Hier, en déplaçant une mini-chaîne dans mon coin studio, je me suis pris l’un des baffles sur le gros orteil droit. J’étais en chaussettes, rien n’a vraiment amorti le choc. La douleur a fusé. Je me suis dit « tiens, ça change, cette fois, c’est le pied droit ». Je suis monté à l’étage principal aussi vite que j’ai pu, j’ai sorti du congélo un sachet de petits pois surgelés destiné à ce genre de cas et je l’ai posé sur mon pied, une fois affalé sur le canapé.
Le soulagement a été plutôt rapide, quelques minutes à peine pour que le niveau de douleur descende au-dessous du trop désagréable. Je suis resté comme ça un bon moment. L’heure de l’apéro est arrivée un peu en avance et Anti m’a préparé un verre de Campari. J’aime beaucoup cet alcool léger et amer. Ca commençait à aller mieux, même si la douleur était toujours là.
Bon, je peux me déplacer, pas très vite et pas trop longtemps mais c’est déjà ça. J’ai tout de même fini par prendre un cachet de codoliprane vers minuit et demie. Je n’allais pas mettre mes petits pois sur le pied toute la nuit et ça me lançait vraiment trop pour que je passe une nuit sereine. Grâce au médoc, j’ai pu dormir tranquillement.
J’ai regardé mon orteil ce matin. Sans surprise, il a doublé de volume, l’ongle est amoché et il est visiblement enflammé. Il n’y a plus qu’à patienter pour que tout revienne à la normale. Jusqu’à la prochaine fois.
Très belle journée à vous
Je compatis! Courage.
On a le droit de rire?
Chez moi, tout est à droite et comme toi, quand ça change de côté, quelle victoire!
Un 2ème campari s’impose.
Bien sûr qu’on peut rire ! 🙂
D’autant plus que le médoc à la codéine pris vers minuit m’a mis dans un état euphorique très agréable, encore bien sensible ce matin.:-)
Pour le second Campari, avec plaisir, mais pas avant ce soir, tout de même.