Catherine Kousmine

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Docteur Catherine KOUSMINE

« J’aimerais que chacun comprenne qu’il ne peut compter que sur lui-même, qu’il est responsable de sa personne,
que le corps dont il dispose doit être géré comme n’importe quel autre bien.
»

S’il y a un visage de personne âgée qui m’émeut particulièrement, c’est bien celui du Dr Kousmine. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou redécouvrir cette femme étonnante. Textes et photos Association Kousmine Française, sauf mention contraire.

drapeau russie.jpgdrapeau-90x150cm-suisse~19694958.jpgUNE VIE DE LUTTE

Catherine KOUSMINE est née en Russie en 1904, et décédée à Lausanne le 24 Août 1992. Son père, industriel, ne supporte pas les rigueurs de l’hiver russe, aussi, dès 1908, la famille KOUSMINE vient-elle tous les hivers en Suisse. Un appartement a même été loué à Lausanne pour 10 ans. Cette sage précaution leur permettra de quitter la Russie en 1916, lorsque les biens de la famille sont confisqués. Pour Catherine KOUSMINE, une vie de lutte commence !
Il lui faut s’adapter à un autre système scolaire. Elle découvre le latin, et met trois semaines pour déchiffrer la première page de « La guerre des Gaules » de César. La deuxième page sera faite en trois jours ! Esprit vif et méthodique, elle comble son retard en trois mois et se retrouve première de classe. Comme elle se plaisait à le rappeler, l’école qu’elle fréquentait préparait plus aux travaux ménagers qu’aux études. Malgré les difficultés pécuniaires, elle décide de devenir médecin. Ce sera l’époque des « petits boulots » (les poupées de laine, les cours d’allemand…).
En 1928, Catherine KOUSMINE obtient son Doctorat en Médecine, avec la distinction « Lauréate de la Faculté de Lausanne ». Elle choisit alors une spécialité – la Pédiatrie – et suit une formation à l’Hôpital de Zurich, chez le Pr Fanconi : à travail égal, elle gagne moitié moins qu’un homme. Faute de moyens financiers, elle envisage d’arrêter ses études lorsqu’un événement capital intervient. En l’espace de trois semaines, elle rectifie le diagnostic de son chef de clinique, puis, par une trachéotomie en urgence, sauve un enfant de 7 ans ! « C’est l’acte le plus courageux de ma carrière » dira-t-elle avec satisfaction… Toujours est-il qu’on lui alloue le salaire d’un homme et qu’elle peut alors terminer sa spécialité.
Installée à Lausanne comme pédiatre, elle connaît encore le temps des vaches maigres. En effet, en Suisse, les honoraires des consultations d’enfants sont de moitié inférieures à ceux des malades adultes ! Elle perd en clientèle deux jeunes enfants atteints de cancer très évolutif. Très émue, notamment lorsque la petite fille, défigurée par sa tumeur, lui déclare : « J’ai eu beaucoup de chance. Ma maladie m’a permis de vous rencontrer ». Elle avouera s’être échappée tant les larmes lui venaient aux yeux. C’est la seule fois où Catherine KOUSMINE parle de ses émotions !

