Le bienveillant

Je le disais rapidement sur le fil Bonjour, Lama Samten a passé la nuit de mardi à mercredi chez nous. Autant dire que le petit déjeuner avec lui – en toute simplicité – s’est éternisé. Nous avons parlé… de protection animale – les chats, les taureaux et plus généralement le respect pour tous les êtres sensibles (un concept fondamental du bouddhisme).

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Samten a de très nombreux talents, en plus d’être lama : il est maître de musique, docteur en philosophie, danseur, chanteur. Il nous a montré des vidéos d’un incroyable concert auquel il a participé (voix et percussions) à Varsovie, avec de nombreux autres musiciens de toutes couleurs de peau et de toutes croyances. Sur certains passages qu’il chantait d’une voix grave à la précision parfaite, on sentait toute la maîtrise du souffle que lui a donné le yoga – encore une discipline qu’il enseigne.

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Je l’ai reconduit en ville vers midi. De retour à la maison, Anti et moi avons parlé de lui. Nous ressentions la même euphorie d’avoir passé ces quelques heures avec une personne qui parle systématiquement de façon bienveillante. Quel bonheur…

Très belle journée à vous

2 Replies to “Le bienveillant”

  1. valentine

    C’est si important la bienveillance. Peu de gens savent la donner. Celle qui nous entoure comme les bras d’une maman lorsque l’on n’est encore qu’un tout petit. Celle qui rassure lorsque l’on se sent seul, fragile. Qui ne juge pas.
    Quel chance de connaître un tel ami. Il a l’air tout jeune et tant de sagesse.

  2. Anti

    La semaine dernière a été bien rude (cf. http://www.annagaloreleblog.com/…/06/11/le-coeur-en-miettes/) mais… le destin vous envoie parfois de l’aide pour surmonter un quotidien trop lourd à porter et ça se manifeste par la visite surprise d’un maître de la compassion.

    Un immense merci à Lama Samten Yeshi pour sa bienveillance et son soutien à nos actions en faveur des animaux, qui, pour lui, représente la quintessence de l’esprit de la voie du bodhisattva.

    Développer le souhait de libérer tous les êtres

    Gardant à l’esprit la souffrance qu’expérimentent les êtres, il s’agit de développer une attitude. Cette attitude d’esprit est le souhait profond, développé de façon honnête, que tous ces êtres soient complètement libérés de la souffrance et ce, de façon permanente. On s’encourage soi-même à développer cet état d’esprit face à la souffrance des êtres. Afin d’être capable de réaliser ce souhait, c’est-à-dire de libérer les êtres de la souffrance de façon définitive, il s’agit de travailler sur soi-même et de se libérer de ses propres souffrance et confusion. Dans un deuxième temps, nous pouvons acquérir la capacité véritable de venir en aide aux autres et de les libérer. Cette capacité, c’est le plein et parfait Eveil, c’est l’état de bouddha. L’état de bouddha, c’est la capacité réelle d’accomplir le bienfait des autres de façon spontanée. Pour que cet Eveil s’établisse, il est nécessaire qu’il s’enracine dans une cause.

    (Extrait des vœux de Bodhisattva)

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