Et encore les étourneaux !

Et encore les étourneaux ! Oui, deux jours de suite, mais c’est vraiment superbe ce qu’on a vu hier soir. Comme prévu, Anti est venue me rejoindre en vélo au stade.

Moi, j’y étais dès 17h05. Pas un seul oiseau dans le ciel. Vers 17h10, Anti est arrivée. Un petit groupe d’une quinzaine d’oiseaux est passé au-dessus de nous, puis un autre à peine plus gros.

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Deux minutes plus tard, le temps qu’on mette le vélo dans le coffre du Touran et qu’on regarde à nouveau le ciel, ils étaient des centaines à parvenir de toutes parts.

Et le temps qu’on monte les marches extérieures du stade pour mieux voir ceux qui se posaient sur les projecteurs et ils étaient des milliers à nous survoler.

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Le parking était désert, on avait l’impression qu’ils ne dansaient que pour nous dans un coucher de soleil sublime.

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Quand ils décidaient d’un coup de quitter les branches où ils s’accumulaient, leurs ailes faisaient un grand vlouffff et leur odeur fauve emplissait l’air.

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Il valait mieux ne pas traîner trop près des arbres dont la base se constellait rapidement de petites taches. La nuit s’est approchée, les lampadaires ont joué aux soleils miniatures un peu partout sur la surface du parking.

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Les étourneaux n’arrêtaient pas de pailler à qui mieux mieux et de passer d’un arbre à un autre, peut-être pour retrouver des copains avant de s’endormir. L’ambiance était magique, on souriait sans arrêt en regardant les cimes surpeuplées des arbres. On s’est dit en rentrant, face au crépuscule une fois de plus superbe, qu’on vivait vraiment dans une région magnifique.

Très belle journée à vous

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7 Replies to “Et encore les étourneaux !”

  1. anti Post author

    Ça pour une belle fin de journée, ce fût une belle fin de journée !!!

    « on avait l’impression qu’ils ne dansaient que pour nous dans un coucher de soleil sublime. »
    Oui, il y avait de la magie dans l’air, assurément.

    Cet endroit où je ne m’étais jamais arrêtée est magnifique. Là-bas, les oiseaux ont tout pour eux ! Un terrain immense, des promontoires, des arbres donc de la nourriture et de l’eau.

    Il y avait quelque chose de féérique dans le fait d’être au milieu de ces milliers d’oiseaux, parmi leurs piaillements et le murmure du vent quand ils prenaient leur envol.

    Je pensais Hitchcock sans aucune appréhension, King pour « La Part des Ténèbres », psychopompes, chamanisme, musique (http://www.spst.org/doremifasol/03b.html) et j’ai eu soudain très envie de me plonger dans l’ouvrage de Régor : « La Langue des Oiseaux ». http://langue.des.oiseaux.free.fr/

    La Langue des Oiseaux est la technique de cryptage et de décryptage, donc de compréhension « en profondeur », de la langue française ; elle correspond à la Kabbale pour l’hébreu, à la Science des lettres (ilmul-hurûf ) pour l’arabe classique et à la Hiéroglyphie pour l’égyptien ancien.

    Les premiers auteurs qui la mentionnèrent très précisément sous ce vocable ( Grasset d’Orcet, puis les alchimistes Fulcanelli et Canseliet, René Guénon, Emmanuel-Yves Monin ) la nomment également, avec références, Langue des Dieux (Platon), des Anges (R.Guénon qui cite le Coran XXVII.15), Langue sacrée, langue diplomatique, Cabale euphonique, phonétique, solaire, hermétique, langue des Cabaliers, Chevaliers, de Pégase, Gaie science, Gaye sçavoir, (Fulcanelli), le Lanternois (Rabelais), la Langue farcie, la « Langue grecque réservée » (Troubadour Peire Cardenal).

    SA FONCTION ?
    Utilisée en général surtout pour « extraire l’esprit,(…) saisir la signification secrète » des ouvrages didactiques et des « sciences ésotériques »( Fulcanelli, passim), elle est considérée par Gracet d’Orcet et Emmanuel-Yves Monin comme utilisable pour percevoir la signification « originelle » de tout mot, avant leur déformation par les connotations émotionnelles et culturelles du langage « courant »; cela rejoint les concepts d’une Langue-mère (la langue universelle de Lebnitz) très recherchée depuis le XVIIIe siècle. L’ouvrage de Fabre d’Olivet, la Langue hébraïque restituée, est exemplaire en cela : il expose les bases de composition des mots de toutes langues à partir des racines hébraïques. Schwaller de Lubicz et Enel le rejoignent en montrant et la construction des mots en égyptien ancien et les racines pérennes ; respectivement dans Her Back (passim) et la Langue sacrée.

