Oiseaux de nuit

Allez, je me lance dans les séries de photos de notre virée dans les Cévennes, de vendredi après-midi à dimanche soir. Et je commence par samedi en fin de journée. Nous avons passé cinq heures à l’hôpital de la faune sauvage situé près de Ganges, avec Marie-Pierre. Elle nous a présenté ses pensionnaires du moment, certains pas du tout sortis d’affaire, d’autres quasiment prêts à être relâchés dans la nature. Pour aujourd’hui, je vais vous montrer uniquement les rapaces, victimes de lignes haute tension (brûlures), de voitures (fractures), d’empoisonnements (mort-aux-rats ingérée par leurs proies, saturnisme à cause des plombs de chasseurs) ou de crétins (tirs pour « jouer »).

  • Un grand duc juvénile, qui se la joue pour tenter de nous impressionner :

  • Une maman grand duc (grande duchesse ?) qui vit avec lui :

  • Toujours le bébé grand duc qui essaie de faire des plus gros yeux que Marie-Pierre :

  • Très rare (rappelons que tous ces oiseaux ont été recueillis dans la région), un aigle, absolument superbe, qui ne pourra probablement plus jamais voler en raison de ses blessures :

  • Deux chouettes Athéna, drôles et belles :

  • Un extraordinaire circaète, espèce jouissant d’un statut dit de « protection totale » (interdit de le chasser, de le capturer, de le blesser, de l’utiliser même mort pour quoi que ce soit). Arrivé en très mauvais état, il semble être en voie de guérison :

  • Merveilleuse chouette effraie, dite aussi chouette des clochers, en voie d’extinction, qui est à l’origine du mythe des fantômes à cause de ses cris, de ses sons soufflés semblables à des murmures et de son visage pâle mystérieux :

  • Moyen duc, sublimement beau :

  • Un gypaète barbu et, à l’arrière, un vautour moine, affecté par un saturnisme qui rend ses os extrêmement fragiles :

  • Des chouettes hulottes dans la grande volière, perchées ou en vol, qui seront bientôt rendues à la liberté :

Je vous en montrerai d’autres au moment de leur relâcher, un peu plus tard.

Très belle journée à vous

 

5 Replies to “Oiseaux de nuit”

  1. Valentine

    Je n’imaginais pas autant d’oiseaux. Ce centre doit être important.
    Je craque pour les chouettes effraies, si belles, toutes en rondeur et douceur.
    Des nouvelles de votre petit protégé, le martinet juvénile?
    Ton rendu photos est parfait!

  2. Anna Galore Post author

    L’hôpital de la faune sauvage soigne plus de 3000 animaux par an, tout bénévolement. Il y a une vingtaine d’années, il y en avait à peine 70 par an. Le terrain et ses installations ont été payés à 100% par Marie-Pierre avec ses sous personnels. Tous les consommables sont aussi payés par elle, avec en complément des dons de particuliers qui sont en cours d’augmentation. Elle a, de plus, un accès à des salles d’opération et du matériel pour faire des radios grâce aux contacts qu’elle conserve avec le milieu vétérinaire « normal ».

    Moi pareil pour les chouettes effraies, quelle merveille !

    Le martinet a pu être rapidement relâché 🙂 Et ce n’est pas tout : quelques jours plus tard, notre Lama a également sauvé un martinet juvénile de la même façon en le recueillant et en l’apportant à l’hôpital de la faune sauvage.

    Je vous montrerai d’autres photos où quatre bénévoles nourrissent à la main des bébés martinets, c’est très émouvant.

  3. Anna Galore Post author

    Mauvaise nouvelle : le circaète a succombé dans la matinée. L’autopsie a montré la présence de plombs qui expliquent la dégradation de son état…

  4. Anna Galore Post author

    Quelques erreurs de ma part dans cette note intitulée « Oiseaux de nuit » : l’aigle est bien entendu un oiseau diurne. Pareil pour le gypaète, le circaète et le vautour noir. Je vais montrer quelques autres oiseaux demain.

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