Coeur de l’Etre (Voie Dorée)

Ce fil rassemble des poésies de Voie Dorée. Pour les voir, affichez les commentaires.

Je l’ouvre avec le premier poème posté par Voie Dorée lors de son arrivée sur ce blog.

Miss You

Comme tous les poèmes publiés dans cette section, ils sont et restent la propriété de leurs auteurs. Merci de les citer avec leur nom.

759 Replies to “Coeur de l’Etre (Voie Dorée)”

  1. sampang Post author

    Ayant été proche de quelqu un qui est décédé récemment, j ai été surprise, agréablement, quand justement on a parlé de lui après la crémation. Quand certains le racontait à des moments de sa vie que je ne connaissais pas. Lorsque les souvenirs remontent ainsi, on a du chagrin mais on est moins tristes. On peut évacuer, ensemble, avec parfois même rires et sourires. On a même porté un toast à ce qu il fut et restera pour nous.
    J ai emmené sa femme quelques jours chez mes parents, je les ai entendu rire, avec des larmes plein les yeux, de leurs 55 ans de souvenirs communs. Rien n était oublié, tout était là mais autrement. Et on sentait qu elle avait besoin de cela pour continuer, pour vivre encore avec lui…

  2. voiedoree Post author

    LE POTIER

    Je t’ai vu, homme noir,
    Dans une pièce étroite maculée de boue rouge
    Les deux mains jointes comme on tient un grand cierge
    Serrer d’argile qui tourne, fichée sur un pieu noir.
    Les jambes écartées autour de l’instrument,
    Ton tour de potier,
    Les yeux mi-clos,
    Silencieux,
    Je ressens qu’en toi habite la mélopée Chantée par les ancêtres qui t’ont transmis ce geste.
    Dans tes mains humides, ce grand phallus dressé, par tes mains caressé,
    Se tord , se cabre et goûte la caresse qui ruisselle ses flancs.
    Sans que cela t’émeuve ce sexe turgescent s’égalise,
    Lissé jusqu’au dernier moment.
    Puis d’un pouce très habile tu ouvres cette masse
    Qui, me semble-t-il, attendait ce moment,
    Telle une femme qui s’ouvre à son nouvel amant.
    Tes doigts fins, délicats explorent cet orifice
    Écartent cette terre qui en se voulant chair exige un sacrifice :
    D’absorber toute l’âme de celui par lequel elle existe.
    Gluante de douceur,
    Ruisselante de sueur
    L’œuvre n’aura vraiment pour jouir de sa splendeur
    Qu’un seul regard moqueur:
    Celui du géniteur.
    Un vase ce n’est pas qu’un objet de décor qu’on pose dans un coin
    Il est plus que cela :
    Une pensée concrète qui vit assurément dans le cœur d’un poète
    Mais aussi dans celui qui saura le voir comme un enfant,
    Car cette chose brune faite de notre déliquescence
    Et remise en mémoire par l’artisan sans nom,
    C’est peut-être l’essence de tes anciens parents
    Que tu verras dedans.

    (Coeur de l’Etre à paraitre 1/3/2008)

  3. sampang Post author

    Si tu n as jamais fait de poterie Voiedorée, si toi même tu n as jamais touché la terre pour la travailler, et si tu peux en parler de la sorte en voyant quelqu un d autre le faire… j admire ta grande sensibilité. ^^ Oui Anti on a de la chance ^^

  4. voiedoree Post author

    Non je n’ai jamais touché l’argile , ce poème a été écrit d’après une photo qui m’avait touchée. Pour les poèmes du matin il faudra attendre un peu car je suis en pleine sortie de mon recueil et en pleine corrections de mon second roman. Alors…. je vais en remettre des anciens.

    Gros bisous à toutes les deux.

  5. boudufle Post author

    Depuis que je lis, tout enfin un peu tout depuis qqs temps, je dois te dire Voie Dorée, que je suis …sans mots, merci à toi!
    Des textes qui sont à m’émouvoir en dehors de l’écrit, les images sont, les images viennent, et les émotions sont vives, pas de mots à faire beaux, pas de mots pour l’écriture car écrire, pas un assemblage pour raconter, des mots de vivre, des mots de respirations, des mots du temps…j’entends, la pluie, les respirations, j’entends et lis les regards…c’est la Boulangerie de Miss, les poèmes de Zaza…je suis non pas à les lires mais le vivre…voilà…plus en ma correspondance peut être!
    Comme quoi ! Bon, les autres pas faire la tronche, je vais vous lire , qui a son billet ? ne pas pousser dans la file d’attente…

  6. Slayeras Post author

    J’aime beaucoup le potier, car tu allies passé et présent. Comme s’il ne fallait jamais oublier ses racines.

    Je viens d’aller sur ton blog. J’ai fouiné dans tes poésies. Je suis tombée sur « QUAND ». J’aime. Rien à dire de plus, j’aime. 😉

  7. Antillaise Post author

    « C’est peut-être l’essence de tes anciens parents
    Que tu verras dedans.  »

    En te relisant Voie, je repense à une citation vietnamienne lue dans un magasin vendredi après-midi, très belle, parlant des ancêtres. Il faut savoir qu’au Vietnam, le culte des ancêtres est très important. Peut-être Sampang pourra nous en dire quelques mots quand elle aura retrouvé son ordi ?

    Anti

  8. Slayeras Post author

    Je crois que le culte des ancêtres se faisait aussi à Madagascar, ma mère y a vécu étant petite.

  9. voiedoree Post author

    Vous me faites toutes plaisir car vous comprenez ce que je veux dire, tout du moins vous y trouvez un sens. Je sais qu’un poète (petit) ne doit pas s’expliquer mais, en ce qui concerne la surface de la terre, depuis qu’elle est peuplée, ce sont dans les zônes habités les cendres humaines qui la composent. D’où « l’essence des parents ».

    A Mada on déterre les morts pour les « rhabiller et les ensevelir à nouveau après les avoir promené.

  10. Antillaise Post author

    C’est très intéressant ça. Binh me racontait ces cérémonies au Vietnam, pendant lesquels on déterre les morts, on lave les os, on fait la fête et on renterre une seconde fois le défunt. De même, ça me rappelle une scène lue dans « Les secrets du jaguar » dans laquelle l’auteur raconte comment, chez les Mayas, on fait danser le mort jusqu’à sa tombe.

    Anti, de tout pays.

  11. voiedoree Post author

    Pour Slay je vais remettre quand ; les deux premiers vers signifient le lachez-prise.
    Ikl n’est pas possible d’expliquer certaines choses sinon de choquer alors en ce qui concerne la mort d’enfant je propose une anecdote :
    Il y a longtemps de cela (je tire en même temps sur ma barbe blanche), je venais d’avoir mon premier enfant. Une émission à la télé. Un chanteur belge très connu venait parler, quelques mois après que son fils de 5/6 ans se soit fait massacrer par un maniaque.
    Il a dit qu’il pardonnait.
    Ce fut le début de ma recherche…..

    QUAND

    Quand tu seras pareil à une feuille morte
    Ballotté par les vents capricieux
    Quand tu percevras dans un brin d’herbe
    Une perfection sublime
    Quand tu n’arboreras plus
    Ta souffrance comme un diadème
    Quand l’oiseau chantant murmurera
    Une mélodie comprise de ton cœur
    Quand du tout tu respireras l’harmonie,
    Présente aussi en toi même.
    Quand démuni de pensées angoissantes
    Désirs inassouvis disparus
    Envie inutiles dissoutes
    Besoins imaginaires dispersés
    Rancune tenaces effacées, haine envolées , regrets évanouis
    Tu oublieras tes souvenirs douloureux trop souvent remâchés
    Prenant conscience de ton esprit purifié…
    Tu t’aimeras
    Enfin libéré,
    Place faite à tout ce qui désirait inlassablement t’atteindre
    Pour rallumer ce que tu jugeais éteint :
    L’innocence de ton enfance.
    Tu comprendras :
    le tourment naît de la résistance à ce qui existe,
    L’impossible conversion des pensées routines
    Martelant la peur dominante à l’Amour
    N’a pas de réalité

    Quand tu croiras que tu peux aller ta route
    Décider de ta vie
    Relié à l’univers
    En toute sérénité
    Alors tu te reconnaîtras

  12. sampang Post author

    on en revient toujours au même, le lâcher prise…
    Et pour reprendre Kalil Gibran… ‘ vos enfants ne sont pas vos enfants »… Que cela est vrai !
    Nous concevons ou non, par Amour et-mais par égoïsme. Que l on veuille ou non des enfants c est un geste égoïste… Qui serions-nous donc pour croire qu il faut une suite à nous ? Qui serions-nous donc pour penser que nous aurons fait le mieux ? Nos enfants sont issus de nous, point. Nous ne leur avons servi qu à venir faire leur chemin… Nos enfants ne sont pas plus pas moins que les enfants des autres. Ils ne sont pas à nous. Rien ne l est… Nous sommes un instant, une infinie petitesse ( si cela se dit mais je me comprends, j espère que vous aussi ;))… Remettre toute notre vie entre les mains de nos enfants est une tâche qui ne leur incombe pas…
    Et si je sais les mots durs de Voiedorée, ou peut être même l incompréhension qui pourrait être retenue dans ce texte, je sais qu après le dépassement de ces moments de doutes ou de douleur, on revit… on est ( naît) de nouveau …

    Bonne journée à tous ^^

  13. Anna Galore Post author

    Cela me fait penser à cette autre phrase que j’avais utilisée dans « Les trois perles »:

    N’attends de ton passé héritage ou leçon que si de lui tu t’arraches sans plainte. (Gabor Garai)

  14. Slayeras Post author

    Sampang, je suis tout plein d’accord avec toi. Tu le sais ma belle ? 😉

    Aider, guider, mais surtout pas étouffer son enfant… Sinon ça dénote des probls psychologiques non réglés ou de l’égocentrisme de la part du père et de la mère. Là-dessus, je suis à 100% ok. Et je suis contente que Voie Dorée ait remis « Quand » sur ce fil.

    Oh que oui ! C’est un très beau texte. Mais je sais qu’il sait que je sais, et s’il sait pas, maintenant il sait… Hein ?

  15. sampang Post author

    lool j ai vaguement l impression d être en retard pour parler des ancêtres… en même temps, ils ont le temps…
    de plus… j ai perdu mon post mdr
    en fait là, tout de suite, je suis pliée, c est la fatigue ahahah
    Je file à sa recherche…
    Bonne nuit ^^

  16. voiedoree Post author

    Je sais que Miss l’aime bien celui là :

    LES YEUX

    D’abord ce sont des yeux
    Des yeux qui de déplacent le long des rues
    Ils ne sont pas inquiets, pas curieux, uniquement des yeux
    Des yeux noirs qui avancent dans la rue.
    Parfois il y en a plusieurs
    Ils ne regardent pas
    Qu’y a-t-il autour des yeux?
    Ils paraissent sans vie, sans but,
    Ce sont des yeux qui ne cherchent pas,
    Ils avancent, c’est tout.
    Autour des yeux une forme humaine
    Un voile de fantôme noir
    Un voile bien repassé que les yeux transportent.
    Le bas du voile touche le bitume,
    Les yeux l’entraîne à leur suite, comme un courant d’air qui passe
    Saint Pierre, Khartoum, Adis Abeba, des yeux partout
    Des fantômes noirs autour des yeux
    Des yeux qui ne cherchent pas, qui ne doivent pas chercher
    Ils sont là c’est tout
    Ils servent seulement à transporter le voile noir
    C’est leur mission, leur utilité
    Si tu essaye de toucher le voile, ils va se dissoudre dans l‘immensité
    Ils ne restera plus que des yeux,
    Inutiles, suspendus dans l’air comme des lumières éteintes
    Des falots, témoins d’une vie qui existait.

  17. voiedoree Post author

    MAURICE

    Entre l’air et l’eau, cette terre de soleil
    S’est posée, tombée d’un collier de perles fines
    Émeraude entourée d’un collier de turquoises
    Qu’un reflet de lumière fait briller à l’envie

    Le Jacaranda se mesure au flamboyant
    Dans cette endroit sans lieu bordé par l’océan
    Maurice, Isle de France, cousine de Bourbon
    Libre aujourd’hui de tacher seule son horizon.

    Lorsque trop tôt s’éteignent les luminaires
    Les yeux rivés encore sur la lune à l’envers
    Regarde sans bouger, presque sans respirer
    De peur que ce moment puisse soudain changer

    Douceur de l’air si tendre présent jusqu’au matin
    Qui révèle la saveur subtile du jasmin
    Tout les sens exaltés façonnent un lit de mousse
    Pour cueillir cette douce pensée d’amour qui passe

    Who give to me the taste of you.

  18. voiedoree Post author

    SOLITUDE (La Mulâtresse)

    Oui c’est bien ici que ce vaisseau naguère
    Sortira de ses flancs ventrus sa cargaison .
    Maudit que cet endroit appelé Capesterre
    Qui fut désigné là comme étant ta prison

    Encore presque rien dans un ventre de mère
    issue d’une pariade, méprisable rituel
    Comme géniteur caché un rapace des mers
    Aborda cette terre vers ton futur cruel

    Fillette abandonnée, métisse aux grands yeux verts
    Jamais sous tes paupières n’accepta un tel joug
    Malgré ta peau marbrée des marques de tes fers
    N’agréa sans contrainte de plier un genou

    Morte en relevailles à ta corde pendue
    Sans connaître le but de cette vie-souffrance
    Grâce à toi la victoire te rejoint dans les nues
    Ton peuple libre et fier y fleurit l’existence.

    (Mars 2008)

  19. voiedoree Post author

    Tu ne peux pas tout voir ma Belle, et puis j’étais en retard. Je te raconterais peut être un jour l’histoire de cette femme…

  20. antillaise Post author

    Un mois de Mars et ça repart ! Contente de te lire VoieDorée. Je souris, je chantonnais à l’instant « Laisse ton peuple s’en aller, rends lui sa liberté, laisse ton peuple partir, laisse le vivre libre… »

    Anti

  21. voiedoree Post author

    Oui je fais un peu le phare en ce moment : une fois tu me vois, une fois tu ne me vois pas….J’essaie de mettre un poème de temps en temps mais je suis avec vous….

  22. voiedoree Post author

    Pensée du jour :

    « J’aime quand ta bouche rit »

    Et un extrait de « Quentin et les suivants », un….

    Le soleil se lève derrière la maison et sa lumière vient frapper les nuages blancs qui n’attendaient que cela pour se mettre en valeur. La ligne blanche d’écume des vagues qui viennent se briser au loin sur la barrière de corail est presque continue: la houle est forte et ce sera difficile de se baigner aujourd’hui. Plus près, l’îlet blanc avec son sable immaculé couronne des cocotiers qui y vont eux aussi de leur petite larme brillante. La paix règne en ce lieu, quel luxe, quelle richesse! Quels trésors !
    Oui, tout cela m’appartient, personne ne peut m’enlever ce plaisir; je me dis alors que l’on part parfois de très loin, avec aussi quelque handicap, pour participer à la course, mais je me dis aussi : quel plaisir peut-on avoir dans ce qui s’obtient facilement? Plus la côte est dure, plus le panorama à son sommet remplit de joie l’aventureux. L’important c’est d’accepter de monter la côte, et si un éboulement nous ramène en arrière, il suffit de s’arrêter et de reprendre l’autre chemin qui se trouve à côté, qu’on n’avait pas remarqué, et qui est tellement plus facile..
    Il y a encore quelques petites choses dont je voudrais vous parler avant de franchir la barrière des 5 ans qui fut une seconde étape de ma vie : concernant mon aspect physique, j’étais un charmant petit bambin aux traits réguliers et aux cheveux dorés tirant presque sur le blanc, cheveux dont j’ai gardé la couleur assez longtemps, je crois jusqu’à 7 ou 8 ans. Seul l’aîné des enfants: Florent a hérité de cette particularité qui faisait que j’attirais à moi toutes les femmes et petites filles en désir de tendresse. Toutes craquaient pour mon gentil minois au casque doré, ce qui compensait la froideur de ma mère qui semble-t-il osait à peine me toucher et chargeait mon père quand il était là de changer mes couches… Je n’ai d’ailleurs retrouvé aucune photo ou je suis dans ses bras, c’est mon père qui s’y collait… Cependant je me rappelle des moments heureux passés en sa compagnie, par exemple lors de nos promenades dominicales pour nous rendre à l’église.
    Je crois que sa rencontre avec Dieu, lui a certainement permis de tenir, de partiellement se réconcilier avec cette humanité qui l’avait tant piétinée. Bien que je ne l’aie jamais entendue prier, elle a été fidèle au culte toute sa vie, et jusqu’à la fin n’a pas raté une messe… sauf impossibilité.
    Sa “conversion” a du se faire très tôt, car dès que j’ai pu marcher, elle m’emmenait avec elle, dès potron-minet, à la première messe de six heures de l’église St Michel, remplacée aujourd’hui par un supermarché. J’aimais ces moments où mon père dormait encore, et cette complicité que nous avions en déambulant dans les rues désertes. On montait la rue de la Cale, tournions autour de la Gerbe de Blé, puis suivions le boulevard Félix Grat qui nous faisait longer la maternité avant d’arriver à la chapelle ou quelques bigotes tenaient compagnie au moine prêtre de service. Pendant ces trajets dans la chiche clarté du soleil levant, son coté docteur Jekyl réapparaissait parfois : elle s’amusait à me faire peur en me disant de faire attention à la “houbille”, sans trop me dire de quoi il s’agissait… C’était encore plus effrayant de ne pas savoir… Un jour, elle m’expliqua que la houbille était un fantôme qui emportait les petits garçons pas sages. A partir de ce moment je fus un peu plus rassuré… Les colombes se réveillant lançaient leur chant particulier que ma mère traduisait en “paye moi un pot tonton” qui correspondait bien aux intonations et à la longueur du chant.

  23. voiedoree Post author

    Pensée du jour

    « J’aime quand ta bouche rit »

    Et un extrait de « Quentin et les suivants » (disponible sur mon blog)

    Le soleil se lève derrière la maison et sa lumière vient frapper les nuages blancs qui n’attendaient que cela pour se mettre en valeur. La ligne blanche d’écume des vagues qui viennent se briser au loin sur la barrière de corail est presque continue: la houle est forte et ce sera difficile de se baigner aujourd’hui. Plus près, l’îlet blanc avec son sable immaculé couronne des cocotiers qui y vont eux aussi de leur petite larme brillante. La paix règne en ce lieu, quel luxe, quelle richesse! Quels trésors !
    Oui, tout cela m’appartient, personne ne peut m’enlever ce plaisir; je me dis alors que l’on part parfois de très loin, avec aussi quelque handicap, pour participer à la course, mais je me dis aussi : quel plaisir peut-on avoir dans ce qui s’obtient facilement? Plus la côte est dure, plus le panorama à son sommet remplit de joie l’aventureux. L’important c’est d’accepter de monter la côte, et si un éboulement nous ramène en arrière, il suffit de s’arrêter et de reprendre l’autre chemin qui se trouve à côté, qu’on n’avait pas remarqué, et qui est tellement plus facile..
    Il y a encore quelques petites choses dont je voudrais vous parler avant de franchir la barrière des 5 ans qui fut une seconde étape de ma vie : concernant mon aspect physique, j’étais un charmant petit bambin aux traits réguliers et aux cheveux dorés tirant presque sur le blanc, cheveux dont j’ai gardé la couleur assez longtemps, je crois jusqu’à 7 ou 8 ans. Seul l’aîné des enfants: Florent a hérité de cette particularité qui faisait que j’attirais à moi toutes les femmes et petites filles en désir de tendresse. Toutes craquaient pour mon gentil minois au casque doré, ce qui compensait la froideur de ma mère qui semble-t-il osait à peine me toucher et chargeait mon père quand il était là de changer mes couches… Je n’ai d’ailleurs retrouvé aucune photo ou je suis dans ses bras, c’est mon père qui s’y collait… Cependant je me rappelle des moments heureux passés en sa compagnie, par exemple lors de nos promenades dominicales pour nous rendre à l’église.
    Je crois que sa rencontre avec Dieu, lui a certainement permis de tenir, de partiellement se réconcilier avec cette humanité qui l’avait tant piétinée. Bien que je ne l’aie jamais entendue prier, elle a été fidèle au culte toute sa vie, et jusqu’à la fin n’a pas raté une messe… sauf impossibilité.
    Sa “conversion” a du se faire très tôt, car dès que j’ai pu marcher, elle m’emmenait avec elle, dès potron-minet, à la première messe de six heures de l’église St Michel, remplacée aujourd’hui par un supermarché. J’aimais ces moments où mon père dormait encore, et cette complicité que nous avions en déambulant dans les rues désertes. On montait la rue de la Cale, tournions autour de la Gerbe de Blé, puis suivions le boulevard Félix Grat qui nous faisait longer la maternité avant d’arriver à la chapelle ou quelques bigotes tenaient compagnie au moine prêtre de service. Pendant ces trajets dans la chiche clarté du soleil levant, son coté docteur Jekyl réapparaissait parfois : elle s’amusait à me faire peur en me disant de faire attention à la “houbille”, sans trop me dire de quoi il s’agissait… C’était encore plus effrayant de ne pas savoir… Un jour, elle m’expliqua que la houbille était un fantôme qui emportait les petits garçons pas sages. A partir de ce moment je fus un peu plus rassuré… Les colombes se réveillant lançaient leur chant particulier que ma mère traduisait en “paye moi un pot tonton” qui correspondait bien aux intonations et à la longueur du chant.

  24. voiedoree Post author

    Je l’ai remis car il ne s’affichait pas dans commentaires récents, j’ai pensé qu’il avait été censuré (je rigole)

  25. Antillaise Post author

    Je souris là, parce que le thème du miroir revient beaucoup dans les posts d’hier et d’aujourd’hui et qu’hier soir je lisais suite à ma soirée de vendredi « 515, le lieu du miroir » de Lima De Freitas et notamment un chapitre absolument passionnant sur le miroir lui-même…

    Anti, en pleine réflexion.

  26. Antillaise Post author

    « Anna, chaste fleur »

    Ah ? J’te verrais plutôt en « R des bijoux » moi.

    Anti, Achevons la métamorphose !

  27. Antillaise Post author

    C’est la deuxième fois en une heure qu’on me demande de me retourner ou de m’incliner ! C’est non !

    Anti

  28. Antillaise Post author

    Mdrrrrrrrrrr… Courage ma fille courage !!! Plus que 1-2-3 dodos !

    Anti, soleil !

  29. Jayshree Post author

    Bonjour Voie…

    Je m’excuse de dire que c’est le 1ère fois que je visite cette espace et je l’ai trouvé megnifique…tu écris très profondement…moi j’aiamis beaucoup ton stle…

  30. voiedoree Post author

    Merci Jayshree, moi je te suis depuis que Anti m’a communiqué tes premières interventions . Je crois t’avoir dis que j’aimais à la fois la simplicité et la profondeur de tes écrits.

    Bisous aux amoureux

    La pensée du jour :

    Se connaître soi-même, c’est s’oublier. S’oublier soi-même, c’est s’ouvrir à toutes choses.

    [Dôgen]

  31. voiedoree Post author

    pensée du jour :

    A moins de savoir ce que vous êtes, comment y arriverez-vous ?

    [Sri Nisargadatta Maharaj]

    DE L’OMBRE

    Je pense à toi souvent, mon enfant, mon amour
    Ton sourire, tes mains, tes jeux et tes soupirs
    En des images si douces que je ne peux décrire
    Pendant que je suis là, isolé dans ma cour.

    Te rappelles-tu parfois ces bonheurs sans frontières
    Les jours de promenades et les bains dans la mer
    Tout ce que tu découvres maintenant sans ton père
    Qui aurait tant voulu t’apporter la lumière

    De même que ce fut moi qui te donna la vie
    Ce message amoureux, tu ne comprends encore
    Privé de liberté, tentation de la mort,
    Chaque jour c’est ta vie qui me tient à la vie

    Mais un jour viendra bien, entreront dans l’oubli
    Ces tristes années noires issues de ma folie
    Nous nous retrouverons complices comme avant
    Et nous repartirons dans un nouvel élan

    MARS 2008

  32. voiedoree Post author

    Oui ma douce Miss, c’était la séquence émotion: Un jeune papa en prison que visite Philo avait demandé à ce que je lui fasse un poème pour son fils. Il a pleuré en le lisant.

    Les assasins ont aussi un coeur.

  33. voiedoree Post author

    PENSEE DU JOUR :

    Avoir un ennui, c’est recevoir une grâce ; Etre heureux, c’est être mis à l’épreuve.

    [Zenrin Kushu]

    DIS PAPA Cé KOI L’AMOUR ?

    L’amour, mon enfant, comment te l’expliquer
    Car il ne se voit pas, ni ne s’entend, ni bouge
    Cent mille mots ne pourraient suffire à l’exprimer
    Comme ne peuvent se décrire ni le bleu ni le rouge.

    Alors pour commencer il va falloir te dire
    Au moins le plus facile à comprendre pour toi
    Et peut-être, j’espère, ça te fera sourire
    Te révéler en mots tout ce qu’il n’est pas.

    L’amour n’est pas vouloir que l’autre soit heureux
    Que ses agissements comblent presque tes vœux,
    L’amour n’est pas non plus dans l’acte de service
    Ni vouloir soulager les autres de leurs vices.

    L’amour n’est pas non plus dans le dire « je t’aime »
    Pas plus dans les baisers distribués sans compter
    Il n’est pas de vouloir adopter pour emblème
    L’étendard du combat contre toute impiété.

    L’amour n’est pas dans l’acte de fornication
    Ni caresses ni tendresse, ni plaisir du don
    Pas plus dans les pensées d’amours éternelles
    Que l’on a pour quelqu’un et qui rend la vie belle.

    Car l’amour est sans forme et hors de volonté
    Et seul qui l’a connu et expérimenté
    Peut savoir ce qu’il est sans pouvoir en parler.

    L’amour c’est cette feuille qui naît sur ce bouleau
    Ce rayon de soleil qui baigne ce coteau
    Ce ruisseau chantant qui caresse les pierres
    Mises sur son chemin et qu’il laisse en arrière.

    L’amour est ce grand vide, ce néant sans pensée
    Cette place que l’on fait à cette immensité
    Pour lui permettre d’être,de toucher, d’exister
    Afin que sans entrave il vienne nous submerger.

    L’amour existe aussi dans ce qui nous empêche
    De reconnaître l’autre comme quelqu’un d’étranger,
    De porter un avis un jugement un prêche
    Sur un homme, une action, ou un acte insensé.

    L’amour est cette ardeur, cette reconnaissance
    D’une parcelle d’esprit intangible, immuable,
    Sans commencement ni fin présent dans ton essence
    Qui ôte au fond de toi la notion de coupable

    Mais Papa cé koi l’amour?

    L’amour mon enfant, dans ce moment présent
    Ton écoute attentive et ton questionnement,
    Impalpable moteur de l’univers entier
    Ne le ressens tu pas, tu viens de l’exprimer.

    Coeur de l’Etre

  34. voiedoree Post author

    Merci mes amies

    PENSEE DU JOUR :

    Christian Bobin

    Sage, ce n’est pas une question de temps, c’est une question de coeur et le coeur n’est pas dans le temps.

    POUR TOI

    Dans les doux alizés qui en cœur font danser
    Les diaphanes fleurs de canne aux plumets élancés
    Tu es là.

    Dans le retour crépusculaire des oiseaux
    Blancs vers leur mangrove posée sur l’eau
    Tu es là. 

    Dans le concert nocturne des rainettes en folie
    Appelant sans férir les mâles de leurs cris
    Tu es là. 

    Quand en pointillés blancs la mer se déverse
    En frappant avec force les coraux qu’elle perce
    Tu es là. 

    Quand le ciel de nuages perchés sur l’horizon
    Se pare de sa robe de nuit rose bonbon
    Tu es là. 

    Quand les pélicans, en couple amoureux
    Plongent vers le poisson qu’ils défient de leurs yeux
    Tu es là. 

    Car tu es mon cœur, mes yeux, ma voix,
    Toi qui as libéré tout ce bonheur en moi.

    (Coeur de l’Etre)

  35. Anna Galore Post author

    Un très beau poème pour démarrer la journée… Merci de ta présence et de tes mots.

  36. anti Post author

    De toute Beauté ce poème.

    « Car tu es mon cœur, mes yeux, ma voix,
    Toi qui as libéré tout ce bonheur en moi. »

    C’est tellement vrai.

  37. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    Woody Allen

    J’ai des questions à toutes vos réponses.

    LE CAP MECHANT

    Est près de Saint Joseph un endroit captivant
    Qu’avant même de voir déjà le bruit s’entend
    Mais dès qu’il apparaît désormais on comprend
    La raison pour laquelle on l’appelle « cap méchant »:

    Un bouclier de basalte lisse noir et brillant
    Que la mer en furie attaque constamment
    Pour en venir à bout elle mettra deux mille ans
    Tant ce rocher paraît pouvoir tenir longtemps.

    En s’approchant plus près, grande est la surprise
    De devoir avancer sur un tapis de mousse
    Qui nous fait pied léger, pendant que l’on se grise
    Déjà des embruns doux que les alizés poussent.

    Et puis, continuant, on se fait aborder par une exaltée
    Qui ne nous quitte pas avant qu’elle nous explique
    Qu’elle est en cet endroit pour une mission unique :
    Celle d’ôter les péchés de toute l’humanité.

    Quel que soit le moment où l’on vient dans le site
    Elle est là à trotter derrière tous les touristes
    Qui font le mauvais choix de passer à portée
    De cette vieille égérie, gardienne du lieu sacré.

    Un peu plus loin encore dans le cheminement
    Nous passerons alors dans un endroit magique
    Rempli de quelques arbres a l’allure famélique
    Tendant leurs bras tordus vers le bleu firmament.

    Les vacoas, puisque ainsi ils se nomment
    Sont des arbres curieux poussant près des rochers
    Qui sortent de leurs troncs pour les équilibrer
    Des racines hors de terre, comme des jambes d’homme.

    Les écailles tricolores de ces fruits si curieux
    Tapissent le terrain comme décor de dimanche
    Et ce qui reste, rond, accroché à la branche,
    S’appelle le pinpin qu’on déguste en ces lieux.

    Encore un peu plus loin entre deux grandes coulées
    Résiste une falaise que la mer a rongée,
    Abrupte et fragile elle sert de repaire
    À des masses d’oiseaux, à ne savoir qu’en faire.

    Ils ne regardent pas ceux qui viennent les voir
    Parfois l’un d’entre eux comme pour nous narguer
    Tourne la tête en l’air puis part s’élancer
    A partir du rocher qui lui sert de plongeoir.

    Si comme le passant tu ne fais que passer,
    Ignorant de ces lieux, regarde sans rien voir,
    Jamais tu ne pourras cette émotion, d’avoir,
    De posséder en toi cet endroit enchanté.

    Alors trouve une pierre et pose ton fardeau
    Laisse tes yeux se remplir du spectacle divin
    Oublie au fond de toi tout ce qui n’est pas beau
    Et attend que l’on vienne te prendre par la main.

    (Coeur de l’Etre)

  38. Anna Galore Post author

    Le cap Méchant, images de vagues s’écrasant inlassablement sur les rocs de lave noire déchiquetés… Oui, un plaisir de le retrouver ici.

    Deux autres phrases de Woody Allen que j’aime beaucoup:
    – « Non seulement Dieu n’existe pas mais essayez de trouver un plombier un dimanche. »
    – « L’éternité, c’est long, surtout vers la fin. »

  39. anti Post author

    « Chaque fois que j’entends Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne », pas mal aussi dans son genre.

    Mille mercis Voie, toujours là pour aider à passer le cap !

    anti

  40. anti Post author

    Quand je suis allée voir « Parsifal » à l’opéra Bastille j’ai inondé la salle… Fantastique !

  41. Slayeras Post author

    Et d’une Voie, je voyage avec toi… Le « cap méchant » je ne l’ai jamais vu. Et de deux, j’aime où tu nous emmènes :

    « Alors trouve une pierre et pose ton fardeau
    Laisse tes yeux se remplir du spectacle divin
    Oublie au fond de toi tout ce qui n’est pas beau
    Et attend que l’on vienne te prendre par la main. »

    Bizzzzzzz

    PS : pour wagner j’ai pas le son sur la vidéo ????

  42. sampang Post author

    merci Voiedorée pour ce paysage qui ne m est pas familier ^^
    j aime cet arbre parce que justement on le dit sans grande allure et c est cela je crois qui me fait l aimer; ainsi que cet énorme fruit qui pèse, qui pèse et qui ne tombe pas.Comme si cette branche s efforçait de le retenir encore à elle…
    Pour ton texte si beau ouvert à de nouveaux horizons : merci 🙂

  43. voiedorée Post author

    Anti : tu as fait pipi ?….. Merci pour ce fabuleux cadeau et pour une fois je n’exagère pas.

    Slay, demande à Anti à quoi ça ressemble un vacoa…. T’a pas le son, c’est ballot, enfin, regarde les images….

    Sampang, je vois que tu connais ce fruit qui lache ses écailles tricolores et qui porte un préservatif au bout de ses racines

  44. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    Carl Gustav Jung

    Le monde dans lequel nous pénétrons en naissant est brutal et cruel
    et, en même temps, d’une divine beauté.

    DE LA GEOLE (2)

    Avec étonnement ton prénom prend ma bouche
    Là dans ce cœur blessé et qu’un rien effarouche
    La douceur de ta voix, la soie de tes cheveux
    Viennent adoucir ma peine que je lis dans tes yeux

    Dans mes rêves sans barrière je nous vois promener
    Partout, sans que personne ne puisse nous arrêter
    Notre enfant au milieu, reliant nos mains glacées
    Au travers de son âme venant les réchauffer

    Efface les souvenirs, le passé n’est plus là
    Plus rien de ce qui fut pour nous ne changera
    Pense que tous ces pleurs, ces inutiles regrets
    Un jour deviendront joies et plaisirs à jamais

    Tout ce qui dans la vie passe par la souffrance
    A cette utilité d’arrêter nos errances
    Nous faire pointer du doigt ce qu’on n’a pas compris
    Pour, sans baisser les yeux, retrouver mon petit.

    MARS 2008

  45. Slayeras Post author

    « De la Geole »… Là encore un poème qui me touche plus que les autres. Celui-ci, je ne sais pas, il est beau, quoi ! mince alors j’ai pas les mots ! mdr !

    Et cette citation de Jung ! Merci. 😉

  46. anti Post author

    J’aime beaucoup le mot geôle, comme dans le titre de « La Ballade de la geôle de Reading » de Oscar Wilde.

    Je pensais hier soir aux prisons justement, à toutes les prisons et notamment au monde sensible (celui des sensations) qui apparaît comme la prison de l’âme quand on ne sait pas s’en dépêtrer.

    Beau moment encore que celui passé sur ton fil, en équilibre 😉

    anti, K geôle in.

  47. Anna Galore Post author

    Sur le même sujet, à lire absolument (c’est dispo gratuit en ligne) le magnifique « De profundis » d’Oscar Wilde écrit depuis son séjour en prison de plusieurs années pour homosexualité.

  48. Slayeras Post author

    Et bah, je ne savais pas qu’il avait été emprisonné pour ça ! Ah alala… pfffff… Merci pour les références, en tout cas. Je ferai une petite recherche.

  49. voiedorée Post author

    La geole aux antilles et à la Réunion ont le même mot créole pour désigner une prison. Ce jeune homme jeune papa a fait une grosse bétise mais survit grace à la lecture et la poésie (un peu grace à Fifi)

  50. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    [ Le monde est le reflet de nous mêmes.
    La possibilité de le changer nous appartient.
    Cela commence par la connaissance de soi,
    la véritable révolution est intérieure … ]

    QUINZE MARS

    Agité par les vents de Sud ,
    L’océan creuse son ventre et arrondit son dos
    Irrité lâche en grondant sa vomissure blanche sur les brisants.
    Dans le lagon, a peine frissonné
    Passé au filtre du corail
    Quatre pêcheurs noirs tirent la seine
    la faune sous-marine dérangée s’égaille
    Dans un nuage de sable une zourite propulse d’un élan son corps mou
    L’agressif baliste s’enfuie en rotant quelques bulles
    Une poignée de billes d’agate disparaissent en clignotant
    De fines demoiselles projettent leur jaune sur le bleu tendre du corail..
    Affolés par les mains qui battent la mer
    Au bout de la jetée
    À la frontière des eaux vives
    Je respire la poussière d’eau salée
    Arrachée aux crête des vagues
    Des miettes d’amour se rassemblent
    Pour atteindre mon cœur
    En un instant trop bref uni aux éléments
    Il prend conscience de son infinitude
    Absorbé par le tout
    Moi, presque rien
    Indispensable à l’univers

    (mars 2008)

  51. sampang Post author

    je suis allée voir dans synonyme de :  » que c est beau » … y’avait : Voiedorée ^^

  52. Anna Galore Post author

    Très belle pensée, en effet, qui encourage l’estime de soi et aide à se sentir mieux dans sa peau pour les personnes qui parfois doutent de leur valeur aux yeux des autres et vis à vis d’elles-mêmes. Nous sommes tous précieux, tous uniques, tous respectables, tous dignes de vivre heureux.

