Angola (152)

250px-Angola.pngAu tour de l’Angola de s’ajouter aux pays d’où sont téléchargés mes livres. Il s’agit d’un téléchargement provenant de Luanda, la capitale.

L’Angola est entouré des deux Congos, de la Namibie et de la Zambie. Il a été longtemps une colonie portugaise et on y parle toujours cette langue depuis son indépendance en 1975. Il s’agit en fait du deuxième pays lusophone par son étendue (le premier est le Brésil) et le troisième par sa population (le deuxième est le Mozambique). On y parle aussi cinq langues bantoues.

Il fait partie de la CPLP (communauté des pays de langue portugaise) qui comprend également le Brésil, le Mozambique, le Portugal, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert, le Timor oriental et Sao-Tomé-et-Principe.

L’espérance de vie est inférieure à 40 ans, en raison de deux fléaux endémiques dans cette région du globe : la guerre civile qui a sévi pendant quarante ans et le Sida. La mortalité infantile est de un enfant sur cinq. L’économie, longtemps en ruines, se redresse depuis le retour à la paix civile en 2002, grâce aux extractions de diamant et surtout, de pétrole. En 2011, l’Angola deviendra l’un des plus gros producteurs de pétrole du monde. Avec le pic pétrolier mondial qui est probablement déjà atteint, ce pays fragile vit peut-être sa seule chance d’éclaircie avant de re-sombrer s’il ne s’y prépare pas efficacement.

L’essentiel des infos de cette note et la carte proviennent de Wikipedia

2 Replies to “Angola (152)”

  1. Anna Galore Post author

    Toutes ces richesses sont là depuis toujours et elles n’ont pas préservées l’Angola d’avoir une économie désastreuse depuis près d’un demi-siècle. La faute à la guerre et au sida, comme le mentionne l’article de Wiki.

    La paix semble de retour mais si on en juge par les autres pays africains gros producteurs de pétrole, cette ressource risque fort d’aggraver la corruption, la violence et les inégalités pour les décennies à venir. Il faudra qu’il existe encore un pays debout dans trente ou quarante ans (voire un pays tout court, le sida faisant rage sur une population dont 70% ont moins de 24 ans) pour qu’il soit à même de prendre au bon moment un virage post-pétrole que bien des pays largement plus développés et stables auront déjà du mal à prendre.

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