2529.jpgUNE VIE DE RECHERCHE

Les événements vont la déterminer à s’échapper de ce terrible fléau. « Dans les années 40, le taux des cancéreux augmentant tellement, je me suis dit qu’il serait peut-être utile de chercher des explications différentes de celles de la Faculté ». Pour cela, elle lit tout ce qui a été écrit sur le sujet, et constate que rien n’est clair. Elle décide alors de vérifier ce qui a été publié et commence ses propres recherches.
Avec un chimiste et un pharmacien, elle installe un laboratoire dans une cuisine inoccupée de son appartement. Pendant 17 ans, elle y élèvera des souris sur lesquelles sont greffées des tumeurs. Puis elle ira à Paris à l’Institut Curie chercher des femelles de race pure, porteuses spontanément d’un cancer du sein dans la proportion de 90 % dès l’âge de 4 mois.
A Curie, les souris sont nourries à partir d’aliments en comprimés. Par souci d’économie, le Dr KOUSMINE, elle, fait le tour des commerçants pour ramasser pain, légumes, fruits… Les souris reçoivent ainsi un jour sur deux une nourriture en comprimés, et un jour sur deux des aliments naturels. Le taux des cancers chute de 50 %. Intriguée de ces résultats, elle réalise qu’il y a peut-être une relation entre l’alimentation et la maladie. Mais encore faut-il le démontrer.
Pendant des années, elle testera toutes les substances qui peuvent composer nos repas. Sans le savoir, elle entre dans le domaine de ce que l’on appelle aujourd’hui « la médecine orthomoléculaire », médecine qui traite avec les molécules dont se compose le corps. Son équipe constate même que les souris de race pure, porteuses d’une tumeur mammaire survivent à des doses de toxiques qui entraînent le décès de souris sans tumeur, comme si la présence du cancer augmentait la résistance de ces animaux ! Poursuivant dans cette voie, elle trouve que le cancer se comporte comme un tissu de détoxication à l’action presque aussi efficace que le foie ! C’est cet élément capital qui va déterminer son approche de la maladie cancéreuse : « Supprimer d’abord le besoin du cancer avant de supprimer la tumeur elle-même ».

UN PREMIER RESULTAT

En 1949, des amis lui confient le premier malade cancéreux. Atteint d’un réticulosarcome récidivant qui a métastasé à la clavicule, il a une espérance de vie de 2 ans. Sous traitement de vitamines, associé à la réforme alimentaire, il récupère en 4 mois ! Mais périodiquement, il abandonne toute surveillance alimentaire. Ceci durera 9 ans, pendant lesquels la maladie s’aggrave et récidive à chaque fois qu’il s’éloigne de son régime. En 1958, après sa neuvième poussée, l’ORL qui le suit le met en demeure de choisir entre la vie ou la gourmandise. Le malade se discipline et ne présente plus de rechute. « Par son indiscipline et ses retours à la sagesse, ce malade m’a apporté la preuve que j’attendais. »
Forte de cet exemple, elle va chercher à comprendre pourquoi le corps fabrique le cancer.
D’une part, tous les tissus de l’organisme sont constitués de couches multiples de cellules, sauf l’intestin. D’autre part, elle fait des cultures de tissu cancéreux, et n’y trouvé que des germes habituels de l’intestin. Elle en déduit donc que l’intoxication du foie découle d’une fragilité de la muqueuse intestinale. Pourquoi ?

1274877715.jpgLA CREME BUDWIG

En tant que femme observatrice, Catherine KOUSMINE a remarqué que toutes les denrées alimentaires ont augmenté de prix pendant la dernière guerre. Toutes, sauf une : l’huile !
Intriguée, elle cherche à savoir pourquoi. L’explication lui est fournie par un employé d’huilerie qu’elle est amenée à soigner. On a tout simplement modifié les techniques d’extraction des huiles. Pour augmenter le rendement à partir de la même quantité de graines, on a autorisé les industriels à faire des pressages après chauffage. Le Dr KOUSMINE découvre tout de suite la faille de ce système. Elle a connu les habitudes du début du siècle : les huiliers sur la table. Elle mesure très vite, à la lumière de ses recherches, l’ampleur des dégâts : l’étanchéité des membranes cellulaires est altérée par carence en acides gras essentiels, et c’est au niveau de l’intestin que cela a le plus de conséquences : lorsque l’intestin laisse pénétrer dans le sang des agents infectieux, c’est le foie qui les reçoit et doit les détruire.
Elle a maintenant la solution : il faut augmenter la résistance des membranes des cellules et en priorité celles de l’intestin. Elle cherche un producteur d’huile qui a gardé les anciennes méthodes, et part en croisade contre les graisses « végétales » (margarines), qu’elle dénonce comme artificielles et même dangereuses pour la santé.
C’est le moment où elle reprend le petit déjeuner très connu des Suisses : le « muesli », et l’adapte avec ce qu’elle sait. Elle l’appellera « budwig« , en hommage à Johanna BUDWIG, pharmacienne, qui a énormément travaillé sur les huiles et les margarines. Ce petit déjeuner va faire le tour du monde et contribuer à la célébrité du Dr KOUSMINE.

