Cette semaine, je le disais hier, je prends tous mes après-midi. J’ai commencé par passer deux bonnes heures à nettoyer la piscine qui a connu sa première poussée d’algues. Grâce à l’expérience de l’an dernier où nous avions galéré pas mal de temps avant de trouver la solution, j’ai pu agir efficacement cette fois. La veille, j’avais dispersé dans l’eau du produit anti-algue et, très important, un floculant qui entraîne tous les débris divers vers le fond. Il ne me restait plus qu’à aspirer le dépôt qui s’était formé pendant la nuit, en le siphonnant à l’aide d’un bout de tuyau d’arrosage.

Vers 16h30, ma peau avait viré à l’écarlate mais l’eau était de nouveau limpide. Enzo, Anti et moi en avons longuement profité, avant que les ados ne sortent de leur film et viennent à leur tour.

Après avoir croisé sur l’herbe une ravissante petite musaraigne qui se cachait sous une feuille morte, nous avons ensuite décidé, en accord avec Dorian, que sa convalescence avait assez duré et qu’il avait de nouveau droit à tout pour se nourrir. Il a choisi le menu sans hésiter : McDo.

Avec Enzo, nous sommes partis faire une descente pour acheter la commande de chacun. La ville était une nasse inextricable, engorgée par des embouteillages incompréhensibles à une heure pareille. Il nous a fallu une bonne heure pour rejoindre le MacDo qui se trouve en temps normal à dix minutes de chez nous. Et une demi-heure de plus pour être servis et rentrer – en contournant les bouchons grâce à des chemins de traverse.

Nous avons dégusté notre festin sur la pelouse, avec pour spectacle les chats très en forme, surtout Mirou qui allait de l’un à l’autre soit pour faire mine de se battre, soit pour frimer, soit pour vraiment se battre pour chasser Titou qui ne s’attendait pas à ça (mais il n’avait qu’à pas faire du gringue à Paloma, non mais).

Au crépuscule et jusqu’à la nuit, pendant que les filles occupaient à nouveau la piscine, les chats allaient et venaient en toute quiétude dans la fraîcheur du soir à la recherche du meilleur endroit pour dormir. Santiago, comme à son habitude, s’est allongé près de nous.

Très belle journée à vous