La thyroïde et ses caprices, Dr Roger Eisenberg

Je vous ai déjà parlé du Dr Roger Eisenberg sur ce blog. Aujourd’hui, j’ai envie de vous recommander l’un de ces articles : « La thyroïde, petit papillon fragile, bien la comprendre pour mieux la protégerLa thyroïde et ses caprices ».

Très bien écrit, je ne puis que vous encourager à le lire, pour vous ou pour votre entourage, pour bien comprendre les rouages de cette petite glande si importante et dont les troubles sont souvent mal pris en charge car mal diagnostiqués, notamment à cause des normes qui ne signifient pas grand-chose. En guise d’exemple, le mien.

Dernièrement, je suis allée faire des analyses en vue d’un nouveau rendez-vous chez celui qui est mon endocrinologue depuis près de 20 ans maintenant, mais que je n’avais revu qu’une seule fois depuis le scandale du nouveau Levothyrox (2017), dont j’ai subi les effets secondaires en pleine poire (énorme chute de cheveux, eczéma généralisé ayant nécessité 6 mois de cortisone en traitement, fatigue terrible, humeur de chien, anxiété, douleurs musculaires, problèmes vestibulaires…), car, d’une part, de son côté il a eu de graves problèmes de santé qui font qu’il n’a pas été en mesure d’exercer pendant une bonne année, et d’autre part, le Covid-19 a été ensuite très contraignant pour les déplacements.

J’ai ainsi erré pendant plusieurs années, arrêtant tout, puis reprenant un traitement auprès d’un autre médecin encore, quand ma généraliste me disait que je n’avais peut-être besoin de rien finalement puisque j’étais dans la norme… tandis que l’ORL que je voyais pour les vertiges me rappelait que les hormones thyroïdiennes sont vitales et que jamais, oh grand jamais, il ne faut les arrêter… Et moi, au milieu de tous ces discours contradictoires, je me sentais mal : je perdais mes sourcils, je me sentais crevée, je me trainais comme jamais. Donc, je fais ces analyses. Je vois la collègue de ma généraliste pour ma côte cassée, qui me dit qu’elle a reçu les résultats et qu’ils sont parfaits. Soit. Je me rends à mon rendez-vous avec ces mêmes analyses et tout de suite, au premier coup d’œil, le Dr Eisenberg me décrit en quelques mots ce que je ressens, là où je me sens mal parce que de toute évidence, en voyant ces résultats, je suis encore en hypothyroïdie, mais qu’il n’y a rien de grave et qu’il va me remettre sur pied. Alléluia ! Quelle chance j’ai d’avoir rencontré ce médecin ! Sincèrement, j’éprouve une profonde gratitude en l’écrivant.

Bref, je vous recommande de lire son article, disponible en ligne ici : « La thyroïde, petit papillon fragile, bien la comprendre pour mieux la protéger » ou « La thyroïde et ses caprices« .

Très belle journée à toutes et à tous,

Anti

5 Replies to “La thyroïde et ses caprices, Dr Roger Eisenberg”

  1. Valentine

    Ta note tombe à pic car j’ai rendez-vous ce midi avec mon médecin homéopathe pour parler… d’hypothyroïdie !!! À mon dernier bilan, elle a trouvé que ça clochait de ce côté. Je me retrouve dans beaucoup de symptômes que tu décris et je n’avais pas fait le lien entre eux !
    Je vais voir ce qu’elle me propose. Ma réflexologue me booste également ma thyroïde… À suivre petite sœur de cœur. On les aura, courage.

  2. Anti

    Coucou Valentine,
    Ca me fait plaisir de savoir cette note utile. Tu sais combien je suis sensible aux médecines douces, et je prends aussi des compléments donnés par ma naturopathe, mais vraiment, je te recommande de voir aussi un bon endocrinologue, idéalement le mien, avec en prime un voyage à Paris 🙂 Les traitements pour aider la thyroïde ne sont pas des médicaments, mais des hormones et retrouver cet équilibre, c’est tout simplement revenir à la vie. Bisous ma Valentine !