  53. voiedorée Post author

    Ce midi nous allons déjeuner chez des amis mais on amène le repas car il fait meilleur chez eux (au Tampon) Fifi a fait le carri « pat’cochon » je sens que ça va être digeste….

    Bon dimanche à tous en particulier à ZAZA? boud, Slay que je découvre avec beaucoup de plaisir, les autres je connaissais déja leur coeur (et eux le mien)

  54. Slayeras Post author

    VoieDo je pensais à toi ce matin sous la douche… Euh… Non, non ne va pas t’imaginer des choses, mais quand je suis sous la douche ça fuse dans ma tête.

    J’ai très envie de lire ton roman. Je te contacte via ton blog. 😉

  55. voiedorée Post author

    Tu as les tuyaus Slay maintenant ? Tient moi au courant…

    Samp tu a eu raison pour la sieste….

    « Le Médoc m’a tuer »

    PENSEE DU JOUR
    Eschyle

    La vraie sagesse est de ne pas sembler sage.

    LA BAS

    Sans que rien ne traverse l’espace indélébile
    Sans qu’aucune lueur ne traverse mes cils
    Sans un regard perdu, un sourire glacé
    Un regret éternel, un sanglot étouffé
    Je m’en vais là ou tout m’attend
    Ou tout est bleu tout le temps.
    Là bas.
    Porté par le souffle de mes pensées d’amour
    Je planerai au-dessus des neiges éternelles
    Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
    L’espace illuminé de paillettes enchantées
    Le cœur qui n’en peux plus de bonheur partagé
    Qui voudrait à l’envie hurler toute sa joie d’Être
    Baigné par un parfum de rose et de lilas
    Contrainte de tous les sens a jamais disparue
    Libre dans son élan d’atteindre enfin les nues
    Revenu à lui même en toute connaissance
    Entier, plein et vide à la fois

    (Coeur de l’Etre)

  56. Anna Galore Post author

    Quelle beauté, quelle sérénité… Vision de paradis retrouvé, de terres de félicité, libération hors des corps… et quelle force dans les vers comme des ondes qui diffusent et s’amplifient, qui emplissent et transportent…

  57. Slayeras Post author

    « Entier, plein et vide à la fois » cette dernière phrase est très belle ! Sans le vide nulle plénitude possible. Tout est UN. Très beau. Merci. >O

  58. Anna Galore Post author

    « Il est un être formé dans le chaos
    Né avant Ciel et Terre
    Silence, Vacuité
    Il se tient seul, inaltérable
    Circulant partout sans s’épuiser
    On peut y voir la Mère du monde
    Ne connaissant pas son nom, je l’appelle la Voie (Tao)
    A défaut d’autre nom, je le dirais grand
    Grand pour dire qu’il s’écoule
    S’écoulant, il s’étend au loin
    À l’extrême lointain, il fait retour. »

    Lao Tseu

    « Deux, issus d’une même source mais portant des noms différents
    Ce deux-un s’appelle mystère
    Mystère au-delà du mystère
    Porte de toute merveille. »

    Lao Tseu

  59. voiedorée Post author

    C’est toujours un régal Lao Tseu. Dans ces réflexions il décrit le mouvement d’inspiration et d’expiration caractérisant l’univers, l’etre, le non etre, clés de la béatitude

  60. anti Post author

    LA BAS

    Sans que rien ne traverse l’espace indélébile
    Sans qu’aucune lueur ne traverse mes cils
    Sans un regard perdu, un sourire glacé
    Un regret éternel, un sanglot étouffé
    Je m’en vais là ou tout m’attend
    Ou tout est bleu tout le temps.
    Là bas.
    Porté par le souffle de mes pensées d’amour
    Je planerai au-dessus des neiges éternelles
    Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
    L’espace illuminé de paillettes enchantées
    Le cœur qui n’en peux plus de bonheur partagé
    Qui voudrait à l’envie hurler toute sa joie d’Être
    Baigné par un parfum de rose et de lilas
    Contrainte de tous les sens a jamais disparue
    Libre dans son élan d’atteindre enfin les nues
    Revenu à lui même en toute connaissance
    Entier, plein et vide à la fois

    (Coeur de l’Etre)

    Je sors des toilettes. C’est là-bas que j’vais m’cacher pour pleurer.

    Ton texte me bouleverse de PARTOUT.

    Merci, c’est bien peu.

    Stéphanie

  61. sampang Post author

    oui tout cela est si beau que pour ne pas pleurer on va dire :
     » chouette dans ces coups de temps là on est en lévitation !  »
    Merci Voiedorée parce que tu touches l âme avec tes mots 🙂
    Anti, Boud va te faire le bruit du « reniflage » de groupe 😉

  62. anti Post author

    Sans rapport autre que le titre, je repense à la chanson : Là-bas, ce si beau duo de Jean-Jacques Goldman
    et Sirima qui connu un destin tragique suite à son succès naissant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sirima)

    LA-BAS

    Là-bas
    Tout est neuf et tout est sauvage
    Libre continent sans grillage
    Ici, nos rêves sont étroits
    C’est pour ça que j’irai là-bas

    Là-bas
    Faut du cœur et faut du courage
    Mais tout est possible à mon âge
    Si tu as la force et la foi
    L’or est à portée de tes doigts
    C’est pour ça que j’irai là-bas

    N’y va pas
    Y a des tempêtes et des naufrages
    Le feu, les diables et les mirages
    Je te sais si fragile parfois
    Reste au creux de moi

    On a tant d’amour à faire
    Tant de bonheur à venir
    Je te veux mari et père
    Et toi, tu rêves de partir

    Ici, tout est joué d’avance
    Et l’on n’y peut rien changer
    Tout dépend de ta naissance
    Et moi je ne suis pas bien né

    Là-bas
    Loin de nos vies, de nos villages
    J’oublierai ta voix, ton visage
    J’ai beau te serrer dans mes bras
    Tu m’échappes déjà, là-bas

    J’aurai ma chance, j’aurai mes droits
    N’y va pas
    Et la fierté qu’ici je n’ai pas
    Là-bas
    Tout ce que tu mérites est à toi
    N’y va pas
    Ici, les autres imposent leur loi
    Là-bas
    Je te perdrai peut-être là-bas
    N’y va pas
    Mais je me perds si je reste là
    Là-bas
    La vie ne m’a pas laissé le choix
    N’y va pas
    Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
    Là-bas
    Tout est neuf et tout est sauvage
    N’y va pas
    Libre continent sans grillage
    Là-bas
    Beau comme on n’imagine pas
    N’y va pas
    Ici, même nos rêves sont étroits
    Là-bas
    C’est pour ça que j’irai là-bas
    N’y va pas
    On ne m’a pas laissé le choix
    Là-bas
    Je me perds si je reste là
    N’y va pas
    C’est pour ça que j’irai là-bas

    anti, déjà là-bas

  63. anti Post author

    Je viens de lire ça :

    « Moi, presque rien
    Indispensable à l’univers »

    Je pense à Olivier…

    Merci à vous.

  64. Zaza Post author

    Porté par le souffle de mes pensées d’amour
    Je planerai au-dessus des neiges éternelles
    Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
    L’espace illuminé de paillettes enchantées

    Paroles magiques, que c’est beau.

  65. voiedorée Post author

    Vous êtes des amours.

    J’ai pris une décision importante aujourd’hui….
    J’en ai marre de mettre les pensées des autres en titre, alors maintenant je vais mettre les miennes, ça leur apprendra….

    La pensée du jour

    – Ce qu’on recherche se trouve souvent dans sa poche

    TOUT EST RIEN

    Je ne veux pas de souvenirs
    Qui encombrent les pensées
    Et dont les seuls utilités
    Sont d‘entretenir les désirs.
    Rien ne saurait plus modifier
    Les incidents, les évènements
    Qui nous ont tant accaparés
    Pendant un aussi long moment.
    Plus n’est besoin de souvenirs
    Le cerveau les a bien rangés
    Tout le réjouir et le souffrir
    Sont pour toujours bien archivés:
    La mémoire de ma main
    Qui garde la forme de ton sein
    Ou alors tes yeux qui chavirent
    Pour préférer prendre un taxi,
    Qu’importe d’avoir voulu mourir
    Pour arrêter l’instant si doux
    En pensant que ce plaisir fou
    Ne pourrait avoir d’avenir.
    Qu’importe puisqu‘au bon moment
    Tout s’équilibre dans l’instant.
    Dans cet entreprise mortelle
    Tout est vraiment futilité
    Et mêmes les choses les plus belles
    Ne sont au fond que vanités.
    Sérénité naît de l’esprit
    Ou personne ne perd ni ne gagne
    Pour en récolter tous les fruits
    Il suffit de gravir la montagne.
    Quand viendra le souffle divin
    Qui séchera toutes les larmes
    Et effleurera de sa main
    Un cœur qui enfin se désarme
    Alors viendra révélation :
    Passé , avenir sont illusions
    Et il n’y a qu’en le présent
    Que la vie Est, intensément.

    (Coeur de l’Etre)

  66. voiedorée Post author

    Oui ma Miss c’est vrai onvit avec ces contraintes terrestres mais je voulais dire qu’en fait, sur le plan cosmique le temps n’existe pas, tout se passe dans l’instant, le temps, tel qu’il nous est nécessaire dans notre dimension n’a pas d’existence réelle en dehors de cette dimension .

  67. Anna Galore Post author

    Ici et maintenant, oui !

    Mais, comme Miss, j’aime être conscient du temps dans toute son amplitude, aussi bien mon passé et mon futur que ceux de tout ce qui nous entoure. Passé, présent et futur ne font qu’un, une dimension le long de laquelle j’aime à voyager d’un bout à l’autre.

    Ici et maintenant, parce que tous nos actes passés (les nôtres, agréables ou pas, et ceux de ceux qui nous entourent ou nous ont précédé) nous y ont amenés et aussi parce que nous avons voulu favoriser ou nous préserver d’autres actes qui vont faire notre futur (ce qui est plus difficilement contrôlable, bien sûr).

    Chacun est responsable de son futur, il n’est pas prédéfini puisque chacun de nos actes peut le modifier, il en est la conséquence. C’est ce que les bouddhistes appellent le karma, un mot très souvent traduit à tort par « destinée incontrôlable » alors qu’il signifie en fait « libre-arbitre ».

  68. sampang Post author

    ah que je suis contente : par mes propos sur un autre lieu, on pensait que je disais que j étais tenue par une fatalité quand je parlais du hasard qui n existe pas, ou d une ligne de choses qui ferait que. Je tentais d expliquer que mes actes quotidiens faisaient ce que serait demain. L incompréhension de ce que je disais a été systématiquement ( parce qu à plusieurs reprises ) traduire comme si je vivais sans rien pouvoir modifier ou vouloir. Or si j ai été quelqu un avant, je crois de la même façon que je suis seule responsable de qui je suis aujourd hui, alors demain : bien évidemment ^^
    Que ça fait plaisir quand nos mots sont compris au plus juste de ce qu ils sont dits 🙂

  69. sampang Post author

    c est crop crop fort ! là, tout de suite, je termine « le miroir noir » ^^ et qu est ce que je lis, là maintenant, tout de suite ?
     » tu veux dire que tu choisis ta vie. »
    ….  » c est ça…Chacun de mes pas, chacune de mes rencontres me construit »…
    Va être belle et tonique cette journée ! yep ! yep ! yep !

  70. sampang Post author

    ah bon c est toi ? bah ça me correspond bien aussi alors je le fais mien 😉
    Miss dans tous les sens du terme en plus ! ^^

  71. Anna Galore Post author

    Tu as raison, Sampang, les livres appartiennent à leurs lecteurs. Merci pour tes mots si doux et si joyeux dès le matin.

  72. anti Post author

    « J’ai pris une décision importante aujourd’hui….
    J’en ai marre de mettre les pensées des autres en titre, alors maintenant je vais mettre les miennes, ça leur apprendra…. »

    J’adore !!! Qu’elles m’ont manquées tes pensées du jour à toi rien qu’à toi perso, tout seul !!!

    « TOUT EST RIEN »
    Et ce poème… C’est dingue cette synchronicité de plus en plus palpabe entre les uns et les autres !

    « Un cœur qui enfin se désarme »

    anti, keep on smiling, nothing is real 😉

  73. anti Post author

    Les plus importantes personnes spirituelles que j’ai rencontrées sont toutes dotées d’un humour décapant !

    anti

  74. voiedorée Post author

    http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/martin10.jpg

    pensée du jour

    – Bonheur et malheur sont indissociables, la force de l’un fait la force de l’autre

    EPINES

    Une tige verte a poussé auprès de ta maison
    Au milieu de tes roses surgit son vert bourgeon
    Charmée qu’il ait choisi d’honorer ta demeure
    De soins jaloux l’entoures, un peu sans vraie raison

    Arroser et biner devient ton obsession
    Pour croître cette plante a besoin d’affection
    Avec grande impatience guettes sa première fleur
    Et redoubles pour elle de désirs de douceur

    Arrive le printemps, le soleil attendu
    Découvres couvert d’ épines cet arbuste imprévu
    Et même délaissé il accroît son ampleur
    Ignorant bellement ton hoquet de rancœur

    Ce fort buisson d’épines sans toi se développe
    Sa masse tumultueuse s’en vient boucher ta porte
    Chaque fois que tu entres dans ton propre logis
    De griffures il t’honore, méprisant de tes cris

    Des années passent ainsi sans que tu réagisses
    Ce fourré épineux étouffe toutes tes fleurs
    Incapable de pouvoir en arracher le cœur
    Tu pleures de subir chaque jour ton supplice

    Un jour ce gros taillis nourri de tes misères
    Bouche ta porte entière et t’arrache la chair
    Ne te laisse le choix que de souffrir l’enfer
    Ou d’un dernier effort l’arracher de ta terre

    Tu saisis d’un seul coup les outils les plus gros
    Pour détruire sans faiblir cet immense buisson
    Quand surgit de nulle part un tout petit garçon
    Tout de jaune vêtu, il agite un grelot

    De ses petits doigts fins il saisit une ramure
    Renverse doucement cet arbre sans racines
    Qui aussitôt à terre s’assèche et se consume…
    Le soleil promptement ta demeure illumine

    (MARS 2008)

  75. voiedorée Post author

    C’est un peu du brut ce poème, il est passé deux fois car j’ai du attendre trop longtemps avant de l’envoyer et j’ai du faire un code, comme il n’apparaissait pas j’ai fait une nouvelle fois le code.

    Bref j’ai merdé quoi!!!

  76. Anna Galore Post author

    Quand on a les doigts dans la prise, c’est normal qu’on parle d’accu.

    Anna, branchée

  77. Slayeras Post author

    Ca me rappelle une chanson de France Mâle : « débranche-débranche tout » sauf que là c’est : « embranche embranche tout, revenons à nous !… »……

  78. boudufle Post author

    j’adore ce rosier, j’ai eu l’image des contes avec les rosiers qui s’ouvrent au passage, écartant leurs épines ….superbe!!!

  79. sampang Post author

    ah bah mince je l ai pas lu ainsi, j ai cru que quand on regardait les choses avec des yeux et surtout son coeur d enfant tout était possible.
    L adulte donc qui essaie de diriger, régenter sa vie et qui n y parvient pas et l enfant qui lui peut tout. D où ma conclusion à vouloir retrouver l enfant qui est en soi.

  80. voiedorée Post author

    Peu importe, ce qui compte c’est ce qu’on comprends, c’est pour ça que je n’avais pas mis de sous-titre, chacun voit le sens selon sa sensibilité. En fait je l’ai écrit pour témoigner de la souffrance de toutes ces femmes qui découvrent qu’elle sont mariés avec une personne qui ne leur convient plus et en souffrent . Elles reste dans la souffrance à cause des convenances . Dès que la décision de la rupture est prise, leur enfant intérieur tout puissant leur montre qu’avec l’intention tout est facile et que la vie peut recommencer. MAis ta vision des choses est aussi bonne.

  81. sampang Post author

    ah bah moi j aime bein les explications de texte, ce que l auteur a voulu y poser, alors là, bah c est trop top , on n a pas fini de le lire que hop, l auteur arrive et t explique . C est vraiment trop fort ici !!!^^
    Merci Voiedorée 🙂

  82. Anna Galore Post author

    J’avoue que je ne l’avais pas perçu sous cet angle, qui est effectivement très intéressant. Merci pour ces explications, Voiedorée.

  83. anti Post author

    Je l’avais perçu comme ça aussi Voie, peut-être tout simplement parce qu’il aura fallu de longs mois pour accepter avoir vécu des moments qui frôlent l’horreur; en tout cas, mon ventre, ben il aime pas quand ça remonte, les injures, la violence, l’attaque des enfants, le mépris, la haine, le doute semé à la moindre faille, la suffisance…

  84. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    – Les révélations ne sont que des reconnaissances.

    GUADELOUPE /
    souffleur à la pointe au sel

    C’est un endroit qu’on atteint après une heure dans les broussailles en 4 X 4 . Le souffleur projette de l’eau de mer dans des cavités peu profondes, et le soleil en séchant forme une croute de sel, d’une délicatesse incomparable.

    C’est mon image du jour. Bonne journée à tous
    http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/en_att11.jpg

  85. Anna Galore Post author

    Quelle beauté! Merci à toi Voiedorée pour cette photo qui m’a fait penser au souffleur près de Saint-Leu à La Réunion.

    Quant au dicton du jour, il est très beau aussi.

  86. voiedorée Post author

    c’est impressionnat, le jet va à 5/6 m de haut en temps normal et il y en a au moins une dizaine autour ma chère Boud.
    La Guadeloupe est magique. Je vous en reparlerai ainsi que l’histoire de cette dame, totalement originale qui mérite un livre à elle seule:
    sa dernière trouvaille, construire une cabane dans un manguier qu’elle loue aux touristes.
    Elle est extra, je l’adore.

  87. Slayeras Post author

    Voie c’est décidé, je déménage ! Belle belle belle photo !!! Merciiiii… Et jolie pensée du matin. Un doux réveil. >O

  88. Boudufle Post author

    wouha , comme le baron perché vivre dans les arbres !!!

    C’est une merveille la nature, et je tarde de connaitre la guadeloupe, ta guadeloupe voiedorée, aux travers de tes yeux et tes mots!

    Mon rêve est d’allé visité l’islande , mais j’ai un peu de mal avec la langue…mdr !!, essayez de dire certains noms de villages là bas !!! faut avoir une ardoise et inscrire le machin si tu demande ton chemin!!! mais question paysages ça doit être splendide!

  89. Slayeras Post author

    Boud’ si tu veux on y va en bus ! Idem, j’avais vu un reportage sur l’islande, oh lala que ça fait envie ! C’est pas là que le Seilgneur de Anneaux avait été tourné ????

    Et NY mon rêve ! Quand les enfts seront plus grands j’espère qu’on pourra réaliser tout ça… Sinon tant pis.

  90. voiedorée Post author

    Quand je serai revenu dans mon Ile préférée j’espère bien acueillir quelques un d’entre vous

    merci Anna et Miss de vos commentaires toujours justes et agréables.

  91. Anna Galore Post author

    Le Seigneur des Anneaux a été entièrement tourné en Nouvelle Zélande, pays où vit Peter Jackson, son réalisateur.

  92. Slayeras Post author

    mdr j’ai confondu, mais les payages de nouvelles zélande sont aussi grandiose.

    L’islande, on peut se baigner dans les eaux chaudes des volcans, ça c’est chouette !

  93. Boudufle Post author

    et voilà comment elle nous tue une mite !!!
    « Le Seigneur des Anneaux a été entièrement tourné en Nouvelle Zélande, » pis je te fais la bécheuse , gnagna pays où vit le cousin, du neveu du cheval de mon oncle qui a bien connu truc chose !!!….mdrrrrrrrrrrrr!!!!

    Slay, le bus c’est pas vraiment le truc, en islande c’est nid de poules et cie, le 4×4 est plus approprié !!!mais, si tu veux vraiment faire connaissance avec de beaux ,forts, virils vikings, tu as raison prennont le bus, ils faut pousser dans certains chemins …mdr!!!!

  94. Slayeras Post author

    écoute boud’, toujours prêtes à rencontrer des beaux mâles vikings… genre Conan le barbare… Mdr par contre faudrait pas qu’il me décapite… (film culte ! purée !)

  95. Anna Galore Post author

    Euh… c’est pas vraiment le cousin, du neveu du cheval de mon oncle qui a bien connu truc chose, fffff… C’est LE mec qui a fait le film, alors c’est un peu normal qu’il l’ait fait dans son propre pays parce qu’il ne voulait pas le faire à Hollywood comme tout le monde.

    Il a même créé sa boîte de prod et sa boîte d’effets spéciaux sur place et il a fait bosser des centaines de costumiers, décorateurs, artisans, etc., tous recrutés dans la population locale.

    Anna, madame Cinéma

  96. anti Post author

    « – Les révélations ne sont que des reconnaissances. »

    T’es redoutable Voie. Redoutable. La photo me fait penser à un livre pour enfant que j’ai dû lire des milliers de fois qui raconte l’histoire d’un raton laveur perdu dans un colis de bananes, qui grâce à son ami la cigogne Gratte-Ciel retrouve ses parents après moultes péripéties. On y trouve un souffleur, un méchant requin, une doudou pétronille, des marchés antillais, et tout et tout ! Bref, e bonheur !

    En tout cas, j’te suis bien reconnaissante m’sieur !

  97. Boudufle Post author

    oui, mais va savoir si il a pas eu des co-productions ? hein? et les efx sont-ils pas fait par ILM, hein ?

    Pas, dans le bordel Anna…cherche tes fiches !!! non, je rigole, laisse tomber…….mdr!!! ( je connais, un copain est allé d’ILM là bas pour bosser )

  98. Anna Galore Post author

    ET BON NON, PAS PAR ILM et toc.

    Peter Jackson a créé sa propre boîte d’effets spéciaux qui s’appelle WETA, du nom d’une charmante bestiole locale.

  99. sampang Post author

    oh Voiedorée ! ^^

    « – Les révélations ne sont que des reconnaissances. »

    mais c est bien sûr puisqu elles sont dues à notre re… naissance !
    Merci de nous le rappeler ^^
    ( Anti, t as pas eu l impression de voir la mer déchainée en Bretagne là ? ché pas pourquoi ils vont si loin pour prendre des photos ;))

  100. Anna Galore Post author

    Moi, quand je ris trop, c’est du pipi de chatte

    pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 😀

  101. Anna Galore Post author

    Ptain j’ai encore mouillé le clavier de voiedo. Voui, farpaitement, ça éclabousse à travers le réseau. Si, c’est vrai.

    Anna, cyberpisseuse

  102. Anna Galore Post author

    Alors, pour les yeux, j’ai aussi ça:

    =_Ô (de koaaa?)

    a_a (regarde à droite)

    =_= (sampang qui rit ou soleil en face)

    >_< (pas content ou constipé)

  103. Slayeras Post author

    boud’ on dirait un oeil au beurre noir, le clin d’oeil ! :-)p

    @°_°@

    (là ce sont des oreilles décollées, dsl, Anna, j’avais mal vu tout à l’heure 🙂 )

  104. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    -Après l’idée vient le concept, après le concept vient la vérité

    LA VIOLENCE

    Tu es entrée en moi
    Je t’ai crue mon amie
    Tu m’as dit que sans toi je n’aurais pas de vie
    Avec toi je serai respecté
    Je pourrai humilier ceux qui sur mon chemin
    Tenteraient de braver ma supériorité.
    Je n’étais qu’une boule
    Sans maîtrise, sans but
    Manipulé par celui qui la lance
    Écrasant les quilles dans une folle turbulence
    Tu m’as menti
    Tu m’as volé
    Tu as détruit ce que je pensais avoir de meilleur.

    Aujourd’hui encore
    Je te regarde derrière mes barreaux
    Manœuvrer ceux qui comme moi ont suivi tes desseins aventureux

    Pour devenir libre
    Exister
    Ne plus dépendre de toi
    Il faut que je comprenne
    Que tu n’étais pas moi
    Simplement une greffe
    Un cancer
    Que j’ai accepté.
    Je te libère, toi et ton cortège de douleurs
    Tu ne pourras plus jamais atteindre mon cœur
    Car j’ai compris ta vraie raison :
    Ta puissance n’est qu’ illusion.

    (mars 2008)

  105. Anna Galore Post author

    Voilà, il est passé et il est beau ! La violence est une manifestation de faiblesse, comme le sont la colère, l’envie et toutes les autres formes d’émotions négatives.

    Un beau début de journée, encore, avec toi.

  106. sampang Post author

    ah bah oui , suis bien d accord mais des fois c est difficile de ne pas avoir les doigts dans la prise !
    ( p’tin le taf qu il y’a à faire ici ;))

    Il est beau Voiedorée ce texte dans ce qu il apprend qu elle ne sert à rien la violence… violence des mots ou des gestes, insupportable pour qui ne fonctionne pas avec… il est long parfois le chemin pour extirper toute cette souffrance en soi qui nous conduit à la violence…
    Merci toi ^^

  107. voiedorée Post author

    Merci a vous

    Je n’ai pas eu de connexion avec le blog ce matin après avoir posté ???
    mon illustration n’est mjamaios passée non plus.
    ca a l’air de fonctionner à nouveau.

    Demain matin nous partons marcher 3 jours à Mafate (Anna connait) photo au retour

  108. Slayeras Post author

    Voie, merci de partager avec nous ces beaux paysages. Marche bien, ce sont des plaisirs que j’adore ça… Ah ! la randonnée ! J’suis over-fan ! 😉

  109. sampang Post author

    Bon alors les filles, on part en mini bus rejoindre Voiedorée et que tout le monde soit à l heure heinG ! après on trotine pendant trois jours 😉

    Profite bien Voie ! et pour les photos on te fait confiance, ce sera comme toujours très beau ! ^^

  110. sampang Post author

    Voiedorée ?
    ouh ouh Voiedorée ???

    Quand tu viendras par là, je te sauterai au cou !
    Je te sauterai au cou et te ferai plein de très gros bisous !!!
    Pour ?
    Pour ???
    te souhaiter un très bon et un très joyeux anniversaire !!!

    TRES TRES BON ANNIVERSAIRE Voie avec les confetti, les bouchons qui sautent et toute ma tendresse pour toi ^^

  111. Zaza Post author

    Que les bouchons sautent et que le champagne coule à flôt
    Heureux anniversaire voidorée.
    bises

  112. Anna Galore Post author

    Avec un peu de retard, je te souhaite à mon tour un magnifique anniversaire, mon frère.

    Que le champagne coule à flots !

  113. anti Post author

    Que te souhaiter à toi qui vient de passer un anniversaire proche du coeur de la Terre avec les tiens sinon du bonheur, encore et toujours, une bordée d’amour illimité !!!

  114. Slayeras Post author

    Bon anniversaire, en retard ! en fait… euh ? Bah j’avais pas piger que la rando c’était pour l’anniversaire ! … euh… dure de la feuille de choux moi parfois, tu sais.

    Gros bisous.

  115. voiedorée Post author

    chic

    Non la rando c’était pas pour l’anniversaire , c’est tombé comme ça. T’est pas bouché, rassures toi

    mon cadeau c’est une petite caméra étanche pour filmer mes petits poissons le matin

  116. voiedorée Post author

    je continue

    HARMONIE

    L’air est pur aujourd’hui, en ce matin de mai.
    Un oiseau arabesque le ciel de son vol,
    L’herbe laisse à respirer le doux parfum du sol
    Et le soleil aspire la rosée à regret.
    Sur le chemin clignotent les pierres de mica
    Bouge la faible poussière soulevée par mon pas.
    Le silence parfait qui emplit tout l’espace
    Me fredonne à l’oreille une symphonie fugace.
    L’astre dore le bleu et change l’équilibre,
    Ombre sur son passage un pan d’arbre émeraude,
    Me caresse doucement avec son onde chaude.
    Ce qu’on ne voyait pas alors se met à vivre :
    Vibre en harmonie le doux chant de l’oiseau
    Avec le bruit du vent qui remue quelques branches,
    Rythme la danse des fleurs au sommet d’un rameau
    Robe brodée de dentelle que l’on met le dimanche.
    Le temps s’est arrêté, et l’instant apparu
    Tout existe à la fois, au semblable vécu.

    (Coeur de l’Etre)

  117. monilet Post author

    Quelle paix ! quelle douceur. Justification de l’existence.

    Je ne perçois pas bien ce que tu veux dire par
    « et l’instant apparu
    Tout existe à la fois, au semblable vécu.
    « 

  118. Claude Colson Post author

    Réponse de Voie à ma question, via sampang :

    «  » /Lorsqu’on se projette, grace à la magie de la nature, dans une conscience élévée, la notion de temps n’existe plus, tout se vit dans le présent, même au delà du présent, dans l’instant. D’où le vécu semblable de tout ce que se passe, dans la même fraction de seconde c’est un concept difficilement explicable mais merci d’être passé. »

  119. anti Post author

    « Réponse de Voie à ma question, via sampang  »

    Ce n’est pas nous qui faisons le voyage, c’est le voyage qui nous fait.

    MDRRRRRRRRRRRRRRRR

    Ca communique à blog ici !

    anti

  120. sampang Post author

    lool bon alors j ai bien fait la commission à Voie 😉
    chouette me v’la à faire ma Anna moi en faisant les commissions en intermédiaire MDRR

  121. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR /

    Ce n’est pas le pinceau qui fait le tableau

    MAFATE

    Cirque immense effondré du Piton
    Deux millions d’années
    N’ont pu venir a bout
    De tes flèches rocheuses
    Narguant le bleu du ciel.
    Seule la rivière en folie
    Fouettée par les cyclones
    Aidée par le temps
    A ébréché ta roche
    Et creusé son sillon.
    Serpentant dans les bas
    Abreuvant les îlets
    Aspirée par la mer
    Avide de son eau claire
    Sa patience a vaincu

    Ton silence inquiète la papangue chasseuse
    Une brise légère agite les toisons
    Ornant les bras cagneux des tamarins
    Le soleil fuit les murailles de pierre
    Laissant les âmes des marrons hurlant leurs cris muets
    Se mêler aux souffle des cascades
    un obscur couvercle de brume
    Imprègne d’un voile discret
    La respiration des vivants

  122. voiedorée Post author

    mon recueil de poésie « Coeur de l’Etre » est disponible version papier. Pour ceux que ça intéresse c’est via mon blog dont vous avez le lien en cliquant sur mon nom en bleu ci-dessous ou dans la liste de liens « La communauté de l’Anna » à droite de l’écran en haut.

  123. Anna Galore Post author

    Revisiter Mafate par tes mots est un régal. Il me tarde de tenir ton recueil entre les mains.

    Je vais modifier ton post pour activer le lien en tant qu’admin, je ne sais pas pourquoi ça pose autant de problème en direct.

    Très belle journée à toi

  124. voiedorée Post author

    PENSEE DU JOUR

    Un arbre ne pousse pas avec des graines de fruit vert.

    LA RAISON

    La raison
    Est un sujet de dissertation
    Sur lequel on a tout écrit
    Et qu’on a parfaitement compris

    La raison
    C’est ce qui permet de vivre en société
    Avec le soutien de codes bien rédigés
    Grâce à des gens qui se sont appuyés
    Sur les usages des temps reculés

    La raison
    Donne à chacun un cadre bien doré
    D’où on ne doit pas s’écarter
    Sous peine de se trouver marginalisé
    Et le bon chemin ne plus pouvoir fréquenter

    La raison
    Apporte calme honneur et sécurité
    Et aussi bonne respectabilité
    Suivant la route toute tracée
    En ligne droite, sans s’en détourner

    La raison
    C’est aussi d’avoir su résister
    A toutes sollicitations non codifiées
    Et de n’avoir jamais péché
    Sans aussitôt s’en être accusé

    La raison
    C’est ce qui a permis en son nom
    De justifier toutes les guerres
    D’avoir pollué la terre entière
    Au nom d’une sainte évolution

    La raison
    C’est le contraire de la folie
    Conduite qui nous donne si beaux fruits
    Et si c’était toute la raison
    Qui ne serait qu’une folie

    (Coeur de l’Etre)

  125. voiedorée Post author

    etes vous bien surs de vos sources ????

    Merci d’etre passés me voir

    j’ai battu mon record de connexions sur mon blog hier : 94

    C’est ça la célébrité?

    Colis part today Anna

  126. Anna Galore Post author

    Bravo pour ton blog, Voiedorée ! C’est largement mérité.

    Je surveille ma boîte aux lettres…

  127. sampang Post author

    Qui s’y fille, s’y pique.

    Ecrit par : monilet | 28 mars 2008

    Qui s y Fifi, y reste 😉

    Merci Voie parce que j ai tout particulièrement aimé Mafate, et c est vrai que … AVEC LES PHOTOS… on s y croit ^^

  128. Slayeras Post author

    je viens de lire ta pensée du jour ! ok, on est le soir ! mais j’aime… comme d’hab, quoi ! les graines de fruits verts… que c’est beau ! L’expérience fait grandir, si on arrive à bien interpréter. >O (un gros bisous pour toi)

  129. sampang Post author

    oui Voie c est cela ! c est tout à fait cela. Quelle soit justifiée ou non, c est nous-même qui n acceptons pas ce qui s est passé, ce que l autre à fait ou dit et parfois aussi c est nous-même qui nous voyons tellement impuissants, haineux, ou incohérents qui finissons par nous en vouloir ( mais si c est ça c est déjà bon puisque on sait qui l on est, on se connait 😉 c est pô tout perdu lool).
    Eh bah aujourd hui on n a pas le droit à un texte ?

  130. sampang Post author

    Et si on dit rien heinG, ça pourrait arriver ça !!! ( euh… ça pourrait arriver ça ???)

  131. sampang Post author

    chuuut… ( BAH OUI C EST POSSIIIIIIIIIIIIIIIIIIBLEU !!! que meme je peux faire comme dans le livre de Anna et te dire d un bloc que parfois on peut très bien se taire parce que nous on est des pros alors que meme on n a pas à se forcer pour ne rien dire on est vraiment des êtres exceptionnels qui savons faire silence même que Queeny à coté elle aurait l air d une bêcheuse prête à tout faire voler mais nous on est plus forts que ça on sait se retenir et puis le silence c est si bon parfois que dire des choses comme là pour rien dire juste pour faire une tirade heinG pouet pouet camenbert 😉

  132. sampang Post author

    c est fastoche en fait de faire un livre moi déjà je mets pô les apostrophes alors sans points et sans virgules tu te le fais dans l après midi ! ( AHAHAH chui pliée de mes conneries !!! )

  133. sampang Post author

    t as vu Voie même que je papote plus avec Miss je peux le faire toute seule ! ahahah chui trop forte ! ( mais qu est ce qu ils font tous ?)

  134. sampang Post author

    ouais bah c est pô la peine de me rappeler que je suis pô foutue comme elle heinG mdr ( l est gentille elle tienG ;))

  135. sampang Post author

    ( ché dur ! ché dur mais je tiendrai ! 😉
    ben en plus j avais quelques bricoles à faire alors je reviendrai plus tard. A quelle heure ils se couchent à la Réunion ? attention heinG prévoir le décalge cette nuit ;))

  136. voiedorée Post author

    A la Réunion ils se couchent entre 19H30 et 23 H

    Mais la avec le décalage horaire t’es mal parce qu’ici il n’y en a pas, alors avant il y avait 3 heures et à partir de minuit il n’y aura que deux heures soit 12O minutes. Donc si tu écris avant minuit à 23heures par exemple ça pose un problême car est -ce qu’il y aura le décalage ou pas? sera-t-il minuit ou une heure du matin??? Dieu seul le sait….

    demande à Boud…

  137. sampang Post author

    hihihi … tous ensemble !!!

    Yallléééééez

    Le petit train des amoureux qui caracole
    Le petit train des gens heureux qui farandolent
    Collés, collés, collés , tout collés,

    On se prend la taille ou bien par les épaules
    On se prend par le cœur on se serre on s’envole
    Collés, collés, collés , tout collés,

    Et on fait des signes à la portière,
    Et on fait coucou à toute la terre,
    A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
    Dans le petit train de l’Amitié,

    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez balancer
    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez chanter

    La la la , la la la, la la la , la la la…
    La la la , la la la, la la la , la la la…

    Tchou tchou tchou, Tchou tchou tchou,

    Dans le petit train qui t’emmène au paradis
    On s’interdit rien, on peut faire toutes les folies
    Collés, collés, collés , tout collés,

    La vie fait si mal et le temps passe si vite
    Avant qu’on s’en aille, il faut bien qu’on en profite,
    Collés, collés, collés , tout collés,

    Et on fait des signes à la portière,
    Et on fait coucou à toute la terre,
    A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
    Dans le petit train de l’Amitié,

    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez balancer
    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez chanter

    {Pont}

    Et on fait des signes à la portière,
    Et on fait coucou à toute la terre,
    A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
    Dans le petit train de l’Amitié,

    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez balancer
    Allez allez allez, venez dancer
    Allez allez allez, venez chanter

    La la la , la la la, la la la , la la la…
    La la la , la la la, la la la , la la la…

  138. voiedorée Post author

    Vous vous moquez là!!!
    je connais pas la musique alors….
    Levé tard, 2H30 de vélo
    voila
    prêt

    bisous tout le monde
    explosé mon record sur le blog 127 connexions

    qué passa ???

