Etang de Méjean, d’autres photos

On commence par cette cigogne et sa copine la grande aigrette :

Un peu plus loin, sous les grands plumeaux illuminés par le soleil…

… une autre aigrette dans l’eau :

Des flamants roses, on ne s’en lasse pas :

Et là, deux flamants à l’aspect différent, dans une très belle lumière, peut-être des juvéniles ?

Un papillon qui joue à faire une ombre immense:

Et, pour finir, une toute petite tortue :

Qui, vous ne la voyez pas ? Juste au centre de l’image, posée sur des tiges presque horizontales. Attendez, j’agrandis :

Très belle journée à vous

4 Replies to “Etang de Méjean, d’autres photos”

  1. Valentine

    L’aigrette se déplace très gracieusement sur l’eau. On dirait une patineuse.
    Je trouve que c’est à l’automne que les étangs sont les plus beaux. La lumiere y est très flatteuse.

  2. Anti

    Oui, les lumières automnales sont particulièrement douces, comme enveloppantes ; j’aime beaucoup ce lent glissement vers la saison cocon qu’est l’hiver. L’étang du Méjean est un endroit fantastique pour observer la faune sauvage. Quand on pense qu’il y a quelques années encore, ce site était occupé en partie par une station d’épuration complètement dépassée, dont la charge hydraulique moyenne journalière était supérieure à 150 % de la capacité nominale de traitement de la station et la charge en
    pollution atteignait 100 à 150 %… C’est le maire de Lattes de l’époque qui a tenu à une réhabilitation du site afin de lui rendre son aspect naturel. (source : http://download.pole-lagunes.org/web/fiches-lagunes/LR/Etangs_Palavasiens/plan%20gestion%20mejean/Plan_de_gestion_Mejean_1.pdf)

    Les démarches mises en place pour la sauvegarde du site sont très intéressantes :

    « Les berges de l’étang de Méjean avaient fait l’objet dans les années soixante de différents projets d’urbanisation qui mettaient en péril le naturel du site. A partir de 1977, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe municipale à la mairie de Lattes, le POS est modifié et la surface urbanisable réduite de plus de la moitié. L’ensemble de l’étang du Méjean (363 hectares) ainsi que ses rives (1300 hectares) sont classés en zone ND (c’est-à-dire « zone à protéger en
    raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt esthétique ou écologique).
    Consciente que ce classement est facilement modifiable, la mairie sollicite le Conservatoire du Littoral qui peut, par le biais de l’acquisition foncière répondre à l’attente d’une protection plus durable. Les berges du Méjean étaient également incluses dans le périmètre de préemption délimité autour des étangs palavasiens, en accord avec le département de l’Hérault.
    Dès 1980, une procédure d’acquisition est mise en place permettant au conservatoire d’acheter les parcelles privées situées au nord de l’actuel site, puis un peu plus tard, 128 hectares en bordure de l’étang. Aujourd’hui, le Conservatoire du Littoral possède plus de 140 hectares sur le site du Méjean, les communes de Lattes et Palavas, respectivement 56 et 12 hectares. Il faut noter que directement au nord du site, le secteur de saint Sauveur constitue une zone naturelle inconstructible de 50 hectares, jouant le rôle de zone tampon avec la zone urbaine.
    La commune, instigatrice de la protection et propriétaire d’une partie des parcelles du site, s’est vue confier la gestion de l’ensemble du site naturel protégé des Berges de l’étang de Méjean.
    Aujourd’hui, ce sont 210 hectares de site naturel protégé. »

    Pour plus d’informations : http://download.pole-lagunes.org/web/fiches-lagunes/LR/Etangs_Palavasiens/plan%20gestion%20mejean/Plan_de_gestion_Mejean_1.pdf

    Et là :
    http://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/77/28-etang-du-mejean-34_herault.htm

    https://www.ville-lattes.fr/maison-de-la-nature/

  3. Anna Galore Post author

    Encore plus remarquable ! Quelle belle histoire, cela fait tellement plaisir de voir qu’il en arrive comme celle-là ! (et comme quelques autres que nous avons pu découvrir, à commencer par le sanctuaire pour tortues de Saint-Leu dont on vous a déjà parlé).

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