Lizard, King Crimson

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C’est l’été. Il fait beau, drôlement beau même. L’occasion de ré-écouter « Lizard ».

En effet, il y a quelques temps de ça, je me suis fait un grand plaisir, j’ai racheté un de mes albums préférés entre tous : Lizard, de King Crimson, un des groupes fondateurs du mouvement rock progressif de la fin des années 60 (style de rock qui s’avère particulièrement élaboré au niveau de la technique instrumentale, de la composition, des textes ou encore des artworks – Wiki).

Voici ce qu’on peut lire dans Wikipédia à ce sujet :

Issu directement du rock, mais influencé également par le jazz, la musique classique, la musique contemporaine ou certaines musiques ethniques, le rock progressif s’attache à être une musique libre, ne se limitant pas aux caractéristiques principales du rock (morceaux courts, rythme régulier, schéma classique couplet/refrain/couplet…). En comparaison, l’approche des artistes de rock progressif est assez similaire à celle des artistes de jazz, et plus précisément ceux du free-jazz et du be-bop.

Les principales caractéristiques propres au rock progressif sont :

* Complexité musicale dans la composition : les thèmes peuvent varier de nombreuses fois au cours d’une chanson et ne se limitent pas au simple schéma couplet/refrain/couplet que l’on retrouve dans le rock par exemple.
* Présence de longues parties instrumentales, n’étant pas nécessairement des improvisations mais aussi des passages travaillés instrument par instrument. Certains groupes, principalement dans les années 70, produisaient exclusivement des chansons instrumentales.
* Indépendance de la section rythmique (basse et batterie, le plus souvent).
* Influences de la musique classique, du jazz, de la musique contemporaine, musiques ethniques, de folk, de musique médiévale ou d’airs traditionnels.
* Fréquente présence de supergroupes.
* Albums-concepts et parfois opéra rock.
* Complexité et richesse des textes, utilisant de nombreuses références (mythologiques, sociales…)
* Artworks très travaillés et très recherchés.
* Utilisation d’instruments peu conventionnels comme le chapman stick, l’orgue et certains cuivres.

Mais ces principaux traits peuvent énormément varier selon les groupes, le rock progressif étant très vaste, chaque groupe créant au final son propre style.

Les groupes de rock progressif sont, contrairement à ce que l’on pense, bien souvent menés par un leader charismatique, souvent le chanteur, qui contribue la plupart du temps à la renommée du groupe. On pourra citer Peter Gabriel (Genesis), Robert Fripp (King Crimson), Fish (Marillion), Thijs van Leer (Focus), Christian Vander (Magma), Andrew Latimer (Camel)…

Lizard – L’album, source Wikipédia.

Lizard est le troisième album de King Crimson. Il marque l’aboutissement de leur désir de mêler jazz et rock progressif.
Paru en 1970, l’album est le dernier de la première époque du groupe, qui s’orientera alors vers une rythmique plus rock qu’à l’accoutumée, la césure se faisant surtout sentir sur Larks’ Tongues in Aspic.. Toutes les chansons sont de Robert Fripp et Peter Sinfield.

Tout commence sur un morceau inquiétant, Cirkus, permettant de constater que le groupe est pleinement entré dans les années 70 avec profusion de sons électroniques typique du début de la décennie. Chaque musicien y est particulièrement bien représenté, ce qui au final donne une chanson aux accents graves, une parfaite définition de ce qu’est le rock progressif, genre encore difficile à cerner.

En terme d’instruments de musique, on a rien que :

* Robert Fripp : guitare, claviers, mellotron
* Mel Collins : flûte, saxophone
* Gordon Haskell : basse, chant
* Andy McCulloch : batterie
* Keith Tippett : piano, piano électrique
* Jon Anderson : chant (sur Prince Rupert Awakes)
* Nick Evans : trombone
* Mark Charig : cornet
* Robin Miller : hautbois, cor anglais

Puis vient le morceau Indoor Games, marquant l’arrivée de l’orientation jazzy de l’album, saxophones aidant. La voix saturée, les claviers réellement innovants et la basse profonde en font un des grands titres du groupe, entrainant et ambitieux.

