Hier matin se tenait le procès en appel de Jean-Pierre, attaqué en diffamation par Léa Vicens pour avoir dit qu’en plus de torturer des taureaux à mort, elle faisait éventrer des chevaux dans l’exercice de ses « sévices graves et actes de cruauté envers des animaux », comme le décrit si justement le Code pénal pour définir la corrida dans sa section « Crimes et délits », tout en l’exemptant de peine dans certains départements (mais sans changer sa définition pour autant, confirmée par le Conseil constitutionnel, n’en déplaise aux aficionados).

Autant le dire, après la tuerie effroyable de la veille dans les locaux de Charlie, cette affaire nous paraissait bien futile, en particulier la discussion capillotractée sur la nuance juridique majeure entre « un cheval » et « des chevals » (désolé pour ce barbarisme d’école maternelle, c’est maître Para qui l’a utilisé dans sa plaidoirie). Le jugement a été mis en délibéré, le rendu sera connu le 5 mars.

Parlons d’autre chose. Histoire de s’élever un peu, je vais vous montrer à mon tour quelques photos prises chez Nanou de ses adorables oiseaux (ce qui rime avec chevaux, mais ne se dit pas oisal au singulier).

Les doux volatiles ont particulièrement flashé sur Anti et, pendant que l’un lui faisait des mamours, l’autre lui sifflait doucement à l’oreille les plus beaux airs qui soient avec une délicatesse infinie.

Ca n’a pas été facile de partir. Peu importe : on reviendra !

Très belle journée à vous