  139. sampang Post author

    qué passa ???
    Ecrit par : voiedorée | 30 mars 2008

    bah pas moi fallait que je me taise 🙁

    bisous Voiedorée !!! ^^

  140. Anna Galore Post author

    Tiens, tu parles! Je suis sûre que c’est toi qui es allée voir le blog de Voiedo 127 fois pour voir s’il disait un truc HA HA !

    Sérieux, Voie, BRAVO !!! Tu le mérites largement.

  141. Slayeras Post author

    « explosé mon record sur le blog 127 connexions

    qué passa ??? »

    Tu es somnambule ! :-)p

    Blague mise à part, c’est génial ! très bonne nouvelle ! >o

  142. voiedorée Post author

    THE PENSEE DU JOUR

    Honore ton ennemi, c’est de lui que tu as à apprendre le plus

    LE TIBET

    En longues robes safran laissant l’épaule nue
    Le long cortège se meut, transportant son calvaire
    Cranes rasés, leurs pieds nus soulèvent la poussière
    Une étrange rumeur emplit l’étroite rue

    Un mantra murmuré tel un bourdonnement
    Accompagne les moines et leur odeur d’encens
    Coupables d’exister dans un endroit proscrit
    D’avoir ici audace d’exposer leur envie

    Fautifs de vouloir résister à l’ oubli
    Un poignard invisible planté dans leur cœur pur
    Ils tournoient leurs moulins à prière dans l’azur
    Alors que les bâtons frappent leur dos meurtri

    Tous les oppresseurs de la planète entière
    Ragent ,impuissants d’interdire les idées
    Souverain aujourd’hui et demain que poussière
    Rien ne peut ébranler leur cerveau enfiévré

    Pour nous ce qui se passent à l’autre bout du monde
    Ombre pour un court moment notre joyeuse vie
    Pourtant si on accepte d’y prêter crédit :
    Tous nous sommes tibétains sur cette terre ronde

    (mars 2008)

  143. sampang Post author

    je t ai lu… je les ai vus…
    prenons conscience au plus vite de cela !

     » Tous nous sommes tibétains sur cette terre ronde  »

    MERCI Voie, c est magnifique de nous le rappeler ainsi ^^

  144. voiedorée Post author

    C’est le moins que nous puissions faire, je connais le poids des mots pour les dirigeants des pays totalitaires et leur attachement au secret.

  145. voiedorée Post author

    pensee du jour

    Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin…

    TEXTO

    Pas de nouveau message!
     
    Cette phrase laconique assombrit mon humeur
    pourquoi ces quelques mots me touchent-ils le coeur,
    Serai-je devenu l’esclave de ma peur
    De voir un jour tarir cette source de bonheur.
     
    Quand je pense à toi ma divine compagne
    et que je me bâtis des châteaux en Espagne
    Je sens à travers moi ton aura qui me gagne
    Et nous voit rire ensemble comme après le Champagne.
     

    (Coeur de l’Etre)

  146. Slayeras Post author

    « Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… »

    Mdr, pourquoi j’embête à chercher. 😀
    J’dirai plutôt que le sens qu’on donne de toute façon, restera tjs subjectif. Ce sera sa vérité, pas la vérité. Mais au final tout se rejoint, si on aime.

    Ton poème : « pas de nouveau message », voie, bah, on sent que tu aimes, aimes, aimes. C’est très agréable de te lire. Je t’embrasse. Continue à bâtir tes châteaux 😉

  147. sampang Post author

    « Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… »

    ça c est trop fort Voie !

    ça répond à un de mes modes de fonctionnement ( bon ou pas, mais le mien ! ;)) et j en parlais hier au soir ( ou plutôt cette nuit …).
     » mais alors pourquoi tu ne donnes pas de nouvelles sampang ? pourquoi tu ne lui dis pas ? explique toi au moins… » et je n ai su que répondre :  » c est parce que la personne sait au fond d elle même pourquoi je ne lui parle plus, elle voudrait des explications mais je n ai plus rien à lui dire. Moi j ai compris, c est à elle de comprendre… »

    dans mes p’tits bras Voie ! lool

    c est drôle cette image que j ai là, au fond il y a des chateaux, en avant plan, Fifi et toi, et devant vous se ne sont que des bulles qui montent et montent ^^

  148. Slayeras Post author

    des bulles de savons… désolée Samp’ ta phrase me rappelle une chanson d’Aldebert (les bulles de savon)…

    Oui, je fais sa pub ! parce que je l’aime ce mec ! mdr ! Dans mes bras aussi les Z’AMIS ! profitez bientôt gros bidou slay aura les bras trop petits. 😀

  149. anti Post author

    Superbe Voie et tellement (ce sera mon mot du jour ça « telllllllment ») en accord avec mes réflexions de ce matin.

    Je repensais à un jeu que m’a fait découvrir mon amie Lazuli qui s’appelle « Le jeu de la transformation ». Dans ce jeu, ni gagnant, ni perdant, quoi que… j’y ai beaucoup gagné car j’ai appris en y jouant, la valeur des ombres. La dernière partie jouée je me suis roulée dedans ! Comme un clébard ! Eh bien, depuis, je me dis que ce que je peux vivre de craintes et de doutes, de trouillomètre au maximum c’est enfin la chance de la regarder en face cette peur et de lui faire « BOUH », même pas peur en fait 😉

    Et hop ! hélicoptère !

    Bisouille !

  150. Slayeras Post author

    « Eh bien, depuis, je me dis que ce que je peux vivre de craintes et de doutes, de trouillomètre au maximum c’est enfin la chance de la regarder en face cette peur et de lui faire « BOUH », même pas peur en fait 😉

    Et hop ! hélicoptère !

    Bisouille ! »

    Anti, j’t’aime là ! merde ! à 200% en osmose avec toi.

  151. voiedorée Post author

    Les bulles c’est le champ, on en consomme beaucoup et si tu connaissais le prix ici….

    Ce qui me fait surtout plaisir c’est de voir que des portes s’ouvrent, que le vent de la liberté s’engouffre dedans et qu’on se rejoint de plus en plus

    Ah le filles ah les filles elles me rendent toutes marteau etc….

  152. Anna Galore Post author

    Le jeu de Lazuli me rappelle (forcément) le Livre des Transformations, plus connu sous le nom de Yi King (ça doit te rappeler des choses, Anti 😉

    Anna, exact gr’âme

  153. anti Post author

    T’es trop forte Anna ! J’étais en train de le relire ce fil toute à l’heure… Tout est lié… Tu vois, dès le départ, j’ai tiré ton nom n’empêche 😉

    Oui, Voie, ici, c’est la porte ouverte à toute les fenêtres 😉

    Slay ? T’es encore là toa ? HeinG !

  154. anti Post author

    Voie ? Vois ce truc trop chouette !

    Tu écris cela « pensée du jour – Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… » ce matin.

    Tout à l’heure, je recherchais un de mes posts sur un livre intitulé « Message des hommes vrais au monde mutant », post qui date du 23 juillet 2007 et vise la signature :

    « or, précisément, dans ce livre, il y a un chapitre qui s’intitule : Un non-anniversaire. Je vous en livre un passage :

    A deux occasions lors de notre voyage, nous honorâmes les talents d’un membre du groupe. Tout le monde, ici, à droit à sa fête personnelle mais elle n’a rien à voir avec l’âge ou la date de naissance : c’est une reconnaissance de son unicité et de sa contribution à la vie. Le vrai Peuple pense que le but du passage du temps est de permettre aux personnes de devenir meilleures, plus sages, et d’exprimer de plus en plus leur état d’être. Si vous vous sentez meilleurs cette année que l’an passé, et si vous en êtes certain, vous demandez une fête. Quand vous dites que vous êtes près, tout le monde respecte cette certitude.

    Et ouais…

    Anti, à quoi bon chercher à tout comprendre ?

    ——————————————————————–

    On s’était dit rendez-vous dans mille ans, même jour, même heure, même port, on verra quand on aura grandit si on est devenu, des hommes vrais…

  155. Anna Galore Post author

    Voiedorée, je viens de recevoir ton recueil !

    Merci merci merci pour tous tes mots et pour la beauté de ton âme

  156. Slayeras Post author

    @ Anti « Slay ? T’es encore là toa ? HeinG ! »
    Bah non j’étais parti, y a du avoir un différé… Comme ça ça donne l’impression qu’j’suis tjs là !

    @Voie : un vrai cappucino, fait maison ? TU m’en livres une tasse ??? S’te plé ??? 😉

  157. voiedorée Post author

    Bien même chose pour toi Anna

    Slay pas fait maison mais un glacier sur le port que fifi connait. Tu as une carafe d’eau à dispo, on tamène deux petites cuillères à longue queue et une serviette et du sucre de canne. Le cappuch arrive avec de la chantilly arrosé de chocolat chaud.
    La grande classe , c’est des adresses à Fifi…

  158. voiedorée Post author

    J’avais oublié les petites meringues roses….

    Pensée du jour

    Le premier barreau de l’échelle est le plus difficile à gravir.

    (Quentin et les suivants – extrait)

    Benjamin se tenait sur les gros rochers qui protègent et délimitent le port, empli de bateaux de plaisance: voiliers et embarcations à moteur sur son pourtour; la partie bordant la route est réservée aux bateaux multicolores des pêcheurs; bateaux portants des noms particuliers : soit demandant la clémence divine comme « à la grâce de Dieu », « confiance en Dieu » ou affichant des relations familiales satisfaisantes comme « le bon fils », »amour filial »…
    A cette heure crépusculaire le va et vient dans la passe du port était important, les pêcheurs se dépêchant avant la nuit de vaquer à leurs occupations. Ben avait pris quelques gorettes et un poisson coffre qui se gonfle dès qu’il se sent en danger, imitant en cela les humains… Je regardais la mer, légèrement houleuse caressant les rochers de la digue, trois pélicans, fâchés de nous voir occuper leur nichoir planait au-dessus de nous. Le soleil déclinant reflétait sur la mer par nuages interposés quelques taches de lumière. A gauche, au-delà de la ville et de son église entourée de tombeaux à damiers noirs et blancs, les premiers contreforts du massif de la soufrière, dont les sommets s’emmitouflaient dans une brume bleutée, s’apprêtaient à disparaître. Plus loin le long le la côte, l’îlet dénommé “tête à l’Anglais”, en référence aux guerres coloniales et sa ressemblance à la forme du casque britannique, fonçait sa verdure; plus loin encore, se découpant nettement sur l’horizon, l’île de Montserrat et son volcan cracheur de fumée résistait à la chute du jour. J’étais là, caressé par la brise tiède du soir, à contempler ce tableau qui me ravivait, quand, dans la tache de lumière qui éclairait la mer devant Montserrat la pluie se mit à tomber. En quelques instants, un voile d’eau lumineux cachait l’île, uniquement l’île. C’était saisissant, beau et significatif pour moi, que ce voile de lumière cachant ce volcan si dangereux…

  159. Anna Galore Post author

    Dicton d’une grande vérité, comme toujours.

    Et un très joli extrait de « Quentin et les suivants », voilà un doux réveil encore une fois grâce à toi, Voiedorée.

  160. monilet Post author

    Belle évocation qui me fait songer au panthéisme : « deus sive natura ».

    Bien traité , un tel sujet emporte l’adhésion, à coup sûr.

  161. Zaza Post author

    Coeur de l’être bien arrivé en Lorraine, merci Voidorée. Poèsies en liberté partira jeudi.
    Bises
    Zaza

  162. anti Post author

    « C’était saisissant, beau et significatif pour moi, que ce voile de lumière cachant ce volcan si dangereux… »

    Un p’tit faible pour les îles volcaniques moi. ‘Aime ben t’lire toi !

    anti, pas toi.

  163. voiedorée Post author

    – La sagesse c’est de savoir qu’on ne sait rien

    L’ORAGE

    Bientôt à  l’horizon, les géants noircis
    Se forment, et déversent sur la terre
    Leur déluge aquatique pour voir
    Sortir de l’ombre les humains qui s’y terrent.

    Tout petits et craintifs, les yeux levés
    Au ciel, chacun cherche l’espoir
    D’un prochain arrêt de tous ces nuages noirs
    Qui attisent la peur de leurs sens angoissés.

    Ils ne savent donc pas que cette convulsion
    Par eux-mêmes provoquée,
    Ne fait que nettoyer l’afflux de leurs péchés
    Qui n’aspirent qu’à  quitter
    Leur âme désespérée

    Tout ce qui a un sens, a toujours existé
    Et demeure inscrit dans chaque humanité,
    Dieu, par douceur ou force, nature interposée,
    Ne l’utilise au fond que pour nous révéler.

    (Coeur de l’Etre)

  164. voiedorée Post author

    j’espère que cette semaine ça va passer…

    PENSEE DU JOUR /

    Suis ton intuition en toute chose, tu ne le regretteras jamais.

    LA VOIE

    Dans ce brouillards grisâtre
    Exhalé de la terre humide
    Il cherchait son chemin
    écartant de son bâton ferré
    Quelques mottes de terre
    Il marchait depuis si longtemps
    s’aventurant en lieux obscurs
    Pour revenir en arrière
    Il croisait des auberges
    Où de gens bloqués
    Buvaient et jouaient
    Il côtoyait des marécages
    Remplis d’êtres embourbés
    Lui poursuivait sa route
    Dans cette brume tenace.
    Parfois un vieillard accroupi
    Tendait son bras
    Montrant vaguement une direction.
    Puis il commença à monter
    A tâtons, écroulant des obstacles
    De temps à autre
    Les nuages s’estompaient
    Dévoilant un ciel d’azur
    Enfin il rattrapa un sentier
    Rencontra un cairn
    Où il déposa une pierre
    Dans un geste qui lui sembla familier.
    Quand il sorti des nuées
    Au sommet de la montagne
    Il découvrit un ange d’or
    Qui lui souriait
    Et il se reconnut

    voiedorée avril 2008

  165. sampang Post author

    oui ! ^^ ça passe Voie ! ^^

    oh Voie que c est beau et bien dit ^^

    et oui… pour l intuition… à 200% en accord avec toi ! 🙂
    belle journée à vous là bas !

  166. anti Post author

    « j’espère que cette semaine ça va passer… »

    Moi aussi !!! Et les suivantes de même !

    Très beau poème une fois encore Voie…

    anti

  167. sampang Post author

    « Sampang
    ton lit t’a-t-il oté ta toux »

    Ecrit par : voiedorée | 07 avril 2008

    pourquoi tu me demandes ça Voie ? :}

  168. sampang Post author

    euh… la toux c est le tabac 😉

    pour le lit… euh nan, c était plutôt à cause des ressorts du matelas !

  169. sampang Post author

    lool « usure » non car entre temps … nan je ne peux vraiment pas mdr !
    mais bon, dans le nouveau on y dort très bien ^^

  170. Slayeras Post author

    L’intuition : oh ! que oui ! 100% de cet avis. Intuition = coeur aussi. Mais pas « passion » (ça s’est encore autre chose).

  171. voiedorée Post author

    – Pour que l’oiseau puisse s’envoler il faut d’abord ouvrir la cage.

    Cette semaine nous sommes montés avec Alain et des amis à la Soufrière. A propos de Soufrière il y a également un volcan appelé “ Soufrière Hill “sur l’île anglaise de Montserrat située à une cinquantaine de kilomètres et qu’on distingue bien de la côte quand le temps n’est pas trop brumeux. Ce volcan est entrée en éruption la semaine dernière et a projeté des cendres jusqu’à à 12 Kms d’altitude, ce qui a provoqué ici un mini raz de marée avec quand même une quinzaine de bateau détruits dans le port de Deshaies. Dans cette région volcanique les phénomènes géologiques ne sont pas exceptionnels.
    La montée sur la Soufrière à partir du parking aux abords herbeux peuplés de mangoustes, dure entre une heure et une heure et demie. Nous avons eu la chance de voir au fur et à mesure de la montée le long du sentier caillouteux, le sommet du volcan se dégager, ce qui n’arrive qu’une dizaine de jours par an. Nous avons donc pu bénéficier en regardant vers le bas, de la vision du paysage somptueux en vert et bleu sur la région de Basse Terre. La montée s’effectue dans une végétation très particulière constituée surtout d’épaisses mousses spongieuses. Il faut savoir qu’il pleut sur les pentes environ de dix à douze mètres d’eau au mètre carré chaque année et la végétation s’y est adaptée. La particularité de ces mousses ocre et vertes réside dans l’absorption des pluies, ce qui est normal, mais également des sons. Il règne en cet endroit un silence absolu et inhabituel. Le paysage est parsemé d’ananas montagne qui forment une grosse fleur rouge à leur extrémité. Arrivé au sommet à plus de mille cinq cent mètres de haut, nous avons pu rester en t-shirts grâce au soleil découvert, ce qui est exceptionnel. La visite du plateau au sommet s’effectue sur un parcours balisé de piquets de bois plantés tous les deux mètres car souvent un épais brouillard encombre la vision. Ce jour là le soleil éclairait la scène, paysage lunaire piqué de gros rochers dressés, avec ses deux cratères fumants et grondants. Le grondement est si fort que nous avions l’impression d’être au bord d’une autoroute passagère. C’était impressionnant. Avec Alain nous avons passé sous les barrières de protection pour approcher juste au bord du cratère le plus actif et nous avons été surpris par un bref retour de vent, il a fallu battre en retraite rapidement avec l’impression d’être aspergé d’acide tellement les gaz sont forts.
    Après la descente je suis allé me baigner dans ce qu’on appelle les bains jaunes sur les pentes du volcan, en fait c’est de l’eau limpide dans un bassin en pierre d’une quinzaine de mètres de long, bordé d’héliconias rouges et jaunes et de bambous géants, mais surtout bénéficiant d’une température idéale. Alain a voulu ensuite nous faire voir une vasque, un peu plus bas, a Dolé là ou se trouve la station d’embouteillage de la source Capès, au milieu des bananiers avec également de l’eau tiède, ou cette fois tout le monde s’est baigné. On aurait pu rester là des heures, entourés par les pétunias sauvages délicatement colorés de mauve et rose mais il fallait rentrer car Mina, la femme d’Alain nous avait préparé le couscous, ce qui s’imposait après cette journée particulière…
    (Quentin et les suivants)

  172. Anna Galore Post author

    Fascination pour les volcans, puissance de la Terre, beauté encore et toujours…

  173. anti Post author

    Sac à dos : c’est fait. Lunettes de soleil : c’est fait. Maillot de bain : pas besoin. Bon, ben c’est ok. J’ARRIVE !!!

  174. anti Post author

    Les Antilles, ça m’connaît 😉 Tu veux me voir en maillot p’tit coquin ou s’est pour nous faire visiter qu’il faut attendre ta venue ?

  175. sampang Post author

    bon alors… moi j ai pas de souvenirs de volcans mais je veux bien en avoir ! On part quand ? 😉

  176. voiedorée Post author

    pensée du jour :
    -Ce que tu ne veux pas, tu l’auras. Ce que tu veux, tu l’as déjà.

    POETE ?

    A quoi sert un poète, collectionneur de rimes
    Qui étale souvent l’état de sa déprime
    Coupe les cheveux en quatre pour un effet de plume
    Dans une plainte lourde comme un tas de bitume.

    Pourquoi vouloir lancer à la face du monde
    Son rejet de ceci, son envie de cela,
    L’état de sentiments que toujours il sonde
    Pour justifier encore sa présence ici-bas.

    A l’affût d’un oiseau, d’un sourire, d’un mot,
    D’une crispation du ventre, d’un battement de cœur
    Qu’il transcrit comme il peut, sans doute comme il faut
    Afin de pouvoir mettre ce qu’il sent en valeur.

    Que peut donc retirer l’insensible lecteur
    Qui dans un bâillement étale sa langueur
    En se demandant bien ce que ce dit lettré
    Dans ce sonnet touffu a pu dissimuler ?

    Quelle serait la surprise de l‘inculte liseur
    Si on lui répondait que ce petit poète, lorsqu’il prend sa plume,
    N’écrit pas pour qu’on puisse juger de la valeur
    Des mots qui semblent bien sortir de la brume.

    Nul ne pourra jamais de la bouche d’un artiste
    Recevoir par des mots quelconque instruction
    Sur ce que représente cette toile cubiste
    Ou d’où ce musicien reçut l’inspiration.

    Ainsi que toutes les œuvres venant de créateurs
    Aucune vraiment n’est faite avec la raison,
    Même si elles semblent venir des larmes et des pleurs
    Elles n’ont plus rien à voir avec les émotions.

    L’artisan de son art, l’écrivain, le poète
    Reçoit de droit divin ce qu’il met en chanson
    Intermédiaire premier, capteur de tous les sons
    Instrument temporaire d’au-delà la raison.

    Il écrit donc pour toi, découvreur inconnu
    Destinataire unique d’une phrase attendue
    Qui ouvrira d’un coup, comme une baguette magique,
    La rose de ton cœur d’une lueur scénique.

    Sache bien doux ami qu’avec ces mots sans suite
    Dévorés sans relâche par ton cœur affamé
    Dans le sens des messages, arrêtant là ta fuite,
    Ce que tu as trouvé c’est bien ta vérité.

    (Coeur de l’Etre)

  177. sampang Post author

    Voiedorée c est absolument merveilleux de vérités !
    Merci ! ^^

    il y en aurait à redire sur le fait que les choses viennent ainsi, d on ne sait où ;)… que l on appelle inspiration ^^

  178. voiedorée Post author

    Il y a longtemps que je sais que tu as tout compris chère Samp.

    Tu as aussi compris qu’il y a beaucoup de choses que je ne peux que suggérer afin que chacun y trouve ce qui lui convient…

    Merci Anna et miss c’est sympa

  179. voiedorée Post author

    Comme c’est l’heure de mon thé je le déguste en votre compagnie si agréable :
    (du Bois-Chery à la vanille de l’ile Maurice, absolutly delicious)

  180. Monilet Post author

    « Aucune vraiment n’est faite avec la raison,
    Même si elles semblent venir des larmes et des pleurs
    Elles n’ont plus rien à voir avec les émotions. »

    Pour la raison, sans doute, quoique… la poésie engagée ??? et toi ici, avec ce texte didactique ?
    Mais pour les émotions je crois ne pouvoir de suivre : il y a au moins celles du poète.

  181. voiedorée Post author

    pour moi (que pour moi) les émotions proviennet du mental, un poète qui écrit avec son intuition doit en être déconnecté. (ce poème comme tu le dis ne l’est pas totalement)

    Quand à la raison : une citation peut être

    « Je crois que la raison est une illusion, vitale si vous voulez, qui n’a d’autre but que de nous dissimuler notre impuissance et notre fragilité. Toute la sagesse à laquelle nous pouvons prétendre c’est de comprendre que tout est illusion » Gabriel Marcel

    en tout cas merci de tes commentaires

  182. Slayeras Post author

    euh ? bah j’dirai que tout est UN et quelque-soit notre jugement il n’est ni faux, ni vrai… Chacun ressent à sa façon les choses, Voie tu as ta vision de la vie, celle qui te guide et Moni a sa vision à lui. Qui a tort ou raison ??? Personne.

    La Vérité si on peut l’appeler ainsi est sans doute bien au-delà de nos discussions. Elle se ressent, se vit, mais ne s’écrit pas. L’écriture ne sera jamais parfaite, elle touchera le coeur de celui qui voudra être touché. Certains seront plus touchés que d’autres par tel ou tel poème…. Tout semble tellement relatif. Mais au final, nous sommes humains.

    Je vous embrasse.

    Voie, merci pour ta pensée du jour, Lao Tseu, avait écrit un peu la même chose si mes souvenirs sont bons.

    (PS : et oui, je ne t’avais pas répondu, dès que j’aurai terminé ton livre, je te dirai)

  183. voiedorée Post author

    Tu sais, même si j’ai un ecrit qui semble directif je n’ai pas l’intention d’imposer mon point de vue à qui que ce soit. L’intérêt des uns et des autres et leur façon de comprendre ce que j’écris fait partie de leur vécu, le filtre par lequel chacun comprend les choses.

    Les citations sont des phrases qui me viennent comme ça mais cela n’exclut pas les réminiscences.

    merci d’être passée. BONNE JOURNEE

  184. Slayeras Post author

    Je n’ai pas dit que tu imposais tes idées. Mais, tu as tout dit, le filtre, chacun ressent les choses à sa manière selon sont vécu. Et à mon avis, il n’y a pas une voie meilleure qu’une autre, tant que c’est le coeur qui parle. 😉

    Bonne journée à toi aussi.

  185. voiedorée Post author

    je n’ai pas pensé aujourd’hui

    mais un poème léger peut être ?

    LA VIE

    Englué dans ce fleuve gras et glauque , les jambes paralysées,
    Collé au sol par un effet trompeur venant d’un pauvre esprit dissous par une peur
    qui te fait trembler,
    te remplit de terreur,
    tu cherches à guérir cette infecte noirceur par tout ce qui parait en faire partir l’odeur.
    Tu préfères te détruire que d’écouter ton cœur,
    Patauger dans la boue qui lentement remonte,
    submerge tout ton corps
    Et abomination ultime et voulue par toi-même
    salit ton esprit clair.
    Il te faudra sans doute aller au fond du gouffre,
    Refuser constamment, avaler à grands coups toute cette fange putride
    Qui affaiblit ton corps, tes yeux,te donne pensée morbide.
    Tu meurs à petit feu car l’existence indigne que tu crois mériter
    N’existe que dans l’erreur de ta fuite éhontée.
    Dans le dernier râle de cette pauvre agonie,
    Puisqu’il te faudra bien noyer toute ta folie,
    Aller cracher ton cri dans un dernier sanglot
    Tu vas lors te poser cette question ultime
    Qui te fera sans doute sortir de l’abîme
    Et éclairer ta voie qui toujours sera là…..

    Qui suis-je ?

    (Coeur de l’Etre)

  186. Anna Galore Post author

    Quelle force ! Résonance, comme très souvent entre toi et moi, avec mes propres réflexions du moment…

  187. voiedorée Post author

    Autre exemple de détournement : la dualité, on définit une chose par son contraire. Comment sait-on qu’on aime une personne ? Le moyen le plus courant : cette personne nous manque quand elle n’est pas là ! Incroyable mais vrai, on définit l’amour sentiment par l’intensité de sa frustration !! Je pense tout le temps à lui ou à elle, il/elle me manque, j’ai tant besoin de recevoir son amour, son attention, sa complicité, il/elle fait partie de moi, sans lui/elle, je ne suis pas entier, je ne peux concevoir ma vie sans lui/elle…Et comme pour le bout de chocolat, quand on est en présence de l’être aimé, on pense à tout sauf au bonheur présent, à prendre conscience de la chaleur du sentiment d’amour, à ressentir la flamme dans son cœur et la joie, la légèreté qu’elle procure, à se sentir si bien, à profiter de l’instant magique…On est encore détourné vers des pensées futiles qui nous décentrent dans le passé ou le futur : pourquoi cette dispute l’autre jour, quand te reverrai-je ? Tu vas bientôt partir et tu me manques déjà ! Alors que je sais que je t’aime, je suis triste avec toi car tu ne me combles pas comme « je » voudrais ! Comme on en veut toujours plus, et que l’être aimé n’est qu’un humain à nos yeux, avec son propre ego, donc forcément limité, on ne sait pas profiter du bonheur qui se présente à nous. Pendant l’acte sexuel, les hommes ne sont-ils pas focalisés sur le plaisir de la femme, et sur leur éjaculation à venir : on pourrait recommencer une deuxième fois si ça arrive trop vite, et là, ce SERA nettement mieux… Et il en est de même avec tous les fantasmes, dont il serait impossible d’en profiter tel que rêvé si on parvenait à les concrétiser. Alors de deux choses l’une : soit on se rend compte du fait qu’on n’est pas capable de prendre plaisir en succombant à une tentation / dépendance, et on pense à autre chose pour s’en détourner, soit on y goûte mais en étant conscient du plaisir que cela procure dans l’instant même. Mais le plus stupide est d’y succomber sans y prendre plaisir et de n’en subir que les désagréments !

    Mais revenons à la notion du temps…un instant…On pourrait se dire : le passé existe, est bien réel, puisqu’il a existé (contrairement au futur pensons-nous), et que je peux m’en souvenir : je peux prendre conscience de ce qui s’est passé avant cet instant. C’est là une grande astuce de la Vie voilée : tout comme on ne prend conscience du futur immédiat que de l’option choisie maintenant parmi tous les potentiels possibles qui se déroulent également « ailleurs » (hors de notre conscience), nous ne nous souvenons que des options choisies « dans le passé » qui nous ont conduits jusqu’ici / maintenant. Si par un choix dans le présent et par la création qui s’en suit, notre vie passée devait changer, ceci se ferait sans que nous nous en rendions compte ! Nous n’avons conscience que de l’unique option passée qui rend compte de nos choix dans le présent, autrement dit, notre passé change continuellement sans que nous le sachions !!! Donc ce que nous croyons être notre passé n’existe pas, mais se déroule aussi maintenant en fonction de nos choix actuels pour correspondre à notre vie de cette seconde.

    A partir du moment où on réalise que la concrétisation elle-même d’une envie ne peut nous satisfaire et nous rendre heureux, deux choses se passent. D’une part, on prend conscience que ce n’est qu’en profitant du moment présent en ressentant pleinement ses sensations qu’on peut être heureux, et d’autre part, nos envies évoluent : au lieu de vouloir un bout de chocolat (pour essayer de se satisfaire), nous rêvons à la Nouvelle Terre (pour le plus grand bien de tous). En effet, nous sommes dans un monde matériel très et de plus en plus diversifié, ce qui nous pousse à avoir beaucoup d’envies, et l’ironie, c’est que choses n’existent que parce que nous les créons dans la matière par nos pensées / émotions d’envie (effet boule de neige). Mais il vient un moment, avec l’ouverture de conscience, où nous nous rendons compte que tout cela est une illusion, et qu’aucune chose à l’extérieur de nous ne pourra nous satisfaire vraiment. On en devient saturé (comme pour la nourriture) et les envies égotiques s’évanouissent, on se tourne alors naturellement vers l’intérieur, vers le cœur, vers le seul moment qui existe : le présent, « lieu » de reconnexion avec tous et Tout. Les envies de choses matérielles futiles s’estompant, ces choses disparaissent de notre vie, puisque nous n’alimentons plus leur énergie de manifestation. C’est la véritable Liberté, l’état de bien-être du présent, sans souvenirs ni projections nécessaires !

    Deniz

  188. Slayeras Post author

    @Anti : « J’en connais une qui va adorer ! Hein Sally ? Bravo Voie, once again 😉 »

    Yetigrillé; tu m’as manqué ! bizouille ma louloute. >O

    @Voie et les autres : Oui, ton poème, la vie, j’aime. Très réaliste. Donc voilà quoi… 😉
    Je lirai ton autre texte un peu plus tard. Dans le fait de vivre au présent je suis d’accord, tout comme nos réflexions sur l’espoir, seulement, je pense que chacun fait et voit les choses à son rythme. Il sent, ressent selon son vécu, et chaque parcours se respecte. C’est tout…

    (Je retourne à mon ménage. Hautement philosophique. 🙂 )

  189. sampang Post author

    oui je sais c était très haut ici mais j ai voulu aller le rechercher 😉 :

    « Tu sais, même si j’ai un ecrit qui semble directif je n’ai pas l’intention d’imposer mon point de vue à qui que ce soit.  »

    en ce qui me concerne, je ne le prends pas ainsi. Tu dis les choses après c est nous qui selon notre ressenti et ce qui nous pèserait, qui prenons les choses comme elles nous arrangent ou nous dérangent…
    Ton fil Voiedorée sucite bien des questionnements ( moi j en suis ravie, ça permet d échanger) mais je souhaite dire que perso, il n y a aucun jugement de ma part quand je ne serais pas d accord avec des propos. J entends bien ce que vous dites et je vous dis ce que moi je pense. Je crois qu il en va de même pour Voie.
    Si l on a peur du non-respect d une parole ou d un acte, si le jugement nous fait si peur que l on en parle souvent, ( comme moi de mon poids mdr) c est parce que nous ne sommes pas clairs avec cela. Juste pour cela 😉 et donc cela nous interpelle même là où il n est pas…

    j ai aimé lire cette nuit qqs mots de Jacques Salomé :  » Le plus important n est pas ce que l on donne aux autres mais ce que l on éveille et permet en eux » . ^^

  190. voiedorée Post author

    J’ai bien envie de vous mettre la suite de l’xposé de M. Deniz

    Alors voici une bonne astuce pour nous permettre de se rappeler de jouir du moment présent, de ce qu’on vit, de ce qu’on a, de ce qu’on fait…Imaginez une feuille de papier, blanche, pure, magnifique. La simple vue de cette feuille immaculée nous comble d’admiration, de joie, et toute notre imagination pourrait librement s’y concrétiser par des mots, un dessin, un pliage…Cette feuille toute blanche peut symboliser notre vie rêvée, parfaite. Mais voilà que notre attention est portée sur un petit défaut, une minuscule tache noire. Que se passe-t-il ? Ne pouvant avoir qu’une pensée à la fois, le fait de porter sa conscience sur la tache noire nous fait complètement oublier les 99,99% restant blancs ! Notre joie retombe immédiatement et est aussitôt remplacée par de la frustration. Zut, il y a une tache, c’est malin, d’où vient-elle, qui est responsable, comment l’effacer, puis-je la laisser sans qu’on la voit ? Et voilà, le mental est parti là-dessus, ce qui augmente considérablement l’énergie de la minuscule tache. Celle-ci grandit et finit jusqu’à recouvrir totalement la feuille : on ne voit plus que la tache noire, et les 99,99 % de blanc de départ ont disparu ! Gros mécontentement…impossible de trouver un moyen de se sentir bien. Et pourtant si ! Soit on essaye d’ignorer la tâche en n’y pensant plus (en regardant uniquement le blanc), soit on se dit que c’est très bien de n’avoir qu’une toute petite tache : elle aurait pu être beaucoup plus grande, ça pourrait être pire !!! Donc, dans les deux cas, réjouissons-nous de ce que nous avons en focalisant notre attention sur le bon côté des choses, qui dans la plupart des cas représente bien plus que leur mauvais côté. On peut transposer cela facilement à notre santé physique. Avez-vous remarqué le nombre de fois qu’on parle de ses bobos aux autres…eh oui, on aime qu’on s’intéresse à nous (ça nous donne de l’énergie) et il nous semble que c’est plus efficace quand on se plaint que quand on dit ce qui va bien. Seulement voilà, en faisant ça, on occulte tout le reste qui va bien en nous (je vis, je respire, j’ai deux mains, deux yeux…) et on renforce sans le savoir la minorité qui ne va pas bien.

    Tout s’apprend, demande un temps d’apprentissage, et peut toujours s’améliorer : marcher, parler, lire, compter, conduire, les arts, un métier…ça ne vient pas d’un coup du ciel ! Il en est de même pour l’éveil, l’illumination, la levée du voile, et l’apprentissage de prendre plaisir dans le moment présent. La compréhension de l’illusion du temps, la reconnaissance de l’ego et de ses pièges, la gestion des envies / besoins / manques, la conscience du Tout comprenant les deux pôles de la dualité (lumière et ombre), la vision globale de la feuille blanche, tout cela s’apprend petit à petit, et tout comme on tombe souvent quand on essaye de marcher, il y a bien des chutes nécessaires dans cette évolution. Mais le jeu en vaut la chandelle : dirions-nous que nous ne voulons pas marcher parce que c’est trop difficile au début ? Et quel bonheur de pouvoir se sentir bien dans l’instant, dans n’importe quelle circonstance. Lorsque nous aimons une personne, on se dit qu’on l’aime vraiment, et on en profite dans tous les instants présents, on est heureux que la personne soit là ou pas. On peut ainsi véritablement ressentir dans son cœur mais aussi dans toutes ses cellules ce merveilleux sentiment d’amour qui n‘est autre que de se sentir heureux, comblé, protégé, enfin soulagé du fardeau des emprises de l’ego. D’ailleurs, l’Amour n’a pas besoin de partenaire : c’est cet état d’être dans le présent qui peut simplement se refléter dans une autre personne, mais ce n’est pas obligatoire. C’est l’évolution de la conscience, le plaisir de comprendre la Vie, la distanciation (non dépendance) du monde matériel, le pouvoir d’esquiver les pièges de l’ego, la sensation de soulagement et de légèreté, bref l’éclaircissement par notre Lumière qui rendent vraiment heureux.

    Deniz

  191. voiedorée Post author

    Il est tout à fait dans ma façon de concevoir les choses. Je souhaitais faire un sujet sur le présent pour mon blog. Quand j’ai lu cela je me suis dit que je ne pourrai pas faire mieux et lui ai demandé l’autorisation de faire figurer son sujet intégralement sur mon blog. Ce qu’il a accepté

    Tout se rejoint au bout du compte.