Happy Family, continuité d’Indoor Games à la sauce free, souligne la relative proximité des deux genres (rock et jazz) que King Crimson désira tant faire cohabiter ; puis Lady of the Dancing Water est une ballade mélancolique dénuée de percussions où les vents sont à l’honneur et marque une pause avant la pièce maîtresse de l’album : la piste éponyme, Lizard, à la construction complexe et accompagnée dans un premier temps par la voix particulière de Jon Anderson, le chanteur de Yes.

Lizard – Le morceau, source Wikipédia.

Lizard, le morceau, dure 23’15. Il commence sur une alternance d’ambiances, notamment vocales. Mellotron, bandes inversées, tout ici démontre encore l’esprit « touche-à-tout » du groupe. Le son d’une trompette surgit alors, sur une percussion plutôt militaire qui ne cessera que bien plus tard. Les instruments s’enchaînent, aux tempos tour à tour classique, jazz et free jazz jusqu’à ce que le mellotron reparaisse et renvoie l’ambiance à celle de la première piste, pour enfin achever le tout sur un fond sonore lancinant et inquiétant.

Décrié à sa sortie, surtout par les fans, lesquels lui reprochait un tempérament inaccessible, le troisième opus de King Crimson, à la pochette étonnante toute en enluminures, influença sûrement (avec Tarkus de Emerson, Lake & Palmer) la scène progressive des 70’s en l’orientant vers des morceaux toujours plus longs et à la construction toujours plus complexe, voire symphonique.

* * * * *

C’est un peu… un peu wikipédien tout ça. Laissons la parole à un pro avec cet excellent article de ClashDoherty, vous allez voir, c’est autre chose 😉 En plus, il parle en vinyle ! Trop bien !

« Lizard » – King Crimson par ClashDoherty, tiré de son blog Rock Fever – Les meilleurs – et les pires – albums de rock (et d’un peu d’autres styles musicaux).

En 1970, le groupe de rock progressif King Crimson sort son troisième album, un disque à la pochette sublime doté d’enluminures représentant chacune une des chansons du disque (je n’ai d’ailleurs pas reconnu toutes les chansons). L’album s’appelle Lizard, et il figure parmi les plus beaux et lyriques du groupe.

C’est Gordon Haskell (bassiste) qui chante sur l’ensemble de ce disque, exception faite de la première partie du très long morceau-titre, qui occupe toute la face B et dure 23 minutes. La première partie de ce long morceau-titre est chantée par un invité, Jon Anderson, chanteur du groupe de rock progressif anglais Yes. Une vois aiguë, fine, sublime. Contrairement à la voix de Haskell, trop grave en ce qui me concerne, mais cependant assez belle, il faut le reconnaître.

L’album est assez étrange, et s’ouvre sur un titre parfois oppressant (ambiance étrange, musique parfois troublante, voire effrayante avec ces cuivres très sombres), Cirkus. Le morceau suivant s’appelle Indoor Games, et est assez simple, même un petit peu décevant. C’est le morceau le moins bon du disque, mais il reste sympathique comme tout. Nettement meilleur est Happy Family, qui aborde le thème de la séparation des Beatles à mots couverts (sur la pochette, on distingue une illustration représentant le groupe). Enfin, la face A se finissait sur le court (moins de 3 minutes) et sublime Lady Of The Dancing Water, complainte acoustique de toute beauté.

La face B est occupée, donc, en totalité par le troublant, fantastique et complexe Lizard, qui se décline, comme précisé en bas d’article, en quatre parties (et la troisième partie se décline elle-même en trois sous-parties, histoire de rendre a chose encore plus difficile). Si la dernière partie, Big Top, est anodine, le prologue Prince Rupert Awakes, chanté par Jon Anderson, est remarquable, envoûtant. La partie suivante, Bolero – The Peacock’s Tale est instrumentale, et assez angoissante par endroits, mais toujours remarquable.

L’album est vraiment excellent, enivrant, même s’il faut bien deux ou trois écoutes attentives pour tout assimiler. Les musiciens (à commencer par le guitariste Robert Fripp, leader du groupe, et le flûtiste Mel Collins) sont excellents, et Lizard s’impose vraiment comme un jalon du rock progressif. Malgré tout cela, Fripp avoue haïr et mépriser ce disque, en partie parce qu’il n’a pas pu avoir, dessus, le contrôle total (laissant le champ libre aux autres musiciens ; or, Fripp est un égotiste désireux de tout contrôler dans ‘son’ groupe). A écouter absolument.