41N4WWaiKWL.jpgLA « METHODE KOUSMINE »

Les malades arrivent d’un peu partout. Le Dr KOUSMINE met en place son traitement.

– Désintoxication du foie grâce au nettoyage de l’intestin.
– Alimentation saine.
– Rééquilibrage du pH.
– Apport de vitamines pour soutenir l’organisme.

Forte des premiers résultats, elle va poursuivre ses investigations et mettre en application dans d’autres pathologies ce qu’elle a trouvé pour le cancer. Elle obtient des améliorations pour ses malades. Mais son chemin est solitaire, et depuis longtemps elle est combattue. Comment admettre que trois petits chercheurs isolés puissent aboutir à des résultats, alors que les laboratoires piétinent ? Les malades insistent pour qu’elle publie ce qu’elle sait, avec exemples à l’appui. Le Dr KOUSMINE sait qu’il sera impossible de convaincre les médecins. Il lui faut sensibiliser le public.

En 1980, paraît : « Soyez bien dans votre assiette…« . Ce livre voit le jour à la condition qu’elle en achète et distribue un grand nombre d’exemplaires. Qu’importe ! L’ouvrage sort et les malades arrivent chez les médecins en demandant à être soignés de cette façon.

SES ÉLÈVES

C’est le départ d’une nouvelle étape. Catherine KOUSMINE formera plus de quatre-vingts élèves.
Son succès grandit, les résultats se confirment. Jour après jour, les récentes recherches lui donnent raison. Elle avait vu juste ! Comme elle se refuse à s’enfermer dans son savoir, elle cherche dans tout ce qui est publié ce qui peut s’ajouter à son traitement : la théorie de Linus PAULING et ses doses massives de vitamine C, les recherches sur les oligo-éléments. Ses élèves lui feront découvrir l’’huile d’onagre, l’hydrothérapie du côlon, la spiruline… qu’’elle préconisera.

LA RECONNAISSANCE DU PUBLIC

Son plus dur combat, elle devra le mener avec l’arrivée du SIDA. Convaincue qu’elle peut aider les malades en attendant des traitements appropriés, elle avance des hypothèses de travail tout à fait originales. Elle a publié son dernier livre : « Sauvez votre corps« , qui est un succès (plus de 100 000 exemplaires vendus). Elle a droit à quelques minutes d’antenne sur TF1. Enfin, elle quitte la scène publique à Dijon, lors du 3e congrès de l’Association Médicale Kousmine Internationale, en 1989, devant une foule admirative. Mille huit cents personnes, debout, reçoivent cette petite femme fragile, qui lit sans lunettes à 85 ans ! C’est une véritable consécration. Ce que l’Académie de Médecine n’a pas donné au Dr KOUSMINE, elle l’a obtenu du public. Elle en était consciente en reprenant la route de Suisse : « Je n’ai jamais reçu un tel hommage en Suisse« , confiait-elle.
En 1985, déjà, la Société d’Encouragement au Progrès – dont le Siège est à Paris – lui décerne la Médaille de Vermeil pour ses travaux sur la sclérose en plaques.
En Suisse, elle obtiendra malgré tout la reconnaissance des autorités de la ville de LUTRY, où elle réside. Avec faste, en 1989, elle est nommée « Bourgeoise d’honneur ».