  192. sampang Post author

    euh… moi quand j ai lu ça je me suis dit que Deniz et Voie se rejoignaient dans leurs façons d expliquer, d exposer, de penser.
    La dualité existe bien, Serge Carfantan l explique très bien dans un de ses livres

  193. voiedorée Post author

    Deniz n’a pas de site internet, j’ai trouvé cet exposé sur un forum.

    Bien sur que la dualité existe, surtout dans notre dimension où nous sommes contraint de la gérer tous les jours. Je pense que ce que veux dire Slay c’est que notre mental tient compte de cette dualité alors que notre vraie réalisation se trouve dans la réunification. L’illusion provient du mental…

  194. Slayeras Post author

    Merci Voie, c’est effectivement ce que je voulais dire. 😉

    d’ailleurs quand le bouddhisme parle de réalisation c’est ce à quoi il fait allusion.

    Après, chacun peut avoir une vision différente des choses. Si quelqu’un me dit que la dualité existe et qu’il y croit, je le respecte. Je viens de lire un texte du bouddha sur un forum :

    Un matin, le Bouddha était assis, entouré de ses disciples, lorsqu’un homme vint les trouver.
    « Dieu existe-t-il ? demanda-t-il.
    – Il existe » assura le Bouddha

    Après le déjeuner, un autre homme s’approcha :
    « Dieu existe-t-il ?
    – Non, il n’existe pas » affirma le Bouddha.

    Plus tard dans la journée, un troisième homme posa la même question :
    « Dieu existe-t-il ?
    – C’est à vous de décider, déclara le Bouddha.
    – Maître, c’est absurde ! s’écria l’un des disciples. Comment pouvez-vous à la même question donner des réponses différentes ?
    – parce que ce sont des personnes différentes, répliqua l’Illuminé, et chacune s’approchera de Dieu à sa manière : à travers la certitude, la négation ou le doute »

    Je trouve ce texte merveilleux. Tellement sage.

    Je vous embrasse.

  195. L_arbre Post author

    Oui, la feuille blanche et la tache sur laquelle on focalise, merci pour ce rappel deniz, grace a toi on va pouvoir poser la brouette.Il y a aussi une troisième solution face à cette agaçante tache.Prendre son stylo et décider d’en faire le troisième oeil d’une personne qu’on décidera de dessiner autour.Cette personne serait nous et grace à ce troisième oeil elle peut voir la vérité sans etre aveuglée ou bléssée, se réjouir de se connaitre, prendre à son tour une feuille blanche et commencer à plier…..hop…..un oiseau….vole….vole……allez!!!une autre!!!!…..un arbre…..une fleur……un chemin…..un paysage, tiens c’est marrant, cette fleur-ci n’est pas de moi……eh oui, il y en a d’autre qui plient les feuilles immaculées de leur coeur pour en faire du temps à aimer, à rire et a pleurer, c’est peut etre parceque lorsque nous sommes nombreux à dessiner autour de la tache, le monde est meilleur.

  196. sampang Post author

    ah ok, « la dualité est une illusion… puisqu elle provient du mental » ^^
    bah… j ai encore du taf 😉

    d ailleurs, parce que c est une vraie dualité pour moi, je me permets de poser mon exemple chez toi Voie. Si tu y vois un inconvénient, ça ne me pose pas de problèmes pour qu Anna le mette ailleurs ^^
    Depuis 2 ans j ai un « gros » problème de poids 😉 une dualité parce que ça ne me correspond pas, entre le fait de vouloir me retrouver et de pouvoir le faire. Pas perdre du poids pour perdre du poids. Non, un réel bien-être avec moi.
    Je sais d où cela vient… Plusieurs éléments ont convergé de façon à ce que les choses me « pèsent », me « gavent », me « gonflent ». Trop de changements sont arrivés en même temps que je n ai pas su gérer. Je ne crois pas au hasard… des choses que je devais « évacuer »…
    Une relation avec une mère « aimante » ( quand je l écris je mets des guillemets parce que je me rends aussi compte de cela ! c est formidable ici ^^). 45 ans auprès d elle, et puis me voilà qui la quitte alors qu elle devient âgée. Et bien que la Vie qui m appelle ailleurs soit celle que je désire, je ne fais que culpabiliser. Et ses petites réflexions pas bien méchantes m atteignent et me blessent. Je suis « rassasiée » de tous ses mots, je « sature »…
    Un travail prenant que j adorais et que j ai laissé pour apprendre à avoir du temps. Et toc, dès la première occase arrivée ici, je reprends le même, mais là je multiplie par trois les gens à gérer et par 5 le nombre de sites…Pour ma part avant, j oubliais bien des choses parce que mon taf me prenait tout mon temps, ça me permettait de ne pas penser à d autres choses très certainement… Et comme je n ai pas de suite compris que ce taf ne me correspondait plus, bah j ai eu des maux de dos terribles, c était bien « lourd » à gérer tout ça ! Il m a fallu plus d un an pour admettre le fait de ne pas courir toute la journée. Pour accepter ne rien faire… Quand je dis « ne rien faire » c est justement apprendre à refaire les choses que j aimais et pour lesquelles je n avais plus de temps.
    Et puis il y a eu cet évênement qui est venu s ajouter aux autres : un compagnon cloué au lit pendant six mois et là t es « forte » pour deux ;). T as tout sur tes épaules ( et le déménagement et les courses aux bouts des bras et tes trois étages sans ascenceur lol).
    Et puis, depuis peu je ne « porte » plus les souffrances d autres… Je suis parvenue à ce que les choses soient claires ( quand justement j ai tout laché… j ai laché prise ! et que je me suis dit « advienne qui pourra »… tout bien « soupesé », je n avais plus d autres choix).
    Le poids pris n est pas dû au fait de trop manger. Comme j avais des manques ( de mauvaises habitudes ou de trop de nouveautés, je comblais), j avais des choses à comprendre et à vivre, à extirper, à calmer.
    Parce que depuis quelques temps je me posais la question de savoir comment me débrouiller avec ce corps que j avais fini par détester.
    Quelqu un se pèse sur ma balance… et au lieu de me retourner comme la première fois devant ma glace en riant et en me disant  » ah bah Sampang ce n est pô toi là ! » et de me Haïr d être devenue ainsi…. Là je me suis retournée… je me suis regardée… j ai dit  » oui, c est toi ! accepte toi ainsi maintenant puisque tu es ainsi aujourd hui… ». Et ici, les mots me touchent et les discutions en viennent à la dualité et ça me parle et toc, le déclic.
    Je suis prête, parce que j ai compris… parce que j ai accepté certaines choses, parce que j ai évolué à deux.

    Merci aussi à vous de cette aide pour de nombreuses choses à comprendre et à vivre. Nos différences sont les plus belles, celles qui permettent de réfléchir sur autre chose, nos ressemblances sont merveilleuses parce que l on se retrouve toujours dans un moment de creux ^^.
    Voie, plus de chocolat pour moi mdr 😉

  197. Slayeras Post author

    Samp’, premièrement t’es toute mimine. Alors, hein ?

    Tout ce que tu viens de dire est très beau. Tu analyses tout très bien. Et les moments de creux, peuvent servir, rien arrive au hasard. >O

    Tu es belle, et y en a bien d’autres de beaux ici, sur ce blog. 😉

    Gros bisous. (Pas possible de me faire chialer, comme ça ! quel 1er mois de grossesse ! wouah…)

    Bon Voie, je te relaisse ta rubrique Poésie. Excuse. lol

  198. voiedorée Post author

    Bon j’vais pas pleurer quand même…
    Il y a assez d’eau autour de moi.
    Je viens d’aller faire un tour avec Fifi, coucher de soleil exceptionnel…

    Le problême du poids, même si on sait d’où ça vient, Samp l’a bien décrit,c’est que lorsqu’on a supprimé la cause ou admit la cause ou laché prise, on ne perd pas de poids, on n’en gagne pas non plus, pourquoi?

    D’abord les habitudes alimentaires mais qui sont assez marginales .

    Ce qui plombe surtout c’est la mémoire du corps, les cellules ont enregistré qu’il fallait une couche de protection pour éviter les agressions . Même en mangeant moins , le poids diminue puis repart, le corps est prêt à stocker n’importe quoi, y compris de l’eau pour garder sa protection, puisque pour le mental : baisse de protection égal stress. Il faut accompagner le régime d’une déprogrammation des cellules, leur servir un leurre. Peut être sous forme de déconnexion de la protection : drogue, tabac alcool, non je déconne….

    Le leurre le plus efficace consiste dans l’acceptation de son corps, l’apprivoiser, l’aimer et par l’intention lui faire comprendre qu’il lui est inutile désormais de se protéger. Pour que ce soit efficace il faut retrouver un équilibre émotionnel acceptable, travailler sur la dispersion de l’ego, le non besoin, la liberté de l’âme. La nécessité alilmentaire se dissout alors ainsi que la nécessité de stockage devenue totalement inutile.

    C’est ce que je pense (ce n’est que mon avis)

  199. voiedorée Post author

    C’est vrai qu’il y a une petit nouveau, bienvenue L_Arbre et merci de l’intéresser à nos élucubrations.

    Ce film est d’autant plus intéressant que hier en accompagnant Fifi en ville je lui ai dit :

    – Tu ne trouve pas ça absurde toute cette agitation inutile, ces route qui bouffent le paysage, ces voitures qui polluent, ces fils partout qui nous empêchent de voir le ciel…

    – Elle m’a regardé bizarement.

    Mais je le pense vraiment… on arrive au bout de cette société basée sur les avoirs… passage obligé pour ne pas les regretter.

  200. L_arbre Post author

    J’ai une information a te communiquer sur l’art du pliage d’univers.C’est trés délicat de le faire sur les humains car hier en me promenant dans la rue j’ai voulu plier un mec qui passait pour le transformer en oiseau, je lui ai dis: »bonjour monsieur , puis je vous plier pour vous transformer en oiseau? »….ben le mec s’est transformé en mitraillette, je me suis cassé en courant, j’étais plié dis donc.!!!!

  201. voiedorée Post author

    A mon avis il n’a pas compris le gars, il a cru que tu voulais vraiment le plier. Si tu lui avais dit

    -excusez moi msieur s’il vous plait, ça vous dérangerais pas si je vous offrais un voyage gratuit dans l’atmosphère ?
    ça aurait pu marcher
    a moins qu’il réponde

    -atmospère, atmosphère etc…

    Ka ou di ou
    (créole réunionais : qu’en penses-tu ?

    et comme l’ami Deniz est prolifique, je vous en ressert une petite tournée ?

    Attention là il y a un concept, c’est très dur à comprendre les conceptss parce il faut parfois des années pour les comprendre, enfin c’est comme ça.

    Si je vous les transmet c’est que je suis d’accord avec ce qu’il dit, à la virgule près bien sûr…

    Mais bon sang, c’est quoi le moment présent au juste ? On y est tout le temps, alors pourquoi tant en parler comme une chose difficilement accessible ? Qu’est-ce qui nous manque pour être dans le présent ? Que faut-il faire de plus ou de moins pour en profiter ? Il paraît que seul ce moment existe, que le temps terrestre est une illusion, que l’ego y perd alors sa puissance, ce qui nous amène enfin dans un état de paix, première étape du bonheur. Le temps est une illusion !!! Mais alors je suis en train de naître et de mourir maintenant aussi, et mes vies antérieures et futures se déroulent en même temps que celle-ci !!! Cela donne le tournis…

    Ce texte est la suite de : Le bonheur est dans le pré-sent. Un bon film pour s’imaginer comment le temps fonctionne est : La moustache, d’ailleurs incompréhensible si on n’a pas ces quelques notions de base. Dans ce film, un homme décide un jour de se couper la moustache et s’étonne de l’indifférence de son entourage, comme s’il n’en avait jamais eu.

    Imaginons que nous soyons un point, représentant notre conscience du présent. Derrière ce point, se trouve un faisceau de lignes convergeant vers ce point, de même, devant ce point diverge un faisceau de lignes. Nous sommes donc comme au centre d’une roue avec ses rayons. Ces faisceaux représentent les différentes possibilités de nos choix, nos vies parallèles, avec deux particulières : une derrière représentant la conscience que nous avons de notre vie « passée », et une devant, représentant la plus grande probabilité de notre vie « future » que nous choisissons. Le truc, c’est que nous pouvons changer de ligne à tout moment par notre pouvoir de création : imagination, intention, pensées, émotions. Nous changeons de vie quand notre conscience a suffisamment évolué pour changer de ligne (saut quantique) si bien que celle-ci se manifeste come évidente. Mais, comme notre conscience est limitée et linéaire, elle peut changer d’une ligne à l’autre mais ne peut en « voir » qu’une seule : celle de derrière que nous avons choisie, sans le savoir, représentant le cheminement et les circonstances qui nous conduisent à la situation présente. Autrement dit, nous changeons de ligne sans nous en rendre compte ! La vie qu’on a, notre passé, nos souvenirs, on croit qu’on les a depuis toujours, mais ce n’est pas vrai, c’est la nouvelle option / ligne choisie maintenant, en oubliant les autres ! Vous croyez que vous avez toujours eu cette vie-ci ? C’est faux. Cela donne le vertige, non ?

  202. sampang Post author

    Ahhh donc je ne suis pas étonnée de ma retrouver la tête en bas ?! Tiens en l écrivant je pense justement à « l Homme debout » ^^

    D où l interêt d avoir un bon point d ancrage… : « ici et maintenant » 😉

  203. L_arbre Post author

    Finalement la pire chose pour un Dieu c’est de ne pas savoir qu’il est un Dieu.Et peut etre de ne pas vouloir assumer sa nature.

    Sommes nous des Dieux?

    Dans la lettre de Sri Auribindo à la mère il y a un commencement de réponse à cela.Cette lettre s’intitule:

    « L’enigme de ce monde » suivi dune lettre à la mère

    c’est un petit livre bleu de 13 pages aux editions Adi Shakti/Sabda.

    j’aimerais retrouver ces 13 pages en ligne.Je vous en communiquerais l’adresse quand j’aurais trouvé.Si il y en a qui savent ou trouver ce livre sur le net qu’ils me le fassent savoir.Merci.

    Dans ces feuillet il est clairement expliqué que nous contournons par nos errances, la responsabilité des Dieux que nous sommes.J’ai trouvé ca trés interessant.

  204. voiedorée Post author

    C’est une des façons de le dire. En fait c’est la façon dont nous nous représentons Dieu qui est faussée, mais il faut bien un apprentissage.

    Au bout d’un certain temps nous nous aperçevons que nous sommes des Dieux mais également un chien, une fleur, une pensée. La différence c’est que nous pouvons en avoir conscience, c’est là le challenge.

  205. L_arbre Post author

    Oui, eprouver la multiplicité dans l’unité, mais bon un truc m’a toujours interloqué dans le principe d’un tout qui à un moment donné décide d’éprouver la multipicité et c’est parti…..explosion…..big bang…….création de la vie….évolution……souffrance……guerre………apaisement……comprehension……(les points de suspension representent un temps trés long)……ca y est on y arrive…..unité…..quand on pense qu’on est parti de ce mot y a 140 milliards de plombes….bon j’espere que maintenant que le gros tout est là à flotter dans son jus avec la connaissance, l’amour infini et tutti quanti, qu’il ne va pas nous repeter un coup de calgon et vouloir à nouveau réeprouver la division parce qu’il s’emmerde avec son omniconscience infiniment geniale.Sinon on est tous repartis pour un grand tour de manège.;)

  206. Anna Galore Post author

    Ca, c’est seulement si tu crois qu’il y a (eu) une conscience suprême et un Grand Plan, autrement dit un Dieu quelle que soit sa forme et quel que soit son nom.

    Si tu n’y crois pas (comme moi, par exemple), la question que tu poses n’a simplement pas de sens. Il n’y a aucun gros tout qui flotte et qui va décider si tout ça doit se répéter ou pas. Il y a eu un big bang, des soleils, des planètes, la notre, une évolution, des humains et la prise de conscience de certains de nous que tout ça est unité, univers, universalité.

  207. Anna Galore Post author

    …et pour aller au bout de mon point de vue: il n’y a donc que nous qui sommes responsables de notre futur et du fait qu’il sera meilleur ou pire.

  208. L_arbre Post author

    oui, mais n’empeche que tu dis toi aussi qu’il y a un grand tout.:), sauf que tu dis ce que je dis a l’envers.hoho.

  209. Anna Galore Post author

    C’est ce qui fait toute la différence. Ce que je dis, c’est que le seul grand tout, c’est nous et tout ce qui nous entoure. Les seuls à décider de ce que sera l’avenir, c’est nous. Si suffisamment d’entre nous prennent les mauvaises décisions, nous paierons tous. Si suffisamment d’entre nous prennent les bonnes, nous vivrons tous mieux. Il n’y a que nous et nous sommes seuls responsables de notre destin.

  210. L_arbre Post author

    « ce tout qui décide a un moment donné d’éprouver la multiplicité ».On est bien d’accord, le grand tout c’est nous, et je ne crois pas a un grand plan ecrit par une entité qui nous chapote, je pose la question suivante:

    Que ferons nous quand nous aurons a nouveau atteind cette unité, celle d’ou je pense nous venons.C’est nous qui avons décidé de vivre sous ces formes.

    Peut etre la chose en laquelle tu ne crois pas c’est l’unité perdue, dans ce cas je comprend ton explication, en ce qui concerne la definition de ce que pourrait etre Dieu, nous avons je pense la même.

  211. Anna Galore Post author

    C’est qui Dieu?

    La plupart du temps les personnes qui ne croient pas en l’existence de Dieu demandent de leur fournir des preuves….

    Demander Des preuves de l’existence de Dieu n’est pas une bonne question, car la réponse est déjà connue : il n’y en a pas…Une meilleure question aurait été : compte tenu de l’absence de preuves de l’existence de Dieu pourquoi la plus grande partie de l’humanité continue à y croire. C’est vrai que cette question est un peu longue , c’est sans doute la raison pour laquelle elle n’est pas formulée ainsi.

    En fait il n’y a pas de preuves car Dieu n’existe pas.

    Je veux dire, il n’existe pas sous la représentation qu’on en fait habituellement, issue des doctrines religieuses et voulant le considérer comme un vieillard barbu situé dans le ciel et décidant de tout ce qui nous concerne.

    L’appellation Dieu en elle-même a un sens relatif, la preuve, Il est désigné de 36000 façons différentes, les juifs d’ailleurs ne le nommaient pas. C’est vrai qu’écrire : XXXX a dit ou XXXX. a fait n’était vraiment pas très pratique donc pour des raisons d’ordre technique il a été décidé de lui donner un nom : Dieu

    Alors comment peut-on savoir que cette énergie intelligente, appelée Dieu, existe :
    Comme l’électricité, qu’on ne voit pas, mais dont on sait qu’elle existe : par sa manifestation.

    C’est de cette manière qu’il est possible de rechercher sa présence. J’épargnerais au lecteur des preuves aussi ridicules que celles fournies par les apparitions , non pas de Dieu, mais de la Mère de Jésus, apparitions, dont seules quelques personnes ont pu bénéficier. Quelles sont donc les possibles manifestations divines.? Il y aurait bien les écrits des religions attribués aux prophètes qui ont été assimilés à Dieu, mais ce qu’en ont fait les religions par la suite en se disputant la possession du « Vrai Dieu » et en massacrant une partie de l’humanité pour en apporter la preuve en se basant sur ces écrits, n’est pas de nature à constituer une démonstration positive.

    Alors…

    La meilleure manière à mon avis de percevoir les manifestation de cette énergie consiste à en évacuer le caractère religieux, non pas que cette façon de la percevoir soit plus mauvaise que les autres, mais à cause de la confiscation du symbole et de sa personnalisation qui conduit au rejet où tout du moins à une méfiance interrogative d’une grande partie des personnes un tant soit peu intéressées.

    Il existe une façon laïque de percevoir cette énergie :
    Si on veut considérer que cette énergie vibratoire absolument impossible à déceler (pour l’instant) par les sciences est la force qui assure la cohésion des atomes, cela ouvre un peu plus le jeu. Cela signifierait que « Dieu » est présent de la moindre pierre à la pensée la plus élaborée puisqu’on sait que l’univers est « plein »

    Comment un être humain peut il alors appréhender cette force ?
    Par ce qui le différencie de la pierre et de arbres : la conscience de lui-même.

    Pourquoi il y a quelques cent mille ans, d’une façon inconnue l’être humain a –t-il brusquement été doté d’une conscience et dans quel but ?

    Je ne saurais le dire.
    . Il semblerait qu’après deux échecs infructueux nous soyons un champ d’expérimentation du passage des basses énergies aux hautes fréquences par la connaissance de notre propre fonctionnement.

    Dieu dans ces conditions n’aurait aucune intervention dans nos vies et aucune responsabilité dans nos actes. Il serait là, totalement indifférent à nos notions terrestres de bien et de mal à attendre qu’on vienne le percevoir par la seule force de notre volonté.

    Cette énergie de cohésion est aussi baptisée « amour », bien loin de l’amour humain particulièrement volatil et passager mais qui en représente malgré tout une approche. L’amour, ainsi s’appellerait cette force, mille fois supérieure en intensité à ce que nous percevons lorsque notre émotion est au plus haut.

    Comment atteindre la perception de cet amour, sinon par la connaissance, le travail d’éveil de la conscience qui progressivement éloigne des émotions terrestres non productives comme l’envie, la jalousie, la colère, le manque de respect et dont on sent bien qu’elles ne nous apportent rien, pour progressivement arriver au détachement de la matérialité.

    Par ces expériences, constituées de réponses appropriées aux évènements qui se présentent l’être humain en vient à découvrir l’amour inconditionnel, énergie que certains continuent d’appeler Dieu.

    (Voiedorée)

  212. voiedorée Post author

    Bon, j’espère que ça va marcher

    Hier c’était le nouvel an Tamoul, l’année 5109. Pétard, voeux, spectacles etc…

    La pensée du jour alors ?

    – L’envie alimente le moulin de la frustration.

    GUADELOUPE

    Je vais parler de toi avec mon cœur tremblant
    Comme un adolescent surpris d’amour venu
    Et veux garder pour soi ce élan inconnu
    De peur que d’en parler éloigne l’enchantement

    Tapie, Tu es venue me séduire dans mes rêves
    Comme une belle inconnue qui d’un regard enflamme.
    Autant ton insistance a envahie mon âme
    Que j’ai voulu comprendre la raison de ma fièvre

    Divine Karukéra aux séduisantes eaux
    Ile issue de la ligne des volcans caraïbes
    Papillon vert et jaune, autant sèche qu’humide
    Tu a saisi mes yeux comme un premier cadeau

    Ile d’amour et passion ou les femmes sont belles
    Quand parées de madras et de dentelles blanches
    Le dimanche soleil, roulant leurs douces hanches
    Coiffe en tête menton haut la messe les appelle

    Malgré tes yeux de braise et ton corps aguichant
    Il faudra te séduire Pour obtenir ta bouche
    Laissant tes soupirants te courtiser longtemps
    Pour connaître le délice d’accéder à ta couche

    Ceinte de Blond où noir dans tes plages de désir
    Tu t’ offriras soumise au delà du plaisir
    Dans une paix des sens comblée par ta beauté
    Mais seulement acquise à ceux qui t’ont aimé

    (Avril 2008)

  213. Anna Galore Post author

    5109 déjà, je n’ai pas vu le temps passer 🙂

    Remarque, chez les Juifs, on est en 5768, vivement le réveillon de l’an 6000 !

  214. sampang Post author

    Voie, qu ils sont beaux les lieux aimés quand tu les racontes !
    on n a pas de photos ??? 🙁
    (Et dire qu en 1987 j ai failli aller habiter là-bas ! ^^)

    Monilet, je te reconnais bien là 😉

  215. voiedorée Post author

    Monilet : oui il est plus aisé de parler de sentiments, cela touche profondément, d’ailleur la plupart des poèmes sont ainsi conçus.

    J’ai choisi plutot d’écrire mes poésies en descriptif et également en explicatif pour des raisons qui me sont propres.

    Sampang , depuis le nettoyage du blog d’Anna il n’est plus possible de mettre des liens alors si tu veux voir quelques photos, tu vas sur mon blog, rubrique galerie photos, si tu ne trouve pas, il y a un mode d’emploi. Je précise cela car faire 5 fois le tour d’un rond point mérite de figurer au Guiness book….
    mdr

  216. Anna Galore Post author

    Je précise, concernant les limitations du blog, qu’il ne s’agit pas d’un nettoyage mais d’une nouvelle version du logiciel de blog qui a été mise en place par Blogs de Voyage, notre hébergeur. Je n’ai aucune prise dessus et mes tentatives de poser des questions au support technique n’ont reçu aucune réponse. La seule façon que j’ai de mettre des liens en ligne dans les commentaires est de modifier un commentaire existant en me connectant comme admin.

    Donc, si vous souhaitez mettre un lien à tout prix, voici comment procéder:
    – postez votre commentaire sans le lien
    – envoyez-moi le lien par mail
    – j’irai l’insérer dans votre commentaire

    C’est un peu lourd, je sais, mais pour le moment, je n’ai pas mieux comme solution…

  217. sampang Post author

    Bah c est surtout que l « on » ( =je ?) n arrête pas de te déranger ! ( dit-elle d un air dégagé mdr)

    Voie, j ai fait 5 fois le tour du rond point en 45 minutes ! et pas de façon consécutive ! ( seulement deux fois ainsi mdr !)

    J adooore les modes d emploi ! 😉

  218. voiedorée Post author

    Dommage !!!!

    Anna, je n’y connais rien en informatique, je traduis comme je peux avec mes mots. Merci en tout cas du mal que tu te donnes

  219. Anna Galore Post author

    Crois bien que je le fais avec plaisir. Vous avoir tous ici, ça vaut bien quelques petites jongleries.

  220. sampang Post author

    bah Voie, j ai vu toutes ces photos ( je me suis pô perdue !)
    je voulais voir celles du nouvel an Tamoul…
    Ka ou di ou ?

  221. anti Post author

    « C’est vrai qu’il y a une petit nouveau, bienvenue L_Arbre et merci de l’intéresser à nos élucubrations. »

    En coup de vent dans les feuilles : Contente de te lire ici en diagonale certes, masi quand même !!!

    anti, qui sème le vent…

  222. voiedorée Post author

    Sampang, pour le nouvel an Tamoul, désolé, pas de photos , je croyais que tu voulais des photos de la Gwada.
    C’est gentil de vouloir me lire….

  223. anti Post author

    Après t’avoir lu, j’ai trouvé enfin à la bibeul le livre de Jeanne Favret-Saada, « Les mots, la mort, les sorts » Gallimard 1977 –

    Je vais me régaler je le sens.

    « L’anthropologie s’intéressait aux peuplades dites primitives, non aux Français. Jeanne Favret-Saada a pris le risque d’orienter son regard vers notre propre culture en étudiant la sorcellerie dans le bocage normand, c’est-à-dire dans une de ces campagnes dont nous sommes tous issus. Elle a failli le payer cher, tant sur le plan personnel que professionnel.

    On peut lire son livre comme le récit d’une expérience scientifique passionnante. On peut aussi transposer les concepts qu’elle dégage, et appliquer ses méthodes d’analyse à notre vie quotidienne, par exemple à nod entreprises. Certes, il ne se répand pas de sel sur le seuil de nos bureaux, il ne se cloue pas de chouettes sur nos « paper boards », il ne s’envoie pas de malédictions par e-mail ; mais symboliquement … Regardez comment luttent les réseaux d’influence, comment fonctionne l’exclusion des perdants, sur quels mécanismes médiatiques se forgent les « images », ces doubles qui mènent une vie souvent plus agitée que les personnes qu’ils représentent ; voyez cette foi idolâtrique en la pérennité de l’entreprise, en la pertinence des idées reçues par les corporations qui se partagent l’influence.

    Jeanne Favret-Saada a écrit quelques lignes superbes sur notre surdité lorsque nous entendons des propos non conformes à nos préjugés. »

  224. anti Post author

    Ah ! J’ajoute que l’intérêt de ce livre réside en outre dans le fait que l’étude a été faite dans le fief de Voiedeau (à qqs km de chez moite eau si).

    Voie-lit, Voie-là !

  225. voiedorée Post author

    c’est pour cette raison que je l’ai acheté peu après sa sortie

    J’ai vécu au milieu de tout ça tout le temps que j’ai passé dans le Nord Mayenne, encore plus du fait de mes activités de l’époque

    bonne lecture

  226. sampang Post author

    C’est gentil de vouloir me lire….

    Ecrit par : voiedorée | 14 avril 2008

    c est pô « gentil » chui curieuse lool 😉

  227. L_arbre Post author

    Hé Anna, ne commence pas a dire que les arbres n’ont pas de conscience d’eu même sinon Jean va te frapper!!!!!
    mdr

    Oui je suis d’accord mais pour vivre cela il faut en finir avec l’individualité, pour cela oublier ce qui peut etre grand ou ce qui peut etre petit car au fond, cela n’a vraiment aucune importance quand on vit l’amour inconditionnel.

    je pense que certaines personnes ont besoin d’une interface pour aimer, Jesus, Bouddha, une fronde quoi, ma fois si cela débouche sur la même capacité a aimer que celui qui se sert de la fronde de l’atheisme je n’y vois pas vraiment d’inconvenients.

    En ce qui me concerne je ne crois pas en un Dieu supèrieur dissocié de nous et de notre monde parceque que suis trop prétentieux et imbu pour ca.

    D’ailleurs si un jour il descend sur terre en se proclamant etre mon dieu il a interet de porter un casque parceque je vais lui en mettre plein la gueule.
    Non mais! Quelque soit nos directions, l’essentiel c’est de s’y tenir.Dieu aurait du rester au ciel.mdr

  228. voiedorée Post author

    chacun sa voie sur le chemin…

    PENSEE DU JOUR

    – La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres.

  229. voiedorée Post author

    VITESSE

    Dans notre monde pressé dévorant les pensées
    Dans lequel pour beaucoup rien ne va assez vite,
    Il faudrait sans cesse tout accélérer
    Pour nous laisser du temps afin que l’on profite.

    Je regarde consterné tous ces gens en retard
    Tous ceux qui courent bien vite pour rattraper le train
    Pensant qu’il s’arrêtera un jour dans une gare
    Mais les laisse sur le quai comme du menu fretin.

    Qu’il donne agitation ce progrès énervant
    Que seule une faible élite arrive à suivre encore,
    Mais dont le nombre chaque jour va s’amenuisant
    Car la machine avance et bientôt les dévore.

    Tout ce qui n’est pas utile, pour nous, de connaître
    De l’autre bout du monde et de plus loin encore
    Immédiatement frappe à notre fenêtre
    Qu’on ne peut plus fermer car elle donne le nord.

    Même Dame nature et ses cycles constants
    Ne nous conviennent pas, il faut qu’elle se soumette
    A cet ardent désir de tous les proposants
    D’accélérer encore récoltes et recettes.

    Et pourtant nous savons que ce qui prend valeur
    Que tout ce qui est beau, et remplit notre esprit
    Autant que notre cœur, fait conscience de vie,
    Donne sérénité et calme nos douleurs

    Se trouve dans ce qui met du temps à se construire
    Et le jour arrivé apparaît sans férir,
    Telle une pierre brute que l’on pense sans esprit
    Qui produit ce diamant dont on est bien surpris.
    (Coeur de l’Etre)

  230. sampang Post author

    « – La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres. »

    Ecrit par : voiedorée | 15 avril 2008

    me permets-tu , 😉 : « la meilleur façon de se connaître, c est accepter de se voir au travers du regard des autres et de se reconnaître comme tel »…

    j y mets une nuance parce que l on pourrait avoir des sursauts d éveil lool et ne rien changer de nous

  231. Anna Galore Post author

    Visite l’intérieur de ta poche et tu y trouveras la pierre cachée !

    Anna, vitriol

  232. anti Post author

    « Se trouve dans ce qui met du temps à se construire
    Et le jour arrivé apparaît sans férir,
    Telle une pierre brute que l’on pense sans esprit
    Qui produit ce diamant dont on est bien surpris. »

    Echo avec une conversation avec mon médecin hier soir alors que je m’extasiais sur une roche brute avec des yeux de grenat dans son cabinet :

    – Tu aimes les pierres ma chérie ? (il m’appelle comme ça, moi, ça me fait flipper, c’était mon dentiste de petite fille qui m’appellait ainsi avant de me passer la roulette !!!)

    – Je n’aime pas. C’est plus que ça. J’en ai partout chez moi. (en écrivant, je peux ajouter, que j’en ai aussi une dans ma poche…)

    – Ah ? Moi, je préfère les humains aux minéraux.

    – Nous parlons de la même chose.

  233. anti Post author

    Et puis, depuis mon réveil, je chantonne « Petite Marie »de Cabrel, mais ça colle aussi très bien avec Petite Anna note !

    Petite Anna, je parle de toi
    Parce qu’avec ta petite voix
    Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
    Des milliers de roses
    Petite furie, je me bats pour toi
    Pour que dans dix mille ans de ça
    On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
    Que des milliers de roses
    Je viens du ciel et les étoiles entre elles
    Ne parlent que de toi
    D’un musicien qui fait jouer ses mains
    Sur un morceau de bois
    De leur amour plus bleu que le ciel autour
    Petite Anna, je t’attends transi
    Sous une tuile de ton toit
    Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
    Que j’avais écrite pour toi
    Petite furie, tu dis que la vie
    C’est une bague à chaque doigt
    Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
    Et mes yeux pleurent de froid
    Je viens du ciel et les étoiles entre elles
    Ne parlent que de toi
    D’un musicien qui fait jouer ses mains
    Sur un morceau de bois
    De leur amour plus bleu que le ciel autour
    Dans la pénombre de ta rue
    Petite Anna, m’entends-tu ?
    Je n’attends plus que toi pour partir…
    Dans la pénombre de ta rue
    Petite Anna, m’entends-tu ?
    Je n’attends plus que toi pour partir…
    Je viens du ciel et les étoiles entre elles
    Ne parlent que de toi
    D’un musicien qui fait jouer ses mains
    Sur un morceau de bois
    De leur amour plus bleu que le ciel autour

  234. anti Post author

    « Lu et aimé, voie. Toujours le rythme. »

    Excellent ! Ca fait très :

    Avec Voie : « J’ai Vu, J’ai Lu, j’ai Vaincu »

    anti, celle qui va mourir te salue.

  235. Anna Galore Post author

    Après Anti devint si, c’est Anti veni vidi vici 🙂

    Anna, bis repetita placent

  236. voiedorée Post author

    De Vinci s’intéressait aussi beaucoup aux spirales pour des raisons identiques…

    Merci de votre passage et commentaires
    j’ai deux pierres devant mon ordinateur, une aigue marine et une autre brune dont je ne me rappelle plus le nom.

    Pour Haarp je vais revoir mes bases : Tintin et milou, les schtroumphs, j’espère ne pas remonter aux pieds nickelés et Bibi Fricotin….

  237. voiedorée Post author

    Chacun sa voie pour suivre le chemin….

    la pensée du jour :

    – La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres.

  238. anti Post author

    Visite l’intérieur de ta poche et tu y trouveras la pierre cachée !

    « Anna, vitriol »

    T’es enrhuPée ?

  239. voiedorée Post author

    me permets-tu , 😉 : « la meilleur façon de se connaître, c est accepter de se voir au travers du regard des autres et de se reconnaître comme tel »…

    Parfaitement juste Samp

  240. sampang Post author

    ah bah ça y est justement, j ai repris ma place … eSprès.  » c est moi » que je lui dis.  » on va enlever tout ça, j en n ai plus besoin 😉 »

  241. anti Post author

    Moi aussi, moins 1.2 depuis mon dernier passage chez toi 😉 Un jour, on m’a dit « T’inquiète, un jour tu auras du poids dans la vie ». Ben voui, pour l’instant, j’suis légère, légère, comme l’air…

    anti, madame bulle.

  242. sampang Post author

    bah moi… plouf 😉

    ( attends que j ouvre la porte la prochaine fois, les voisins se demandent pourquoi tu passes en dessous ! )

  243. anti Post author

    Ecoute ça ma belle ! J’ai découvert cette chanson hier soir et je craque pour elle !

    http://www.youtube.com/watch?v=GJiCC6HmGRU

    Tryo : Mam’selle Bulle

    Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
    Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
    Mam’selle Bulle…
    Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…

    A l’envol d’un ballon Bulle s’est accrochée
    Championne de l’aviation Bulle commence à s’élever
    Aux dessus des arbres un alpiniste anglais (Hello!)
    Lui indique le haut de la montagne
    Mademoiselle n’est pas rassurée
    Elle se demande où le ballon se dirige
    Mademoiselle tout en haut avez vous le vertige?

    Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
    Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
    Mam’selle Bulle…
    Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…

    Balayée par un vol d’hélicoptères
    C’est fou le nombre d’habitants qu’on peut croiser en l’air
    Guidée par les planeurs, le bourdon d’un ULM
    Qui tire derrière lui un drapeau avec écrit: Je t’aime (je t’aime!)
    Dire bonjour aux avions, croiser des hôtesses de l’air (bonjour!)
    Des colombes, des pigeons battant des ailes à l’envers

    Mam’selle Bulle traverse les nuages
    Enfile un pull, il fait froid au-dessus des orages
    Mam’selle Bulle…
    Comme un ver luisant qui rêverait d’un feu follet

    Mam’selle Bulle tourne la tête en arrière
    Elle aperçoit un point qui ressemble a la Terre
    Faut faire vite une bulle ça peut éclater
    Elle croise Spoutnik le satellite qui lui a tout a expliqué

    Mam’selle Bulle n’est pas très noctambule
    N’a pas prévu dans son paquetage
    Qu’il ferait noir dans les nuages
    Mam’selle Bulle…
    Comme un papillon de nuit vers l’étoile qui l’éblouit

    Au ciel étoile Bulle s’est accrochée
    Et c’est dans la voie lactée que Mam’selle décida d’habiter
    Ainsi dans le ciel depuis des millions d’années
    Madame la Terre observe cette bulle illuminée
    Chaque soir quand la nuit vient à tomber
    Mam’sellle Bulle sur nous veille jusqu’à ce que le soleil l’interpelle
    Mam’selle Bulle!

    (Oh la lune! eh! la Lune! c’est le soleil qui te parle oh)
    Mam’selle Bulle
    (Laisse la place il faut que se lève le jour )
    Comme un funambule qui rêverait de s’envoler
    Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
    Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
    Mam’selle Bulle… (Qu’est ce que tu fais)
    Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
    (Cadavre)
    Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
    Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
    Mam’selle Bulle… Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
    Mam’selle Bulle…

  244. Anna Galore Post author

    Hé hé, je la connais, je t’en avais mis un couplet dans le fil « 1, 2, 3 », quand j’avais fait le petit montage où tu te retrouvais dans le ballon d’Enzo 🙂

  245. anti Post author

    En parlant de « 1, 2, 3 soleil… » Je me marre à chaque fois que je vois l’annonce du 118 218 avec les grenouilles dans le bocal ! D’autant plus que dans Ally Mc Beal -que j’adore en trentenaire hallucinée-, la grenouille, ben elle s’appellait Stéphanie. Eh Ouais 😉

  246. voiedorée Post author

    La pensée du jour

    La connaissance ne passe pas par l’intelligence

    DECEPTION

    Un livre d’une bibliothèque se présente devant mes yeux
    Son titre :« littérature océanienne » barre la couverture verte.
    Avide de m’abreuver de leur plume je saisis l’objet de mes vœux
    Puis j’ouvre aux hasard une page, devenu brusquement curieux.
    Un poème assez court s’y inscrit dans la page entrouverte
    Entouré de commentaires particulièrement élogieux,
    Un bref exposé en marge, de la vie de l’auteur dit le mieux.
    Je lis rapidement tout le texte souhaitant m’imprégner de ces écrits
    Cherchant le rythme, humant la chair qui doit sourdre des récits…
    Cependant, déçu de n’avoir pas ressenti le frisson attendu
    Ni d’avoir vraiment compris ce que j’ai lu
    Je retourne au début de la ligne, ouvrant plus large mon inventaire
    Hélas cette nouvelle lecture dans l’ignorance me garde en cage.
    Pris un à un, même les mots ne m’apportent compréhension
    Certains réclamant à grands cris un dictionnaire,
    A tel point que je me pose quelques questions :
    Si des érudits ont choisi cet auteur pour illustrer leur bel ouvrage
    C’est qu’il doit y avoir quelque chose
    À bien comprendre de cette prose.
    Inquiet, je tourne une page nouvelle
    Que je repère un peu plus belle
    Car en effet cette fois ci,
    la poésie en vers se décrit
    Les quatrains sont formés de phrases qui paraissent abordables
    Et ressemblent à ce que j’ai parfois lu de façon convenable,
    Hélas à nouveau ma compréhension butte sur cette écriture
    Que le manque de virgule oblige à lire sans fioritures.
    Entêté, je m’attelle vigoureusement à un de ces vers rétif
    Tentant maladroitement d’y comprendre un sens furtif,
    Après quelques instants réfléchis
    Je crois triompher enfin de l’esprit
    Mais n’arrive pas à saisir comment il s’accroche avec le vers qui suit,
    Déçu, Je remet subrepticement l’ouvrage sur l’étagère
    Avant que quiconque ne m’oblige à quelque commentaire
    Et je médite alors sur le but du machin :
    Peut être celui de me faire comprendre que je ne suis que crotte de chien.

    Mais un gentil lutin me voyant décontenancé
    Vient gentiment me murmurer à l’oreille
    Que la réalité et la vérité
    Ne se rencontrent que dans la simplicité.

    http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/1_trim14.jpg

  247. L_arbre Post author

    Message pour L_Arbre: j’ai créé un fil qui t’est dédié, tu pourras y mettre tes textes, ce qui nous permettra de les retrouver plus facilement qu’au milieu d’autres fils comme celui-ci (ce qui ne doit pas t’empêcher de poster tes commentaires partotu où tu le veux, bien sûr!)

    Anna

    _____________________________

    Le corps et l’esprit

    je t’ai donné du mal à te sentir plus fort
    espece de carcasse qui n’a jamais eu peur
    de me dire en douleur les jours ou j’avais tort
    les crampes, les boutons, diarrhées et haut le coeur

    Quand je ne savais pas m’aimer comme il se doit
    tu plantais sur mon front toutes sortes de maux
    une tribu luisante de vers de peau sournois
    ayant pour noir dessin de grossir sous mes doigts

    et mes jours de colère ou se tordait mon foie
    quand l’amertume acide dans ma gorge écarlate
    brulait sur son passage le son des mots qui aboient
    leur donnant la laideur d’un fruit pourri qui eclate

    Que dire de mes genoux quand j’oubliais le « nous »
    pour vadrouiller seul loin, de la ou vit l’amour
    ne craquaient t il pas quand mon coeur s’etait dissoud
    dans d’inutiles gloires ou d’eternels retours?

    j’en voudrais a mes pieds si ils m’avaient quitté
    pour porter une carne moins têtue que la mienne
    mais ils ont toujours su m’attendre quand j’allais m’en aller
    vers une autre merveille ou vers une autre peine.

    mon poing tu es solide, aprés tant de sottises
    combien de fois as tu marqué a vie les tables
    quand ton chef mon cerveau avait fait ses valises
    pour aller de ce pas, trés fort peter un cable

    Oh toi mon sanctuaire, halo de ma pensée
    fait de chair pour aimer comme pour écraser
    sache que ton capitaine aux debuts laborieux
    saura finalement te rendre plus heureux

    Et comme tu aimes bien quand j’écoute mes freres
    quand j’enlace mes soeurs de voeux les plus sinceres
    je ne te ferais plus chier aussi fort qu’un canard
    a force de douter toujours tôt ou trop tard.

  248. L_arbre Post author

    Je viens d’ecrire ce poème a la volée car je rentre à peine du boulot et un homme m’a tellement gonflé que je commencais a en avoir la deripette, et aprés ce dialogue ben c’est fini:)

    bonne journée voiedoréé:)

  249. Anna Galore Post author

    Oups, fausse manip, j’avais fait disparaître le poème de L_Arbre en le copiant dans son nouveau fil. Je viens de le remettre ici aussi ! Désolée…

  250. L_arbre Post author

    hello anna, merci pour ta démarche, chouette un rayon pour moi cool, debranchez le micro;)

  251. sampang Post author

    « Mais un gentil lutin me voyant décontenancé
    Vient gentiment me murmurer à l’oreille
    Que la réalité et la vérité
    Ne se rencontrent que dans la simplicité. »
    Voiedorée

    Alors là pour sûr, c est ben vré !
    Blague à part, je te suis Voie ^^
    c est joliment et simplement dit : comme j aime !

  252. anti Post author

    Chouette Voie. Et toi Arbre, excellent ! Déripette ! Ce mot, je ne l’avais pas entendu depuis la maternelle ! J’adore !

    Soleil, soleil partout là.

    Ah ! Un livre pour toi Voie :

    « Le dictateur et le hamac » de Daniel Pennac.

    Vous connaissez Manuel Pereira de Ponte Martins ? Non ? Normal, il n’existe pas. Il s’agit du dictateur agoraphobe inventé par Daniel Pennac dans son dernier roman, une capiteuse fiction de quelque quatre cents pages sur l’illusion du pouvoir et la réalité de l’imagination… autant dire sur les figures de la dictature et du hamac, parfait tremplin vers les rêves et l’absence au monde, caractéristiques de toute posture littéraire.
    Quelques mots sur l’histoire. Un jour, Manuel Pereira de Ponte Martins, sorte de synthèse parfaite de tous les dictateurs qui hantent l’histoire humaine, se met à désirer un objet impossible et monstrueux : le pouvoir. Mais pour s’assurer le pouvoir sur le pouvoir, il se trouve rapidement dans l’obligation de se faire remplacer par un sosie… Vous devinez peut-être la suite ? Le sosie lui ressemble tellement qu’il en vient, lui aussi (et comme par hasard) à exprimer le même désir : s’assurer le pouvoir en le contrôlant depuis l’illusion de lui-même, son double, le sosie. Etrange, non ? Au regard de la tournure d’esprit plutôt déviante de nombreux dictateurs, pas vraiment. Quelques noms de méchants à moustache ayant récemment utilisé des sosies vous sont peut-être d’ailleurs déjà venus à l’esprit…
    Le Dictateur et le Hamac est l’œuvre d’un Pennac en grande forme chez qui certains lecteurs percevront peut-être l’influence de Gabriel Garcia Marquez, par son côté distancié et élégant.

    Mot de l’éditeur sur « Le dictateur et le hamac » de Daniel Pennac .

    Ce serait l’histoire d’un dictateur agoraphobe qui se ferait remplacer par un sosie.
    Ce serait l’histoire de ce sosie qui se ferait à son tour remplacer par un sosie.
    Mais c’est surtout l’histoire de l’auteur rêvant à cela dans son hamac.
    Et c’est l’éloge du hamac : ce rectangle de temps – suspendu dans le ciel.

    Anti, Annmac.

  253. sampang Post author

    ça donne envie… de le lire 😉

    « ce rectangle de temps – suspendu dans le ciel. »… ah bah là, je sens l heure de la sieste, c est si joliment dit !
    ( ah bah nan, je peux pas lool)

  254. Anna Galore Post author

    – Penser à acheter un hamac 2 places.

    Hein? Non, rien, je fais la liste des courses 🙂

  255. sampang Post author

    lol moi je connaissais quelqu un qui quand il était comme tu dis Anna, il se disait « énervé » 😉

  256. Jayshree Post author

    Je ne sais pas quel est le plus beau poème… j’aimais tousssssss… tous sont également beaux… Merciiiiiiii

    Et Anti, tu écris très bien… Je t’ai lu ici et j’ai toruvé tes paroles megnifiques…

  257. voiedorée Post author

    Pensée du jour….

    Euh yen a pas…

    tiens, comme ya pas de poèmes non plus (c’est grêve) je vous mets l’intro de mon prochain roman « l’opération » que Réginelle a parfaitement corrigée.

    L’OPERATION

    INTRODUCTION

    La plupart d’entre nous pensons que les rencontres entre individus sont affaire de hasard ; qu’en raison de la multitude de décisions prises, par chacun et à chaque seconde, il ne puisse en être autrement.
    A tout moment il semble que celui-ci décide de se diriger dans une direction de son choix, celui là vers une autre sans qu’apparemment il ne puisse y avoir d’autre intention que la continuité de leur intérêt personnel . Les évènements semblent se passer dans une confusion telle que toute notion de prédestination en parait inconcevable
    Mais en dépit des millions de possibilités que cela ne se produise pas, voilà que des routes se croisent, que des personnes se retrouvent face à face.
    Il est curieux alors de constater l’importance du rôle que chacune peut jouer, parfois, et même souvent, dans la vie de l’autre. Pour quelle raison ? Comment ? Dans quelle mesure ?
    Et là, du fait de cette faculté d’influer sur le devenir d’autrui, ne sommes-nous pas en droit de nous questionner sur la finalité de notre création ? De nous penser autrement que des personnages errant dans l’espace et le temps au gré d’une dérive planétaire ?
    L’histoire de Charles pourrait peut-être apporter des éclaircissements sur le sens de ces rencontres mais également sur les évènements que la vie dispose à priori sans raison sur notre route.

    Tout alors prendrait un sens, une signification allant bien au delà des apparences.

  258. Anna Galore Post author

    Magnifique début ! Il me tarde de lire la suite, toute la suite jusqu’au dernier mot…

  259. sampang Post author

    Voie, parle nous encore de Charles, je sens que je vais aimer !

    (Voie, cette nuit j ai vu ta photo sur le hamac… j étais hilare !)

  260. L_arbre Post author

    Je sens que tu t’apprêtes a nous conduire vers une compréhension essentielle, the crossroad, ben je vais m’asseoir au milieu avec ma avec ma gratte et je vais attendre la suite…..chtoing…….ping (note bleue)…..spoiiiiiing…..(hou….hou….chouette du desert)….croaaaa…croooaaaaa(corbeau sur arbre mort)……..whoooooo…whoooooo(vent dans sur la steppe et ballots d’herbes roulants)……..bzzzzz….bzzzzzzzzzzzz…spock!(une mouche vient de se poser sur ma joue)…..J’attends.

  261. voiedorée Post author

    AIMEZ SES AIRS

    J’aurais pu être noir ou peut être l’ai je été
    Je recueilles les éclaboussures du sang qui imprégna leur terre
    J’entends la parole jamais brisé jamais endormie.
    Chaque cri de détresse ou de douleur
    Trépassant sur les montagnes de la honte
    Pénètrent dans ma chair ainsi qu’un poignard effilé.
    Rien ne peux exister hors de la liberté
    J’appelle les peuples soumis à se rappeler ce qu’ils furent
    Avant que les folles crispations des cerveaux enfiévrés
    Réclament leur tribut pour assouvir leur passion dominatrice
    Mettent à terre les fiers aventureux de l’existence.
    Je reçois dans mon cœur autant que dans ma chair vos clameurs
    Je reçois votre demande de transmutation par le feu du phénix
    A renaître à votre vie, à renaître de l’esprit tuméfié
    Je vous dis qu’aucune force ne sera jamais assez puissante
    Pour effacer des mémoires les mers rouges de sang répandu
    Je suis votre combat
    Le combat des peuples opprimés
    Celui qui transforme la frayeur en allégresse
    La détresse en confiance
    Car ce qui a été toujours sera
    Triomphant dans les mémoires de ceux qui sont revenus
    Assourdir la terre de cette reconnaissance

    (Avril 2008)

  262. anti Post author

    C’est très émouvant ce que je viens de lire là. J’ai chaud au coeur pour Fifi de lire cet hommage rendu, et bien rendu.

    anti, Noir Désir : Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient).

  263. L_arbre Post author

    Que reste la mémoire, que meurent les rancoeurs, que vienne enfin le monde de la compréhension, pour tous.

    Aidons nous à ne plus être et faire des victimes de victimes.

  264. voiedorée Post author

    Une instit m’a demandé des poèmes pour enfants, car ceux qu’on lui propose dans ses bouquins ne sont pas adaptés je me lance… qu’en pensez vous (critiques siouplé)

    PARTAGE

    Une jolie petite souris
    Dans son habit de cérémonie
    Un joli manteau tout gris
    Mangeait de bon appétit
    Une croûte de fromage rassis

    Un rat qui passait par là
    Aussitôt s’en empara
    En disant que c’était son repas
    Qu’il avait laissé là
    Pendant qu’il faisait ses ébats

    La jolie petite souris
    Lui dit alors je vous en prie
    Excusez moi monsieur le rat
    D’avoir pour ce midi
    Goûté votre plat favori

    Surpris de voir cette souris
    S’effacer ainsi devant lui
    Le rat sourit à son amie
    Que croyez-vous qu’il arriva ?
    A son festin il l’invita

  265. voiedorée Post author

    pensée du jour :

    « La joie est le premier résultat de l’éveil de conscience »

    A la demande générale je vous mets le début de mon prochain roman « l’opération »

    CHAPITRE 1

    Il fallut un concours de circonstances exceptionnelles, pour que les rencontres et évènements qui donnèrent une autre dimension à la vie de Charles aient lieu : Charles habitait depuis toujours dans le nord de la France, région qualifiée, souvent à tort, d’humide, venteuse et froide. En tous cas ses habitants ne ressemblaient pas à leur climat et la chaleureuse convivialité qu’ils partageaient à chaque fois que fête, cérémonie ou autre évènement les réunissaient était là pour en témoigner. Charles avait dépassé la cinquantaine depuis quelques années et bénéficiait d’une retraite bien méritée après une longue carrière dans les services administratifs de la compagnie minière qui l’avait employé et qui, comme bien d’autres aujourd’hui, n’existait plus. Depuis quelques années il vivait seul, sa femme ayant profité d’un besoin d’affection suffisamment soutenu pour s’amouracher d’un jeune homme qui avait su la séduire. Charles, bien que marqué, avait bénéficié du soutien de ses nombreux amis pour passer ce cap difficile et se retrouvait désormais sans complexe, ni regrets apparents à taper le carton devant une gueuse dans un des nombreux estaminets qui garnissaient le village.

    Autant dire que sa décision de quitter la région pour s’expatrier en Guadeloupe avait provoqué une forte émotion dans ce hameau où tous se connaissaient et dans lequel la vie coulait comme du miel sur une tartine de pain beurrée.

    Effectivement, qu’avait-t-il bien pu se produire dans la tête de ce quinquagénaire pour qu’une lubie de cette sorte vienne lui traverser l’esprit ? N’était-t-il pas né ici ? N’avait-il pas constamment vécu dans cette ambiance familiale et conviviale si caractéristique de la région. Avait-il brusquement perdu la raison ? Pourtant il semblait à tous ses proches qu’il avait surmonté la trahison de son épouse et que cette sombre histoire faisait désormais partie du passé. L’était-elle vraiment ? Tout ce que l’être humain vit reste inscrit dans sa mémoire et bien que délaissée elle peut cependant ressurgir au moment où on s’y attend le moins.

    Charles n’était pas quelqu’un d’ordinaire, il avait vécu, parallèlement à son ennuyeuse vie de bureaucrate, une passion secrète pour les choses de l’esprit. Il avait peu à peu découvert les possibilités offertes à l’humain lorsque celui-ci se met à l’écoute de son être intérieur, de ce qu’il est en fait réellement au-delà des apparences. Il était devenu différent sans que cette pratique ne dérange en rien son visage d’homme ordinaire qu’il montrait à tous ceux qu’il avait à fréquenter. Le changement, l’évolution de sa personnalité s’était déroulé d’une manière si progressive qu’il était permis de penser, à un observateur curieux, qu’il s’agissait de la résultante d’une sagesse venue avec le polissage que procure toute vie bien menée. En fait il n’en était rien, car les progrès dans la compréhension des choses que Charles avait accomplies, devaient complètement modifier la compréhension de sa vie, on pourrait même dire de La Vie. Il en était venu à se sentir en harmonie, non seulement avec les personnes qu’il avait l’occasion de rencontrer quelle que soit leur nature, mais également avec tout ce qui composait son environnement, c’est-à-dire les animaux domestiques et sauvages, les plantes et les arbres, les rivières et ruisseaux, l’air les compositions naturelles et artificielles, comme celles faites de la main de l’homme. Cette progression intérieure avait eu comme conséquence l’aspect agréable qui lui permettait de prendre les choses et les gens dans ce qu’ils avaient de plus aimables. Une suite apparemment moins agréable était survenue dans ses relations avec sa famille proche, en fait surtout avec sa femme. En effet, cette dernière avait vécu au rythme des évènements habituels d’une vie féminine correspondant aux coutumes de la région et d’ailleurs, principalement centrée sur l’éducation des enfants ainsi que tout ce qui tournait autour de l’entretien de la maison: ménage, repas, etc…Un décalage s’était peu à peu créé dans les relations entre les époux, ce qui avait provoqué une distanciation devenue au fil des temps difficile à gérer car ils avaient fini par ne plus avoir rien à se dire. Cette situation s’était révélée cruciale au moment de la retraite de Charles car sa présence davantage marquée au foyer en augmentait l’indisposition. Les conséquences de cet état furent ce que l’on en a dit :le déclenchement de ce qu’il est communément appelé « le feu aux fesses » dans le langage imagé de la région suivi du marivaudage de son épouse au vu et au su de toute la commune et finalement sa mise en ménage avec un bellâtre de la ville toute proche.

    Charles n’avait pas prévu que cette séparation puisse le chagriner: ses relations devenues quasi nulles avec son épouse avaient eues pour conséquence de la lui faire considérer davantage comme une présence, situation à laquelle il s’était habitué. Lorsqu’elle eut quitté son environnement, Charles s’y était préparé, ses amis lui ayant rapporté de façon claire la fréquence de ses rendez-vous « extérieurs qui ne laissaient pas de place aux doutes, selon le principe que « tout finit par se savoir«  dans les hameaux de cette faible importance.. Il avait alors pensé que cette nouvelle disposition serait pour lui un soulagement plus qu’un déchirement. Il avait compté sans la grande puissance des forces de l’habitude qui en se brisant modifient non seulement la routine habituelle si sécurisante, mais également la connexion énergétique invisible qui se crée au fil des temps entre les humains partageant une existence commune. Une vie de couple, a-t-on coutume de dire n’est pas sans tisser des liens, et quand on dit cela on pense généralement à l’affection, l’amour, la tendresse qui réunit ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Cependant ce qu’on omet, c’est la constatation que les liens sont aussi forts entre ceux qui passent leur temps à se lancer des injures au visage, voire même d’autres choses de plus matériel. Souvent on se demande ce que ces derniers peuvent bien trouver comme agrément dans leur fréquentation réciproque. Mais après tout, l’amour et la haine sont des sentiments identiques, on déteste celui ou celle qu’on a aimé avec la même force de l’affection première. Cette haine ou prétendue telle n’est qu’une manifestation de l’attachement que l’on a encore pour l’autre et son expression n’est rien d’autre qu’une façon différente de se le dire. Seules les formes ont changé, les mots également mais les sentiments possèdent toujours la même intensité. D’ailleurs on constate au fils des années qu’il n’est pour ces assaillants, malgré leurs sempiternelles promesses de rupture, aucunement envisageable de mettre leur projet à exécution. En fait, seule l’indifférence totale envers l’autre permet de constater que le lien s’est dissous et dispense de toute conséquence néfaste sur les sentiments et leur ressenti

  266. sampang Post author

    quelle belle leçon de vie derrière ce poème ( Partage ) Voie !

    J aime beaucoup le cheminement différent que tu décris, cette constatation que tu fais… et j aime cette différence que tu relèves entre le  » il n y a plus rien » aujourd hui entre eux… et malgré vide entre eux, tu n as pas mis  » il n y a jamais rien eu »…
    Ton regard est beau Voie sur ce qui fut et n est plus…

  267. voiedorée Post author

    Merci Samp,

    la pensée du jour :

    – Si tu ne casses pas la coque, tu ne pourras jamais manger la noisette

    OMBRE ET LUMIERE

    Calmement et sans crainte la lumière apparaît,
    Elle louvoie et entoure les grands cryptomerias
    Les nettoie et disperse leur fin manteau de brume
    Comme d’un souffle on assèche les pleurs d’un enfant.
    Elle repousse l’ombre qui ouvre sa tenaille
    Se battant sans espoir pour conserver son bien
    Emprise à chaque instant encore plus illusoire
    Car la lumière avance et trace son chemin.
    L’ombre alors se replie, à l’arrière des rochers,
    Dans le creux des ravines
    Là ou l‘herbe décline.
    Tout en connaissant bien sa fin inexorable
    La noirceur s’accroche à tout ce qui la tient :
    Un pan de mur ici, un morceau de forêt,
    Un repli de chemin, puis enfin lâche tout, consciente de sa fin.
    La lumière tout entière éclaire alors l’espace
    Plus rien dans le décor ne peut dissimuler
    Sa force qui rayonne et toute sa beauté
    Illuminant la vie désormais exaltée.
    Toute ombre, toute noirceur ne peuvent prendre une place
    Qu’avec la lumière qui les a dévoilés,
    Comme chaque chose, chaque idée, qui ne doivent d’exister
    Que par leur contraire,
    Leur adversité.
    Il en est donc ainsi de toute action mauvaise
    Qui ne doit la valeur dont on l’a qualifié
    Que par rapport au bien, puisque ainsi dénommé.
    Mais si par hypothèse le mal n’existerait
    Le bien n’aurait jamais pu seul s’étalonner.
    La lumière est dans l’ombre,
    L’ombre dans la lumière,
    Inséparables afin de pouvoir entre-eux se révéler,
    Comme le bien et le mal étroitement mêlés
    Dont seule l’absence de l’un fait apparaître l’autre.

  268. L_arbre Post author

    Voie dorée, rire pour ta phrase de la noisette,sachons agir quand il le faut et quand cela est le moment.Mais j’ajouterais que plutôt que de casser des centaines de noisettes en imaginant vainement qu’on trouvera celle qui ne se termine jamais, mieux vaut devenir la noisette, la bonne et la derniere c’est celle la.
    Construire son bien etre a l’interieur peut éviter d’avoir a casser les noix jusqu’a la mort.Ca peut etre une quête sans fin de chercher la noisette ultime:) et c’est trés fatiguant a la longue, pour soi même comme pour les noisettes.

  269. voiedorée Post author

    ton analyse est bonne puisque c’est la tienne…

    Ce n’est pas ce que je voulais dire cependant dans cette pensée.

    La plupart d’entre nous passent leur vie à se construire une carapace, une coque, une coquille afin de se protéger contre …. tout, y compris la compréhension d’eux-mêmes. Il faut parfois un gros effort ou un choc pour briser cette carapace et déguster la noisette-connaissance qui se trouve à l’intérieur.

    yes ?

  270. L_arbre Post author

    « L_arbre saute a pieds joints sur la coque »
    Tu vas craquer oui!!!!
    t’aurais pas un casse noix?:)

  271. L_arbre Post author

    Plus serieusement,

    je comprends ton explication, j’ajoutais un peu de mon vécu a savoir qu’il y a eu dans ma vie des moment ou je n’etais tout simplement jamais satisfait, on peut se remettre en cause, parfois le choc est necessaire pour briser l’ignorance de nous même, mais il faut aussi je pense savoir apprécier ce qu’on a.

  272. voiedorée Post author

    Voila voila, j’arrive, 2H30 de velo et je suis en forme…

    Miss, quand j’ai compris vraiment ce que ça voulait dire, : « seule l’absence de l’un fait apparaitre l’autre » ce fut un grand jour dans mon évolution.

    L_Arbre, on ne peut être vraiment en paix (content de soi, satisfait de ce qu’on a etc….) qu’en ayant fait la connaissance de soi même…. avant cela nous nageons dans les désirs, les faux besoins, l’insatisfaction perpétuelle…

    Ce n’est que mon avis

  273. monilet Post author

    Te lisant voie, je pense à l »exaltante alliance des contraires » de René Char, et aussi, sans trop savoir pourquoi hormis l’idée de complémentarité au monologue de Catherine Deneuve à l’ouverture du film Indochine, empreint d’une nostalgie admirable :
    (à peu près : longtemps j’ai cru que tout allait par deux, l’hiver-l’été, le jour-la nuit, les hommes-les femmes …)

  274. Anti Post author

    « Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos.  »

     » Quelle ombre, quel feuillage, quel fruit peut encore donner l’arbre abattu ? »

    Ce sont là des extraits d’un livre, «L’ombre de l’arbre abattu», Petite Bulle d’Univers n°5, parue chez Organic Editions (fin décembre 2007)

    Site officiel: http://www.li-cam.net/

    Dans ‘L’Ombre de l’arbre abattu’, une ombre anonyme s’adresse directement au lecteur et lui raconte une histoire. Derrière un style et une intrigue plutôt simplistes, on trouve une fois de plus une prise de conscience de la bêtise humaine qui pousse à détruire par confort, au mépris de la vie même. Non seulement les thèmes chers à Li-Cam, comme le double de la personnalité, sont exprimés, mais la nouvelle propose également une réécriture de la naissance de la vie en faisant des allégories de tous ses personnages. Ainsi, elle met en valeur l’ombre de chaque personne, sa part de ténèbres, cette partie qu’on rejette, à laquelle on ne prête guère attention et qu’on traîne parfois comme un boulet. Pour répondre à la voix que Li-Cam attribue à notre part sombre, Philippe Aureille souligne le lien entre l’homme et la nature grâce à ses illustrations mystiques. L’association de ces deux talents artistiques crée alors un moment de rêverie après lequel on ne regardera peut-être plus son ombre de la même manière.

    RESUME DU LIVRE :

    Et si les ombres avaient peur de nous et non l’inverse ? Et si elles en avaient assez d’être clouées au sol par notre mépris, alors qu’elles rêvent de voler ? Et si elles se battaient tous les soirs contre la nuit pour nous sauver de l’oubli, pendant que nous dormons paisiblement ? Et si, et si, au détour d’une balade, une ombre qui n’appartient à personne te proposait de l’écouter ? Le ferais-tu ? Elle te raconterait l’histoire d’un arbre millénaire régnant sur une plaine vaste comme le monde et d’un petit homme armé d’une machette. Accepterais-tu de baisser les yeux pour te contempler dans ce miroir sombre en contrebas ?
    http://www.evene.fr/livres/livre/li-cam-et-philippe-aureille-l-ombre-de-l-arbre-abattu-33498.php

    anti, recousue

  275. Baliramas Post author

    Euh Voiedorée,
    es-tu sûr(e) qu’après avoir fait connaissance avec soi-même, on est à l’abri des désirs et des insatisfactions?
    Plus je me connais et plus j’ai envie de casser la noix (casseeeer la noix, casseeeeer la noix…..air connu) LOL

  276. L_arbre Post author

    En revanche comme nous evoluons dans un univers vivant, tout comme le surfer sur les vagues toutes differentes, il faut s’adapter.Rien ne peut etre figé, même pas la connaissance.

  277. voiedorée Post author

    pensée du jour :

    L’envie de posséder éloigne de la sérénité

    SI

    Si tu apprends à voir au delà du regard
    Si tu essaies d’entendre au lieu d’écouter
    Si tu transmets au lieu de parler
    Si tu éprouves au lieu de toucher
    Tu éloigneras de toi les chimères de l’illusion
    Que tu ne rejoindras jamais malgré ta course folle

    Si tu sais
    Pardonner l’impardonnable
    Reconnaître ton visage dans celui qui asservit
    Comprendre la souffrance de ta chair et de ton esprit…

    Tu pourras atteindre la profonde paix de l’âme
    Humer le parfum délicat et subtil de la vie
    Ressentir la douce lumière de la sérénité.

    Sur le lac de tes pensées apaisées
    Qu’un souffle de vent ne fait plus frissonner
    Apparaîtra un matin un majestueux cygne blanc
    Attiré par l’onde paisible et translucide
    Il se posera légèrement sur l’eau
    Pour célébrer l’union mystique
    De ta re-connaissance

    (avril 2008)

  278. sampang Post author

    que c est vrai… que c est beau…joliment dit… ah Voie… ^^

    et moi qui ne suis encore qu un vilain petit canard, j en ai du chemin à faire…
    ( consulter rapidement Via Michelin ;))

  279. voiedorée Post author

    LA PENSEE DU JOUR /

    Le détachement n’est pas une action mais un état

    ACHEVEMENT

    La nuit étend son voile de deuil sur la ville et les champs
    Et ce moment sacré, toujours renouvelé, révèle le firmament.
    Des yeux innombrables me regardent en silence
    Entrent en moi comme un phare explorant ma conscience.

    Partout dans le néant brillent les reflets de toutes ces planètes
    Qui observent celle qui luit faiblement d’une couleur bleuâtre,
    Intriguées par ces humains si peu conscients de naître
    A une aventure belle comme une pièce de théâtre.

    Alors, ressentant leur lumière par mon maître suprême
    Je retourne en pensée à ces témoins curieux de l’ aventure humaine
    La gratitude immense d’un cœur énamouré
    Pour mes frères invisibles de l’univers lacté.

    Une trace lumineuse marque brièvement un trait argenté dans l’espace
    Me répondant d’avoir manifesté mon intention fugace
    Car toute pensée d’amour sans intéressement
    Abrège notre peine et éloigne du tourment.

    Avec cette famille toujours prête à nous prendre la main
    Depuis si longtemps nous suivons le grand chemin
    Qui nous mène vers un visage insolent de beauté et d’amour
    Si loin, tellement loin, que nous pensons à tort, ne pas l’atteindre un jour.

  280. anti Post author

    Très belle pensée du jour…

    « Une trace lumineuse marque brièvement un trait argenté dans l’espace
    Me répondant d’avoir manifesté mon intention fugace
    Car toute pensée d’amour sans intéressement
    Abrège notre peine et éloigne du tourment. »

    Mmmmm… Compassion, sans adjectif aucun.

    anti, reconnaissante.

  281. Slayeras Post author

    Ton poème Voie, me rappelle un film que je viens de découvrir sur la naissance, la maternité :
    Le premier Cri

    Tous ces destins qui se croisent et finalement ne recherche qu’une seule et même chose.

    L’amour détaché, le vrai, le beau, si près et si dur à atteindre quand on s’accroche à nos illusions.

    Merci pour cette pensée. Biz.

  282. voiedorée Post author

    Cadeau pour Miss (qui sera la première à me lire)
    http://www.picdo.net/Fichiers/e96be79d137121246e896c2128873628/wake-up.wmv

    La pensée du jour :

    méfiez vous des utopistes, ils finissent par avoir raison…..

    AMUSEMENT

    Les images que créent les mots
    Ne sont pas à prendre au sérieux
    Ils n’ expriment pas, loin s’en faut
    Ce que paraissent voir les yeux

    Avoir une oreille qui traîne
    Ne veut pas dire que par terre
    Un immense lobe se promène
    Et ramasse toute la poussière

    Mettre à quelqu’un la tête au carré
    N’a jamais jusqu’à présent
    Façonné ainsi qu’un dé
    La tête d’un des combattants

    Quand à la langue de vipère
    Qu’on attribue souvent aux commères
    Jamais bifide ne fut repérée
    Dans la bouche d’une exaltée

    Enfin méfiez vous en bien :
    Quand une femme d’un air coquin
    Vous dis j’en prendrai bien deux doigts
    Car ce n’est pas ce que l’on croit

    (Avril 2008)

  283. anti Post author

    Sourire du matin. La pluie chagrin ne peut rien contre toi Voie ! C’est bon de te lire.

    anti,

  284. sampang Post author

    mdr Voie j ai eu cette impression de lire quelqu un d autre ! Vous faites la paire tous les deux !
    Mmmm bises

  285. voiedorée Post author

    Au hasard de mes lectures :

    La maladie d’Alzheimer progresse à travers le monde sans que l’on sache encore
    la soigner. Pourtant, de nombreux chercheurs s’accordent sur les facteurs génétiques et
    environnementaux de cette démence « aux mille régressions ». L’aluminium constitue une piste
    sérieuse validée par quarante années d’études. Présent dans l’eau potable, l’alimentation industrielle,
    les cosmétiques, les vaccins, « l’alu » détruit le cerveau selon un processus enfin identifié.
    Reste à savoir le contrer.

  286. voiedoree Post author

    Travail.
    J’emmène avec moi le manuscrit de mon dernier bouquin à corriger et je trouve encore plein de corrections et beaucoup d’autre choses à faire. Quand on part pour 3 mois ce n’est pas rien et je n’ai pas envie de laisser des cadavres derrière moi.
    J’aurai l’ordinateur portable de Fifi avec moi, ça me permettra de rester en contact.

    En grêve ? tu n’as pas lu mon article sur Rodrigues?

  287. voiedoree Post author

    Mais avoir l’ordi ne signifie pas avoir Internet….

    LES INCONNUS

    Ils se sont vus sans se regarder
    Ils se sont parlés sans s’écouter
    Sans chercher à savoir pourquoi
    Leurs routes s’était croisées ce matin là
    Ils se sont retrouvés sans le vouloir
    Surpris de l’éclat de leur regard
    Du sourire éclairant leur visage
    Ils se sont découverts sans se chercher
    Ils se sont dit « je t’aime » sans se parler

    (MAI 2008)

  288. sampang Post author

    « Ils se sont parlés sans s’écouter »
    mince j aurais préféré qu ils s écoutent sans avoir besoin de se parler 😉

  289. voiedoree Post author

    Tu serais pas un peu compliqué là Samp ?

    RODRIGUES

    Le vent, les pluies puis le travail des hommes
    Ont usé longuement tes anciennes éminences
    En creusant tes ravines et érodant tes dômes
    Adoucissant tes courbes dans leur jeu de patience

    Quand je t’ai contemplée sans espoir de conquête
    Simplement attiré par tes vallons si doux
    Au même instant j’ai vu tout au fond de ton être
    Ton envie de me voir partager tes jeux fous

    Je t’ai suivi alors dans tes chemins mouvants
    Découvrant des trésors à chaque traversée
    Des forêts épicées aux lagons transparents
    J’ai senti doucement tes beautés me gagner

    Plus j’entre dans tes anses étroites et limpides
    Plus mes yeux te contemplent sous un fin filao
    Que mon âme s’éprend de ta douceur sensible
    Pendant que tes silences me parlent à demi-mots

    Pourtant le jour venu je devrai m’en aller
    Heureux d’avoir connu par mes sens tes splendeurs
    Sache bien que toujours, tout au fond de mon cœur
    Jusqu’au dernier soupir ne pourrai t’oublier

    (MAI 2008)

  290. anti Post author

    Mmmmmmmmm…

    Je me permets de le copier dans le fil idoine.

    anti, contente, contente, contente. Paris/La Réunion dans les oreilles et le coeur (de l’être).