Critique complémentaire de KingStalker :

Jamais King Crimson n’a sonné aussi jazz que sur Lizard. Et par extension, jamais ne sonnera aussi jazz. Ce qui en fait, un album réellement particulier, aussi bien adulé que détesté. Pour beaucoup, Lizard est une caricature, la caricature du rock progressif. D’une part par sa relative complexité (la pièce éponyme), son côté pompeux pour certains ainsi que pour sa longueur.

Particulier, aussi car pour la première fois, les autres musiciens dirigent littéralement l’orientation du KC. Fripp n’aimera pas le résultat mais alors pas du tout… Il daignera cependant réaliser une remasterisation de l’album en question.

220px-Mellotron.jpgLizard est particulier car un mini-orchestre joue dans la pièce principale, qui donne son nom au disque. Une longue fresque épique, tour à tour joyeuse, intimiste et sombre. Mais j’y reviendrai.

Lizard est aussi, et surtout, un album prônant et sous toutes ses formes le melotron. Clavier hybride aux sonorités multiples. On en entends très souvent, que ce soit sur Cirkus ou sur Lizard enfin bref. Ce n’est pas une tare en soi, j’aime beaucoup le son du melotron surtout qu’il est utilisé ici judicieusement, en particulier sur Cirkus où il sonne vraiment terrifiant.

Keith Tippet est à l’honneur sur cet album, c’est SON album, chose assez rare pour être souligné, je trouve que cela fonctionne bien dans l’ensemble surtout que Fripp est toujours là pour rajouter son petit grain de sel (Bolero : The Peacock’s Tale ou encore Cirkus), ce qui donne un petit côté intimiste, jazzy et sombre à la fois.

J’ai toujours eu du mal avec le disque (plus maintenant), j’avais beaucoup de mal à accrocher aux morceaux Indoor Games et Happy Family.

Indoor Games sonnait comme un travail « pas fini » et Happy Family bien que contenant de bonnes choses me semblait bien fade. Après pléthore d’écoutes sans pauses, je me suis accommodé à ces titres.
Leur trouvant à chacun des bons trucs qui en font des bons morceaux.
Par exemple, le côté très jazz et sautillant de Indoor Games. Qui me sonne comme un morceau pétillant et particulièrement relaxant, détendu et de bonne humeur.
Happy Family serait son pendant sombre. Jazzy, sautillant, pétillant toujours mais il y a un petit je- ne- sais- quoi qui le rends sombre ( pas trop bien sûr). Sûrement la voix saccadé de Gordon Haskell, pourtant chaude et ronde, toute en volupté.

Il reste que je pense que sur les 5 titres qui composent l’album, ces deux morceaux restent les moins intéressants…

De toute façon comment rivaliser avec, au hasard,Cirkus, morceau d’une profondeur incroyable ? Passant en l’espace d’une seconde du statut de morceau plutôt mélancolique ( la guitare de Fripp me chamboule totalement ici) au statut de morceau sombre et glauque, grâce au melotron…
D’ailleurs, pendant que j’y pense, parlons un peu du rôle de Fripp, qui est ici plus en compositeur qu’en joueur, il regarde ses musiciens jouer. J’adorerais moi, lui il aime pas… Cela me rendrait serein perso… Reste qu’en tant que guitariste, il reste génial mais il se fait plus rare, chacune de ses apparitions se vivent se délectent tant elles se font rares.
D’ailleurs, vous l’entendrez plus à la sèche qu’à l’électrique.

Reprenons la description des morceaux.

Lady Of The Dancing Water est le morceau bucolique de l’album, le morceau apaisant.
In The Court Of The Crimson King avait Moonchild, In The Wake Of Poseidon avait son cadence and cascade (quelle merveille), Islands a son Prelude. Lady Of The Dancing Water est belle, plus lente et franchement triste… Oui l’ambiance est champêtre, les paroles sont ravissantes et d’une poésie rare mais la musique est tristounette. Un très grand moment bucolique.

