Je rajoute un ensemble de données issues de l’observation et des séances de thérapie.

    A ce moment de l’année, nous sommes dans le troisième temps de l’hiver.

    Chaque saison dure 90 jours.

    Dans une des présentations mexicaine du déroulement du temps, différente du décompte des mois, ayant un caractère plus cérémoniel – ils avaient 18 mois de 20 jours – les saisons connaissent 5 temps ( de 18 jours).

    Elles commencent, se déploient, s’installent, déclinent, et laissent naître la suivante, déjà là dans le 5ème temps.

    L’hiver dure du 1er novembre au 31 janvier.

    La 3ème période de l’hiver commence le 7 décembre et se termine le 24. Elle est le nord de l’hiver. Elle succède à son printemps ( 1er novembre au 17 novembre) représenté par le jaguar, puis à son centre (18 novembre au 6 décembre), lui décrit par le symbole mort. Chacun de ces temps oblige à ou permet des modifications psychologiques et énergétiques.

    Si on les effectue au rythme des saisons, la vie se déroule harmonieusement, quand les adaptations des autres le permettent. Sinon, tout devient coûteux et difficile.

    Au niveau des saisons, nous sommes dans le temps silex du 7 au 24 décembre qui est le nord de l’hiver. C’est l’hiver de l’hiver et non la fin de l’automne comme le dit la radio…

    Cette treizaine fait suite à la treizaine eau dont le 11ème jour était un jour pluie. Le 11ème jour d’une treizaine annonce la « couleur » de la suivante. Le 11ème de celle-ci sera le 23 décembre ( 11 herbe sèche) et donnera des indications sur la treizaine aigle.

    La pluie c’est le dieu de la foudre, ça tombe brutalement et ça fait se poser des questions sur la suite « est-ce que ce que je vais envoyer est le bon choix ? »

    La pluie nous incitait à regarder très profondément où on en est, à vérifier l’état de notre enracinement (il est bon d’avoir ça en tête pendant toute la treizaine vent, sinon tout vacille).

    Une bonne pluie est celle qui féconde la terre donc : ne pas se perdre en futilités. Tout ce que l’on dit ou fait doit servir.

    Le vent, c’est la force aérienne de quetzalcoatl (sa figure cachée). C’est le dieu de la connaissance, le serpent de l’air qui va tout visiter ou féconder librement.

    Il fait bouger mais on ne sait pas d’où ça vient (il n’y a pas d’origine à l’origine). Impalpable, il s’infiltre partout.Ca part dans tous les sens, nous sommes en proie à des images et sensations contradictoires.

    Toutefois rien n’étant meilleur fécondateur que le vent, accepter ce désordre sans y succomber est utile. On examinera plus de possibles qu’il n’y a de possibles, sans se perdre

    Dans la dynamique de l‘énergie des saisons, le dernier temps de l’hiver, le sud (16 au 31 janvier) est représenté par le vent. En lui gît en secret le printemps. Au cœur de cet hiver 2008, résidera un moment très fort de fécondité

    En hiver, l’importance des projets se situe au niveau de la structure : avec la treizaine vent, tout peut fluctuer, bouger, en esprit du moins avant de le faire dans la matière.

    Le vent peut assécher la treizaine eau précédente, mais aussi apporter la tempête dans notre mental (avec le silex, ça tombe ! le 11ème jour pluie, dans la treizaine eau, annonçait un mouvement descendant parfois brutal et amenant de grands chamboulements).

    Peut-être le moment nous est-il donné de retourner les évènements (après avoir pu percevoir dans la treizaine précédente ce que nous réservent les mois à venir)

    Le vent c’est le monde du secret. Dans la nuit du 22 au 23 décembre, un rituel de reconnections permet de reprendre le cours de sa connaissance. C’est lui qui a la possibilité de faire surgir de toute cette eau ce qui va germer au printemps , en quelque sorte faire un pré-nettoyage, on voit là les prémices du dernier temps de l’hiver (‘vent) où nous avons à nettoyer et balayer.

    Dans une année 9 silex (année de la déesse de la souillure) cette treizaine semble un coup de pouce supplémentaire et parfois bénéfique pour celles et ceux qui n’ont pas nettoyé le glauque remonté à la surface. Les récents événements financiers des U.S.A. confirment ce mouvement.

    Cette période peut être difficile à vivre. Le vent est capable de faire vaciller notre mental, de troubler nos désirs et d’atteindre notre partie la plus intime pour la rendre incompréhensible.

    Ici l’ennemi se nomme impatience et incommunicabilité.

