Dans la beauté, je marche

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Dans la maison faite d’aurore
Dans la maison faite de crépuscule
Dans la maison faite de sombres nuages
Dans la maison faite de pluie mâle
Dans la maison faite de sombre brouillard
Dans la maison faite de pluie femelle
Dans la maison faite de pollen

Tu as fait cela.

Avec joie, je me rétablis
Avec joie, mon intérieur s’apaise
Avec joie, mes membres retrouvent leur force
Avec joie, ma tête devient calme
Avec joie, j’entends à nouveau
Avec joie, je marche

Insensible à la douleur, je marche
La lumière en moi, je marche
Sentant la vie, je marche.

Avec joie, les enfants te regarderont
Avec joie, les aînés te regarderont
Avec joie, dispersés dans différentes directions, ils te regarderont
Avec joie, comme ils s’approcheront de leurs maisons, ils te regarderont
Avec joie, puissent-ils tous rentrer.

Dans la beauté, je marche
Avec la beauté devant moi, je marche
Avec la beauté derrière moi, je marche
Avec la beauté au-dessus de moi, je marche
Avec la beauté au-dessous de moi, je marche
Avec la beauté tout autour de moi, je marche

Tout est fini dans la plénitude
Tout est fini dans la plénitude

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(Extrait de cérémonie de guérison Navajo envoyé par Sapotille, merci à elle)

4 Replies to “Dans la beauté, je marche”

  1. anti Post author

    Je le lis, je le relis ce texte qui nous relie… Tous…

    Magnifique mots. Magnifiques images.

    anti, Marcher dans la Beauté

  2. ramses Post author

    Comme un bateau dérive
    sans but et sans mobile
    je marche seul dans la ville
    tout seul et anonyme

    la ville et ses pièges
    ce sont des privilèges
    je suis riche de ça
    mais ça ne s’achète pas

    et j’m’en fous, j’m’en fous de tout
    de ces chaînes qui pendent a nos cous
    j’m’enfuis, j’oublie
    je m’offre une parenthèse, un sursis

    je marche seul
    dans les rues qui se donnent
    et la nuit me pardonne, je marche seul
    en oubliant les heures,
    je marche seul
    sans temoin, sans personne
    que mes pas qui résonnent, je marche seul
    acteur et voyeur

    se rencontrer, séduire
    quand la nuit fait des siennes
    promettre sans le dire
    juste des yeux qui traînent

    oh quand la vie s’obstine
    en ces heures assassines
    je suis riche de ça
    mais ça ne s’achète pas

    et j’m’en fous, j’m’en fous de tout
    de ces chaînes qui pendent a nos cous
    j’m’enfuis, j’oublie
    je m’offre une parenthèse, un sursis

    je marche seul
    quand ma vie déraisonne
    quand l’envie m’abandonne
    je marche seul
    pour me noyer d’ailleurs

    je marche seul … (J.J. Goldman)

  3. sapotille Post author

    Oui.. C’est exactement celà: Le bonheur quand on se sait, voire se sent, « relié » et le malheur quand on se croit seul, quand on ne peut plus (ou plutôt pas encore…) dire avec conviction  » à tous les êtres auxquel je suis relié! » « O mitakuyé Oyasin! »

    Une amie vient de m’envoyer une simple et belle prière.. C’est de circonstance:

    Par le vent et le soleil
    Par les fleurs et les arbres
    Au nom de la Source Eternelle
    Lumière infinie protège-moi
    Lumière éternelle accueille-moi
    Je suis enfant, tu es la vie
    Je suis enfant, tu es
    Donne-moi la force
    Je suis ta fleur

    Voilà.
    C’est pour mon frère ou ma soeur qui se sent seul sous le ciel.

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