Merci Boucau

C’était aujourd’hui, il y a tout juste trois ans. J’étais à Boucau chez une connaissance commune pour le weekend. Tu t’es invitée un peu à la dernière minute. Je l’ai appris juste avant de m’y rendre, alors que je rentrais d’un déplacement à Berlin d’où je t’avais envoyé la photo d’une plaque indiquant « Monbijouplatz ».

Ton train arrivait à l’aube à Bayonne et je t’attendais sur le quai pour te faire la surprise. Tu m’as sauté dans les bras. Ensuite, alors que le jour n’était toujours pas levé, nous avons fait un crochet par la plage parce que tu voulais absolument te baigner après ta nuit dans le TGV depuis Paris.

Tu as d’abord trempé les pieds, tu as trouvé l’eau irrésistible. Tu as retiré tes vêtements et tu as plongé nue dans les vagues. Quand tu es ressortie de l’eau, je t’ai donné ma veste pour te couvrir mieux.

En arrivant chez la personne qui nous accueillait, nous avons pris un café. Le ciel était couvert, il était tôt et la nuit avait été bien trop courte. Tu as eu envie de dormir un peu. Je t’ai proposé mon lit. Tu m’as demandé un câlin et le coup de foudre a fait le reste – celui qui a traversé le ciel orageux qui unissait Gaïa à Ouranos dans une étreinte de début des temps et celui qui a fusionné nos âmes à jamais.

A tout ce qui a permis cela, je dis merci beaucoup.

Je t’aime.

20 Replies to “Merci Boucau”

  1. anti Post author

    Rails, ponts, tous les chemins sont tracés pour que nous nous retrouvions, en permanence. Soleil, Sable, Ciel et Mer, tous les éléments sont réunis aussi, de toute éternité, autour de nous et en nous.

    Merci oui, c’est bien le mot mon éternel amoureux heureux

    Éternel Amoureux Errant
    Je suis porteur d’Amour
    De tant d’amour
    Qu’il en devient fardeau.

    Je suis las, je suis lourd, de trop d’amour.
    Où es-tu ma Promise ?

    Je suis la Terre. Je suis là. En moi ta semence devient parole d’espérance.
    Écoute mon secret murmure, caresse des champs de blé, résonner aux quatre vents
    Rien ne meurt, Tout est vivant…
    Rien ne meurt, Tout est vivant…

    Rien ne meurt… Tout demeure… Où es-tu, toi, le foyer que j’ai toujours cherché ?

    Je suis la Fleur. Je suis là. Je suis la Fleur qui donne le fruit, qui donne l’arbre, qui donne la fleur, qui donne le fruit… Je suis ton infini.
    Je suis l’Eau. Je suis l’eau et son phare. Espace Infini. Creuset récepteur.
    Dépose en ce lieu, dépose en ce lien, l’amour qui est le tien.
    Il ne demande qu’à s’épandre.
    L’Étendue que je t’offre est unique déclaration.
    Je t’aime, je te reçois.
    Ton Amour me féconde.
    Ici l’Amour dépose, repose, explose.
    Joie suprême.
    L’Univers pleure des étoiles de bonheur.
    Répand la lumière. Ce qui est épars se rassemble. Vois !

    Tu es si belle…

    Je suis Cybele.
    Je suis Matri Magnae.
    Je suis toi. Nous ne formons qu’un.
    Je suis ton opposé. Nous ne formons qu’un.
    Je suis la Vie. Je suis l’Amour.

    Tu es partout… Où te rejoindre ?

    Je suis de tous les temps, de tous les espaces, de toutes les matières.
    Je suis ton chemin.
    Ton Eternel Sentier,
    Celui que tu foules depuis toujours.
    Celui qui t’émeut depuis toujours.
    Empli de ta présence
    Oupouaout à nos côtés.

    anti, ravie de s’être invitée dans ta Vie.

  2. Colors Post author

    C’est que votre histoire est belle comme un miracle auquel on peux croire aisément.
    Bel anniversaire à vous.

  3. anti Post author

    « Très intéressant tout cela ! J’adore tout ce qui est symbolique. »
    😉

    « Et je redis : ton poème est une merveille. »
    Merci ! Tu vas me faire rougir dis donc !

    Et merci à vous tous, vraiment, ça nous touche vos messages.

    anti, toute émue.

  4. anti Post author

    Merci Mighe. J’ai reçu un très beau message ce matin, il disait :

    « En fait vous êtes sur le net comme dans la vie, vous jouez à demi-mots, à mots cachés ou pas du tout et permettez à ceux qui vous approchent, d’entrevoir la beauté et la profondeur de votre union.

    C’est comme un cadeau. »

    Émotion…

    anti

  5. monilet Post author

    J’ai assisté de loin à cette naissance, pour vous La naissance. Dieu que la durée est belle !
    Ton poème, anti, me rappelle le Cantique des Cantiques.

  6. anti Post author

    Moni ? BLONK !

    Et tu sais quoi ? Ben les 3 et 4 août de la même année, on se retrouvait encore et ce n’était que le début d’une longue série d’infinis…

    anti

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