  3. Anti Post author

    Le Dr Cosserat s’intéresse aussi beaucoup à la thyroïde (c’est lui que j’ai consulté entre temps, avant de pouvoir revoir le Dr Eisenberg). Cette publication peut aider à comprendre mieux les choses :

    https://www.facebook.com/docteurdidiercosserat/posts/10158777307137473

    THYROIDE / IODE INFO Actualisation novembre 2021.

    Pour synthétiser la triiodotyronine (T3) hormone active, il faut :

    1- Un apport en iode correct
    Les besoins dans le monde (qu’il soit en développement ou non) sont insuffisants et s’aggravent, (voir les rapports OMS). Le sel iodé ne suffit pas à couvrir les besoins (15 à 20% des apports,15 à 20 mg/kg). Cette consommation excessive diminue heureusement depuis 2 à 3 décennies, la quantité d’iode dans le sel devrait donc être augmentée et il faut envisager aussi une supplémentation sous une autre forme.
    Le contrôle par une iodurie des 24 heures permet de le vérifier (régime stable dans les 3 jours qui précèdent, sans fruits de mer ni trop de sel iodé) .
    Ce contrôle est très important chez la femme en période préconceptionnelle, enceinte et allaitante pour l’avenir cognitif de son enfant.
    Ses besoins quotidiens sont de 200 à 250 microgrammes/jour, contre 150 pour un adulte et environ 120 chez l’enfant selon l’âge.
    Se rappeler que le sel marin (sel de Ghérande par exemple) et le sel de l’Himalaya ne contiennent de l’iode qu’à l’état de trace.

    2- Un apport en cofacteurs nécessaire aux réactions enzymatiques
    Les carences sont elles aussi fréquentes et sous estimées en zinc, sélénium, fer, vitamine D, beta carotène et vitamine A, vitamines B2 activée, B3, B9, B12, magnésium, Cu, Manganèse, Molybdène .
    Attention, compte tenu de la moindre qualité nutritionnelle des aliments et des perturbateurs endocriniens qui modifient les récepteurs hormonaux , il être aux normes hautes des résultats des laboratoires .

    3- Eliminer une thyroïdite par un dosage des anticorps anti thyroperoxydases (maladie de Hashimoto), et dosage des anticorps antithyroglobulines.
    De plus en plus fréquentes, les causes sont multifactorielles et se potentialisent ; perturbateurs endocriniens, metaux lourds, allergies et intolérances alimentaires, pathologies inflammatoires de l’intestin…
    La présence de ces anticorps est responsable d’accouchements prématurés.
    Tenir compte de la variabilité de la TSH et les paramètres multiples modifiant ses valeurs : médicaments, âge, stress, sommeil, alcool, insuffisance rénale, café, travail excessif, activité physique intense, dépression, décalage horaire, diabète, cancer, infarctus, pilule contraceptive, glutamate, progestatifs, anti histaminiques.
    Le stress diminue la sécrétion de TRH -> TST ->T4 ->T3.
    Il est important de rechercher d’autres anticorps de maladies immunologiques associées digestives, rhumatologiques, dermatologiques… si les Ac anti TPO ou Ac antithyroglobulines sont positifs.
    La survenue de pathologies virales chroniques en créant un dysfonctionnement immunitaire est susceptible d’entrainer une thyroïdite d’Hashimoto ; Mononucléose infectieuse (Epstein Barr), cytomégalovirus, herpes, HPV (papillomavirus), Borrelia (maladie de Lyme), mycoplasme, chlamydia …