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plaque commémorative – Hommage au Dr Catherine Kousmine –
« La Reine de la crème Budwig honorée par les autorités de la ville de Lausanne »

UNE GRANDE DAME

Elle nous a montré ce qu’est la « Médecine Expérimentale », cette recherche sans à priori, qui se base sur l’observation pour en tirer ensuite des conclusions (et non l’inverse). C’est ce qui fait toute l’originalité et la valeur du travail du Dr KOUSMINE. Cinquante ans avant les travaux de BERGSTROM, SAMUELSON et VANE, Prix Nobel de Physiologie et de Médecine en 1982, pour leurs découvertes sur les Prostaglandines, elle avait pressenti l’importance des Acides Gras Insaturés à partir desquels l’organisme les fabrique.
Catherine KOUSMINE part en laissant à ses élèves, non seulement un héritage scientifique, mais aussi une méthode de travail. Elle nous a appris à vérifier sans cesse notre savoir et à rester ouverts à la « Connaissance », car rien n’est définitivement acquis.
Le travail du Dr Catherine KOUSMINE se poursuit actuellement grâce à ses élèves. Ceux-ci ont créé, en 1985, une Association qui regroupe les médecins formés à cette Méthode, et les personnes sensibilisées par cette approche, ainsi que les malades. Dans le cadre de cette Association, sont organisés des stages de formation pour médecins et des stages pratiques pour tous, au cours desquels on peut prendre connaissance rapidement des différents points préconisés, et aussi se mettre facilement à cuisiner sainement et vivant.
Depuis juin 2001, cette Association médicale a évolué vers une Association d’usagers de la méthode.

Pour en savoir plus :
Association Kousmine Française

anti

5 Replies to “Catherine Kousmine”

  1. valentine

    Quelle joie de lire ta note Anti, merci, merci, merci!

    « Elle nous a montré ce qu’est la « Médecine Expérimentale » cette recherche sans à priori, qui se pose sur l’observation pour en tirer ensuite des conclusions (et non l’inverse) ».

    Eh oui! c’est exactement ça :-)))

    Je peux parler de mon expérience personnelle qui vient de me conduire, je remercie ma chance, à consulter un médecin formé à la méthode Kousmine. Etre enfin entendue après des années de souffrances inutiles.

    Cette femme est remarquable de bon sens, de sagesse. Un combat de toute une vie, merci à elle.

  2. anti

    Avec grand plaisir Valentine. J’ai eu beaucoup de bonheur à me replonger dans la vie et les écrits de cette merveilleuse dame. En revanche, Dieu que j’ai salivé ce faisant !!!

    Cette fois-ci, c’est décidé : je me rachète mon moulin à café et vais nous préparer de ces crèmes Budwig à tomber par terre, d’autant plus que l’huile de lin alimentaire est à nouveau autorisée en France 😉 Même Anghbor adore, c’est peu dire.

    J’espère que tu vas vite te remettre d’aplomb !

    anti

  3. valentine

    Tous à la crème Budwig! La bonne nouvelle c’est que je ne serai plus obligée de faire passer la frontière à mes litres d’huile de lin pour ma belle-soeur! D’ailleurs, sait-on pourquoi l’huile de lin alimentaire était interdite en France?

  4. anti

    Voui, c’est dans le lien que j’ai mis sur le mot « Huile » dans la note. Extrait :

    http://www.satoriz.fr/produits-bio/La-surprenante-epopee-de-l-huile-de-lin-24-670-.html

    Comment expliquer cette incroyable exception aux immuables lois du sacro-saint marché ?

    La réponse tient en un décret promulgué en… 1905. Un décret généraliste concernant les corps gras qui met en évidence à juste titre la dangerosité de l’huile de lin lorsque celle-ci évolue mal. Soumise à la lumière, à l’oxygène, à la chaleur ou aux effets du temps, elle tourne à l’âcre et peut devenir toxique. Des faits qui justifient son interdiction en ce début de siècle, à une époque où les techniques naissantes de l’agroalimentaire n’étaient pas en mesure d’apporter des garanties de bonne conservation au consommateur. Mais à la fin de ce même siècle, il pourrait aisément en être autrement. Une raison pourtant bien insuffisante aux yeux du législateur pour envisager remettre en cause une mesure certes désuète, mais portant sur un produit trop marginal pour qu’elle soit reconsidérée. Et lorsqu’il n’y a aucune industrie de poids pour faire pression…

    Il y aura donc maintien de l’interdiction malgré la demande, ce qui induira deux effets notables. Le développement d’alternatives à l’huile de lin, d’une part, et sa commercialisation illicite de l’autre. Comme à l’époque de la prohibition !

