Les Gérard de la politique, un grand moment !

gerard1.jpgHier soir, nous avons vu sur Paris Première la première cérémonie de remise des Gérard de la Politique, une série de trophées (des parpaings) qui ont « récompensé » les pires personnalités politiques de l’année.

C’était un très, très grand moment ! Enfin du politiquement incorrect, déjanté, hilarant et en plein dans la cible ! On en redemande ! Vous devez pouvoir trouver des extraits vidéo sur le net assez facilement, ne vous en privez pas.

La soirée était animée par Fred Royer, Arnaud Demanche et Stéphane Rose, tous les trois excellents, ainsi que quelques comparses venus jouer des sketches tous plus drôles les uns que les autres. Nous avons ri de la première à la dernière minute.

Le jury était composé de personnalités des médias ou autres, tels que Philippe Tesson, Alain de Greefs, Bruno Roger-Petit, Eric Naulleau, Eric Brunet, Philippe Bouvard, Guy Birembaum, Karl Zéro, Patrick Pelloux et Olivier Ranson. On rêverait de pouvoir assister à leurs délibérations qui n’ont pas dû être piquées des vers.

Voici le palmarès complet de cette soirée mémorable.

Gérard du simplet dont on frémit à la pensée qu’il ait des responsabilités, vu qu’il a même pas l’air assez intelligent pour peindre des coquillages dans un centre d’aide par le travail

Les gagnants sont ex aequo : Frédéric Lefèbvre et Benjamin Lancar

Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n’a plus aucune chance de rien mais qui s’accroche quand même, au lieu d’aller pêcher la crevette avec Jospin sur l’Ile de Ré

Jack Lang

Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée

Eric Besson, à l’extrême droite de la droite, venu de gauche

Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son Président, et quand on dit les bottes, c’est pour rester poli

Frédéric Lefèbvre, en janvier 2010 : « Nicolas Sarkozy a un tort, c’est qu’il a raison trop tôt. »

Gérard du type qui a un nom de mafieux, mais juste le nom

Patrick et Isabelle Balkany

Gérard du député qui se mange

André Flajolet

Gérard du politique à qui la Vierge Marie est apparue pour lui dire :  » Prends ton clairon, sonne l’olifant, pense à Clovis, pense à Jeanne d’Arc, pense au grand Charles, pense à Tonton, lève-toi et guide ton peuple vers un nouvel âge d’or républicain, présente-toi à la grande élection.  » Depuis, il a une Mission, il a une Destinée, son épée est de feu, son bouclier d’argent, sa chevelure parfumée flotte aux quatre vents sacrés… et il va se manger un vieux 0,4% dans la face

Dominique de Villepin

Gérard du truc qu’on n’a pas le droit de dire

Carla Bruni a eu une grande aventure sentimentale, pour une nuit ou pour la vie, avec [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip], [biiiiip]…

Gérard de la « petite phrase » qui les suivra jusqu’à la tombe

Nicolas Sarkozy avec « Casse toi pauv’con. »

Gérard de la femme politique, quand tu la vois, t’as pas envie de lui mettre ton bulletin dans l’urne

Les gagnantes sont ex aequo : Fadela Amara et Nadine Morano

Gérard de l’idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou !

« On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel », Cécile Duflot

Gérard du politique qui va enfin nous débarrasser des bamboulas, des métèques, des romanos, des chinetoques, des boucheries hallal, de la HALDE, du MRAP et de Yannick Noah

Claude Guéant

Gérard du queutard, alias Human dick, alias Monsieur 30 cm, alias Ready for the zob, alias Penetrator, alias Couilles and the gang, alias Planque ta moule, alias Le Kärcher, alias Les Femmes d’abord, alias Monté comme un âne, alias l’Anaconda, alias l’Etouffechrétienne, alias Galope salope, alias Le Ministre de la défonce, alias le Ravageur de rondelles, alias le Canon à neige, alias l’Extincteur, alias Crème Chantilly, alias Une Giclette pour les suffragettes, alias Billy Salami, alias l’Assommoir, alias la Queue de billard, alias l’Erection législative, alias C’est Noël mémère, alias le Flashboule, alias Fais gaffe avec tes dents, j’aime pas qu’on me raye le casque, Alors heureuse ?

Dominique Strauss-Kahn

Gérard du mec de gauche qui a trimé vingt ans pour se constituer un capital sympathie qu’il a niqué en vingt secondes en acceptant de bosser avec Sarkozy

Bernard Kouchner

Gérard du charisme

Hervé Morin

Gérard du politique qui te parle tellement de son bilan local que t’as envie de lui dire : « Ben restes-y, dans ton bled »

Ségolène Royal, très fière de son bilan dans les Deux-Sèvres

Gérard du père de l’enfant de Rachida Dati

Bernard Laporte

Gérard du vieux mythe périmé

Jean Jaurès

Gérard de la minorité visible qui le sera pas restée longtemps, visible

Ali Soumaré, le candidat PS qui ressemblait à un joueur du PSG

Gérard du socialiste musical

Georges Frêche, fresh, exciting

Gérard du sarkozyste musical

Rama Yade, oh oh oh Ramaya

Gérard de la femme politique 2011

Michèle Alliot-Marie

Gérard de l’homme politique 2011

Jean-François Copé

Vivement l’année prochaine pour une nouvelle flopée de lauréats !

2 Replies to “Les Gérard de la politique, un grand moment !”

  1. valentine Post author

    Je note que Frédéric Lefèbvre a eu droit à deux Gérards. Amplement mérités!
    « ….vu qu’il a même pas l’air assez intelligent pour peindre des coquillages dans un centre d’aide pour le travail »
    c’est rude pour ceux qui n’ont pas le choix!

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