La terre ouverte

Les signes, on les voit ou pas mais une chose est sûre, ils sont partout sous nos yeux.

1085790778.JPGDimanche, j’ai commencé à écrire le chapitre 15 de La veuve obscure. Sans dévoiler son contenu, il y est question d’un ciel partagé en deux entre beau temps et nuages d’orage, d’une sainte, d’un loup et d’un soleil qui devient noir.

La citation qui prélude au chapitre est un extrait d’une chanson de Barbara, Le soleil noir :

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Mais la terre s’est ouverte,
Là-bas, quelque part,
Mais la terre s’est ouverte,
Et le soleil est noir

Je laisse mon manuscrit en plan, nous partons chez notre ami Gordon, je prends quelques photos de sa piscine. En les regardant hier soir, je réalise qu’elles montrent un ciel partagé en deux entre beau temps et nuages d’orage, le pic Saint-Loup semblable à la terre ouverte, et – en jouant certes un peu avec l’image – un soleil noir.

Hier, je continue un bout de l’écriture du 15 avant que nous allions terminer l’après-midi tous ensemble à la plage. Sur notre route, nous croisons Aigues-Mortes qui joue un rôle-clé dans Le septième livre et la bifurcation vers les Saintes Maries de le Mer, qui est au centre de La veuve obscure.

En traversant le paysage horizontal de la Camargue, mon esprit fait des volutes au dessus des étangs à la recherche des traces semées par mes personnages.

Très belle journée à tous

4 Replies to “La terre ouverte”

  1. anti Post author

    C’est fou cette vue sur la montagne, elle me rappelle toujours Alta, un des sites du patrimoine mondiale de l’Unesco, lieu de rassemblement des hommes préhistoriques en Laponie, à des milliers de kilomètres d’ici, où, face à la mer qui entre dans le fjord, se trouvent des gavures rupestres, vestiges des hommmes d’alors, qui sont autant de liens entre les différentes époques.

    http://scandinavie2007.free.fr/story16.htm

    anti, tous les signes de ta vie.

  2. Kathy Dauthuille Post author

    C’est curieux ; quand j’ai ouvert et ai vu la photo, j’ai tout de suite vu le lieu de l’ ancienne Théopolis sur ‘La Route du Temps’ à la sortie de Sisteron, près de la chapelle de Dromon : autre lieu mythique !

    Aussi la réflexion de Anti me dit que les images que nous donne la terre inspirent un peu les hommes de la même façon.

  3. ramses Post author

    Sous le soleil noir, on dirait un avion… Tandis que tu rédigeais, le crash s’est produit, à des milliers de kilomètres… Troublante coïncidence…

  4. Anna Galore Post author

    Euh… je ne sais pas si on peut appeler cela une coïncidence. Des nuages aux formes évocatrices, il y en a des tas tous les jours et des avions qui s’écrasent, il y en a – fort heureusement – très rarement.

    (pour rappel, deux avions décollent ou atterrissent à chaque seconde)

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