    – Parmi les alternatives à l’huile, on citera d’abord l’incitation à consommer le lin sous forme de graines. Excellente idée ! On note aussi une mise à l’honneur de l’huile de noix, déjà largement encouragée à cette période, ainsi que celle de l’huile de tournesol, également très riche en acides gras essentiels. L’avenir montrera pourtant que le choix de cette dernière comme huile de base au quotidien n’est pas forcément bienvenu. Le tournesol est en effet riche en Omega 6, nécessaires à notre bonne santé, mais généralement trop présents dans notre alimentation.

    – Conséquence plus inattendue de l’interdiction, la vente de l’huile de lin sous le manteau… Ou, plus précisément, sous le comptoir. Héroïques, les contrebandiers ? En faire venir de Suisse ne constituait pas un acte de bravoure hors norme, les douaniers eux-mêmes ignorant l’illégalité du précieux liquide. Mais la répression des fraudes, elle, veillait au grain en magasin. Ce qui n’empêchait pas certains détaillants d’en tirer illégalement profit, pour la bonne cause bien sûr.

    Qu’en est-il aujourd’hui de la légitimité de cette huile, et de sa légalité ? Au niveau nutritionnel, elle reste parfaitement d’actualité. Plus que cela même : au fil des études, les fameux Oméga 3 qui constituent majoritairement l’huile de lin se sont révélés être bénéfiques pour l’équilibre nerveux et le système cardio vasculaire ; autant d’aspects qui n’étaient pas aussi finement compris vingt ans plus tôt et qui confirment la formidable intuition dont a fait preuve le Docteur Kousmine. Mais en ce qui concerne la loi, il y a de quoi sourire… Sachez qu’une marque française tout ce qu’il y a de plus sérieuse et rigoureuse, Emile Noël, en produit légalement sur notre territoire depuis vingt ans et la propose à toute l’Europe ! sauf à la France, bien sûr.

    Une bien curieuse situation qui a failli trouver une issue en 2008 à l’occasion d’un avis de l’AFFSA, l’organisme français officiel chargé d’établir ce qui est bon pour notre santé, ou pas. L’avis étant favorable et confortant l’intérêt de l’huile de lin, ce sont quelques commerciaux qui cette fois-ci se sont légitimement crus autorisés à proposer l’huile aux magasins. Pan, sur les doigts ! L’avis n’ayant pas été suivi de la promulgation officielle du décret autorisant la vente de l’huile, ces aventuriers en ont été pour leurs frais. On a cru à nouveau toucher au but lorsqu’un décret autorisa enfin la commercialisation de l’huile de lin… raffinée ! Soit chauffée, ce qui la privait de l’unique qualité qu’elle se doit d’avoir, bravo les experts. La situation semblait donc indéfiniment bloquée par les ubuesques lenteurs et incohérences de notre administration, lorsque l’incroyable se produisit : en ce 12 juillet de l’an 2010, soit exactement 2110 années après la naissance de Jules César, 217 après l’envoi du premier télégramme aérien et 2 jours avant la fête nationale*, le fameux décret autorisant la commercialisation de l’huile de lin vierge fut publié au journal officiel.

    * L’extrême sérieux de cet article nous empêche de poursuivre en faisant référence à la victoire des Bleus en coupe du monde le 12 juillet 1998.

    anti 😉

  5. valentine

    Ahurissante et ubuesque épopée qui, heureusement, se termine bien! Quand je pense aux risques que j’ai failli encourir en consommant de l’huile de lin et pire, en lui faisant passer frauduleusement la frontière!

    Merci à toi Anti pour cette information très intéressante 🙂

    A noter, que l’huile de Colza est également un excellent pourvoyeur d’omega 3. Moins onéreuse et de plus longue conservation.

    Je pense à un truc qui me fait marrer: le tue taupe 10 oui, l’huile de lin non! Dingue quand on y pense….

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