Guatemala (173)

Son nom viendrait du mot nahuatl Coactlmoctl-lan, qui signifie « le pays de l’oiseau qui mange des serpents » ou même du mot Quauhtlemallan, aussi du nahuatl, qui signifie « endroit avec beaucoup d’arbres ». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.

Son site le plus connu au monde est le lac Atitlan où nous rêvons d’aller depuis que nous avons lu Les secrets du Jaguar de Martin Prechtel.

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Le Guatemala est le 173e pays à rejoindre la liste de ceux qui ont téléchargé au moins un de mes livres.

La civilisation maya est apparue il y a environ trois mille ans et s’est développée dans presque tout le Guatemala actuel. Les conquistadors espagnols l’ont réduite à néant en quatre ans.

Le Guatemala devient indépendant en 1821. Il est dirigé par des dictateurs pendant un bon siècle. En 1901, United Fruit, une entreprise américaine prend le monopole de toute sa production en fruits et de toutes les terres cultivables. Ce n’est qu’en 1954 qu’elle rétrocède une partie importante des terres, grâce au président élu Arbenz Guzmán qui instaure une taxe sur les exportations et décide une réforme agraire.

Un coup d’État est alors mis sur pied par le Président Eisenhower et les frères Dulles. Allen Dulles est le numéro un de la CIA, son frère John Foster Dulles dirige le Département d’État. Par ailleurs, les frères Dulles sont actionnaires de United Fruit. La CIA renverse Arbenz Guzman et installe à sa place une junte militaire dirigée par le Général Carlos Castillo Armas.

Durant les années suivantes, la résistance paysanne tentera tant bien que mal de s’organiser. Dans les années 1960, un mouvement de guérilla s’organise, regroupant idéologues de gauche, plusieurs officiers rebelles ainsi que de nombreux paysans. En 1982, le général Efraín Ríos Montt fait un coup d’État. Peu de temps après son arrivée au pouvoir, il met en place les patrouilles d’autodéfense civiles (PAC), miliciens recrutés de force par l’armée et ayant comme objectif d’éradiquer la guérilla. Plus de 400 villages sont rasés et 200 000 Mayas massacrés. Le chaos meurtrier va perdurer des années.

Le retour à la démocratie ne remonte qu’à fin 1996. Depuis, le Guatemala est une démocratie.

Infos et photo du lac Atitlan : Wikipedia

One Reply to “Guatemala (173)”

  1. anti Post author

    Bravo pour ces nouveaux téléchargements Anna.

    « Son site le plus connu au monde est le lac Atitlan où nous rêvons d’aller depuis que nous avons lu Les secrets du Jaguar de Martin Prechtel. »

    C’est peu de le dire ! Peut-être que tu pourrais te faire inviter par le centre culturel français de là-bas ? Moi je dis ça…

    anti

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