Je vous ai parlé de ma rencontre avec le père Noël un jour de neige à Paris. Forcément, à l’âge que j’ai, le père Noël, il était difficile d’y croire. Pourtant, celui-là semblait différent. Hé bien pas du tout. Peu de temps après, il est apparu sous son vrai jour. Une fois de plus, la règle a été confirmée : le père Noël n’existe pas. Celui-ci était une ordure.

Au fait, savez-vous d’où vient l’expression « être pris pour un pigeon » ? Cela remonte au Moyen-âge. Quand quelqu’un se faisait détrousser, on disait qu’il se faisait déplumer.  Or, en ces temps reculés, un pigeon désignait un petit oiseau, quelle que soit son espèce. D’où le fait d’appeler « pigeon » celui qui se faisait avoir.

Je pourrais m’en inquiéter. Ce que j’espérais enfin réussir depuis des années dans mon boulot a désormais peu de chances d’aboutir. Mais voilà, ça ne me fait pas peur du tout.

Forcément, à l’âge que j’ai, j’en ai connu beaucoup d’autres. Et rien de ce que j’ai vécu ne me donne de raison de craindre l’avenir. Même quand la situation semblait catastrophique et l’horizon bouché, j’ai toujours pu repartir vers le beau. Je dirais même qu’à chaque fois, c’était mieux après qu’avant. Aussi, quoi qu’il arrive, ce sera bien.

Pour le moment, c’est la pause du weekend. Nous devrions connaitre deux jours enjoués : Vito, l’amie d’enfance de Gwlad, vient nous voir après s’être décidée au dernier moment. Et avec elle, on ne peut que passer de bons moments. Alors, nous comptons bien profiter de chaque instant. Si nous voyons des pigeons – les vrais, les volatiles – nous n’essaierons pas de leur piquer leurs plumes.

Et puis, après la brume, le beau temps. Si si, je vous assure, j’ai une immense expérience. Forcément, à l’âge que j’ai…

Très belle journée à vous