Une journée de repos (ou presque)

J’ai pris une journée de congé hier. C’était particulièrement appréciable après mon déplacement de la veille qui non seulement avait été intense mais m’avait fait partir tôt et revenir tard. Comme il a fait un temps superbe, limite estival, nous en avons profité, Anti et moi, pour nous offrir une petite escapade impromptue en dehors des clous.

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Après une course en fin de matinée à l’extérieur de Nîmes, Anti a lancé l’idée que nous pourrions peut-être nous faire un petit restau au lieu de rentrer à la maison. Excellente idée ! Où ? Tout dépend pour manger quoi. Réunionnais. Facile, direction la place de l’Esclafidous (le carré vert à gauche de la vue satellite). On se gare sous l’église Saint-Baudile (à droite de l’image) et on marche vers le Paille en Queue, qui se trouve dans une ruelle tortueuse tout près de la place. Pas de bol, il est fermé tous les midis en semaine.

No problemo, direction l’Esclafidous et son restau antillais (là où se trouvait il y a quelques années un excellent réunionnais, d’ailleurs). Oui, bon, ce n’est pas pareil que réunionnais mais ça s’en rapproche quand même pas mal. Et, de plus, on joue gagnant : on y a déjà mangé il y a quelques temps et c’était succulent.

mosaique 2.jpgNous voilà donc à nous régaler d’accras à tomber, de boudins créoles fondants et autres gambas, en terrasse bien sûr et même au soleil. Un délice de tous les sens. Lorsqu’on en repart, Anti m’entraîne vers les Arènes. Elle veut me montrer un trésor : une immense mosaïque romaine qui orne l’entrée du musée des Beaux-Arts où je n’ai encore jamais mis les pieds (heureusement qu’elle est là pour me faire découvrir Nîmes et ses environs).

La pièce a été découverte en 1883 lors de la construction des Halles et restaurée par un artisan local. Elle fait 52 mètres carrés. Les autres œuvres exposées dans le musée ne présentent pas vraiment d’intérêt mais rien que la mosaïque vaut largement le détour. Je n’en ai pas pris de photo, les éclairages étant médiocres – il y a des reflets partout. En plus, il n’y a que nous ou presque dans les murs et le gardien ne nous lâche pas d’une semelle pour être bien sûr qu’on ne dégainera pas un appareil en douce. Anti m’a trouvé la photo ci-contre sur ce site web.

Nous sommes de retour à la maison à temps pour recevoir Jacques Guerrier, venu porter à Anti quelques exemplaires de son livre. Dès qu’il repart, je me mets au nettoyage de la piscine posée en vrac depuis quelques semaines en attendant de la ranger, ce que nous allons désormais pouvoir faire.

Le temps s’accélère. Vers 16h, notre véto passe pour une alerte gale. Plusieurs de nos chats en sont infectés. Che, complètement paniqué, échappe à la visite, non sans laisser les marques de son flip dans l’avant-bras d’Anti. Santiago et Mirou n’ont rien aux oreilles, tant mieux. Kundun et Paloma sont nettoyés. Et parmi les quatre présents, deux sont vermifugés. Les deux autres souffrant de la bouche, l’opération est remise à plus tard.

Oh là, 17h25. Déjà l’heure d’aller chercher Enzo à l’école et d’amener Anti à la piscine pour sa cinquième plongée. A l’approche de la piscine, c’est le méga embouteillage. On arrive pile à l’heure.

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Enzo et moi, on repart pour rentrer mais les bouchons sont compacts. On met une bonne demi-heure pour arriver tout près du but et, alors qu’on loge le supermarché de la ZUP, Enzo me dit : « Tiens, on pourrait acheter le poulet ». Je me gare, on va prendre le poulet, Enzo essaie au passage de me faire acheter des bonbons (en vain) et hop, on remonte dans la voiture. C’est déjà l’heure de repartir à la piscine pour prendre Anti. Heureusement, cette fois, la circulation est fluide.

On monte dans les gradins pour approcher de la fosse et on arrive juste à temps pour voir la petite sirène sortir de l’eau. Timing nickel et retour à la casa à 19h25. De la maison à la piscine, de la piscine à presque la maison puis, après cinq minutes de courses express, retour à la piscine et retour à la maison, ça fait pile deux heures qu’on tourne.

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Je lance la cuisson du poulet pendant qu’Anti décortique un manuscrit qu’elle vient de recevoir. Enzo joue du piano. Gwlad et Dorian sont dans leur chambre.

Premier vrai break de la journée avec le repas du soir, tous les cinq autour de la grande table en chêne. Accalmie générale une fois le tout débarrassé et les cafés sirotés, dehors en manches courtes tellement il fait encore bon à 22h. Ah, le Sud…

Je me rends compte, en relisant ces lignes, que même si ça peut sembler déjà beaucoup, j’en ai oublié une bonne moitié au passage. Mais bon, on va dire que c’est bien assez comme ça pour un jour de repos.

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La journée d’aujourd’hui promet d’être, elle aussi, très remplie et riche en nouveaux moments joyeux jusqu’à tard ce soir. Je vous raconterai ça demain.

Très belle journée à vous

2 Replies to “Une journée de repos (ou presque)”

  1. anti Post author

    Très belle et douce série de photos.

    « Une journée de repos (ou presque) »
    Une journée normale quoi 😉

    Et c’est reparti !

    anti, dans les starting blocks

  2. eMmA Post author

    J’adore la photo d’Enzo au piano… Ca me rappelle de très bons souvenirs…
    Allez, c’est parti pour un diMAnche « de repos (ou presque) »
    Bisous les amis !
    eMmA

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