  291. sampang Post author

    « Tu serais pas un peu compliqué là Samp ? »
    bah non lool je trouvais ça plus joli et plus en phase que de papoter sans écouter l autre 😉

    ils sont beaux les chemins que tu prends… ils sont beaux tes voyages… Voie, c est un réel plaisir et une douceur de te lire !

  292. voiedoree Post author

    TRANSFORMATION

    Toi qui a souffert,
    Toi dont la vie sur ton livre inscrit ses meurtrissures
    Égratignant ton cœur de ses doigts acérés
    Sache que les fantômes se doivent d’être honorés
    Puis détachés de toi sans en être effacés.
    Si tu laisses à la vie une chance nouvelle
    De ta croix consumée renaîtra un bourgeon
    Dont la fraîche élégance émettra un signal.
    Retrouveras alors un battement de cœur
    Une émotion première reine de tes pensées
    Un soleil qui se lève après les froides nuits
    Un horizon changé à jamais différent.
    Tu te blottiras, heureuse, dans des bras de tendresse,
    Ses yeux emplis d’amour, tel un miroir doré
    Où tu pourras toujours contempler l’arc en ciel
    Refléterons alors ta nouvelle grandeur
    L’ombre s’envolera emportée par le vent
    Et cette tendre ame sœur par ta grâce attirée
    Sèmera sur ta route des pétales de rose

    (MAI 2008)

  293. sampang Post author

    oui c est magnifique !
    avoir cette conviction profonde que tout est toujours possible
    merci Voie ^^

  294. voiedoree Post author

    TRESOR DU CHEMIN

    Toi,
    Fragile, on voudrait te protéger
    Ton allure gracile
    T’empêcher de plier au souffle du vent contraire

    Toi
    Délicate, baissant timidement
    Ta tête pour ne pas attirer l’attention
    Des mécréants

    Toi
    Belle , tes formes harmonieuses
    Ode à la nature
    Réjouissent les regards

    Toi
    Orchidée sauvage sortie du bord de route
    Blanche au cœur rougi
    Au bout d’une souple tige
    Dont je me suis épris

    Je ne te cueillerai pas
    Malgré ma grande envie
    Pour un moment chez moi
    Te voir faner d’ennui
    Ou dans les pages d’un livre
    Pour te garder toujours
    Mais morte et desséchée
    En dehors de ta cour
    Je préfère te voir
    Quand j’en aurai le temps
    Écarter les grandes herbes qui masquent ton printemps
    Partager ton soleil
    Dans le moment présent
    (mai 2008)

  295. voiedoree Post author

    bonjour Miss
    la première comme d’hab
    je suis à Mont de Marsan
    la route de Compostelle s’est terminée mais donne envie de la faire complètement la prochaine fois
    un gros bisou à tous et particulièrement à Anti dont j’ai appris de sa bouche la mésaventure avant que mon crédit ne s’épuise et que j’espère rencontrer dimanche soir avant mon envol vers la Gwad.

  296. Anna Galore Post author

    Salut à toi, vieux frère !

    Anti et moi t’attendront de pied ferme à la fin de la semaine. Il nous tarde de te rencontrer en chair et en os (même si l’un des os d’Anti est encore un peu douloureux 😉

    Et bravo pour ton magnifique poème!

  297. voiedoree Post author

    LA CATHEDALE DE ROUEN

    Deux immenses tours carrées partent à l’assaut des cieux
    Marchepied de l’humain en conquête de Dieu
    Majestueuse harmonie des inventeurs de masses
    Découpant la dentelle de pierres dans son espace

    Point n’existe de limite à la foi de ces temps
    Rien n’est assez grandiose pour témoigner passion
    Envers le tout puissant dont manifestations
    Rendent ridicules ces ouvrages de titans

    Dizaines d’années sans doute durèrent l’élévation
    Dizaines de travailleurs morts pour l’Omnipotent
    Mais le temps et les hommes comptaient aucunement
    Devant une preuve matière de grande vénération

    Dedans domine l’arche de l’immense vaisseau
    Soutenue par piliers larges comme dix tonneaux,
    Respire l’air vitrifié de l’endroit consacré
    Que gisants armurés se sont accaparés

    Dans dix mille ans ou moins plus rien ne restera
    Inutiles sculptures retourneront poussière
    Une pensée seulement remplacera la pierre :
    Cendres de Pucelle vivent… tout près on la brûla

    (juin 2008)

    voila
    je suis pour un mois en Martinique où je dispose d’internet
    je vais vous retrouver avec grand plaisir

    Anna peux tu me dire où se trouve l’annonce de notre rencontre que je puisse y ajouter mon commentaire
    bisous à Anti et à toi et à tous…

  298. voiedoree Post author

    merci ma Miss préférée

    je viens de terminer un ti punch avec Fifi agrémenté de boudin antillais avec vue sur le lagon où noussommes pieds dans ‘eau . Life is beautiful

  299. voiedoree Post author

    bonjour chère Anna
    Moni « les gisants se sont accaparés l’endroit » ne serait donc pas correct?

  300. monilet Post author

    Je viens de vérifier : s’accaparer de est tout aussiincorrect. la forme pronominale ne doit pas être employée à la place de la forme transitive. S’accaparer ne s’emploie qu’au sens d’être accaparé: ex c’est ainsi que s’accaparent certaines marchandises. (Larousse des difficultés).

    que gisants armurés ont tout accaparé.

  301. voiedoree Post author

    COMPOSTELLE

    Ite Missa es,
    protection de Dieu demandée
    Chapelet en poche et vierge noire au cou
    Les jacquets encoquillés dévalent les marches raides.
    Le Puy en Cathédrale vomit ses pèlerins
    Bourdon en main et rêves en tête
    Yeux tournés Vers Santiago la promise.
    Ils partent…..
    Ils quittent un lieu, un état désormais rejeté
    Marchent au Sud Ouest sur la piste millénaire
    Jonchée de sueurs et de larmes
    De sang et d’espoir.
    Les esprits des caminos disparus s’accrochent encore
    Aux trouées lumineuses des haies
    Aux dévers boueux des champs de Margeride
    Au sel des pierres des drailles de l’Aubrac
    Marcher, marcher vers l’apôtre en tombeau
    Qui les attend
    Mythe en tête, pieds en sang, jambe pesantes
    Ils marchent
    Ils ne savent pas encore
    Qu’au bout de leur quête
    Jacques le Majeur
    L’économe de parole
    Au rendez-vous ne sera
    Car Aux pentes de Roncevales
    Ou Dans La plaine brûlante de Burgos
    Une lumineuse rencontre baignera leur corps brisé,
    Laissant leur âme délivrée
    S’émerveiller de la découverte du diamant.
    De la Gangue usée au frottement de leurs pas sur la terre
    Il surgira de l’unité retrouvée

    Car le chemin est le but
    Et le but illusion

    (juillet 2008)

  302. Jayshree Post author

    Bonjour Voiedoree,

    Je sais bien que vos écrits sont trop beaux mais parfois ma peu de connaissance de français ne me permets pas de comprendre tous…je ne sais pas quand je parviendrai à tous comprendre…

    Bon dimanche à tous…

  303. voiedoree Post author

    tu es parfaitement excusable Jayshree car ce texte contient déja de nombreux termes techniques propres aux personnes qui cheminent. Il contient également une philosophie assez abstraite mais l’important c’est que tu l’ai lu et que tu t’y sois intéressée.

    Pour l’instant je suis en transit et ne peux pas lire et répondre à tous mais je pioche ça et là pour ne pas pedre le contact.

    Bonne journée à tous

  304. voiedoree Post author

    Hier départ de la marina du François pour une excursion à l’ilet oscar, accueilli avec accras de morue, ti punch (oui à 8H30) pour le décollage et musique Antillaise. Le batteur « fatigué » de la veille et non présent c’est Josy une soeur musicienne de Fifi qui a pris les baguettes.
    Départ sur « vague bleu » pour trouver l’ilet Oscar à quelques encablures derrière la barrière de corail. Pendant tout ce temps, orchestre sur le bateau avec Josy.. puis Fifi a pris le micro pour le chants et Yoann, son fils ainé le tambour.

    Arrêt pour le baptême du rhum à « la baignoire de Joséphine » lieu curieux en pleine mer avec de l’eau à la taille. De nouveaux accras nous sont offerts dans l’eau. Débarquement sur l’ilet oscar avec deux heures d’apéro (burp;;;;) agrémentés de boudin antillais, noir et blanc aux crevettes, avec bain obligatoire dans la crique lorsque le « besoin » (hips….) s’en faisait sentir.
    Puis repas sur la plage :soupe de poisson, grillades poulets poisson avec riz haricots rouges, semoule, bananes jaunes et comme dessert bananes flambées avec glaces. Café, rhum vieux excellent (gasp) et danse a volonté avec DJ jusqu’au départ, avancé pour cause de menace cyclonique. Au retour chocolat avec pain au beurre terminaient la journée.
    il y a pire

    Pour les photos c’est comme vous voulez.

  305. anti Post author

    Ca à l’air dur ces vacances Voie…

    Morue, baignoire, Joséphine, Antillaise. T’étais avec nous hier soir ?

    Aucun doute oui 😉 ou inversement.

    anti, chocolat et crustacés.

  306. Anna Post author

    Bon, j’explique parce que c’est vraiment trop bien 🙂

    Le premier avatar d’Anti, alors connue sous le nom d’Antillaise était une photo de Joséphine Baker. Quant à la morue et à la baignoire, vous les retrouverez dans « Aux plaisirs », mon message d’accueil d’aujourd’hui mdrrrrrr

    Anna, dégustation à toute heure

  307. anti Post author

    « Anna, dégustation à toute heure »

    Tu parles ! Station des gus à toute heure oui !

    Bon, je file reprendre ma caisse à Inter

    anti, thon qui noise n’amasse pas mousse.

  308. anti Post author

    La vérité… Joséphine était un des p’tits noms doux que m’avait donné Tatate Denise quand j’étais petite parce que je chantais tout le temps et je dansais sur les tables du café. Je la revoie souriante m’appelant sa Joséphine Baker, en chantant à son tour… Mmmm…

    Quand aux résonnances… pfffffffff, c’te rencontre aussi !

    anti, je n’ai qu’un amour, pourtant un bonheur ne vient jamais seul.

  309. voiedoree Post author

    COMPOSTELLE (le 03-15/6/2008)

    Il est de nombreux départs vers St Jacques de Compostelle, aussi bien en France qu’en Europe mais le plus ancien reconnu et le plus utilisé est celui du Puy en Velay en Haute Loire.

    Pour ne pas faillir à la tradition la messe des pèlerins en la majestueuse cathédrale a lieu à 7H30; Elle se conclue par une bénédiction particulière autour de la statue de St Jacques. A chacun, après déclinaison de son lieu d’attache, est remis une médaille de la vierge noire du Puy censée apporter une protection divine au marcheur. Les pélerins reçoivent également une « créanciale », document devant être dûment tamponné à chaque étape car nécessaire à l’obtention finale du certificat d’accomplissement du pèlerinage.

    Par précaution et éviter la foule nous nous étions muni du précieux sésame la veille et c’est donc un peu en avance, sur les autres que la première étape vers St Privat d’Allier, distant de 23 Kms commença.

    En haut de la première et longue rampe de sortie, un dernier regards vers le Puy et ses trois immenses vierges en statue juchées sur les collines dominant la ville qui nous saluent, comme pour nous souhaiter une bonne route.

    Un parcours sinueux accidenté humide mais fleuri et passager nous amena fourbu vers 16H au point de repos

    Le lever oublié du lendemain matin nous amena à utiliser à l’avenir le réveil-matin.

    Contrairement à l’appréhension les jambes se remirent en état de marche rapidement et le parcours raccourci pour cause de fatigue et ramené à 19 Kms vers Saugues, bien que pénible en son début par la descente abrupte vers l’Allier et la longue remontée de la Madeleine s’effectua relativement aisément et sous un soleil radieux .

    Et puis ce troisième jour, le 5 juin ou le froid et la pluie ont commencés à nous saisir. Nous avons du alléger à nouveau l’étape pour arriver au domaine du « sauvage » à 1200 m d’altitude, heureux de trouver cette commanderie templière du 11 ème siècle reconvertie en hébergement.

    Plaisir de se réchauffer devant l’immense cheminée en compagnie de personnes contraites également de s’abriter à cause de la pluie.

    ce fut ensuite l’étape champêtre des Estres, le froid est toujours vif et nous arrivons dans le département du Lot, puis ce fut un hébergement en pleine nature dans le gite  » les gentianes  » ponctuant le début de traversée de l’Aubrac dans la boue et sous le crachin. L’alligot servit par l’hôtesse nous aidera à effacer les fatigues du voyage en poncho et chaussures mouillées.

    Le départ du lendemain avec 4 degrés dans le crachin ne nous a pas permis de profiter des charmes de l’Aubrac, le vent froid du Nord nous poussant vers le petit village d’ Aubrac ou nous dormirons dans la tour des Anglais, bâtiment communal sinistre et froid. Heureusement les gigantesques et délicieuses tartes de l’auberge nous feront oublier très vite cet endroit.

    Oublier, oui, c’est le mot puisque chaque jour le seul objectif est l’étape. Tous les autres évènements semblent loin, inutiles et dissous..

    La sixième étape jusqu’à St Côme d’Olt fut la plus difficile la plus longue aussi, ponctuée par un orage à l’arrivée. Là encore, toute fatigue effacée par un accueil chez les Ursulines, dans des bâtiments somptueux modernes et une suite en guise de chambre.

    De mieux en pire, le lendemain à Estaing dans l’Aveyron, 19 Kms plus loin là ou beaucoup abandonnerons victimes des ampoules et de la fatigue. Reçus dans un dortoir sonore et exigu une demeure du 17 siècle ou la tradition hospitalière perdure grâce aux bénévoles. Convivialité, partage, rencontres, soupe à l’ortie le soir, confiture de fleur de pissenlit le matin et participation financière libre..

    Et puis Golinhac dans un centre de vacance, un parcours magnifique sous le soleil revenu, comme celui du jour suivant qui nous amènera à Conques la merveilleuse petite ville médiévale tapie dans sa vallée.

    Il faudra une heure de montée escarpée le lendemain pour retrouver le plateau et sonner le cloche de la petite chapelle en guise d’au revoir.

    Le 13 juin étape longue et éprouvante que celle qui nous conduira à Livinhac le Haut avec beaucoup de route et des dénivelés « casse-pattes ».

    La dernière étape de Figeac, achèvera cette partie de la route. A peine un quart de la distance total et une frustration de devoir s’arrêter.

    Il faudra retrouver le monde « actif », les nouvelles, les obligations mais resterons les merveilleux souvenirs des paysages, rencontres avec les autres mais également avec soi-même.

  310. voiedoree Post author

    oui Miss, la marche, dans son aspect de concentration sur le pas oblige àla méditation et permet d’atteindre la vraie réalité,le retour en soi-même et l’écoute des besoins de son moi intérieur, seul motivation valable. En ce qu me concerne j’avais déja expérimenté cette thérapie il y a déja longtemps et de la marche j’ai pu prendre le plaisir simple.

    Nous avons effectué cette partie seulement afin de voir si Fifi allait « tenir le coup ». Cette vérification faite, nous ferons « si Dieu veut » comme on dit aux Antilles le reste de la route.

    j’écris toujours bonne journé, mais c’est vrai que l journée en métropole est déja bien avancée il est ici à peine 9H
    A BIENTOT

  311. voiedoree Post author

    oui, les longues marches sont extrêment bénéfiques à l’équilibre en règle générale, d’ailleurs comme tu l’as sans doute compris je vais raconter en détail le travail qi s’effectue en matière de « réparations » dans mon prochain roman

    je ne suis pas trop perturbé par les changements horaires sauf quand on me téléphone à 2H du matin
    , je suis bien là où je me pose sans désir d’être ici ou là, c’est mieux bien sur quand c’est beau mais ce n’est pas une nécessité.

  312. anti Post author

    Compostelle… Un rêve commun… J’ai eu une pensée pour toi l’autre jour à Arles, car le passeport du pèlerin délivré par les associations de St Jacques peut être tamponné, entre autre, à l’entrée du cloître St Trophime dont nous parlions et qui est absolument renversant comme endroit !

    Ca doit être quelque chose de faire cette route et de faire étape dans des lieux si forts dans un tel état de méditation…

    La marche… Un autre qui en parle tellement bien, c’est Syvain Tesson.

    anti, marche et rêve.

  313. voiedoree Post author

    oui Anti c’est fort
    mais il y a plusieurs phases en fonction des motivations, de l’état d’esprit, c’est à lafois personnel et collectif, individuel, particulier mais identique quand au fonctionnement.

    Bon tu comprendras mieux que mon bouquin sortiras… l’année prochaine…

  314. sampang Post author

    et même que cette route elle passe aussi à Brioude ! ouiiiiiiii même que c est vrai, j en croyais pas mes yeux… 😉

  315. voiedoree Post author

    la pensée du jour :

    « tout nait de la pensée »

    INSTANT

    Tant qu’un oiseau matinal viendra quémander son pain
    Remerciant d’une trille la main du donneur inconnu
    Tant que le vent poursuivra les nuages au dessus de la mer
    Et gonflera les triangles blancs des bateaux de pêche
    Tant que tes yeux dans les miens parleront de ton cœur
    Sérieusement, gravement, interrogativement,
    Tant que ton sourire magique offrira un baiser d’ivoire
    À celui qui, avec une ferveur délicate, aura su le cueillir,
    Tant que la conscience de la mort nous donnera le prix de l’instant
    Alors que résonnent les tambours sourds et obsédants
    D’un moment d’Amour, si court et si puissant
    Corps quémandant la sensation de l’autre
    Dans une danse enfantine a jamais inscrite dans les mémoires
    J’aimerai la vie

    (Septembre 2008)

  316. monilet Post author

    Eh oui, cela contrebalance ce qui existe aussi et que ton texte m’évoque en contrepoint : toutes les horreurs du monde.

    Être contraint à côtoyer les deux. Heureusement il y a ce rachat que tu évoques.

  317. anti Post author

    Bonsoir Voir (trop beau encore, je laisse ;-))

    Quel plaisir de lire ce scoop : « LA REPRISE » a sonné ! Génial !

    A te lire, je repense obligatoirement au poème de Vian que je repose ici, pour le plaisir, en écho au tien si beau :

    ILS CASSENT LE MONDE

    Ils cassent le monde
    En petits morceaux
    Ils cassent le monde
    A coups de marteau
    Mais ça m’est égal
    Ca m’est bien égal
    Il en reste assez pour moi
    Il en reste assez
    Il suffit que j’aime
    Une plume bleue
    Un chemin de sable
    Un oiseau peureux
    Il suffit que j’aime
    Un brin d’herbe mince
    Une goutte de rosée
    Un grillon de bois
    Ils peuvent casser le monde
    En petits morceaux
    Il en reste assez pour moi
    Il en reste assez
    J’aurais toujours un peu d’air
    Un petit filet de vie
    Dans l’oeil un peu de lumière
    Et le vent dans les orties
    Et même, et même
    S’ils me mettent en prison
    Il en reste assez pour moi
    Il en reste assez
    Il suffit que j’aime
    Cette pierre corrodée
    Ces crochets de fer
    Où s’attarde un peu de sang
    Je l’aime, je l’aime
    La planche usée de mon lit
    La paillasse et le châlit
    La poussière de soleil
    J’aime le judas qui s’ouvre
    Les hommes qui sont entrés
    Qui s’avancent, qui m’emmènent
    Retrouver la vie du monde
    Et retrouver la couleur
    J’aime ces deux longs montants
    Ce couteau triangulaire
    Ces messieurs vêtus de noir
    C’est ma fête et je suis fier
    Je l’aime, je l’aime
    Ce panier rempli de son
    Où je vais poser ma tête
    Oh, je l’aime pour de bon
    Il suffit que j’aime
    Un petit brin d’herbe bleue
    Une goutte de rosée
    Un amour d’oiseau peureux
    Ils cassent le monde
    Avec leurs marteaux pesants
    Il en reste assez pour moi
    Il en reste assez, mon cœur

    Boris VIAN, Poésies

  318. voiedoree Post author

    merci les amis (es)

    aujourd’hui départ matinal vers grand étang, à une heure de route

    programme : marche et pique nique avec la communauté antillaise de l’ile

    bonne journée

  319. voiedoree Post author

    je vous avais promis (tant pis pour vous) le premier chapitre de mon roman à paraitre début 2009

    CHAPITRE 1

    Il fallut un concours de circonstances exceptionnelles, pour que les rencontres et évènements qui donnèrent une autre dimension à la vie de Charles aient lieu : Charles habitait depuis toujours dans le nord de la France, région qualifiée, souvent à tort, d’humide, venteuse et froide. En tout cas ses habitants ne ressemblaient pas à leur climat et la chaleureuse convivialité qu’ils partageaient à chaque fois que fête, cérémonie ou autre évènement les réunissaient était là pour en témoigner. Charles avait dépassé la cinquantaine depuis quelques années et bénéficiait d’une retraite bien méritée après une longue carrière dans les services administratifs de la compagnie minière qui l’avait employé et qui, comme bien d’autres aujourd’hui, n’existait plus. Depuis quelques années il vivait seul, sa femme ayant profité d’un besoin d’affection suffisamment soutenu pour s’amouracher d’un jeune homme qui avait su la séduire. Charles, bien que marqué, avait bénéficié du soutien de ses nombreux amis pour passer ce cap difficile et se retrouvait désormais sans complexe ni regrets apparents à taper le carton devant une gueuse dans un des nombreux estaminets qui garnissaient le village.

    Autant dire que sa décision de quitter la région pour s’expatrier en Guadeloupe avait provoqué une forte émotion dans ce hameau où tous se connaissaient et dans lequel la vie coulait comme du miel sur une tartine de pain beurrée.

    Effectivement, qu’avait-il bien pu se produire dans la tête de ce quinquagénaire pour qu’une lubie de cette sorte vienne lui traverser l’esprit ? N’était-il pas né ici ? N’avait-il pas constamment vécu dans cette ambiance familiale et conviviale si caractéristique de la région. Avait-il brusquement perdu la raison ? Pourtant il semblait à tous ses proches qu’il avait surmonté la trahison de son épouse et que cette sombre histoire faisait désormais partie du passé. L’était-elle vraiment ? Tout ce que l’être humain vit reste inscrit dans sa mémoire et bien que délaissée elle peut cependant ressurgir au moment où on s’y attend le moins.

    Charles n’était pas quelqu’un d’ordinaire, il avait vécu, parallèlement à son ennuyeuse vie de bureaucrate, une passion secrète pour les choses de l’esprit. Il avait peu à peu découvert les possibilités offertes à l’humain lorsque celui-ci se met à l’écoute de son être intérieur, de ce qu’il est en fait réellement au-delà des apparences. Il était devenu différent sans que cette pratique ne dérange en rien son visage d’homme ordinaire qu’il montrait à tous ceux qu’il avait à fréquenter. Le changement, l’évolution de sa personnalité s’était déroulé d’une manière si progressive qu’il était permis de penser, à un observateur curieux, qu’il s’agissait de la résultante d’une sagesse venue avec le polissage que procure toute vie bien menée. En fait il n’en était rien, car les progrès dans la compréhension des choses que Charles avait accomplies devaient complètement modifier la compréhension de sa vie, on pourrait même dire de La Vie. Il en était venu à se sentir en harmonie, non seulement avec les personnes qu’il avait l’occasion de rencontrer quelle que soit leur nature, mais également avec tout ce qui composait son environnement, c’est-à-dire les animaux domestiques et sauvages, les plantes et les arbres, les rivières et ruisseaux, l’air, les compositions naturelles et artificielles, comme celles faites de la main de l’homme. Cette progression intérieure avait eu comme conséquence, en plus de l’aspect agréable qui lui permettait de prendre les choses et les gens dans ce qu’ils avaient de plus aimable, une suite apparemment moins agréable dans ses relations avec sa famille proche, en fait surtout avec sa femme. En effet, cette dernière avait vécu au rythme des évènements habituels d’une vie féminine correspondant aux coutumes de la région et d’ailleurs, principalement centrée sur l’éducation des enfants ainsi que tout ce qui tournait autour de l’entretien de la maison: ménage, repas, etc… Un décalage s’était peu à peu créé dans les relations entre les époux, ce qui avait provoqué une distanciation devenue au fil des temps difficile à gérer car ils avaient fini par ne plus avoir rien à se dire. Cette situation s’était révélée cruciale au moment de la retraite de Charles car sa présence davantage marquée au foyer en augmentait l’indisposition. Les conséquences de cet état furent ce que l’on en a dit : le déclenchement de ce qu’il est communément appelé « le feu aux fesses » dans le langage imagé de la région suivi du marivaudage de son épouse au vu et au su de toute la commune et finalement sa mise en ménage avec un bellâtre de la ville toute proche.

    Charles n’avait pas prévu que cette séparation puisse le chagriner: ses relations devenues quasi nulles avec son épouse avaient eu pour conséquence de la lui faire considérer davantage comme une présence, situation à laquelle il s’était habitué. Lorsqu’elle eut quitté son environnement, Charles s’y était préparé, ses amis lui ayant rapporté de façon claire la fréquence de ses rendez-vous « extérieurs » qui ne laissaient pas de place aux doutes, selon le principe que « tout finit par se savoir »  dans les hameaux de cette faible importance. Il avait alors pensé que cette nouvelle disposition serait pour lui un soulagement plus qu’un déchirement. Il avait compté sans la grande puissance des forces de l’habitude qui en se brisant modifient non seulement la routine habituelle si sécurisante, mais également la connexion énergétique invisible qui se crée au fil des temps entre les humains partageant une existence commune. Une vie de couple, a-t-on coutume de dire, n’est pas sans tisser des liens, et quand on dit cela on pense généralement à l’affection, l’amour, la tendresse qui réunit ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Cependant ce qu’on omet, c’est la constatation que les liens sont aussi forts entre ceux qui passent leur temps à se lancer des injures au visage, voire même d’autres choses de plus matériel. Souvent on se demande ce que ces derniers peuvent bien trouver comme agrément dans leur fréquentation réciproque. Mais après tout, l’amour et la haine sont des sentiments identiques, on déteste celui ou celle qu’on a aimé avec la même force de l’affection première. Cette haine ou prétendue telle n’est qu’une manifestation de l’attachement que l’on a encore pour l’autre et son expression n’est rien d’autre qu’une façon différente de se le dire. Seules les formes ont changé, les mots également mais les sentiments possèdent toujours la même intensité. D’ailleurs on constate au fil des années qu’il n’est pour ces assaillants, malgré leurs sempiternelles promesses de rupture, aucunement envisageable de mettre leur projet à exécution. En fait, seule l’indifférence totale envers l’autre permet de constater que le lien s’est dissous et dispense de toute conséquence néfaste sur les sentiments et leur ressenti.

    Charles ne perçut ni chagrin ni douleur au moment où sa femme lui apprit qu’elle le quittait. Ce n’est que quelque temps après qu’un curieux sentiment de vide et de tristesse s’abattit sur lui. Cette donnée nouvelle l’obligeait à reconsidérer le sens de sa relation conjugale ainsi que celui de cette rupture car il savait que toute souffrance correspond à une expérience de vie non réalisée.

    Il avait donc à expérimenter quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Sa femme et lui s’étaient rencontrés dans des circonstances tout à fait habituelles dans cette région: au cours d’un bal de village et tout s’était enchaîné ensuite de la façon la plus banale. A cette époque, étant ignorant dans le domaine de l’Esprit il pensait que seul le hasard les avait attirés l’un vers l’autre. En fait il n’en était rien car cette femme, à l’analyse de leur mariage, correspondait parfaitement à ce qu’il avait à connaître d’une relation de couple. Ils avaient été attirés l’un vers l’autre selon la loi d’attraction universelle, en fonction de l’état de son évolution à cette période de sa vie et il en était assurément de même pour elle sans que l’un ou l’autre n’en ait conscience. La fin de l’aventure conjugale correspondait sans doute à la fin de cette expérience mais il fallait maintenant qu’il accepte les conséquences de la séparation à commencer par le lâcher-prise des émotions qui accompagnent toute rupture.

    Afin de mettre de l’ordre dans ses idées qui le bousculaient un peu il avait donc décidé de prendre un peu de recul et changer d’air en pensant que l’éloignement des lieux du mélodrame ainsi que la coupure avec son environnement habituel favoriseraient son introspection. Sa femme et lui s’étaient rendus en Guadeloupe au cours d’un voyage organisé, quelques années auparavant par le comité d’entreprise de la mine. Grâce à la participation financière de celui-ci, il leur avait été possible de passer une semaine dans un hôtel trois étoiles de la riviera guadeloupéenne du Gosier, petite station touristique proche de Pointe-à-Pitre. Malgré la brièveté du séjour et leur cantonnement quasi permanent sur la plage privée de l’hôtel, seulement interrompue par une visite collective en car aux « chutes du Carbet », magnifique cascade, destination habituelle des organisateurs de l’agence de voyages. Charles s’était plu dans cet endroit. En dépit des recommandations de prudence de leur encadrement mettant en avant les risques de vols et d’agressions, Charles empruntant un vélo à l’hôtel, s’était autorisé quelques visites de découverte dans les environs immédiats. Ces escapades lui avaient permis de constater l’exagération des mises en garde du personnel de l’hôtel. Il comprit bien vite que ceux-ci, par la crainte du dehors qu’ils leur inspiraient, se protégeaient ainsi d’éventuels problèmes que leurs clients pourraient rencontrer. Ces contrariétés éventuelles, en leur octroyant des mauvais points, risqueraient de rebuter certaines agences métropolitaines par lesquelles elles tiraient leur moyen de subsistance. En fait Charles n’avait jamais ressenti de menaces particulières au cours de ses pérégrinations cyclotouristiques. Il s’était surtout surpris à constater les médiocres conditions de vie d’autochtones dans ces endroits paradisiaques, à quelques pas des hôtels de luxe, squattés par une multitude de baraques de tôles et planches construites sans grand souci d’urbanisation. C’était sans doute cela qu’il n’aurait pas dû voir! Devant les portes ouvertes, des oisifs de tous âges le regardaient d’un air surpris, comme s’il était inhabituel pour eux de voir un « métro » circuler en vélo dans ces quartiers plutôt défavorisés. Quelques dames, habillées court et serrées, se tenaient également dans les embrasures des baraques et Charles n‘eut aucun mal à imaginer la raison pour laquelle elles stationnaient là. Pour Charles, la vision de la misère ne se présentait pas comme une nouveauté car la vie des ouvriers de la mine, quand il était plus jeune, n’était pas des plus facile. Il avait été lui-même amené à constater les conditions précaires et les difficultés physiques et morales de ce peuple noir de charbon. Ce qui le surprenait c’est que la misère puisse également exister au soleil dans ces décors magnifiques où manifestement elle ne devait pas, selon lui, y trouver sa place. Toutes les photos et commentaires figurant dans les catalogues sur la Guadeloupe évitaient comme il se doit de montrer ou d’évoquer ces zones « sensibles » situées non loin de la principale région touristique de l’île, bourrée de grands hôtels et pourvue d’une population passagère aisée qui attirait les jeunes délinquants de la place, comme le ferait une bonne bière après une journée de travail. Ceci justifiait les recommandations exagérément alarmistes des hôtels et leur volonté de garder leur clientèle captive.

    Néanmoins et paradoxalement c’est cet anachronisme qui avait attiré l’attention de Charles et était devenu un des motifs de son envie de revenir en ces lieux dans lesquels il considérait pouvoir être utile à quelque chose. Cette idée, pensait-il, pourrait occuper son dépaysement passager, car Charles, contrairement à ce qu’il avait annoncé n’avait pas l’intention de rester vivre jusqu’à sa mort dans cet endroit; cependant comme il ne pouvait donner de date de retour, ne sachant combien de temps allait durer sa  période de « guérison », il avait trouvé plus facile d’annoncer un départ définitif ce qui le dispensait d‘explications complémentaires. Il avait donc loué sa maison de Fourmies et s’en était allé presque à l’aventure mais l’esprit joyeux à la découverte des îles antillaises et, il ne s’en doutait pas encore, de lui-même.

    Comme on le sait, Charles cheminait sur une voie spirituelle depuis un certain temps déjà mais il commençait cependant à « patiner » quelque peu : ses méditations journalières, quoique satisfaisantes dans la mesure où il y trouvait toujours un contact avec sa « Réalité Ultime » qui le comblait, commençaient à devenir routinières. L’évènement important, cette rupture, survenu dans sa vie, pouvait peut-être, représenter une possibilité d’aller plus avant dans son évolution personnelle. L’état de choc nécessaire au changement ne s’étant pas produit au moment de la séparation il avait pu penser qu’il « digérerait » somme toute assez facilement ce qui n’était désormais qu’une péripétie à ses yeux. Il avait fallu cet état d’instabilité inhabituel chez lui, pour le pousser à agir, à changer, à aller plus loin. Cette nécessité d‘entreprendre, Charles la voyait de plus en plus clairement depuis que sa décision de partir était prise. Il lui semblait, intuitivement qu’un nouveau départ, était en train de se programmer et que le train de son développement, dont il ressentait à présent le besoin, n’allait pas le laisser sur le quai. Pourtant Charles pensait bien que tout en évoluant lentement sa perception des choses et la vision qu’il en avait lui convenaient, correspondaient à une allure de croisière parfaitement planifiée, organisée. Il percevait la lutte des « résistants », tous ceux, et cela représentait une majorité, qui s’accrochaient encore à leur souffrance en refusant inconsciemment de lâcher leurs bouées de sauvetage. Il les voyait s’y agripper désespérément sans qu’ils comprennent la raison de leur désarroi. Pour eux, la nécessité d’un choc important dans leur vie représentait souvent le recours que l’Esprit apportait pour permettre leur « libération ». Mais lui, avait-il besoin de cela ?, lui qui avait manifesté à de nombreuses reprises sa démarche de lâcher-prise dans des moments délicats de sa vie. En contrepartie il bénéficiait comme récompense d’avoir la possibilité de percevoir son existence dans ce qu’elle avait de plus réjouissante. Dans cet état d’esprit, les drames et psychodrames qu’il remarquait autour de lui prenaient toute leur signification, souvent dérisoire, et ne l’affectaient pas. Il ressentait la justification de tout évènement comme résultante des choix effectués par chacun dans les expériences que la vie leur proposait. Aujourd’hui, alors que tout se modifiait sur la planète, celle qui lui était proposée allait-elle avec le grand changement annoncé ?

    Charles l’avait en effet constaté, les discussions avec ses amis qui partageaient ses idées ainsi que les documents qui arrivaient de partout entre ses mains l’avaient confirmé : l’époque actuelle se prêtait à une évolution spirituelle, l’énergie qui composait toute chose sur la planète et dans l’univers se modifiait sous l’effet d’une prise générale de conscience qui correspondait d’une certaine façon à la fin de la société actuelle. Malgré tous les progrès techniques dont la plupart bénéficient, l’époque n’arrive plus à satisfaire le commun des mortels, condamné à toujours aller plus loin pour obtenir une satisfaction qui dure de moins en moins longtemps. Cette situation oblige désormais les « coureurs de l’illusion », c’est ainsi que Charles les avait secrètement baptisés, à chercher encore plus avant ce qui pourrait leur donner un sentiment artificiel de plaisir, mais cette satisfaction se révélait tellement passagère qu’une autre devait s’y substituer instantanément. Manifestement il fallait que cette course absurde prenne fin. Son remplacement progressif par une société nouvelle, munie d’une vision différente, paraissait il y a peu encore sembler ressortir du domaine de l’utopie. Des signes avant-coureurs de cette possibilité se découvraient cependant et Charles avait confiance. Il ressentait l’éventualité de pouvoir faire partie des acteurs de ce changement et percevait qu’il devait s’y préparer.
    Ce qui lui arrivait prenait alors tout son sens.

  320. voiedoree Post author

    voie 🙁 soufflant sur ses ongles et les frottant sur la manche de son autre bras, d’un air faussement détaché), tu crois ?

  321. sampang Post author

    Voie je vais prendre le temps de te lire trankilou 😉

    ben t as raison Miss même que des fois on a l impression qu octobre ça sera à Noël ! mdr

  322. voiedoree Post author

    un petit conte au passage :

    Sur les bords d’un lac tranquille, trois amis vivaient en paix. Deux hérons cendrés nommés Tching et Tchang, et une dame tortue d’un âge avancé, Pi-Houan.

    Or un été, ils connurent une sécheresse terrible. Une période de famine s’annonçait. Un soir, les trois amis tinrent conseil :

    « Nous devons partir vers le nord, déclara Tching, il faut nous envoler loin d’ici dès demain !

