Le fameux vaccin contre la grippe

2009-10-12T075712Z_01_APAE59B0M3H00_RTROPTP_3_OFRTP-GRIPPE-VACCINS-OMS-20091012.JPGJe viens de voir l’émission 22h sur Public Sénat (ça commence à 6’40 ») : « Grippe A, la campagne débute demain » donnant la parole à d’une part au Dr Marc Girard, (médecin, chercheur sur la modélisation mathématique en biologie, ancien expert judiciaire en Médicament et recherche biomédicale) et d’autre part, à Jean-François Delfraissy directeur de l’Institut des maladies infectieuses au Kremlin-Bicêtre et coordinateur des recherches menées à l’Inserm sur le virus A/H1N1.

Eh bien, me demanderez-vous ? Quoi de neuf ? Rien. Chacun démontre ou tente de démontrer qu’il a raison. Le premier qu’il faut se méfier (voir sur son site les arguments mis en avant), l’autre, que yallah ! On peut y aller les yeux fermés, c’est que du bon ce dernier cru (lire l’article).

Bon, ben pourquoi en faire une note alors ? Ben, parce que. Bon, ok, quand même, à lire l’excellent pdf du Dr Girard Grippe « porcine » :
les perles de la campagne

A lire aussi la note de Anna intitulée « Grippe A : pandémie ou racket organisé ? »

anti

7 Replies to “Le fameux vaccin contre la grippe”

  1. ramses

    1,5 milliards €, 90 millions de doses, des chiffres qui donnent le vertige pour une pandémie annoncée qui n’a pas l’air d’être au rendez-vous… Les « volontaires » non plus, pour se faire vacciner !

  2. Anna Galore

    …en particulier parmi les médecins et le personnel hospitalier, selon un reportage passé aujourd’hui sur France Info…

    Et puis (mais ce n’est que mon opinion personnelle) une bonne raison de ne pas se vacciner contre H1N1, c’est que c’est une grippe ni plus ni moins dangereuse que la grippe saisonnière :
    – H1N1 a touché en 6 mois 340 000 personnes dont 4 000 sont mortes (dans le monde entier), soit un peu plus de 1%.
    – quant à la grippe saisonnière, celle, banale, que nous affrontons tous les hivers, elle est responsable de 500 000 morts par an dans le monde (dont 2 500 en France) pour 4 à 5 millions de personnes atteintes, c’est à dire exactement le même pourcentage de 1%…

    …qu’on soit vacciné ou pas !

  3. anti

    Justement, ce soir, Arte diffuse un documentaire qui promet :

    « Grippe A, un virus fait débat »… et permet des affaires juteuses… Documentaire diffusé sur ARTE le mardi 20 octobre à 20:45

    Le mardi 20 octobre à 20:45 sera diffusé sur ARTE le documentaire « Grippe A, un virus fait débat » (NDR 2009, 52mn), réalisé par Jutta Grippe A NDR.jpgPinzler.

    Le titre allemand est plus significatif: « Profiteure der Angst. Das Geschäft mit der Schweinegrippe » (Qui profite de la peur? Grippe A H1N1: une affaire juteuse). Notons qu’il y aura aussi des voix critiques françaises, même si elles sont de fait plus rares que celles allemandes…

    Marc Girard interviendra, entre autres. Quant à Wolfgang Becker-Brüser, nommé dans la présentation ci-après, il s’agit du directeur de l’excellente revue médicale indépendante Arznei-Telegramm, dont j’ai traduit plusieurs prises de position. Selon mes informations, le professeur de pharmacologie Peter Schönhöfer, représentant de la même revue, dira lui aussi ce qu’il pense de cet immense business…

    Enfin un documentaire qui met le doigt sur le nerf de la guerre : l’argent et sa traduction concrète dans les conflits d’intérêts déterminants dans l’approche de la grippe A depuis l’OMS jusqu’aux experts et aux politiques de chaque pays. Voici la présentation sur le site d’ARTE, avec une bande annonce qu’on peut visionner en haut à droite de la page, en cliquant sur la suite pour arriver au 20 octobre.

    « Depuis que la grippe A (H1N1) a été déclarée pandémie mondiale par l’OMS, les gouvernements du monde entier se sont lancés dans des achats massifs de médicaments et de vaccins. Prévention ou hystérie ? »

    « Sur les 6,2 milliards d’individus que compte la planète, le virus de la grippe A (H1N1) en a tué jusqu’ici moins de 2 000 ; bien peu au regard des 100 000 personnes qui meurent de faim chaque jour dans le monde. Pourtant, avant même que les vaccins ne soient au point et que l’on soit certain de leur efficacité, des millions de doses ont été commandées par la plupart des pays. La dépense est-elle en rapport avec la menace réelle ?