    Tout en sachant que le vent peut assécher de façon drastique, c’est vers le 11ème jour (jour herbe sèche) qu’il peut ramener les feuilles balayées (sentiment d’injustice et nécessité de traiter les blessures de l’âme). C’est le jour où le secret, le mystère seront prédominants….. mystères de notre existence, de notre capacité à garder le cap à rester vivant. D’où la tentation de se mettre en colère devant un processus que l’on veut engager mais que l’on n’arrive pas concrétiser et stabiliser. Ces derniers jours de la treizaine apportent toutefois le pouvoir d’entrer dans le monde mystique (comme faire un jeûne pour accéder à des états mentaux qui nous élèvent vers le ciel tout en nous collant la terre : un bon moyen de guérison du mental).

    Si l’on vit mal ces derniers jours, le feu de l’herbe sèche peut ne pas être maîtrisé et nous faire sombrer dans un temps d’épuisement ou d’endurance pour sortir de cet état.

    Utiliser ces jours pour ralentir le vent, l’esprit. L’heure de la mise dans la matière n’a pas encore sonné.

    S’appuyer sur le jour herbe sèche pour sentir que les solutions arrivent sans qu’on sache pourquoi.

    Avec le vent on sait pas d’où viennent ces forces, le mystère et le pouvoir de guérison de l’herbe sèche font qu’elles agissent tout de même. Y croire, se dire que tout peut arriver, c’est ça le symbole même du mystère à venir pour la prochaine treizaine.

    Revenons au vent….c’est un moment insaisissable où bien souvent on avance masqué. La colère peut grandir car le vent vient de nulle part ! On a du mal à savoir quelle direction prendre. c’est aussi un grand nettoyeur et un grand salisseur. Il a un côté imprévisible, on est dans la dissimulation.

    Mais la période est riche car la connaissance est au cœur du processus. Attention à la tentation de faire émerger ce qui va naître au printemps. Il est trop tôt pour être porté à la lumière du jour (le 11ème jour herbe sèche annonce une treizaine entre lumière et ombre).

    Le vent permet de sentir intensément ce qui passe, on cherche alors ce qui peut surgir. Cette treizaine sera pour certains les prémices de printemps à venir (à l’intérieur du vent on sent poindre le crocodile carte suivante dans l’énergie des saisons)

    Bien garder son assise pour ne pas être embarqué dans la tourmente. Résister aux tempêtes ou bien se laisser bercer par la bise mais toujours rendre fécondes nos actions.

    S’éloigner de ce qui n’est pas authentique, ne pas tomber dans la tentation de se replier ou de se calfeutrer car on perd alors en fluidité : les conseils de cette période.

    Les trois jours du solstice d’hiver sont les moments les plus forts pour identifier notre nature profonde, dès que l’on se sent fatigué on est dans l’erreur.

    Terre et soleil sont le plus éloignés à ce moment; il s’agit alors de bien faire attention à son enracinement : prendre la posture de l’arbre avec l’énergie du ciel qui descend par le fil relié au point 20 Du mai (au sommet du crâne) et l’énergie de la terre qui remonte par des racines immenses qui partent du 1 rein (fontaine jaillissante) sous la plante des pieds et les 1 Ren mai et 1 Du mai (au niveau du périnée).

    Protéger son intime fait partie du travail de cette treizaine : on est encore dans un temps très yin donc féminin avec l’eau des reins (hiver en médecine chinoise).

    Le vent nous promène du monde féminin au monde masculin de la prochaine treizaine (aigle). Si les exercices d’ancrage ne sont pas assez exécutés notre énergie risque fort de s’envoler très haut avec l’aigle poussé par le vent. Ce qui était , disparaît, le risque de partir seul est grand car la perception de certaines subtilités peuvent nous entraîner.

    Si l’on regarde la carte de ce tarot aztèque, on voit :
    Un dieu joufflu avec un bec pointu qui lui permet de bien diriger son souffle dans les plus petits interstices. Toutes les couleurs des 5 éléments sont présentes, le vent est un tout. Son allure de général laisse présager une certaine autorité il est difficile de lui résister.
    Des indices sur la carte : le cou en forme d’ailes nous permet le vol, mais le crochet à la nuque est un bon signe d’enracinement.

    Encore une fois tout est dans la carte : positif et négatif, problème et remède. C ‘est là tout l’art de matérialiser le plus irréel, le plus subtil, l’impalpable.

    On y sent bien une tentation à la prédominance du bois (vert, foie/ vésicule biliaire) et du feu (rouge, cœur/Intestin grêle).

    Le métal (blanc poumon/ gros intestin) et eau (noir rein/vessie) sont là pour équilibrer.
    La terre (jaune estomac/ rate) c’est l’ancrage par le crochet à la nuque et la petite clé au dessus du nez.
    La treizaine vent fait bouge,r nettoie ou salit selon notre attitude.
    Mais n’est-ce pas là un excellent moment pour faire s’envoler les scories qui restent, si le crochet est bien arrimé ?
    N’oublions pas que nous sommes dans un temps silex (envoyé des dieux) juste au solstice d’hiver où tout va s’inverser.
    Bien vivre cette treizaine peut apporter une grande fécondité.

    J.G.Foucaud
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