Ah, les subtilités, que dis-je, la beauté de la langue française… Normalement, « Liliane », c’est féminin. Un nom au pluriel prend un S à la fin, sauf si c’est un nom propre. Et quand il ne s’agit que d’une seule Liliane, que vient faire ce « les » ?

Mais voilà, justement, tout est là. Cette façon de le dire signifie que ce n’est pas notre chère Liliane qui est arrivée, mais son livre, « Liliane Sujanszky, 45 ans de protection animale – une vie de combats« , ou plus brièvement le Liliane. Le pluriel indique qu’il y en a un certain nombre d’exemplaires. Et le mot livre est bien masculin, d’où l’accord du participe passé.

Tout ça pour dire qu’hier matin, nous avons filé près de Montpellier pour récupérer chez un transporteur une palette bien chargée avec le premier tirage de ce livre qui va faire date. Petit moment de flottement, le monsieur à l’accueil ne retrouvait pas trace de la livraison dans son entrepôt. Renseignement pris en rappelant l’imprimeur, il s’agissait juste d’une erreur sur l’un des chiffres de la référence de l’envoi.

Le précieux colis était bien là. Nous l’avons chargé dans le Touran, carton par carton, et sommes revenus à Nîmes. Stéphanie a pu procéder aux envois relatifs au dépôt légal et au référencement sur les bases de données professionnelles de l’édition. Cela permettre à qui le voudra d’obtenir le livre chez n’importe quel libraire en France et ailleurs.

Nous avions ensuite une amie venue nous voir depuis loin pour passer quelques heures avec nous (chats compris) à la maison. C’était un très beau moment, empli de chaleur, de sourires, d’entente et de sympathie. Mais c’est une autre histoire.

Très belle journée à vous