Et enfin, le moment que vous attendez tous, la pièce éponyme….

Une pièce réellement incroyable, à la fois joyeuse (Big Top), sombre (Bolero) elle est carrément polyvalente.
A noter, une superbe intro chanté par Jon Anderson (chanteur de yes à la voix suraiguë) qui a la voix plus grave que d’habitude.
La fresque est d’une complexité absolue tant au niveau de ces arrangements (présences du cor anglais) qu’au niveau de ces sous parties. The Battle Of Glass Tears est une sous-partie du titre (magnifique) qui est divisé en 3 parties. Imaginez, une sous partie, qui est elle-même divisé en 3 parties. Un truc de dingue ! Franchement, une merveille toute en rondeurs et en volupté, un chef d’œuvre.

Lizard est, à l’instar de sa pochette, très beau… L’ambiance est opaque mais étonnamment on s’y retrouve.
Les cuivres apportent une certaine fraicheur à l’ensemble, la voix de Haskell est d’une chaleur toute simplement magique…
Sans oublier, les fabuleux moments de gratte de Bob Fripp…
J’adore !

PS : Mention spécial à Mel Collins, saxophoniste de génie ainsi que flûtiste.
Et à McCulloch, qui fait les meilleurs roulés de batterie que j’ai jamais ouï.

(Amis du rock, à découvrir absolument le blog Rock Fever)

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Peter+Sinfield+Peter_Sinfield.jpgPetit retour sur Peter Sinfield

Peter Sinfield (né le 27 décembre 1943 à Londres) est principalement connu comme parolier des premiers albums du groupe King Crimson. Il a participé à In the Court of the Crimson King, In the Wake of Poseidon, Lizard dont il a écrit les paroles et à qui on doit les enluminures de la pochette et Islands, dont il est également producteur (excellents albums au demeurant).

07-roxy-music-love-is-the-drug.jpgRobert Fripp lui ayant demandé de quitter le groupe, Peter Sinfield continua à être actif sur la scène du rock progressif. Il a produit le premier album de Roxy Music (le groupe de Bryan Ferry et Brian Eno), et a enregistré ensuite un album solo Still, en 1973.

L’album est re-sorti plus tard en CD avec des morceaux supplémentaires, comme Stillusion. Il a ensuite écrit des paroles pour Greg Lake (lui aussi un ancien de King Crimson), d’Emerson, Lake & Palmer, ainsi que pour le groupe rock progressif italien PFM et pour Gary Brooker, ancien pianiste/chanteur de Procol Harum.

Plus tard, il a également travaillé dans la musique populaire, par exemple il a écrit les paroles de The Land of Make Believe pour Bucks Fizz et Think Twice pour Céline Dion. Il a aussi travaillé pour David Cross, un autre ancien de King Crimson.

Sinfield est surtout connu pour ses paroles du chant de Noël « athée » de Greg Lake I Believe in Father Christmas. Sorti en single en 1975, puis sur l’album d’ELP Works Vol.2 en 1977, il est devenu un standard de Noël (repris par Claude François en 1978).

La poésie de Sinfield est profondément inspirée par Shakespeare, Shelley, Blake et Rilke ; il est considéré comme un des très rares poètes du monde du rock.

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Qui dit Sinfield, dit King Crimson et forcément qui dit King Crimson dit Robert Fripp, un guitariste délirant et seul membre permanent du groupe.

De la dissolution de son groupe King Crimson en 1974, jusqu’à sa reformation en 1981, Fripp participe à des albums de David Bowie (« Heroes »), d’Andy Summers, de Peter Gabriel et de Brian Eno. Il engage aussi une carrière solo : en opposition au courant dominant du rock progressif dont il pressent le déclin, il se veut une petite unité mobile et intelligente.

