Le cadeau du siècle

Je vous ai parlé de l’histoire d’Evohé et des retrouvailles à distance avec mes amis fusionnels Stéphane le pianiste et Philippe le guitariste. A la suite de cela, j’ai créé un petit site où nous avons pu rassembler documents d’époque, photos et surtout nos morceaux, remastérisés pour la plupart dans un studio pro avant leur mise en ligne en accès libre. Et, en ligne de mire, un joli projet dont je vous parlerai le moment venu. Voilà, tout cela aurait pu en rester là – et c’est déjà énorme pour nous – mais c’était sans compter sans mon amour, ma chérie, mon bonheur, ma vie, ma Stéphanie.

Dès la fin février, elle s’est mise en tête de retrouver la batterie que j’utilisais il y a un peu plus de 35 ans. Cette batterie, du super matériel pro chargé de tant d’émotions et de souvenirs pour moi, il ne me serait jamais venu à l’idée de la vendre. Alors, lorsque j’ai décidé de ne plus en jouer vers la fin des années 80, je l’ai offerte à un ado qui voulait devenir batteur – le fils d’un ami qui dirigeait le service informatique où je bossais à cette époque.

Pendant des semaines, Stéphanie a réussi petit à petit à me faire dire comment s’appelait le père et à m’arracher tout un tas d’autres infos sans que je ne soupçonne rien. Il se trouve que le fils a vite laissé tomber, que le père était aussi batteur et que c’est lui qui a utilisé la batterie pour son plaisir pendant toutes ces années – y compris sur des petites scènes de musique amateur. Stéphanie l’a retrouvé, l’a convaincu de « rendre » la batterie (en échange d’une autre) et avant-hier, lorsque nous sommes allés manger chez nos amis, il y avait comme invité-surprise Philippe (mais pas Stéphane, qui travaille au Maroc et ne pouvait pas se libérer).

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A la fin du repas, ils m’ont fait découvrir, juste cachée par un paravent, pas UNE batterie mais MA batterie.

Valentine et Hervé étaient au courant (ils ont envoyé un petit cadeau très drôle), nos amis aussi bien sûr, et quelques autres personnes, bref beaucoup de monde sauf moi, pour qui la surprise a été totale et le ravissement encore plus.

Ma Gretsch est installée depuis hier chez nous. Il manque juste deux ou trois babioles (dont un vrai siège de batteur, indispensable). Elle est superbe. Je n’ai plus qu’à m’y remettre. Il va falloir isoler une pièce (je frappe vraiment très fort et les fûts Gretsch ont un volume sonore redoutable). Tout cela va se faire…

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Merci à Bernard, Philippe, Stéphane-le-pianiste, Stéphane-de-Karine, Karine et surtout, merci Stéphanie pour cet incroyable cadeau.

Très belle journée à vous

5 Replies to “Le cadeau du siècle”

  1. Anti

    Ah mes amis !… Que d’émotions !!! En fait, pour être un peu plus précise, l’idée qu’Anna se remette à la batterie me taraude depuis à peu près 10/11 ans… Comme quoi, il faut parfois savoir s’armer de patience. Et quand les retrouvailles avec Stéphane et Phil ont eu lieu, je me suis vite aperçue que Phil partageait aussi cette idée… Et puis, Karine a appuyé dans le même sens… autant dire qu’avec deux bretons et une corse sur le coup, l’affaire était pliée 🙂 Bernard a été adorable de compréhension lorsque je l’ai contacté pour cette requête un peu spéciale et les copains ont tous dit « banco » pour qu’on achète ensemble une batterie à échanger contre LA batterie d’Anna.
    On est encore en lévitation à l’heure qu’il est… On t’aime Anna 🙂

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