    4- Depuis une trentaine d’années (Theo Colborn, 1988) le rôle des perturbateurs endocriniens et métaux lourds (surtout le mercure, le brome et le chlore pour la thyroïde) sont identifiés et de mieux en mieux cernés.
    Ils interfèrent à tous les étages de la synthèse des hormones thyroïdiennes ainsi qu’au niveau des récepteurs.
    Il est difficile d’en établir une hiérarchie. 101 pesticides sur 287 affectent la thyroïde (rapport 2013 de l’ESFA). Les phtalates et les retardateurs de flammes bromés sont les plus cités.
    Les PCB et perchlorates sont les plus étudiés et ces dernières bloquent la captation d’iode.
    Des travaux en cours semblent montrer une baisse sensible du QI (de 5 à 15 points) chez les enfants dont les mères sont exposées par l’eau de boisson polluée et présentant une carence en iode.
    La carence en iode potentialise les effets délétères des perturbateurs endocriniens.
    L’effet cocktail et la notion de fenêtre d’exposition sont sous évalués (travaux de Barbara Demeneix). La reconnaissance de ces travaux devrait permettre de faire évoluer la législation.
    L’épidémie de maladies neuro développementales (autisme, hyperactivité de l’enfant, baisse du QI, Alzheimer, Parkinson) a démarré avec les enfants du baby-boom, première génération à avoir été exposée in utéro aux perturbateurs endocriniens.

    5- L’influence de l’iode radio actif atmosphérique sur la thyroïde des 210 essais nucléaires atmosphériques français, dont 4, dans le Pacifique, 440 millions de tonnes équivalent TNT soit 22000 fois Hiroshima et Nagasaki au total dans le monde entre 1945 et 1980 ainsi que les récents accidents ukrainien et japonais est difficile à évaluer. De même que les radiations ionisantes utilisées en radiologie (mammographie, panoramique dentaire, radio dentaire, scanner ORL et pulmonaire)

    6- La iatrogénèse ne doit pas être sous estimée: les traitements par amiodarone, lithium, interféron, agents de contraste radiologiques saturent la thyroïde.
    Une alimentation trop sélective en aliments goitrigènes (choux, navet, millet, manioc, milet, sorgho, noix, patates douces), et régime végétarien imposent une demande accrue en iode et cofacteurs.
    La pollution tellurique (chlordécone aux Antilles françaises, agent orange en Asie du Sud Est …) est mal évaluée et probablement sous estimée.

    7- Concernant la femme en situation préconceptionnelle et enceinte, se rappeler que les besoins en iode sont majorés : 200 à 250 µg/ jour afin d’obtenir une iodurie > 150 microgrammes /litre.
    Le sélénium et le zinc sont indispensables.Ils doivent être contrôlés et aux normes hautes +++.
    Seule la T4 passe le placenta (la T4 devra donc se situer dans les normes hautes mais sans excès). Il faut que la T4 avant la 18 ème semaine soit entre 12,2 et 21,1 pmol/l.
    L’hyperthyroïdie étant aussi toxique que l’hypothyroïdie pour le cerveau de l’enfant à naître/La TSH doit être autour de 1. La T3 libre doit être aux normes hautes.
    La thyroïde du fœtus ne sera fonctionnelle qu’autour des 18 à 20 ème semaine. TOUT SE JOUE DONC AVANT.

    8- L’hypothyroïdie diminue le métabolisme hépatique et rénal du cortisol. On observe à la longue un épuisement des glandes surrénales (Cortisol, DHEA, Aldostérone, Adrénaline, Noradrénaline)
    Ou l’inverse, le stress, le burn out entrainent un catabolisme, un besoin de repos et un épuisement des surrénales.
    Si traitement de la thyroïde AVANT de traiter les surrénales, les hormones thyroïdiennes vont booster un organisme épuisé et le traitement pour la thyroïde sera alors très mal supporté.
    La T4 se transforme en T3 reverse inactive et antagoniste de la T3. C’est le climat de dominance en T3 reverse.