Son style, caractérisé par ce qu’on pourrait appeler « des mélodies complexes bâties sur des mélodies simples », intègre l’improvisation comme processus de création. Le son de guitare est très travaillé, avec un usage intensif d’électronique, ou au contraire sans effet, nu, neutre. Dans l’optique de la musique minimaliste, il crée en collaboration avec Brian Eno le système de Frippertronics (en), avec une guitare électrique, une fuzzbox et deux magnétophones, permettant de construire en direct de véritables cathédrales de sons (Let the Power Fall 1981, God Save the King 1985). Plus tard, les Frippertronics, dirigés par ordinateur, deviennent les Soundscapes, moins sereins, parfois morbides, comme dans The Gates of Paradise (1997), qui propose une traversée de la mort.

Devenu professeur de guitare, il anime des stages Guitar Craft, et crée des concerts permettant d’intégrer des guitaristes de tous niveaux.
Plusieurs disques témoignent de cette période, en particulier The League of Crafty Guitarists (1995), pour seize guitaristes électriques. L’accordage utilisé par Fripp, surnommé New Standard Tuning (en), est différent du standard traditionnel. Il est basé en partie sur un accordage en quintes, avec une tierce entre les cordes les plus aigües: Do-Sol-Ré-La-Mi-Sol (C, G, D, A, E, G ), ce qui offre une plus grande tessiture à l’instrument.

Avant la deuxième reformation de King Crimson au début des années 90, il collabore avec David Sylvian, pour une série d’albums et de concerts, ainsi qu’avec d’autres musiciens d’horizons divers.

Il fonde une structure de production et de distribution de projets musicaux qui gère les intérêts de King Crimson et de nombreux autres musiciens : Discipline Global Mobile.

Son jeu de guitare très particulier lui vaut de participer à une série de concerts G3 avec Joe Satriani et Steve Vai.
Récemment, Robert Fripp compose les sons du nouveau système d’exploitation de Microsoft, Windows Vista.
Robert Fripp est marié à la chanteuse Toyah Willcox.

Music is the architecture of silence.
(La musique est l’architecture du silence.)

Robert Fripp

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A écouter sans modération, les autres albums de King Crimson et en particulier :


In the Court of the Crimson King (1969)


In the Wake of Poseidon (1970)

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Lizard (1970)


Mmmmmmmmmmmmm : Islands (1971)


Larks’ Tongues in Aspic (1973)


Attention, génialissime ! Starless and Bible Black (1974)Et excellentissime aussi : Red (1974)

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8 Replies to “Lizard, King Crimson”

  1. Anna Galore

    GENIAL !!!

    Aaaah King Crimson… Un grand pan de ma vie musicale, à l’époque où je jouais beaucoup. « In the court of the Crimson King », « Starless and Bible black » et « Red » sont mes trois préférés des albums du Roi Pourpre, qui chacun est une baffe phénoménale par son univers mélodique et aussi rythmique – Bill Bruford est un fantastique batteur, qui a également joué avec Yes (il est absent de « Lizard » mais c’est lui sur « In the court » et aussi sur « Red », entre autres).

    « Lizard », je l’ai découvert grâce à toi. Un album extrêmement complexe mais fascinant, en effet. Le morceau-titre est une très très grande pièce musicale.

    Amusant (pas surprenant) cette convergence presque au mot près entre Fripp qui dit « La musique est l’architecture du silence » et Miles Davis qui dit « La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu’encadrer ce silence. »

  2. Anna Galore

    Ah oui, un autre grand poète du rock à mentionner, dans exactement la même mouvance : Syd Barrett (de son vrai nom Roger Keith Barrett), l’un des fondateurs de Pink Floyd (dont il a imaginé le nom à partir de celui de deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council).

    Il est présent sur les deux premiers albums de Pink Floyd, « The piper at the gates of dawn » et « A saucerful of secrets ».

    Rongé par la drogue et la schizophrénie, il est viré du groupe en 1968. Il vivra ensuite en reclus à Cambridge jusqu’à sa mort en 2006.

  3. syluanis

    Dès les premières notes de Island,c’est toutes les soirées d’été de ma jeunesse qui arrivent…In the court of the crimson king résonne comme un vieil amour que l’on retrouve…Merci pour cette note…Je crois qu’elle a été écrite pour moi…

  4. Anna Galore

    T’as la pêche, toi, ce matin 😉

    De mon côté, c’était le CD de Red à fond dans la voiture.

    Staaarless annnnnnnnd Bible blaaaaaaaaaaaaaack

    Anna, fripp en soldes

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