    Et comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit-elle ses seuils d’alerte ? Le 29 avril dernier, elle a en effet décidé de passer au niveau 5 d’alerte pandémique, stade qui permet de débloquer des crédits pour développer des vaccins. Puis, en juin, elle a déclenché le niveau 6, en déclarant la grippe A (H1N1) pandémie mondiale. Quelle est l’influence de l’industrie pharmaceutique sur ces décisions ?

    Rejoignant la position de Jean Ziegler, membre du Conseil des droits de l’homme à l’ONU, Wolfgang Becker-Brüser, l’ancien directeur du service chargé de la circulation des médicaments à l’Office pour la santé de la République fédérale d’Allemagne, soulève la question des intérêts commerciaux en jeu. D’autres critiques s’inquiètent de l’efficacité du Tamiflu et des vaccins. Certains s’interrogent même sur leur nocivité. D’autres se demandent enfin si, sur fond de crise financière et économique, le phénomène de la grippe A ne viendrait pas à point nommé pour les hommes politiques de tous les continents. »

    Rediffusions:

    23.10.2009 à 09:55

    31.10.2009 à 10:40

    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/10/19/grippe-a-un-virus-fait-debat-et-permet-des-affaires-juteuse.html

    anti

  4. Netsah (Anna's son)

    Moi je regarde Ally McBeal, tant quand à écouter des gens dire des conneries je préfère que ce soit vraiment drôle et parceque c’est fait pour.
    Anna a dit ce que j’allais dire avant de lire les coms… Et qui parle aujourd’hui de la grippe aviaire ? Alors que c’était l’inquiétude ultime y a pas si longtemps… Et qui parle de la maladie de Creutzfeldt-Jakob aujourd’hui ? Alors que c’était le scandale, les gens étaient terrifiés et ne voulais plus manger de viande. Arrêtez juste d’en parler et ainsi vous ne rentrerez pas dans leur jeu de communication… Dans 3 mois tout le monde aura oublié, tout comme la plupart des conneries qu’on essaie de nous vendre heureusement. Le consommateur est naïf mais heureusement sa mémoire se résume à ce qu’il lit dans les journaux et magazine chaque jours.

    Netsah

  5. anti

    J’adore Ally Mc Beal. J’ai hésité hier soir entre les deux programmes. Cela étant, je pense que s’informer autrement que par les biais de la comm’ la plus et mieux diffusée est le meilleur moyen de ne pas faire son jeu. Je suis fort aise d’avoir appris de source plutôt sûre hier, ce que je pensais en mon fort intérieur : instances officielles ou pas, tous des pourris (je résume) OMS , AFSSAPS ne sont pas une garantie de quoi que ce soit à mes yeux quand on voit les intérêts qu’ils ont ces gens qui n’hésitent pas à entamer une brillante carrière dans les groupes pharma après avoir « œuvré » à l’OMS… Beurk !

    anti

  6. Anna Galore

    Une révélation on ne peut plus factuelle de ce documentaire très bien fait est que la définition technique d’une « pandémie » a changé récemment à l’OMS.

    – Avant, une pandémie était définie par non seulement la répartition d’une maladie sur l’ensembles des continents habités mais également par la gravité de l’épidémie en question (en particulier, le pourcentage de décès par rapport au nombre de personnes atteintes).

    – Il y a quelques mois, la définition est devenue : une épidémie sur au moins deux continents, quelle que soit sa gravité.

    Autrement dit, la même épidémie de grippe A il y a un an ou deux n’aurait rien déclenché du tout comme niveau d’alerte, alors qu’en 2009, elle a été renommée « pandémie » au bout d’à peine quelques semaines.

    C’est d’ailleurs ce que soulignait un épidémiologiste (et une deuxième révélation pour moi) : la grippe porcine existe et est connue depuis des dizaines d’années. Il ne s’est rien passé de différent au printemps dernier quand elle a (re)démarré au Mexique… sauf la définition du mot « pandémie » pour le plus grand profit des groupes pharmaceutiques qui ne savaient plus quoi faire de leurs stocks de vaccins invendus (le tamiflu était un médicament sur le déclin il y a encore six mois).

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