Maki voilà

Suite de nos photos prises à Mayotte avec une série consacrée aux makis. Ah, les makis… Tellement craquants, ces lémuriens, qu’à chaque fois qu’on les a vus, on n’a pas arrêté de les mitrailler de nos objectifs. On doit bien en avoir plusieurs centaines de photos, plus fondantes les unes que les autres.

Comme il fallait bien que je choisisse un critère de sélection, aujourd’hui, j’ai privilégié celles où on les voit avec Anti (mais pas uniquement). Il est probable qu’il y aura d’autres séries dans les prochains jours.

Il faut dire que ces adorables primates ne sont pas farouches, dès lors qu’une banane pointe le bout de son nez. Aussitôt, on entend leurs petits grognements caractéristiques et ils accourent en sautant de branche en branche. Ils n’hésitent pas à nous monter dessus pour manger ou simplement regarder le paysage.

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Concours de tresses

Par contre, même si eux sont parfaitement détendus quand ils nous touchent, il est quasiment impossible de les caresser, ils s’écartent aussitôt, juste assez loin pour nous en empêcher.

Leur fourrure est soyeuse quand ils se frottent contre vous. Leur odeur est agréable, pas du tout forte. Leurs pattes sont douces, ils ne griffent jamais. Très musclés, ils peuvent faire des bonds de plusieurs mètres sans élan. Leur seul voisin indésirable, c’est la roussette. En effet, ces deux espèces se nourrissent exclusivement de fruits et doivent donc se partager les mêmes arbres.

Nous les avons entendus plus d’une fois échanger des cris courroucés en pleine nuit quand les uns essayaient d’empiéter sur le territoire des autres. Bon, les makis ont quand même l’avantage (pour nous) de n’avoir pas peur de venir manger dans la main des humains – les enfants présents étaient ravis autant que nous – alors que les roussettes préfèrent conserver la maîtrise des airs.

En fait, depuis notre retour, il arrive assez souvent que nous nous parlions en maki. Si, si, en maki. On sait super bien faire leur petit grognement gourmand qui respire la joie de vivre. Et, pour ne rien vous cacher, rien que l’idée de les revoir nous donne envie de repartir à Mayotte dès que cela sera possible.

Des créatures attachantes… Vraiment très, très attachantes…

Très belle journée à vous
Et, en bonus, le maki photographe :

7 Replies to “Maki voilà”

  1. anti Post author

    Y’a des photos qui me font frémir quand on sait qu’ils n’ont pas de sphincter… mais ils sont trop, trop, trop meugnons !

    Bébés !!! Maman reviendra !!!

    anti, complètement sous le charme

  2. valentine Post author

    Trop craquantes ces petites bêtes! Apparemment pas farouches pour deux sous et…..gourmandes! Et, si je puis me permettre, une Anti très bien ficelée!

  3. Netsah Post author

    XD la dernière où t’es en maillot anti est vraiment trop bien 🙂 Je sais pas si vous vous êtes déjà baladés dans Hyde Park à Londres avec une poche à la main (peut-être importe ce qu’il y ait dedans), on se retrouve assez rapidement couvert d’écureuils xD ça me fait vraiment penser à ça. J’avais des photos quelque part de moi à 11 ans plein d’écureuils.. doivent être rangées quelque part o.o
    Sinon c’est vrai que ma nouvelle maman c’est trop une bombe comme ses gâteaux aux chocolats O.O Mais c’est la mienne de moi, je la prête pas, à part à Anna o.o

    Netsah, vaut mieux pas se cacher dans ce maki là

  4. Anna Galore Post author

    D’accord avec tout !!! Et oui, absolument, Anti est une bombe vraiment très bien ficelée, qui se souviendra longtemps de son anniversaire de rêve au paradis mahoré !

    Après avoir vu certaines photos, même Dorian qui pourtant déteste voyager nous a demandé si on ne pourrait pas déménager tous là-bas un de ces jours 🙂

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