    9-L’hyperoestrogénie est source d’hypothyroïdie fonctionnelle par augmentation des protéines transporteuses des hormones (SHBG). Les oestrogènes bloquent la transformation de T4 vers T3. Cet effet est contrebalancé par la progestérone.
    Mais il faut retenir que chez la femme de plus de 40 ans, la production de progestérone diminue alors que la production d’oestrogènes reste stable => il y a hyperoestrogénie relative donc diminution de la production de T3. D’ou apparition de symptômes d’hypothyroïdie : dépression, fatigue, prise de poids…Même en cas d’hystérectomie, il faut prescrire de la progestérone si on prescrit des oestrogènes.
    Les œstrogènes augmentent la protéine transporteuse des hormones thyroïdiennes (TBG) et donc diminution de l’hormone libre. C’est ce qu’on observe sous pilule contraceptive œstro progestative.

    10- L’hyperthyroïdie augmente les récepteurs à l’histamine et la réponse à l’histamine.
    Les intolérants à l’histamine présentent soit une hypothyroïdie de type basse T3 ou une hypothyroïdie de type Hashimoto.
    Penser à vérifier la DAO (Di Amine Oxydase) et l’histamine dans les selles.

    11- La nutrition influence considérablement l’évolution de ces thyroïdite (bannir ; lait, laitage, gluten)
    ==> Compte tenu de tous ces facteurs, il faut réévaluer les critères de diagnostic de l’hypothyroïdie.
    Les dosages de TSH ou TSH +T4 ne suffisent plus.
    Auparavant les carences en iode expliquaient les baisses de T4 avec des TSH élevées (feed back)
    Depuis l’inflation des pesticides, perturbateurs endocrinien, métaux lourds de nombreuses hypothyroïdies ne sont pas des hypothyroïdies à T4 mais des hypothyroïdies à T3 par manque d’activation de la T4 en T3. (Voir travaux de Baisier and co et Resimont,)
    L’enzyme DIO 2 (désiodation de la T4 en T3) est en cause. Il est possible actuellement de savoir s’il y a ou non une diminution de l’enzyme à générer la forme active de T3 selon le génotype.

    Dr Georges Mouton :
    Sur un total de 1704 patients
    Hétérozygotes (TA) 818 (48%)
    Homozygotes sauvages (TT) 657 (38,6%)
    Homozygotes variants. (AA) 229. (13,4%)
    Si caractère sauvage (TT), ne pas maintenir à long terme la T3 dans la mesure du possible, risques plus élevés d’effets secondaires
    Bonne tolérance de la T3 si caractère variant homozygote AA
    Les patients hétérozygotes sont moins affectés
    La majorité des TSH sont actuellement « normales » entre 0,3 et 4.5 mUI/L et les T4 sont dans les normes également ce qui piège les cliniciens+++.
    Les causes génétiques sont rares par rapport aux causes carentielles et environnementales intervenant sur cette désiodation.
    De plus, lorsque la T4 ne peut se transformer pour ces diverses raisons en T3 elle va s’orienter vers la T3 Reverse qui bloque le récepteur nucléaire à la T3 et active le retro contrôle sur la TSH
    => Ce qui explique les hypothyroïdies à TSH et T4 normales.
    La boucle est bouclée.

    Un traitement par T4 (Levothyrox®, Euthyrox®, L tyroxine®, T Caps®…) paradoxalement peut donc AGGRAVER l’hypothyroïdie.
    Pour mieux comprendre, évaluer et traiter efficacement une hypothyroïdie il faudrait pour être complet doser :
    La T3 libre, iodurie et T3 des 24 heures dans les urines, les anticorps anti thyroperoxydases et anti thyroglobulines, la TBG, le rapport T3 totale/TBG, la T3 reverse et le rapport T3 libre/ T3 reverse (ratio > 0,015), le zinc et le sélénium, vit D, vit A, magnésium, B9,B12… et tout de même le T4 et la TSH.

