Dewatchen est un terme qui désigne “La Terre Pure” en tibétain, lieu de vie post-mortem où les défunts ayant atteint un stade de développement avancé peuvent poursuivre leur chemin spirituel sans être de nouveau assujettis à la renaissance terrestre. Le Bouddha qui enseigne le Dharma à ce stade est Amithaba (Amida au Japon, qui donnera naissance à l’Amidisme, le bouddhisme de la Terre Pure).
Phowa est une pratique tantrique présente dans le bouddhisme Vajrayana au Tibet. Elle consiste à projeter sa propre conscience hors du plan corporel, le but de la pratique étant de permettre la conservation intacte de la conscience lors du passage du bardo de la vie terrestre à celui du bardo de la mort.
L’invocation d’Amithaba et la pratique de Phowa sont donc les “moyens habiles” qu’offre un maître bouddhiste à ses disciples pour accéder à Dewatchen dans un état de conscience préservé. Phowa est une pratique individuelle mise en oeuvre sous l’égide d’un maître accompli.
Dans cette version de Phowa extraite de l’album Puja, une nonne chante le rituel a capella, avec une voix d’une pureté qui me met les larmes aux yeux à chaque fois que je l’entends. Mon travail de composition a consisté à habiller cette voix avec divers instruments et chœurs que je joue avec mon logiciel de production Cubase Pro. Tout le début est un empilement de divers contrepoints harmoniques par rapport à la voix, qui sont ensuite développés dans le reste du morceau. Sont ensuite venues s’ajouter deux guitares virtuoses jouées par Philippe.
Intervenants
- Roger Lahana : Cubase Pro
- Philippe Perrichon : Guitares
- Anila : Rituel chanté
- Thierry Moreau : Graphisme et photo des gyalings
Fascinant parchwork musical autour de la voix.
Très belle intervention de la guitare qui donne une couleur forte à l’ensemble.
Bravo♥️
Je trouve intéressante l’explication des termes.
Et la musique nous emmène loin… Quant à la photo, elle appuie le tout de façon très représentative.
C’est une belle note.