    HISTORIQUE :
    « Le Mystère des Cathédrales, de Fulcanelli, a remis en pleine lumière la cabale phonétique dont les principes et leur application étaient tombés dans le plus total oubli » ( Canseliet. Préface à l’ouvrage), les textes de Grasset d’Orcet, de 1882 etc. (n’étant paru en livres, et en éditions discrètes, qu’en 1979); systématiquement exposée en 1982 dans Hiéroglyphes français et Langue des Oiseaux, puis en 1993 (Traité de Réintégration des Structures de l’Existence) par Emmanuel-Yves Monin.

    Puis, finalement, je n’ai plus pensé à rien et mon esprit s’est envolé rejoindre les siens.

    anti

  2. Anna Galore Post author

    J’ai aussi pensé à Hitchcock en me disant comme toi que l’approche des oiseaux était similaire sauf que l’angoisse était absente – bien au contraire. Je dirais même qu’on se sentait en parfait sécurité au milieu de cette nuée qui nous entourait.

    Quant à la « langue des oiseaux », pour enchaîner sur ce que dit Kathy, il s’agit à mes yeux de simples analogies euphoniques, autrement dit de simples jeux de mots dont on espère tirer un sens caché là où il n’y en a aucun (si on étudie un tout petit peu l’étymologie et la façon plus ou moins continue dont l’orthographe d’un mot évolue depuis sa racine par exemple latine jusqu’à sa forme actuelle, cela ne laisse aucune place à un sens mystique quel qu’il soit). Pour moi, cela n’est rien d’autre qu’une tentative maladroite de ré-insuffler des règles tirées de la Kabbale (qui, elles, sont intimement liées à l’alphabet hébreu et ont donc une réalité établie) à des langues qui n’ont plus rien à voir avec elle.

    Est-ce que « un poussin » prend une connotation plus ésotérique s’il devient « un pou sain » ? Voire « un pousse un » qui pourrait sonner comme une loi profonde sur le symbolisme de la sortie de l’œuf ? (attention, ça peut prendre un sens totalement différent suivant l’espèce choisie d’oiseau – par exemple « un condor » ou « un faucon », ça donne un résultat beaucoup moins mystérieux quand on le découpe de la même manière ;-).

    Freud a écrit plein de choses passionnantes à ce sujet (« Le mot d’esprit et ses rapports à l’inconscient ») mais qui n’ont rien de cabalistique.

    Je trouve donc l’expression « langue des oiseaux » très jolie mais qu’il me semble plus raisonnable de réserver à un contexte poétique ou créatif – comme les calembours qui émaillent très souvent nos signatures de commentaires, Anti et moi.

    An = Or

  3. Netsah Post author

    Je suis du même avis qu’Anna en ce qui concerne « la langue des oiseaux ». C’est plutôt étonnant de comparer ce livre à la Kabbale… C’est comme comparer un BD du Chat avec les contes de Perrault, ou les jeux de mots Carambar avec la Bible.

    Sinon en effet il vaut mieux ne pas avoir vu les Oiseaux d’Hitchcock avant de se mettre au milieu d’étourneaux xD

  4. Kathy Dauthuille Post author

    Deepak Chopra dans « La synchronicité dans la Nature » parle de ce phénomène :

     » Comme le banc de poissons, tous les oiseaux semblent voler en formation ; lorsqu’ils changent de direction, ils exécutent les mêmes mouvements de manière synchronisée. Un seul vol peut comprendre des centaines d’individus, et cependant chacun se déplace en harmonie avec tous les autres sans qu’il y ait de chef apparent. Ils changent de direction instantanément, tous les oiseaux modifiant leur vol exactement en même temps, et ils le font à la perfection. Jamais on ne voit d’oiseaux se télescoper en vol. Ils s’élèvent, virevoltent et descendent en piqué comme s’ils étaient un unique organisme, comme si dans l’instant, ils obéissaient à quelque ordre muet. Aucun échange d’information n’est possible – il n’y a pas assez de temps -, aussi la corrélation de l’activité entre les oiseaux doit-elle se produire de manière non localisée.
    Pendant des années, les physiciens ont cherché à découvrir les propriétés qui guident les mouvements des oiseaux. A ce jour, ils n’ont pas réussi. »

    A ce propos serait intéressant de comprendre le mécanisme justement dans la conduite automobile (pourquoi pas !), il ajoute :

    « S’il était possible, d’une façon ou d’une autre, de mettre en évidence le mécanisme sensoriel utilisé par les oiseaux et de le traduire en directives pour la conception des routes ou des automobiles, il n’y aurait plus jamais d’accidents de circulation. Nous saurions à l’avance ce que chaque autre véhicule est sur le point de faire à chaque instant. »

    Ça fait réfléchir !

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