    Le rapport T4 et T3 / créatinémie est intéressant car il tient compte du poids.
    Bientôt le dosage TSI ou TBII (Thyroid receptor Stimulating Immunoglobulins)
    Le traitement consistera non pas seulement en T4 (Levothyrox® et autres) mais en additionnant T3 (Cynomel® 25) ou une association T4+T3 (Euthyral®), à adapter selon les signes cliniques +++, la biologie et éventuellement le génotype de la DIO2
    Pour mémoire l’Euthyral® est dosé à 100 µg de T4 et 20 µg de T3, donc peu maniable.
    Il faudra donc faire un difficile calcul d’équivalence entre la T4 et la T3 soit pour initialiser un traitement, soit pour passer de la Levothyroxine (Levothyrox® et autres) à l’Euthyral® (T4+T3), soit pour associer à la Levothyroxine de l’Iothyronine (Cynomel®).
    Il n’existe pas de récepteurs à la T4. La T4 peut agir sur les récepteurs à la T3 mais à des doses 14 fois supérieures aux doses physiologiques.
    La T3 est 3 à 5 fois plus active que la T4 pour une même équivalence de dose.
    Sa demie vie est beaucoup plus courte et variable imposant 2 à 3 prises par jour.
    Pour mémoire la T3 libre doit être > 3,4 ng/l ou 5,2 pmol/l soit dans la fourchette HAUTE des résultats des laboratoires.
    En compensant la CARENCE EN IODE et cofacteurs, la thyroïde va mieux fonctionner redevenant dans certains cas autonome (Maladie de Hashimoto récente par exemple), il faudra alors diminuer et quelque fois même arrêter le traitement.
    La thyroïde est le thermostat de l’organisme, ne pas oublier d’augmenter d’environ un quart le traitement l’hiver et diminuer l’été (évitant ainsi beaucoup de consultations et examens inutiles).
    Les éventuels nodules ou goitres peuvent régresser selon leur degré d’évolution, à contrôler par échographie.
    De même pour les anticorps anti thyropéroxydases et anti thyroglobulines qui vont diminuer.
    L’amélioration rapide, spectaculaire et en sécurité des patients est à ce prix
    L’intelligence préservée des prochaines générations est notre challenge et notre survie

    5 livres à conseiller
    « Cocktail Toxique » Dr Barbara Demeneix Ed Odile Jacob
    « Le cerveau endommagé » Dr Barbara Demeneix Ed Odile Jacob
    « En finir avec la thyroïdite de Haschimoto » Dr Benoit Claeys Ed Thierry Souccar
    « Why do I still have throïd symptoms? When my labs tests are normal? » Datis Kharrazian, DHSclab
    “Stop the thyroid madness II” Andrew Heyman

    Dr Didier Cosserat

  4. Anna Galore

    Le Dr Eisenberg est sans aucun doute un des meilleurs experts de la thyroïde en France. Il est limpide quand il explique en détails tout ce qui va ou ne va pas dans un bilan sanguin ou des signes cliniques. Il est tout aussi limpide lorsqu’il l’écrit.

    Son article très détaillé est un trésor de connaissances solides, de raisonnement précis et d’informations précieuses. Il est de plus un régal à lire et relire.

    Un vrai maître, mieux, un orfèvre.

  5. Anti

    il va me remettre sur pied. Alléluia !

    Alors… ce n’est pas vraiment gagné. J’ai débuté mon nouveau traitement samedi dernier toute contente. Et puis les jours sont passés et… bim ! épuisement général ! mais un truc de dingue ! l’impression d’être à nouveau sous Levothyrox NF… Ah non alors ! C’est là que je me suis souvenue que j’avais déjà testé l’Euthyrox l’hiver 2017-2018 et que je ne l’avais pas supporté… Bref, j’ai arrêté ce médoc et repris l’ancien ce matin, en adaptant le dosage et ça va beaucoup mieux. Ouf !

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