Cette seconde journée au Salon du Livre a été a nouveau riche et excitante. Au hasard de nos pérégrinations, nous avons croisé quelques icônes et des célébrités.

Dès le matin, nous tombons sur le stand de l‘Oie Plate. Si vous avez un jour voulu sortir votre premier livre et que vous avez cherché des conseils pour ne pas vous faire escroquer, soit vous avez demandé de l’aide auprès de proches plus aguerris que vous en la matière, soit vous avez acquis l’un ou l’autre des excellents livres édités par l’Oie Plate.

Nous, nous avons fait les deux. Anti parle d’ailleurs abondamment sur son site des chausse-trapes qui menacent l’auteur débutant et elle renvoie pour plus d’infos vers les sites en question.

Un monsieur est là, on commence a bavarder avec lui, il veut en savoir plus sur les Éditions du Puits de Roulle. Ce monsieur est Roger Gaillard, c’est lui qui tient à jour AUDACE (Annuaire à l’Usage Des Auteurs Cherchant un Editeur), le catalogue de tous les éditeurs et faux-éditeurs français, dans lequel il donne à chacun une note en étoiles pour les bons et en tomates pour les autres.

Un mec comme on les aime, un type qui devrait être classé d’utilité publique, une icône à nos yeux. Il remplit avec Anti tout un questionnaire pour la référencer dans la prochaine édition d’Audace. Il la classe dans la catégorie « taille moyenne » au vu du nombre de la trentaine de livres déjà édités depuis deux ans et lui met d’emblée une étoile. La classe ! Anti est aux anges.

En début d’après-midi, nouvelle rencontre des plus sympathiques avec Agnès Abécassis, mais celle-là, c’est Anti qui vous la racontera. Puis un rendez-vous professionnel suivi d’une table ronde très intéressante sur la diffusion des livres francophones à l’étranger et de retrouvailles avec Tarik.

Nous avons croisé quelques autres visages connus – des politiques, des stars télé, un grand auteur (Laurent Gaudé) malheureusement pris d’assaut par ses fans.

En partant, sur un stand délaissé par la foule, je reconnais ma seconde icône de la journée, Alain Rey, qui a consacré l’essentiel de sa vie érudite à faire du Petit Robert un dictionnaire incontournable. Il est seul, il doit se sentir oublié, c’est un peu triste.

En début de soirée, nous avons retrouvé Jean-Gabriel pour aller dans un petit restau que nous aimons beaucoup, le Timbre-Poste, à Malakoff. Mais c’est une autre histoire.

Très belle journée à vous