Quelques notes en passant

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Reçu un coup de fil intense et chaleureux de Félix. Il avait vu ma note sur Pisla et son histoire. Il était ému par tout ce qu’elle a vécu, tout ce qu’elle a réalisé, tout ce qu’elle est. Il m’a dit à quel point il a aimé la photo que j’ai prise de son visage. Nous avons parlé de sa simplicité et de toute la lumière qui émanait d’elle. Il m’a décrit avec des mots magnifiques son allure de reine quand elle marche dans la rue et la façon instinctive dont les gens baissent respectueusement le regard quand ils s’adressent à elle. Nous avons terminé sur l’importance de parler de nos frères Roms, d’en prendre des photos et de les rendre accessibles à tous pour en garder la mémoire.

Vu une situation chaotique à mon travail passer de floue à évidente. Enfin, du moins c’est ce qui m’a semblé. D’autres à qui j’en ai parlé n’ont rien vu du tout, ou le plus sombre. Ont-ils raison ou tort ? Je ne perçois, quant à moi, qu’une opportunité à saisir pour aller vers le haut.

Acheté en sortant du boulot de quoi redonner une seconde jeunesse au boudin de la piscine. Non, aucun jeu de mot.

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Bavardé et ri en haut des escaliers avec Anti, face au soleil du crépuscule, un verre à la main. Pour elle, un Amaro Montenegro. Pour moi, un Calvados hors d’âge. Des chats de chez nous et d’ailleurs sont passés tranquillement entre nous, dans un sens puis dans l’autre, ou ont pris le frais tout simplement. Un merle a fait un passage en rase-motte près de nos visages. Il venait de la droite.

Chanté comme des casseroles, Anti et moi, pour essayer de déconcentrer Gwlad totalement captivée par des textos écrits à toute vitesse. Il nous a fallu au moins deux couplets et deux refrains pour qu’elle lève son regard sur nous, atterrée, et nous dise d’une voix mourante : « J’ai mal à la tête ».

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Regardé en famille, avec Anghbor et Anti, les trois vidéos de Just a gigolo, puis deux autres provenant d’un site où Anghbor a ses habitudes. Un mec plutôt drôle y décortique les paroles d’une chanson, si possible ridicules ou incompréhensibles, et il essaie de leur donner un sens, voire plusieurs – tous loufoques. Ça s’appelle « Non mais t’as vu ce que t’écoutes ».

Accompagné Anti à la gare ce matin. Elle va passer la journée à Paris, pour une séance de lecture et dédicaces du livre de Robert Notenboom à la librairie-galerie Racine. Elle doit croiser là-bas Tarik, Sapotille, Jean-Gabriel et probablement quelques autres connaissances. Félix avait prévu d’y aller mais ne pourra pas.

Très belle journée à vous

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