    – Allons voir des cieux nouveaux », dit Tchang

    Mais une voix coupante l’interrompit brutalement :

    « Et moi ! s’exclamait Pi-Houan, indignée. Comment vais-je partir ? »

    Les deux hérons se regardèrent, contrits. C’est vrai, se dirent-ils, nous ne pouvons laisser ici notre vieille amie, qui serait vouée à une mort certaine. Mais comment l’emmener ?

    « Il faut trouver une solution », dit Tching.

    Ils tinrent conciliabule.

    – Chère vieille amie, je suis d’accord avec vous, mais comment vous transporter ? Il s’agit d’un long voyage ! soupira Tching.

    – Et vous êtes lourde, dame Pi-Houan, plaisanta Tchang. Je me souviens, l’été dernier, quand vous vous êtes posée sur mon pied ! Aïe…

    – J’ai peut-être une solution, dit Tching, nous pourrions couper un solide bâton, nous le tiendrions, Tchang et moi, chacun par un bout, Pi-Houan le mordrait en son milieu…

    – Bravo, fit Tchang. C’est une idée remarquable, et dame Pi-Houan ne nous rompra pas la tête avec son bavardage ! »

    « Dame Pi-Houan, insista Tching, surtout n’ouvrez pas la bouche, nous volerons à haute altitude, et malgré votre carapace, si vous tombiez, vous vous briseriez les reins ! »

    La tortue acquiesça d’un hochement de tête.

    Une heure plus tard, les trois amis s’envolaient. Au milieu de l’après-midi, des paysans qui travaillaient dans les champs aperçurent leur étrange équipage : « Voyez cette tortue, comme elle est intelligente ! s’exclamèrent-ils. Elle se fait transporter par deux hérons ! »
    Pi-Houan se garda bien de répondre, mais, tout en mordant le bâton avec énergie, elle savourait les compliments.

    Les deux hérons poursuivaient leur vol régulier, mais la fatigue commençait d’engourdir leurs ailes. Ils avaient hâte de trouver une rivière, un lac paisible, près duquel se poser.

    Comme ils passaient au-dessus d’une prairie, des petits bergers les montrèrent du doigt. Dame Pi-Houan, qui ne se lassait pas des compliments, tendit l’oreille :

    « Regardez ces deux hérons, disait un jeune garçon, ils emmènent cette balourde de tortue, sans doute pour agrémenter leur repas du soir, comme ils sont intelligents !
    – Stupides bergers, vous n’y comprenez rien ! » voulut s’écrier Pi-Houan. Mais à peine avait-elle ouvert la bouche qu’elle lâchait le bâton, et s’écrasait sur le sol, la carapace éclatée.

    Le sage, dit le maître du Zen, accueille d’un coeur égal la flatterie ou le mépris. Nul ne peut nous agresser moralement sans notre consentement, c’est nous qui ouvrons les écluses au chagrin. Aucune injure ne pouvait faire lâcher prise à la tortue. L’insulte, le mépris, l’anathème représentent l’opinion de celui qui les profère, c’est son problème, pas le nôtre. Il se peut au demeurant que le blâme soit justifié, nous l’acceptons comme tel. Qui est parfait ? Il se peut aussi qu’il soit erroné, partial, injuste, nous le laissons dans la bouche de celui qui l’a prononcé. Notre paix, notre destin sont entre nos mains.

    « Entre nos dents », bougonne le fantôme de la tortue

  323. voiedoree Post author

    REGARD

    Un signe intemporel sur la mer de tes yeux
    Invisible et pourtant de force intense émis
    La vague soulevée dans un coeur qui s’émeut
    Instant flou de délice d’un nouveau ciel promis

    Passe le temps d’alors et son chemin baroque
    Cahotant de mémoires en sursauts si futiles
    Reste ce regard lointain volé presque inutile
    Accroché pour toujours à l’espoir qui se moque

    Qu’importe le réel, le vécu, l’illusoire
    L’esprit se contenta d’une émotion d’amour
    Serait-il arrivé le terme de l’histoire
    D’un regard équivoque, persistant contre-jour

    Rien jamais n’est perdu, oublié, disparu
    Le battement du sang un beau jour exalté
    Garde inscrit dans le livre des allées et venues
    L’heure d’un instant magique dans la grâce élevé

    (septembre 2008)

  324. anti Post author

    Mmmm ! Ca, c’est du réveil !

    Comme dit le poète : « J’ai les goûts les plus simples du monde. Je me contente du meilleur. » (Oscar Wilde)

    Bon voyage de rêve à vous !

    anti, je garde ton regard.

  325. anti Post author

    Waouh ! « le début de la gloire ». Ben oui, et comme je me le disais justement moi-même, toute seule présentement : Les débuts de la gloire, valent mieux que les déboires de la glue.

    anti hips ! hips ! hips !

  326. Anna Galore Post author

    BRAVO !!!

    Mais ce n’est plus le début, tu sais. Nous, on te connait depuis vachement plus longtemps 🙂

    Anna, y a d’la colle colle colle

  327. voiedoree Post author

    SI

    Si tu apprends à voir au delà du regard
    Si tu essaies d’entendre au lieu d’écouter
    Si tu transmets au lieu de parler
    Si tu éprouves au lieu de toucher
    Tu éloigneras de toi les chimères de l’illusion
    Que tu ne rejoindras jamais malgré ta course folle

    Si tu sais
    Pardonner l’impardonnable
    Reconnaître ton visage dans celui qui asservit
    Comprendre la souffrance de ta chair et de ton esprit…

    Tu pourras atteindre la profonde paix de l’âme
    Humer le parfum délicat et subtil de la vie
    Ressentir la douce lumière de la sérénité.

    Sur le lac de tes pensées apaisées
    Qu’un souffle de vent ne fait plus frissonner
    Apparaîtra un matin un majestueux cygne blanc
    Attiré par l’onde paisible et translucide
    Il se posera légèrement sur l’eau
    Pour célébrer l’union mystique
    De ta re-connaissance

    (avril 2008)

  328. voiedoree Post author

    Ma pensée du jour :

    Tout ce que tu ne veux pas tu l’auras…. remercie, c’est ta leçon.

    ILLUSION

    D’où vient tu Être Humain au destin incertain
    Pourtant du fond des âges la fortune t’appelle
    Tu parcoures impassible et sans foi ton chemin
    Sans jamais rechercher à retrouver tes ailes

    Errance sans but ni sens modèlent ton existence
    Brouillard dense et gluant lieu où tes bras s’agitent
    Des peurs et des pleurs corrodent ta confiance
    Inconscient, dédaigneux du sens de ta visite

    De rien tu es sorti, accident de la terre
    D’un poisson d’un lézard voire d’une bactérie
    Tu chantes :« Si je meurs je veux qu’on m’enterre »
    Dérisoire requiem d’une longue agonie

    Non tu ne mourras pas ainsi que tu le dis
    Car malgré ton avis tu n’es pas que matière
    Ton âme éternelle dans la joie resplendit
    Et emplit l’univers de sa belle lumière

    (Octobre 2008)

  329. anti Post author

    « Tout ce que tu ne veux pas tu l’auras…. remercie, c’est ta leçon. »

    Trop bien ! Bon, alors je ne veux pas de soleil, pas de plages de sable fin, euh… pas de gâteau au chocolat…

    anti, pour 2 rires.

  330. voiedoree Post author

    Pensée biblique :

    « Aide toi, ça te coutera moins cher….. »

    ENFANTS DE MADA

    Pieds nus dans la poussière
    La latérite vole au rythme de leur course
    Habillés de haillons ils peuplent le village :
    Quelques cases en bois qui servent de dortoir
    Pas très loin une aïeule tisonne le maigre feu
    Chauffe le riz versé dans une gamelle noircie
    Maigre pitance attendue
    Seule de la journée
    Les enfants se sont tus et s’approchent du foyer
    L’odeur du riz cuisant a réveillé leur ventre
    Toute la journée ils l’ont trompé de baies
    De miettes d’amer ti-jaques et de rires aux éclats
    La sœur ramène sur sa tête
    L’eau poison dans un seau fatigué
    Sur son dos le petit dont elle doit s’occuper
    Le papa est aux champs,
    La nuit va le rentrer
    Ils pourront manger ce qu’il aura laissé
    La mère ne reviendra de Tana que plus tard
    Quand tout sera vendu de la maigre récolte
    Et pourtant….
    Dans les yeux des gamins
    La vie mène sa ronde
    Émerveillés de tout :
    D’un gros oiseau qui vole
    D’une voiture fumante sur la route toute proche
    Inconscients de la peur
    De la misère dont il ne savent rien
    Ils vivent
    Et cela suffit à leur plaisir

    (octobre 2008)
    http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/dsc04511.jpg

  331. anti Post author

    « Dans les yeux des gamins
    La vie mène sa ronde
    Émerveillés de tout »

    Magnifique.

    En écho avec les photos que je regardais sur ce blog magnifique : Aux quatre coins du Monde :

    « Hommage aux enfants du monde.

    Pour cette trois centième photo, rendons hommage à tous ces gamins rencontrés de par le monde et qui, malgré leurs si dures conditions de vie et un maigre espoir de vie vraiment meilleure, conservent ce sourire et cette joie de vivre qui disparaissent un peu trop souvent chez nous. »

    http://blog.auxquatrecoinsduglobe.fr/+-enfant-+.html

    A regarder en musique :

    http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaft3ce.html

    anti, amour.

  332. Anna Galore Post author

    Le blog « Aux quatre coins du monde » est à voir absolument!!! Il regorge de photos plus belles les unes que les autres, prises par un géographe qui fait le tour du monde et porte un regard empli d’humanité (et d’humour) sur tout et tous.

  333. voiedoree Post author

    Pensée du jour :

    « Juger l’autre c’est se juger soi-même »

    poésie enfantine :

    LE POTAGER

    Le gros chou frisé
    Maître du potager
    Écoutait les carottes
    Jacasser comme des sottes

    Encore en train de rire
    Vous devriez rougir
    De vous moquer en cœur
    Des plantes de l’extérieur

    Les poireaux à l’unisson
    Agitaient en cadence
    Comme dans une danse
    Leurs tiges en rang d’oignon

    Les carottes unanimes
    Répliquèrent enfantines
    Regardez ces orties
    Les trouvez-vous jolies ?

    Elles piquent les enfants
    Envahissent les cultures
    Dites moi assurément
    Leur place dans la nature

    Le gros chou répondit
    Elles font de la bonne soupe
    Repoussent une fois coupées
    Et grâce à leur purin
    Vous ont désinfecté

    Il ne faut jamais se moquer
    De qui n’est pas de son côté
    Tout ce qui vit sur terre
    De soi est complémentaire

    (octobre 2008)

  334. voiedoree Post author

    pensée du jour

    le détachement n’est pas affaire de volonté

    POURTANT

    Pourtant ce qu’il en reste c’est juste un peu de cendres
    Poussière de poussière garnissant une boite
    Une personne aimée ce jour se laisse prendre
    Dernière possession gardée par des mains moites

    Pourtant c’était un corps, une vie, un humain
    Pourquoi est-il parti aujourd’hui plus qu’hier
    Qu’y aurait il de plus s’il était mort demain
    Dérobé à nos yeux et à la terre entière

    La vie n’a jamais eu de début ni de fin
    Autour de nous s’ébattent les âmes de corps morts
    Revenus à présent en fils, mère ou cousin
    Et réjouissent nos jours comme ils le firent alors

    Cet instant de passage toujours renouvelé
    Dont nous choisissons tous la fin et le début
    Donne gage sans cesse que nous seront aimés
    Encore et à jamais tant que c’est notre but

    (octobre 2008)

  335. anti Post author

    Merci Voie.

    « Juger l’autre c’est se juger soi-même »

    « Je ne suis qu’un simple reflet
    comme la lune sur les eaux,
    quand tu me vois m’efforcer
    au bien, tu te vois toi même »

    Sa Sainteté le Dalaï-Lama.

    anti

  336. voiedoree Post author

    « Juger l’autre c’est se juger soi-même »

    j’ai vérifié si j’avais écrit cette phrase précédemment mais non. Figures toi Anti que je l’ai lue avant hier quelque part et prononcée le soir même.

    Comment se fait-il que je la retrouve sur le blog le lendemain. Nous n’étions pas ensemble que je sache ?

    Mystère mystère…..

    MESSAGE

    Marche vers les collines
    Juste à l’endroit où le ciel se mêle à la mer
    Tu reconnaîtras ton territoire humain
    Rempli de tes désirs, tes joies et tes malheurs
    Que reste-t- il maintenant de tes lauriers en fleurs
    De tes chants impromptus de tes cris de douleur
    Avant d’appareiller, dernier tour d’horizon
    Tu regarde pleurer ceux qui ne savent pas
    Tu ne veux pas rester, ils veulent te retenir
    La lumière t’appelle, t’attire
    Te disculpe des horreurs de ton vécu
    Rien ne fut jamais faute
    Rien te reprochera
    Le parcours de la terre est rempli d’aléas
    D’images, de grouillement, de ce qui n’est pas toi
    Un groupe d’enfant joue sur les murets de pierre
    Entourant comme ghetto ce triste cimetière
    Ils savent eux que jamais, jamais rien ne se perd
    Et puis viendra un temps où on leur apprendra
    L’angoisse, le malheur, la peste, le choléra
    Rien de cela n’est vrai
    Tout n’est qu’une illusion
    Fabriquée par les hommes
    Qui s’ennuient dans la paix
    Jusqu’au moment choisi de la grande ascension
    Quand le risible instinct de vastes possessions
    Un jour disparaîtra de toutes les consciences
    Plus tard hélas
    Bien plus tard
    Nous serons dans la joie.

    (octobre 2008)

  337. anti Post author

    Pensée du jour :

    « Juger l’autre c’est se juger soi-même »

    Ecrit par : voiedoree | 22 octobre 2008

    et pourtant si ! Dans tous les sens du terme 😉

    anti, ni début, ni fin.

  338. voiedoree Post author

    JE SUIS

    Rendez-vous avec moi, délicate rencontre
    Car le Nous et le Je n’ont pas la même attente
    L’un conteste sa place à l’autre qui patiente
    Il voudrait bien parler cet autre qui ne se montre
    Que si l’espace est libre à toute son expression.
    Quand enfin bâillonné le Nous s’efface un peu
    L’Instant privilégié accomplit son miracle
    Je m’écoute, je me vois, je ris comme au spectacle
    Mon reflet en moi-même me sourit et m’enivre
    Absorbe tout l’éther, expose sa joie de vivre
    Me révèle en pensée ce qui m’est nécessaire :
    Un savoir hors du temps ainsi qu’un vieux glossaire
    L’empreinte de sa voix sur mes sens décuplés
    Dessine indélébile un rai de volupté.
    Ne t’éloignes pas trop mon Je tant estimé
    Garde ton arc en ciel dans mon âme enfiévrée
    Tu seras toujours là même si tu t’assoupis
    Mon essentiel, inestimable Je Suis.

    (octobre 2008)

  339. voiedoree Post author

    A CE SOIR
    en attendant….

    poésie enfantine

    NOUNOURS

    J’ai un petit nounours en peluche
    Doux pelage gris et nez tout noir
    Parfois fâché rageant l’épluche
    Aussi quand j’ai peur dans le noir

    Il a perdu des touffes de poils
    A aussi un œil arrache
    Il est maintenant sans voile
    Avec son habit bien saccagé

    Avec moi toutes les nuits il dort
    Et me protège des souris
    Même quand il joue à faire le mort
    J’en suis sur il me sourit

    Si je me mets en colère
    Pour faire enrager mes parents
    C’est lui que je mords au derrière
    Et lui arrache quelques poils blancs

    Quand je suis triste il me console
    Surtout si maman m’abandonne
    A mon secours alors il vole
    Et tout son amour il me donne

    Il me parle et je l’entends
    A mon oreille attentive
    Il raconte des histoires d’antan
    Quand j’étais sur une autre rive
    Celle que j’ai oubliée maintenant

    (octobre 2008)

  340. voiedoree Post author

    LE JOUR DES MORTS

    Les tambours malbars se font entendre au loin
    Pas comme un roulement
    Mais un bruit régulier
    Cadencé
    Le son se rapproche
    Ils marchent en frappant
    Mesure continuellement semblable
    Le même rythme agaçant
    La même ardeur géométrique
    Parfois ils activent le mouvement
    Le bruit se fait insistant
    De suppliant il devient exigeant
    Sans harmonie
    Rien que du bruit
    Lancinant
    Tambours sacrés de l’Inde
    Par leur son, la vibration trouble les Dieux
    L’aubade céleste jaillit des gestes, des bras
    Des corps en sueurs
    Vibration primordiale
    Créatrice de la vie
    Issue d’une peau de chèvre chauffée et battue violemment
    Des femmes crient
    Ils passent tout près
    Volontaires
    Insatiables
    Impassibles
    Emplis de l’Esprit qui guide leur mouvement
    En extase
    En harmonie avec la Divinité
    Le son emplit d’Amour leur poitrine brune
    Yeux hagards
    Marche saccadée à l’unisson du rythme
    Bruit qui s’éloigne et revient
    Interminable
    Jusqu’à ce que le soleil se lève
    Convié par la pulsation des tambours
    Unité

    (novembre 2008)

  341. anti Post author

    Rrrrrrrrrhhhhhôoooooooo ! C’est pas bien de se moquer et de rire de chose comme a, mais là, je repense à cette brève atroce que m’a raconté Adele (j’en pleure ) :

    deconne.ifrance.com/darwin.html

    « L’employé d’un zoo traitait un éléphant victime de constipation chronique. Il se serait trompé dans le dosage du médicament et est mort étouffé sous 120kg d’excréments »

    anti, mouchoir !!!

  342. voiedoree Post author

    je constate qu’on s’amuse bien dès que je pars me coucher

    merci pour votre apparition

    voiecornaquée

  343. anti Post author

    Ca muse ? Ca muse ? Coucher ? sur du papier doré, les mots de vos corps allongés, prime ordre, dualité révolue ?

    anti Ah muse et cornichons ! Pfffffffffff…

  344. voiedoree Post author

    mon sujet d’actualité à commenter sur mon blog :

    SUJET D’ACTUALITE : l’élection de Barak Obama à la tête de la nation la plus influente de la planète prouve que les comportements ont évolués en matière de racisme, tout du moins aux Etats unis, mais qu’est ce donc que le racisme ?

  345. voiedoree Post author

    election d’Obama (le 06/11/2008 à 14h13)

    SUJET D’ACTUALITE : l’élection de Barak Obama à la tête de la nation la plus influente de la planète prouve que les comportements ont évolués en matière de racisme, tout du moins aux Etats unis, mais qu’est ce donc que le racisme ?

    MON AVIS : On a coutume de qualifier de racisme l’aversion qu’une population , un individu, a envers quelqu’un qui n’est pas de sa couleur, ensuite cette notion a évolué pour s’étendre aux différences entre les religions, puis aux rivalités entre états.

    Cet état d’esprit fait partie de nos schémas, c’est pour cette raison qu’il tend à s’effacer ou à s’amplifier en fonction de notre éducation, de notre environnement ou de notre évolution personnelle. Avant que le monde s’ouvre à la communication chaque nation développait une culture en relation avec ses origines, l’Afrique noire en grande partie animiste vénérait la terre et ses ancêtres tout en pratiquant une spiritualité des plus évoluées. C’est en effet en Afrique que la conscience de lui-même fut apportée à l’homme, c’est de ce berceau que naquirent les religions et les différents cultes destinées à l’éveil personnel.

    – avec le développement du matérialisme, dont on constate aujourd’hui les effets de distorsion, et le développement des communications, les pays matériellement plus évolués ont découvert en Afrique une autre culture totalement différente. Il a été imaginé et diffusé que l’Afrique était peuplée de « sauvages » idée destinée à justifier leur utilisation à l’essor du matérialisme en les prenant comme esclave. Depuis que certains se sont penchés sur leur origine et que les noirs eux-mêmes ont mis en avant leur culture, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien,…. seulement le ver était dans le fruit et l’éducation scolaire (encore maintenant) a contribué à mettre dans notre inconscient collectif donc dans nos schémas que ces gens étaient dangereux.

    – De ce sentiment de peur est né le racisme, en effet on a peur de ce que l’on ne connaît pas de ce qui est différent de nous, et cette attitude s’est fortement appliquée aux Africains et migrants comme esclaves aujourd’hui complètement intégrés et dont la plupart ont complètement rejeté leur culture ancestrale.

    – avec le mélange des races, la lente intégration, la peur, sans avoir complètement disparue, a peu à peu régressé. Pour les jeunes surtout qui n’ont pas de schémas aussi fortement imprégnés dans les esprits il ne reste dans la pratique du racisme qu’un épiphénomène de défense de clan.

    L’évolution des consciences a permis l’élection d’un (semi)noir aux Etats-unis d’Amérique et cela semble aller dans une forme de logique destinée à ne plus effectuer un classement selon les couleurs de peau mais plutôt à porter une appréciation selon la force vibratoire ressentie .

    voie squatteur

  346. voiedoree Post author

    Bonjour
    J’étais en ballade en montagne hier, au Maïdo pour ceux qui connaissent, en suivant la crête qui domine le cirque de Mafate

    http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/dsc05910.jpg

    Et voici mon sujet d’actualité de la semaine
    (commentaires sur mon blog)
    la paix israel Palestine (le 13/11/2008 à 06h49)
    SUJET D’ACTUALITE :

    Ce sujet sera toujours un sujet d’actualité tant que la guerre durera dans cette région du monde. C’est une des dernières guerres de religion remplacées désormais par les guerres ethniques. La remise en mémoire de la mort atroce de Rachel Corrie me fait poser la question suivante. Est ce que la guerre est une question d’Etat, de règlementation? est ce que chacun d’entre nous peut agir pour mettre fin à cette guerre et au delà à toutes les autres :

    Rachel Corrie.
    Rachel Corrie (10 avril 1979 – 16 mars 2003) était une militante[1] américaine, membre du mouvement non-violent[2] international de solidarité (ISM) qui a voyagé en tant que militante dans la bande de Gaza pendant l’Intifada d’Al-Aqsa.

    Étudiante universitaire de 23 ans à Olympia, dans l’État de Washington, Rachel Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone controlée par l’armée israélienne et elle sera écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l’armée israélienne[3] à Rafah, bande de Gaza alors qu’elle essayait avec d’autres militants de son organisation, d’arrêter pacifiquement la démolition de la maison d’un médecin palestinien.[3]

    Selon l’armée israélienne la démolition avait pour but de trouver d’éventuels tunnels servant au transport d’armes provenant d’Égypte.

    *Wikipedia

    MON AVIS

    La guerre, les guerres les conflits entre les humains pour des affaires de territoires, puis de religion et enfin d’ethnie ont toujours fait partie de notre histoire. Moins meurtrières aujourd’hui elle sont encore présente sur une grande partie du globe. Bien qu’elles ne soient plus directement à notre porte les moyens modernes de communication nous plognent tous les jours dans ses horreurs.

    Dans le sujet de cette rubrique hebdomadaire il n’appartient pas de porter une opinion sur les responsabilités mais simplement de se demander le rôle tenu par l’individu, c’est à dire chacun d’entre nous dans ces conflits.

    Il n’est pas dans mon intention de parler de responsabilités individuelles ou collectives, ce qui Est Est . La question à se poser est de savoir quelle est notre part de responsabilité individuelle.

    Je pense que nous fabriquons le monde dans lequel nous vivons avec les pensées, les idées qui, réunies collectivement déterminent un certain climat global, une certaine tonalité ou forme d’énergie qui de façon plus rapide que la lumière, interagit au travers de toutes les cultures et civilisations en dépassant les barrières habituelles de langages.

    Les responsabilité dans les guerres ne seraient donc plus une affaire hors de notre monde personnel ni de notre univers particulier.

    Tout ce qui ressort de l’humanité se crée à partie de la position individuelle. Dans cette optique, plutôt que de la considérer comme extérieure à nous et en blâmer les belligérants pourquoi ne commencerions nous pas par accepter que toutes les guerres prennent naissance dans notre intérieur . En considérant ce principe comme une réalité il suffirait donc de nous transformer afin de faire cesser toute vélléités de combattre les uns contre les autres.

    La guerre démarre en nous mêmes, a travers nos conflits personnels dont nous attribuons la responsabilité à autrui. L’évolution, l’ouverture à notre conscience en nous apportant la paix intérieure apportera également la paix au monde.

    http://www.melanine.org/rachel.html

  347. anti Post author

    J’ai reçu hier aussi un mail concernant l’histoire de Rachel.

    Ce sont beaucoup de questions qui se posent ici. Comme toi je pense à l’information qui circule autour de nous, depuis ce que nous pensons être « moi », « La guerre démarre en nous mêmes, a travers nos conflits personnels dont nous attribuons la responsabilité à autrui.  » comme tu dis.

    Courbez-vous, la porte est basse…

    Question de modestie… revoir ses ambitions, revenir toujours, encore, encore et toujours à la simplicité. C’est dingue ce que ça peut être difficile !

    anti

  348. voiedoree Post author

    JOIE

    Qui a voulu un jour une parfaite rencontre
    Avant celle des corps attendue impatiente
    Celle d’ un regard pointu reflet d’âme surprise
    Natif d’un cœur touché battant un peu plus vite
    Rien n’arrive sans raison
    Plaisir n’est qu’une suite
    Deux cœurs à l’unisson
    En conquête de l’autre
    S’attirent et se recherchent
    Dans un trouble subtil
    Déjà une émotions a fait frémir ta bouche
    Un sourire aveuglant éclaira ta peau brune
    Brillent tes yeux douceur promesse d’une joie unique
    Signal tant attendu par un cœur en émoi.
    Partage épanoui d’un doux instant magique
    Comme une fleur de jasmin
    S’offre pour exister
    Car avant de faner
    Parfum laissé aux cieux
    Cette fleur par l’être aimé
    Se doit d’être humée
    Ressentir une fois
    Au moins encore une fois
    A moins d’être inutile
    Toute sa vraie saveur pleinement appréciée

    (novembre 2008)

  349. voiedoree Post author

    EFFACEMENT

    Sur une feuille de songe passe un souffle inconnu
    Réveille une mémoire classée comme disparue
    Il ranime d’abord la source de l’expérience
    Celle vécue un jour pour l’éveil de conscience

    Dérisoire cette voie jadis tant sillonnée
    Quand l’Esprit se rappelle cette douceur d’été
    L’émotion impalpable produite par ce chemin
    Qu’importe le parcours puisque tout s’est éteint

    Jamais plus le besoin d’une émotion passée
    Ne fait jour en soi même attirant un besoin
    Seules viennent en rappel celles jadis repoussées
    Attirées par l’envie de connaître ce point

    Quand enfin toute pensée issue de la matière
    Aura été vécue dans ce monde illusoire
    Plus besoin auront nous de revenir sur terre
    Car dès lors vibrera notre espace de gloire

    (novembre 2008)

  350. voiedoree Post author

    sujet d’actualité

    LE POUVOIR

    Les élections pour le poste de premier secrétaire du parti socialise et les déchirements et luttes incessantes afin d’obtenir ce poste tant convoité m’interrogent sur ce besoin, cette nécessité de la plupart des humains à souhaiter dominer son prochain, car ce qui se passe à cet échelon existe aussi dans le cadre familial. Quelle satisfaction éprouve l’Etre humain dans ce jeu du pouvoir ?

    MON AVIS

    Il existe deux sortes de pouvoir :
    Le premier, celui qui anime la plupart des hommes politiques mais aussi tous ceux qui possèdent cet instinct de domination est une forme de pouvoir destinée à se valoriser par rapport aux autres, à paraître. Il implique la volonté de régner sur, une nation , un mouvement, une entreprise, une famille uniquement dans le but de satisfaire les besoins de son ego.

    Dans cette forme de pouvoir on dit souvent : « la fin justifie les moyens, « on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs » ou pire encore : « il vaut mieux faire le boucher que le veau ». A partir de ces principes il devient aisé de justifier son action par n’importe quel comportement. Tout devient possible, y compris d’éliminer moralement voire physiquement ceux qui pourraient entraver cette suprématie recherchée.

    La plupart des justifications à cette action dominatrice du pouvoir sont trouvées dans l’affirmation de rechercher le bien de tous, de ceux que l’on domine, leur donner le bonheur malgré eux, ce qui conduit aux abus de toute sorte que chacun peut constater dans sa vie.

    Le véritable pouvoir, celui qui apporte du positif, non seulement à soi-même mais à ses proches, aux personnes avec qui on se trouve en contact, ainsi qu’à l’humanité toute entière est le pouvoir illimité que l’on trouve en soi.

    Ce pouvoir s’affranchit de toutes considérations extérieures, personne d’autre n’a possibilité d’y interférer, il n’y a pas de concurrence, donc pas de combat, pas de domination, pas d’ennemis. La satisfaction apportée par ce pouvoir n’a pas de limitation, la construction de cette puissance intérieure se poursuit jour après jour .

    Contrairement au pouvoir afin de paraître, cette seconde forme de pouvoir permet de diriger, de maîtriser sa propre vie, de n’avoir plus de peur, plus d’envie qui ne puisse être satisfaite, plus d’aliénations. Par l’acquisition de ce pouvoir intérieur, il est possible de changer,son environnement, de faire évoluer ceux que l’on côtoie, de changer le monde…..

  351. voiedoree Post author

    LUTTE

    Je suis un taureau
    De la manade de Juan extebar
    J’attends de naître dans ma matrice de bois.
    S’ouvre la porte de la lumière
    Je surgit sur la terre
    Ocre
    Ronde
    Autour de l’arène bruissent
    Ceux qui seront mes partenaires
    Dans cette vie
    Courte
    Mais je ne la mesure encore
    Je vis
    Je veux conquérir
    Défendre mon espace
    Que veulent tous ces gens ?
    Des femmes qui me caressent des yeux
    Des musiciens pour la fête
    Mais pour survivre il faut vaincre Diego
    Car tous exigent ma mort
    Un cheval arrive, un cavalier, ils s’exposent dans mon espace
    Ils m’apprennent ce que je dois savoir
    Tourner, charger, courir, mugir
    Paraître pour impressionner
    Lourde la sanction de ma faute
    Le sang coule sur mon dos
    Il faut courir encore, plus vite
    Chasser de mon espace les inconnus
    Me battre, me défendre
    C’est ma vie
    Diego arrive enfin
    Le meilleur des matadors
    Lui, c’est mon reflet
    Des passes, du rouge, de l’illusion
    Se battre contre rien, contre soi
    Pour rien….
    Je n’ai pas gagné
    La croix de l’épée a signé ma leçon de cette existence
    Je devrai revenir encore
    Pour apprendre
    Pour exister
    Dis… ego
    Tu as encore gagné

    (Novembre 2008)

  352. Anna Galore Post author

    On dirait que Blogs de Voyage a quelques problèmes techniques ces temps-ci. J’espère qu’ils bvont corriger tout ça rapidement.

    Sinon, as-tu cliqué sur « S’abonner au fil de discussion » ? (voir au bas de chaque fil après « Ecrire un commentaire »)

  353. voiedoree Post author

    j’ai cliqué comme chaque fois depuis …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

    Plus la lutte est dure plus ça dure

    voiebandée

  354. voiedoree Post author

    SUJET D’ACTUALITE : LES ATTENTATS A BOMBAY

    Les attentats, non seulement à Bombay mais un peu partout dans le monde sont devenus les moyens d’expressions d’une partie de la population qui s’estiment marginalisés, persécutés, humiliés ou simplement chassés de leur pays ou exclus de leurs droits.
    Comment peut on en arriver sous couvert de justice bafouée ou de vengeance à s’en prendre physiquement à des gens qui ne sont en rien concernés par leur problème ?

    MON AVIS :

    Quelles que soient les raisons invoquées les luttes fratricides ont toujours fait partie de l’environnement. Caïn et Abel selon la Bible en ont été les premiers participants. Il apparaît que les guerres de religion , puis de possession puis interethniques se sont ensuite succédés à un rythme soutenu .

    Le principe de l’affrontement est toujours le même, chacun des camps en présence trouvant une juste raison de combattre, entraînant dans leur folie des populations se laissant prendre aux justifications et prétextes de leurs dirigeants.

    Les affrontements d’aujourd’hui se révèlent de deux sortes : il s’agit des génocides quand les plus nombreux et les plus forts en armement gagnent où par des attentats perpétués par des groupes se sachant pas assez puissants qui trouvent dans ces « piqûres de guêpes » le moyen de perturber l’adversaire.

    Les attentats répondent à un sentiment violent, le besoin par la souffrance infligée à autrui de satisfaire l’envie irrépressible de compenser leurs propres souffrances infligés par ceux qu’ils considèrent comme leur persécuteurs.

    La conscience collective de ces groupes réunie par une pensée commune a été édictée par des meneurs et surtout assimilés par des groupes qui se sont accaparés et identifiés à cette pensée au départ individuelle mais qui s’est ensuite transformée par adhésion en conscience collectives. Les membres se sont ensuite identifiés, non pas par eux-même mais par la partie non évoluée de leur mental à cette pensées collective dont ils ne peuvent plus se défaire.

    On connaît la puissance individuelle de l’ego mais quand il arrive à générer une forme de pensée générale il devient particulièrement puissant. Aucune forme de culpabilité ne peut alors atteindre cette pensée collective dont les effets deviennent imprévisibles.

    Le blame, l’anathème, la répression n’ont aucun pouvoir sur ces groupes, les combattre renforce encore cette conscience collective, seule la possibilité de leur permettre de transformer cette force négative qui traduit la souffrance de ces peuples aura une chance de dissoudre cette bulle d’inconscience.

  355. voiedoree Post author

    AUTISTE

    Né ici
    Sur cette terre qui s’envole
    En avance pour guider votre route
    Préparer votre voyage intérieur vers la conscience de l’infini….
    Vous ne pouvez pas encore me connaître
    Seulement découvrir mon reflet
    Pourquoi me torturer
    M’apprendre des bribes de votre langage
    Les limites de votre dimension
    Il me faudra répéter vos leçons comme un automate
    Sans que vos paroles puissent pour moi
    Signifier quelque chose.
    Vous allez me gaver de pilules
    Vous allez m’interner
    Noyés dans votre désespoir
    Sans défaire le nœud du cadeau
    Au moins les fous me comprennent
    Leur esprit explosé ne fait plus obstacle à mon entendement
    Si seulement vous essayiez de parler à mon Être
    Sans paroles
    Avec amour
    Comme je parle aux dauphins
    Vous sentiriez ce que je suis
    Ce que réellement vous êtes
    Dans votre cage qui attend de s’ouvrir.
    Et dont je possède la clé.

    (novembre 2008)

  356. voiedoree Post author

    quoique, un avis d’un blog de poésie :

    Quelle belle approche de l’autisme, si méconnu, si mal compris comme la plupart des différences.

    Il faut l’avoir vécu de près, d’une manière ou d’une autre, pour savoir si bien en parler, avec tant de respect et d’amour.

  357. voiedoree Post author

    SILENCE

    Ce silence primitif réveille la matière
    En ce matin plaisir où les oiseaux sont rois
    Bénissent d’un retourné la tache de lumière
    En décrochant du ciel un lambeau de leur choix

    Écoute ce silence, prisonnier de ta fièvre
    Laisse le envahir ton esprit morcelé
    En recherche d’un matin aux vents lissant le blé
    Et pourtant là, réel dans le cœur de tes rêves

    Écoute ce silence te parler en secret
    Au loin la cloche tinte dans son casque de bronze
    Le son entre en ton âme en cet endroit discret
    Et s’écoute sans défaire la posture du bonze

    Un son dans le silence, entends les deux distincts
    Fait les se réunir en un cercle parfait
    Ensemble, au-delà de la matière, satisfaits
    Découvrant l’unité générée en ton sein.

    (novembre 2008)

  358. sapotille Post author

    La voie du silence est Tellement belle que tu me permets de la citer dans un journal (interne), Voie ?

    (Tu peux me répondre par mail si Annanti veut bien transmettre?)

  359. voiedoree Post author

    ça fait plaisir d’avoir plein de commentaires d’un seul coup, je vous remercie et un gros poutou à tous. Sapotille tu prends et tu mets où tu veux (tu mets juste l’adresse de mon blog pour que ceux qui le liront aillent voir les autres, mais tu n’es pas obligée)

  360. anti Post author

    Ouh !!! Silence béat en te lisant Voie, en total écho avec les mots qui m’ont réveillés à l’instant : « je marche souveraine, le pied léger, au milieu des débris de ton coeur morcelé ».

    C’est magnifique ! Je revois le soleil se lever en te lisant.

    anti

  361. voiedoree Post author

    SUJET D’ACTUALITE : L’ASSASINAT DE GREGORY

    Avec l’évolution des techniques d’identification revient en actualité un fait divers ancien que beaucoup ont suivi avec grand intérêt. Au-delà des faits survenus ensuite (meurtre de l’oncle) et de l’absence de coupable qui ont constitués les motifs d’intérêt de la population il me semble que la disparition d’un enfant constitue un événement insupportable. Comment l’admettre et comment envisager la suite de la vie pour les concernés.

