Riche idée que d’avoir pris ma journée d’hier. Au boulot, rien d’urgent ne m’attendait qui ne pouvait attendre lundi. Et à la maison, non seulement nous avons passé une journée toute en douceur en famille mais en plus, nous avons profité du spectacle magnifique et rare de la neige. Les flocons sont tombés sans discontinuer jusqu’au crépuscule. Et, pour ne rien gâcher, le vent soufflait en rafales et tous ses tourbillons se matérialisait en essaims paresseux ou furieux.

En fait, je n’avais pas grande envie d’aller bosser. Pour commencer, Enzo avait une grosse fièvre depuis la veille et devait donc rester au chaud. Quand, en plus, le collège a envoyé à tous les parents un SMS disant qu’il fermerait dès midi, on s’est dit qu’il serait bien moins aléatoire de ne pas amener les enfants du tout.

Et bien nous en a pris. Un temps à ne pas mettre un chat dehors. Certes, les minous ont tenté quelques rares sorties, histoire de découvrir la neige – et même d’apprendre à faire des boules pour jouer avec. Mais, la plupart du temps, ils sont restés au bar à papoter sur le tapis près de la cheminée. Tout comme eux, je n’ai pas mis le nez dehors plus de quelques minutes. Anti, en revanche, a fait une grande balade à pied en début d’après-midi, comme elle l’a raconté hier soir sur le fil Bonjour.

Elle a pris son appareil avec elle et a fait un tour jusqu’aux jardins de la Fontaine et au cimetière protestant. Les photos qu’elle en a ramenées sont magnifiques, elle en mettra quelques-unes en ligne dès que possible. Et elle a pu me montrer à quel point notre quartier semblait transformé en village du grand Nord, tellement la neige recouvrait tout d’une belle épaisseur. D’ailleurs, aucune voiture ne roulait dans les rues du coin, qui étaient d’un blanc immaculé.

Pendant ce temps, j’écrivais ma dixième nouvelle, à peine commencée deux jours plus tôt. Comme la précédente, elle se retrouve elle aussi bien plus dans la catégorie des contes que des simples nouvelles. Il s’agit d’une déclaration d’amour. D’ailleurs, Anti en était émue aux larmes quand elle l’a lue. Et moi donc, en la voyant réagir à ce point…

Ensuite, elle a encore joué au pousse-pousse en rentrant, Dorian ayant manifesté l’envie, fort respectable, d’avoir une chambre rien qu’à lui, ce que notre maison permet de lui offrir.

On a prévu d’aller voir Avatar dans l’après-midi et tout le monde attend ce moment avec impatience.

Très belle journée à tous