  362. voiedoree Post author

    SUJET D’ACTUALITE : LE DECLIN DE L’AUTO

    Il semble qu’en cette période de crise économique la principale des préoccupations mondiales soit lié à l’avenir de la branche automobile. Est ce que la crise explique en elle-même le déclin de ce secteur où n’a -t-elle été que le déclenchement , le catalyseur d’une prise de conscience de l’humanité.

  363. Anna Galore Post author

    Ben moi, non, pas du tout. Le peintre a une tête sympa mais je trouve ses oeuvres très agressives et ce n’est pas ce que je recherche dans un tableau.

  364. voiedoree Post author

    Il y en a quelques unes qui me plaisent, surtout dans sa série sur le Pacifique qui a été acquise en totalité par la municipalité de Tahiti. Je pense que pour se faire vraiment une idée, surtout sur ce genre de grandes toiles il faut les voir. En tout cas le gars est sympa, très simple, très timide. Il m’a écrit quelques mots sur « Coeur de l’Etre » :

    monsieur , merci pour votre regard sur mon travail et le soutien que vous m’apportez ; je suis plongé dans la lecture de votre recueil et voici de façon bien maladroite ce que votre poésie me révèle au premier jet – ( chaque poème necessite une véritable rumination )- Descriptive souvent , méditative , pétrie de métaphysique , transfigurée par votre foi ; Autant de regards inspirés qu’ils semblent répondre à un monde fini ; trés cordialement – patrice Cujo –

  365. anti Post author

    Sympa ces rencontres grâce à l’art comme dit la Miss. Pour mon avis, pas cliente. Je suis trop impressionniste.

    anti, oh Monnet blue s’est en allée… bordée de fleurs 😉

  366. voiedoree Post author

    LE RAYON VERT

    As-tu un jour senti la magie de l’instant
    Dans un éclair fugace tel un clignement d’œil
    Quand le pur rayon vert marquant la fin du jour
    Caresse une fois dernière la peau de l’océan

    Seuls les cœurs ingénus dans l’esprit demeurant
    On ressenti l’appel de son éclat émeraude
    A unir par l’éclair de ce moment présent
    La clarté de l’Esprit à une source chaude

    Laisse ton cœur s’ouvrit à l’amour éternel
    Laisse ce baume adoucir les plaies de ton vécu
    Ouvre tes mains sans peur au moment solennel
    Né de l’astre premier a l’instant disparu

    Et Si tu doutes encore de la force des âmes
    Qui s’attirent en silence sans se soucier des vents
    Ferme a demi tes yeux lors du soleil couchant
    Et pleure tes regrets d’avoir soufflé la flamme

    (décembre 2008)

    http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/300px-10.jpg

  367. voiedoree Post author

    En Guadeloupe, à la période des fêtes existe une tradition particulièrement vivace et apprécié des autochtones, il s’agit du “chanté Nwël”. Il est facile de comprendre qu’il s’agit de réunions destinées à chanter des chants de noël, c’est à dire des cantiques. Une série de manifestations se déroulant non loin, je suis allé, pour la première fois voir ce que cela donnait.

    Je suis donc parti à Jarry, immense zone commerciale jouxtant Pointe à Pitre assister à l’évènement. Après avoir avalé un bokit poulet acheté dans un lolo, je me suis assis sur un muret avec les spectateurs déjà nombreux dans l’attente du spectacle. Beaucoup de jeunes arboraient un bonnet rouge de père noël avec des lumières clignotantes tout autour; on aurait dit des gyrophares sur pied ! Alors que le spectacle devait débuter à 19H, les musiciens sont arrivés nonchalamment à 19H10. Pendant l’installation de leur matériel des livrets de cantiques étaient distribués gratuitement. Et puis, avec le traditionnel « Yékrik » , lancé par l’animateur sur le podium, auquel la foule répondait en coeur »Yékrak » puis le « mistikrik et mistikrak », les premières notes de musique :saxo accordéon, rythmées par le gwo-ka, commençaient à mettre la foule en émoi. Il faut dire que, bien que les cantiques soient les mêmes qu’en métropole, la façon de les interpréter n’à plus rien à y voir.

    Après les premières mesures destinées à chauffer le public, une dizaine de magnifiques créoles, drapées dans leur robe traditionnelle et chapeautées de coiffes de madras, montaient sur scène en dansant. Les spectatrices, les premières commençaient à s’agiter en cadence, remuant des hanches rythmiquement, puis au lancement des premiers chants repris par la foule qui levait les bras, tout le monde se mis à se trémousser en mesure. Il n’était d’ailleurs pas possible d’y résister tant le rythme “balançait. En une demi-heure heure l’ambiance était lâchée et les chants de noël s’élevaient dans la douceur de la nuit antillaise. Cela dure aussi longtemps que les spectateurs le souhaitent, jusqu’à plus d’envie, pour avoir la patience d’attendre le prochain noël.
    (Quentin et les suivants)

  368. voiedoree Post author

    LE PASSEUR

    Le passeur passe
    Il est toujours là où il doit être
    Au bon endroit
    Au bon moment.
    Il puise de son coeur les mots magiques
    Ceux qui apaisent les souffrances
    Et guérissent les plaies
    Nées il y a si longtemps,
    Toujours attirées vers le présent
    San fin
    Inlassablement.

    De son souffle puissant
    Inspiré de l’univers
    Il réveille les joies ensevelies,
    Accompagne l’ascension d’une marche escarpé
    Tends la main à celui qui sait la prendre.

    Le passeur n’a pas de frontière
    Il sait qu’il est né de la source.
    Sur son passage tout se transforme
    Par la grâce de l’amour qui soudain environne.

    Le passeur libère les pierres du chemin
    Entrouvre les portes
    Aide à passer le seuil.

    Quand le passeur aura disparu
    Il sera toujours là
    Invisible mais présent à jamais
    Car il transporte avec lui la vibration de l’âme
    Élevée de l’octave qu’elle s’est autorisée.

    Au moment de l’adieu
    il aura déposé
    Dans le cœur de celui qui a cherché
    Le ravissement de s’aimer.

    (décembre 2008

  369. anti Post author

    Quand tu postais le « Rayon Vert » nous attendions de le voir de l’autre côté de l’océan 😉

    Joyeuses fêtes de fin d’année à tous les deux.

    anti, collée serrée begining the new year.

  370. monilet Post author

    Voie, il y a une correction dans le deuxième message, t’as vu ? (avec le nom que t’as, ce serait dommage !!)

    Tous mes voeux pour toi, anti ; à partager bien sûr…

  371. voiedoree Post author

    VERITE

    De tes yeux a jailli une étincelle de vie
    Éclairant ton visage, révélant ton envie
    Infirmant les paroles qui naissent de ta bouche
    Issues des sourdes peurs dont le mental accouche

    Pour celui qui connaît tous les secrets des cœurs
    Qui par regards intenses fréquemment se découvrent
    Il n’est pas d’inquiétude sur la couleur des fleurs
    Natives des âmes avides qui enfin se retrouvent

    La lutte de la raison assoiffée de son dû
    S’oppose aux évidences qu’affirme l’esprit clair
    En mémoire des passés tumultueux et tordus
    Placés sur le parcours des mendiants de la chair

    Quand on sait que ce temps sur la terre est compté
    Dans cette vie rapide pleine de turbulences
    Chaque instant respiré se doit d’être un baiser
    Posé sur les tendres lèvres de l’insouciance

    (décembre 2008

  372. voiedoree Post author

    EVE

    Elle regardait la mer
    Son regard dépassait le bouillonnement blanc des brisants
    Allait se perdre au loin, plus loin encore que l’horizon
    Là ou meurt le regard et où se perdent les bateaux
    Assise sur un muret de pierre, ombrée par l’arbre unique du lieu
    Elle méditait
    Ses cheveux d’or à peine dérangés par le vent aquatique
    Encadrait son fin visage magnifié par le temps.
    Vivre ce paradis, le respirer, l’absorber chaque jour, chaque seconde
    Dans l‘abondance de la lumière céleste et l‘harmonie colorée des espaces…
    Et pourtant
    Dans cette plénitude
    Son cœur demandait autre chose.
    Elle ne s’étonna pas du message de l’arbre qui l’abritait
    Habituée à ressentir en son âme les éléments qui composaient l’univers
    Il ne me manque rien lui dit-il
    Mon utilité, ma raison d’exister est de me trouver là
    Je distribue mon ombre sans attendre un retour
    Attirant vers moi ceux qui attendent un apaisement
    Ce que tu veux savoir est écrit sur mon tronc marqué de coups
    Sans que cela m’affecte
    Les ordures à mes pieds semblent me faire la fête
    Et de fruits maintenant ne pourrait plus donner.
    certains m’appellent l’arbre de Connaissance
    Si tu sais écouter les muettes paroles surgies de ma sève
    De mon essence vibrante
    Tu comprendras que ce qui te manque
    Ce que tu n’as pas trouvé
    Ne se détecte pas au loin de ton regard perdu dans les espaces désolés
    Car le bonheur permanent
    Se vit uniquement dans la contemplation de ton âme.

    (janvier 2009)

  373. Jayshree Post author

    C’est tres beau, en le lisant, ‘ca me semble que je le vois vivant… bravo Voidoree…

    Et il y a qqs jours quand j’avais visite ici j’avais lu que votre livre est vient de publie… j’avais des soucis de poster un msgs ici donc je pouvais pas vous feliciter et l`a je vous felicite de tout mon coeur… je suis heureuse pour vous…

  374. sapotille Post author

    idem Jayshree, Voie.. je suis très sensible à « ta » vérité Voie…Merci de nous donner ainsi. :-))

  375. voiedoree Post author

    Moni oui c’est bon de le rappeler
    Jayshree toujours adorable
    Miss oui avant tout une émotion, c’est par là que l’âme s’impregne…..

  376. anti Post author

    Ce poème est tellement beau chantant, saisissant, caressant qu’on le croirait écrit en italien.

    Comme Jayshree l’exprime si bien, j’ai eu le sentiment de voir les images naître avant même d’avoir lu les mots ; délicieuse impression de retrouver le souvenir de moments agréables : la voix chevrotante de la diseuse de mots, le retour aux sources, la rencontre avec l’arbre maître, les voyages au sein de l’univers, les pieds léchés par la mer, l’odeur d’un bébé, bref, un univers entier.

    Une belle journée, oui, bien belle où résonnent et se mêlent joyeux les mots de Lama Konchog Tharchin Rinpoché :

    « Il est inutile de chercher le bonheur, il est là, tout près, dans le lâcher prise, la détente et l’abandon.

    Tout ce qui surgit dans l’esprit n’a aucune réalité ni existence propre, il ne sert à rien de s’y attacher, les choses apparaissent puis disparaissent comme elles sont venues.

    Laisse faire, les choses s’évanouissent et reviennent sans cesse.

    Tout comme l’arc-en-ciel qui est là, mais qui est intouchable car n’a aucune réalité propre.

    Les expériences bonnes ou mauvaises n’ont également aucune réalité, il ne faut pas s’y attacher, elles apparaissent puis disparaissent aussitôt, tout comme l’arc-en-ciel.

    A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain.

    Dès lors qu’on relâche cette saisie, l’espace est là, ouvert, grand, accueillant et agréable.

    Alors, Ne cherche plus. Il n’y a rien à faire, rien à forcer, rien à vouloir, tout s’accomplit spontanément ! »

    anti, mercis.

  377. voiedoree Post author

    LE NOUVEAU MONDE

    A peine un souffle frémissant le lac endormi
    Comme une expiration retenue de l’espace
    Une pause dans le mirage perfide de la vie
    Découvrant à présent qu’elle doit céder sa place

    Quand apparut ailé le premier cheval blanc
    Ses sabots bottés d’or battant sans bruit le sol
    Naseaux écartelés à demi hennissant
    Autour du cou puissant sinuait une blanche étole

    Il venait d’un nuage a dit le jeune enfant
    D’autres l’ont vu ailleurs surgissant de nulle part
    Tête levée bien haut et parfois se cabrant
    Jusqu’à ce qu’une nuée occulte son départ

    A peine un souffle calme balançant une feuille
    Et pourtant chacun su ce qu’il avait à faire
    Délaissant les cultures, l’usine ou le fauteuil
    Dans toutes directions désormais ils s’affairent

    Le signe que les veilleurs attendaient impatients
    Enfin devant leurs yeux manifestait présence
    Le monde dès à présent modifie son essence
    S’étant donné pouvoir de devenir conscient

    Resté dans l’illusion malgré tous les appels
    Accrochés à une terre qui ne vit que pour eux
    Certains continueront à chercher des modèles
    Alors que rien jamais ne comblera leurs vœux

    (janvier 2009)

  378. sapotille Post author

    et sapotille çà fait elitopas..
    ptain çà vach.. chez les élites..
    sapo esprit tonnerre

  379. voiedoree Post author

    Merci les filles

    Heu…. ça va Anti ?

    ou Tani :

    au sommet du Donon dans les Vosges il y avait aussi jadis des cérémonies à base de feu, cérémonies dédiées à la déesse Tani et au dieu Cernunos (ces dieux se sont romanisés pour devenir Mercure le dieu d’en bas et Jupiter le dieu d’en haut ).

  380. sapotille Post author

    benenfait…hum.. je savais. (scusez mais c’est vrai.. j’vous jure.)
    Cernunos la lumière…
    le cerf.. (et en dérivé la lumière qui point entre les bois du cerf de Saint-Hubert d’ailleurs hum)… vous voyez le rapport?

    L’alliance du feu d’en haut et du feu d’en bas est peut-être le coeur de l’Etre..
    bon, j’ai fini les tomettes, maintenant.. je passe au déménagement.

  381. voiedoree Post author

    Bonjour

    amis maison stop depart Maurice mercredi stop
    bisous a tous stop a bientot

    MESSE NOIRE

    Elle gisait couchée nue sur l’autel de pierre
    Sa peau blanche agitée d’un léger tremblement
    Une hostie consacrée tachait son ventre blanc
    Sous elle un linceul noir lui servait de litière

    Le masque noir et rouge posé sur son visage
    Dissimulait ses traits aux regards de chacun
    Mais les quelques témoins de cette ignoble page
    Connaissaient tous très bien le nom de cet humain.

    Sur cette nudité que l’age avait fanée
    Un prêtre défroqué officiait de cantiques
    Récitant à l’envers paroles hermétiques
    Tirées d’un vieux missel à la croix inversée

    Quand il eut terminé sa litanie impie
    Un aide sorti du noir apporta le bébé
    Drogué sans doute d’alcool pour éviter les cris
    Qui recouvrit vivement le ventre dénudé

    Tirant de son manteau un couteau effilé
    D’un seul geste précis il lui coupa le cou
    Laissant le sang tout neuf sur la chair couler
    Depuis le haut de gorge jusqu’à son sexe roux

    Cette catin royale par ce grand sacrifice
    Réclamait le retour d’un amour effrité
    Pensant bien que Satan lui donnerait justice
    D’une demande ajournée par une Déité

    Encore de nos jours des puissants de ce monde
    Dans l’espoir d’obtenir la gloire et le pouvoir
    Éliminent promptement même si c’est sans les voir
    Des dizaines d’innocents à chacune des secondes.

    (janvier 2009)

  382. voiedoree Post author

    passage éclair mais vous ne perdez rien pour attendre….

    TROU AUX BICHES (île Maurice)

    Ce soir la mer oublie ses couleurs bleues de fête
    Pour endosser son habit de nuit safrané
    Profite de la douceur et parfums qui entêtent
    Et caresse le sable avide de volupté

    Paisiblement ses molles vagues chuintantes
    Enveloppent tendrement chaque grain mordoré
    Les retournent, les enroulent d une manière élégante
    Les mariant en elle-même à chaque reposée

    Le soleil impatient d’éclairer d’autres mondes
    Dans un dernier salut allume les nuages
    Et teinte de doré les arrondis de l’onde
    Pendant que la montagne fait barrière à l’orage

    Une femme sur la plage nourrit au sein l’enfant
    Une mère face à la mer toutes deux nourricières
    Le bébé mâchouillant gronde son contentement
    Alors que sa maman l’épie d’un regard fier

    La vaguelette suivante en baignant le rivage
    Déclenche soudainement une étrange passion
    Fait résonner un cœur assoiffé d’émotion
    D’une onde d’amour puissante qui rompt tous les barrages

    Dans cette joie sublime d’un moment exalté
    Toute l’énergie du monde s’éveille à cet instant
    Liant toutes les ferveurs nées du soleil couchant
    Et me font déclamer :  j’aime et je suis aimé 

    (janvier 2009)

  383. voiedoree Post author

    je l’ai refais…. me convenait pas totalement :

    TROU AUX BICHES (île Maurice)

    Ce soir la mer oublie ses couleurs bleues de fête
    Pour endosser son habit de nuit safrané
    Profite de la douceur et parfums qui entêtent
    Et caresse le sable avide de volupté

    Paisiblement ses molles vagues chuintantes
    Enveloppent tendrement chaque grain mordoré
    Les retournent, les enroulent d une manière élégante
    Les mariant en elle-même à chaque reposée

    Le soleil impatient d’éclairer d’autres mondes
    Dans un dernier salut allume les nuages
    Et teinte de doré les arrondis de l’onde
    Laissant l’obscurité triompher du partage

    Une femme sur la plage nourrit au sein l’enfant
    Une mère face à la mer toutes deux nourricières
    Le bébé mâchouillant gronde son contentement
    Pendant que sa maman le couve d’un regard fier

    La vaguelette suivante en baignant le rivage
    Déclenche soudainement une étrange passion
    Fait résonner un cœur assoiffé d’émotion
    D’un puissant flot d’amour brisant tous les barrages

    Dans cette joie sublime d’un moment exalté
    Toute l’énergie du monde s’éveille en cet instant
    Lie toutes les ferveurs nées du soleil couchant
    Libérant un appel caché:  aime et sois aimé

    (janvier 2009)

  384. voiedoree Post author

    Je crois que la naissance de l’homme et des Dieux s’est déroulée en Afrique, une des rares terres à conserver encore sa valeur originelle alors je vais tous les jours vous écrire sur la sagesse africaine…..

    « Nous devons apprendre à abandonner nos défenses et notre besoin de controler et faire totalement confiance à l’Esprit pour nous guider »
    Sobonfu Somé

  385. voiedoree Post author

    L’être suprême a accompli sa grande oeuvre de la création en multipliant sa personne, sans en perdre rien. Il a animé toutes les choses d’Energie

    Cosmogonie Bantoue

  386. voiedoree Post author

    phrase africaine du jour :
    Entre les deux genres qui constituent la nature humaine et par conséquent la société humaine, il se manifeste une relation fondée essentiellement sur l’altérité.

    (Albertine Tshibilondi Ngoyi)

    Pour vous aider :
    L’altérité implique une relation laïque, accueillante, qui s’associe au métissage des cultures, éloignée de la notion de tolérance. L’altérité est étroitement liée à la conscience de la relation aux autres en tant qu’ils sont différents et ont besoin d’être reconnus dans leur droit d’être eux-mêmes et différents.(wikipédia)

    un poème pour illustrer cette pensée ?

    NOUVEAU MONDE

    Il me vient à l’idée une pensée curieuse
    Celle d’un nouveau monde
    Un monde achevé
    Ou tout esprit de lutte aurait disparu
    Un monde où chacun découvrirait la beauté
    Présente en chaque chose
    En chaque humain
    Un monde sans ennemis
    Sans souffrance
    Sans faim ni soif
    Un monde de respect
    La nourriture serait l’air
    Et toutes les pensées d’amour
    Se joindraient dans un diamant éclatant
    procurant une lumière infinie
    Un monde de douceur et de joie
    Dont l’unique occupation serait d’apprécier la vie
    Une vie éternelle
    De savoir, d’expansion continue de conscience
    De sérénité
    Pourtant
    Il est là ce monde
    En nous
    Si facile à atteindre
    Pourquoi ne le voulons nous pas ?

    (février 2009)

  387. voiedoree Post author

    Différence entre altérité et tolérance
    La médiation professionnelle se réfère à l’altérité et pose cette distinction fondamentale :

    avec la tolérance, ma liberté s’arrête là où commence celle des autres – justifiant le regard qui se détourne au nom de l’idée que je ne dois pas me mêler des affaires des autres ;
    avec l’altérité, ma liberté s’étend au travers de celle des autres – impliquant l’attention aux autres, le respect fondamental et l’ingérence dans les situations identifiées comme portant atteinte aux droits fondamentaux des Hommes d’être eux-mêmes et chacun différent

  388. ramses Post author

    Bonjour voiedoree,

    Nous sommes bien ici dans l’altérité et c’est ce que je trouve de plus remarquable dans ce blog, découvert il y a un mois.

    Ton « Nouveau Monde » est très beau. Puisse ce rêve devenir un jour réalité.

    Bonne journée ensoleillée, bon bain, moi je vais me coucher.

  389. Anna Galore Post author

    Excellente remarque, Voiedorée, sur les nuances entre tolérance et altérité.

    Et merci, Ramses, de voir en ce blog un lieu d’altérité, nous pouvons tous en être fiers.

  390. anti Post author

    Voie ? Qu’est-ce que je disais hier ? Tu ferais n’importe quoi pour nous donner envie de venir chez toi !

    Très beau texte une fois encore et bon premier pas de cheminement.

    Heureuse je suis de retrouver aussi l’idée de « la Pensée du Jour ».

    anti

  391. voiedoree Post author

    paroles du jour de sages africains

    Comme dans la vie, les contraires coexistent partout : dans l’organisation sociale et la vie affective, les échanges entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà l’essentiel.

    Alassane Ndaw

  392. anti Llaise Post author

    « Comme dans la vie, les contraires coexistent partout : dans l’organisation sociale et la vie affective, les échanges entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà l’essentiel. »

    Même et surtout à l’intérieur de soi.

    J’aime beaucoup ta phrase du jour toi.

    anti

  393. apostille Post author

    Très inspirant, ton poème Voie d’Or et la question finale, si juste, à méditer.. mais aussi comme une reconnaissance de nous et de notre chemin.. merci encore une fois!

    « le respect fondamental et l’ingérence dans les situations identifiées comme portant atteinte aux droits fondamentaux des Hommes d’être eux-mêmes et chacun différent »… »
    écrit Voie Dorée

    oui, commencer par être soi-même…

    Sur le portail du Temple (d’Apollon?) à Delphes…

    connaîs-toi toi-même…

  394. voiedoree Post author

    Si tu manges le fruit d’un grand arbre, n’oublie pas de remercier le vent.

    (tradition orale bariba)

  395. voiedoree Post author

    merci mamy Anti

    le crime est instruit
    Mais que pensent les jurys ?
    Mais qui sont les jurés ?
    Qui est l’avocat général de l’humanité ?

    (Djibril Tamsir Niane)

  396. voiedoree Post author

    Manger ensemble avec les mains dans une même assiette établit un trait de communion, pacte de paix entre les individus.

    (Raymond Johnson)

  397. voiedoree Post author

    Si tu regardes ton enfant, tu verras ses questions avant de les entendre

    (tradition orale sérère)

  398. voiedoree Post author

    Pour engager le combat quotidien contre soi-même et vaincre, il faut un projet fort, une ambition forte, une passion forte. Un bon moyen de s’en sortir est le défi, lancé à soi-même et au monde : « Avec mes propres moyens, loin des chemins par vous tracés, je réussirai. Malgré les embûches, malgré les traquenards, je réussirai »

    (Irénée Guilane Dioh)

  399. voiedoree Post author

    Qu’est ce donc que la vérité ?
    C’est un équilibre fragile qui nait du choc des antagonismes
    c’est la blanvche écume des vagues
    c’est le parfum, synthèse de tous les ingrédients qui mijotent dans la marmite
    la vérité n’est point monolithique
    elle est enrichissement réciproque dans le respect des contraires

    (Irénée Guilane Dioh)

  400. voiedoree Post author

    Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre

    (Martin Luther King)

  401. voiedoree Post author

    Ecoute plus souvent les choses que les êtres :
    La voix du feu s’entend
    Entend la voix de l’eau
    Ecoute dans le vent
    Le buisson en sanglots :
    C’est le souffle des ancêtres….

    (Birago Diop)

  402. voiedoree Post author

    Prenez conscience d’être impliqué sans quelque chose bien plus grand que vous même.

    (Sobonfu Somé)

    HUILE ALIMENTAIRE TRAFIQUEE
    Je copie tel quel ce mail que j’ai reçu le 13, dont je n’ai pas la source…

    Rappelons brièvement les faits :
    – La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne.
    – Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire.
    – Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
    – Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
    – Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.
    – Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient
    pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
    – Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant à faire ingurgiter !
    – La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots
    depuis le 1er janvier.
    Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l’huile de moteur !
    C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s’en fout.
    La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
    Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l’envers du décor,
    comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l’info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement
    cette histoire.
    « Il a été décidé hier en réunion de crise à l’ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.
    Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard
    Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir. »
    « Par rapport à l’article de mercredi dernier, cette nouvelle parution n’apporte pas d’éléments clés supplémentaires et n’est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu’une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l’huile de tournesol, ce qui n’était pas le cas la semaine dernière mais que l’on craignait »
    Ces gens là sont capables d’importer n’importe quelle denrée alimentaire de l’autre bout du monde, dans le seul but de
    gagner de l’argent. Ils n’ont plus la moindre emprise sur la « traçabilité » des produits qu’ils achètent ainsi, qui peuvent être
    trafiqués, bourrés de pesticides ou de n’importe quelle autre merde. Et qu’ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre
    affaire en fournit une preuve éclatante.
    D’ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d’exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d’une pression sur l’emploi et le salaire des salariés français.
    Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies sur emballées dans d’affriolants plastiques aux couleurs vives.
    Il faut lutter contre ces pratiques ! Ils faut lutter contre ces salopards ! Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c’est ça, le libéralisme !
    Comme on l’a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s’ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu’ils sont capables pour cela d’empoisonner leurs clients sans remords.
    Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l’information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c’est de ça dont ils ont la trouille !
    Les marques concernées, à boycotter d’urgence et durablement, sont les suivantes :
    Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l’origine du problème et toutes les marques du groupe :
    Fruit d’or
    Epi d’or
    Frial
    Isio 4
    Oli
    Carapelli
    Saupiquet
    Toutes les marques du groupe Unilever http://www.unilever.fr/ourbrands/foods/default.asp%5B/size%5D%5Bsize=16%5D> , par exemple
    Amora
    Planta Fin
    Maille
    Knorr
    Magnum
    Miko
    ….
    Les produits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée sont les suivants :
    Mayonnaise
    Tarama
    Sauce Béarnaise
    Chips
    Vinaigrette allégée
    Surimi
    Céleri Rémoulade
    Soupe de poisson en conserve
    Poisson pané
    Paupiettes de veau
    Thon et sardines à l’huile
    Pates à tartiner chocolatées
    Gaufrettes à la confiture
    Barres céréalières et sucrées pour les enfants
    Cookies
    Merci d’avance, et faites tourner !

  403. Anna Galore Post author

    Cette histoire est malheureusement vraie (vérification faite sur Hoaxbuster) et date de mai 2008.

    Quelques liens officiels qui en parlent :

    Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

    Communiqué de presse du 15 mai:
    Gestion de l’alerte sur l’huile de tournesol en provenance d’Ukraine
    http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/presse/communique/2008/huile_tournesol_150508.pdf

    Point de situation au 27 mai:
    Huile de tournesol en provenance d’Ukraine
    http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/presse/communique/2008/huile_tournesol_situation_270508.pdf

    Concernant la Société incriminée (SAIPOL):
    http://www.abc-d.fr/abcfr_profil.cgi?&lang=e&id=218524&tab=1&country=FR

  404. voiedoree Post author

    La réponde de la FFSA d’après ce que je comprends n’a pas été d’interdire le produit mais d’augmenter les normes européennes.

    Quid de son avis sur les OGM ?

    ça aussi ce serait bien de le faire tourner

    peut être que dans la rubrique bonjour ce serait plus lu? A vous de voir

  405. voiedoree Post author

     » le rituel permet non de répéter de façon stérile une gestuelle immuable mais de perpétuellement recommencer, la même chose certes, mais indéfiniment nouvelle.

    (tradition orale africaine)

  406. Anna Galore Post author

    Pour l’info sur l’huile trafiquée, elle a été abondamment reprise sur le web depuis mai 2008 et confirmée par plusieurs articles dans le Canard Enchaîné. Sa visibilité a donc été très large et l’évènement a désormais presque un an. S’il y a des rebondissements notables, nous serons toujours à temps d’y consacrer un fil particulier.

  407. voiedoree Post author

    Ce n’est pas cette info que je proposais de relayer mais la façon dont la FFSA a réagi et sa crédibilité face au dossier OGM et ça c’est de l’actualité

    bon dimanche

  408. Anna Galore Post author

    Ah, pardon, j’avais mal compris. Entièrement d’accord avec toi. Sur ce sujet, j’envisage effectivement de faire un article d’ici peu.

    Amitiés

  409. Anna Galore Post author

    …et tu veux parler de l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) qui a conclu que les OGM ne présentaient pas de danger sanitaire ou de la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurances) qui refuse d’assurer les agriculteurs utilisant des OGM ?

  410. voiedoree Post author

    l’AFSSA qui vient de déclarer l’absence de nocivité du mais OGM. mais c’est pas mal non plus la FFSA les deux en prallèle c’est porteur…..

  411. anti Post author

    Concernant l’huile, Sapotille m’en avait informé en novembre dernier. Effectivement, après recherces, c’était vrai mais datant du mois de mai 2008.

    Pour la citation sur le rituel, ça me fait penser à cette phrase :

    « Entretenir la tradition, ce n’est pas conserver les cendres, c’est souffler sur les braises » Jean Jaures

    Ou encore :

    « La Tradition, ce n’est pas de conserver les cendres, c’est de veiller à ce que le feu reste allumé. » Confucius

    anti

  412. voiedoree Post author

    très bonnes citations en effet

    L’Afrique a été vidée de sa substance; or, ce qu’on lui a apporté contient du vide aussi.

    Joseph Ki-Zerbo

  413. voiedoree Post author

    Kobbou (l’initié) accepte sa mort; c’est le summum de la voie initiatique. L’initié accepté de mourir pour que les autres vivent, c’est peut être la plus grande forme de charité. L’homme doit savoir parfois imiter la graine qui accepte de mourir pour que la plante pousse

    (tradition orale d’Afrique de l’Ouest d’après Amadou Hanpaté Bâ)

  414. voiedoree Post author

    DEMAIN

    Dans un frisson d’amour offrant la chair de poule
    Ce matin le bien être autour du cœur s’enroule
    Tout apparaît alors harmonieux et plaisant
    Que les femmes sont belles et les hommes charmants

    Cupidon n’en peut plus de tendre son grand arc
    Épuisé par ces souffles exprimant leur passion
    Laissant au loin mourir critiques et remarques
    Pour laisser belle place à toutes les émotions

    Une larme de joie lentement quitte l’œil
    Témoignage d’un instant attendu très longtemps
    Les veilleurs on jeté leur vieille robe de deuil
    Afin de revêtir leur beaux habits tout blancs

    Car en ce jour béni toutes les âmes s’assemblent
    Partagent les émois de leurs vies sur la terre
    Et se trouvent aujourd’hui tels qu’ils furent dans l’éther
    Réunis à jamais dans un unique ensemble

    (février 2009)

  415. Catherine Post author

    Emouvant ton poème !

    Ta dernière citation, Voie, m’a donné à réfléchir pour peut-être mieux comprendre un songe… Le don de soi pour les autres… Mourir pour vivre autrement…

    Je n’avais jamais envisagé la disparition de la graine en regardant la plante… [cogite…]

  416. voiedoree Post author

    Merci Catherine

    on peut rajouter au sens que tu découvre que l’initié , celui qui a reçu l’initiation, c’est à dire qui est entré dans le deuxième cercle de la connaissace, accepte la mort de ses attributs physique représenté par le mental pour naitre à nouveau en decouvrant ce qui fait son essence, l’essentiel de lui-même.

    Pour l’initié la mort n’est qu’une transformation et il est parfois nécessaire d’accepter sa propre disparition afin que quelqu’un d’autre puisse revivre, trouver la voie.

    Je ne suis pas sur de me faire bien comprendre, mais ça n’a pas d’importance car ce que j’écris ne s’adresse pas au mental….

    Je mets ici la fin du chapitre 8 de mon prochain roman que je suis en train d’écrire :
    La situation : à la suite de la mort accidentelle de son mari Hélène, Québequoise après deux ans de traitement psy lourds se retrouve sur la route de Compostelle, elle y rencontre Hubert jeune divorcé en proie aux mêmes difficultés. Lors d’une halte dans un gite elle fait un rêve qui lui permet de comprendre la raison de la mort de son mari : Pierre

    « l’amour en marche  » (c’est du brut de pomme, même pas corrigé)

    Petit à petit la phase explicative de son rêve, dans ce demi sommeil qui favorise le contact avec l’esprit, lui fut révélé ce qu’elle devait savoir : ce monde terrestre dans laquelle elle semblait vivre était en fait séparé de si peu de chose du monde des esprit par un voile si facile à franchir, encore plus facilement par les enfants dont l’innocence n’avait pas encore été polluée par les nombreuses instructions sur les façons de concevoir l’attitude face à la vie, dispensée par les enseignements. Oui les enfants avaient moins de difficultés à percevoir la partie d’eux-mêmes qui correspondait avec l’invisible . Les nouveaux enfants encore plus. Hélène reprenait conscience de ce qu’elle savait déjà sur le sujet mais que son mental jusqu’à présent l’empêchait de trouver : SA solution. Pour Hélène le voile s’était entrouvert, elle s’était permise de l’écarter un bref instant pour comprendre ce qui lui était nécessaire de savoir. Pierre était vivant, libre joyeux et la voyait en permanence. Un flot d’amour l’envahit à cet instant nettoyant brusquement toutes les noirceurs accumulées depuis ces deux longues années et dont elle s’était elle-même rendue prisonnière. Elle était libre, oui libre désormais de vivre, d’accepter sa vie. Elle se rendait compte maintenant de la relativité de cette brusque disparition, de la complémentarité des âmes qui se sacrifiaient, qui n’étaient en incarnation que pour permettre à une âme rattachée de participer à la leçon principale de cette terre. Hélène avait une responsabilité à assumer, elle devait vivre pour apporter sa contribution à la communauté humaine. Pour cela il lui était nécessaire de comprendre le sens de la mort humaine le sens de l’amour humain également afin d’entrer dans une phase de détachement de la matérialité et d’évoluer en conséquence. Elle prenait conscience de cette responsabilité mais en même temps ne s’en effrayait pas car cette illumination portait en elle une forme d’accomplissement, de globalisation qui permettait la compréhension de la capacité qu’elle avait de réaliser toute chose en relation avec sa mission et avant tout de se réaliser elle-même. Son exaltation était si forte que l envie de réveiller Hubert, de lui transmettre sa joie lui traversa l‘esprit. Ce ne fut pas nécessaire car Hubert se réveillait comme si la libération de sa bulle noire d’énergie , remplacée immédiatement par une énergie positive l’avait lui-même atteint. Il la regarda, assise sur son lit qui le regardait et lui souriait. Dans cette communion sans contact physique leurs âmes se reconnurent et se bénirent.

  417. Catherine Post author

    « Je ne suis pas sur de me faire bien comprendre, mais ça n’a pas d’importance car ce que j’écris ne s’adresse pas au mental…. »

    Si ! si ! tu es limpide au contraire !

    Dans mon rêve, je donnais ma vie pour laisser vivre ma fille. Au demeurant, ça ne me parait pas incongru, pour une mère… Mais en réfléchissant un peu, je me demande s’il n’était pas aussi question de laisser mourir l’adulte en moi pour laisser vivre l’enfant… Ceci dit, comprendre est une chose, ressentir une autre…. J’ai eut l’impression à plusieurs reprises de froler quelque chose du bout des doigts…. Tout en ayant l’impression que l’essentiel m’échappait !

    Du coup, c’est moi qui me demande si je suis bien claire, là…

    Merci pour l’extrait de ton nouveau livre… Et puis, puisque nous sommes là, tous les deux, c’est l’occasion de te dire que tu m’as donné des clés à plusieurs reprises… Ici, ou sur ton blog…

    Merci 😉

  418. voiedoree Post author

    Tu vois Catherine, c’est ce genre de commentaires qui donne un sens à ma vie .

    Pour ton rêve

    « J’ai eut l’impression à plusieurs reprises de froler quelque chose du bout des doigts »

    Tu es tout prêt de savoir…..

    paroles africaines

    Voilà le genre de choses intelligentes qu’on peut faire : nourrir de nombreuses petites relations, afin qu’un jour une communauté en naisse .

    (Sobomfu Somé)

  419. LilieSlay Post author

    J’aime ce que tu dis sur les enfants. Je ne sais pas si c’est moi qui délire, mais parfois chez les tous petits on a l’impression qu’ils perçoivent des trucs, que nous ne percevons pas. Idem, chez les animaux…

    nous ne les percevons, nous adultes, car prisonnier de nos illusions, de notre conception du monde.

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