« Lucienne » un livre d’ici, écrit là-bas

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Hier, j’ai lu avec plaisir un nouvel article consacré à Jean-Michel Berardi et sa « Lucienne » dans le journal Sud Ouest, signé Anne-Marie Siméon. Bien sûr, vous pouvez le lire directement sur le site du journal, mais je le reproduis ici pour les nombreux fans de « Lucienne » qui passent par ici 😉

familleberardi.jpgJean-Michel, Cathy Berardi et leur fils ont tout quitté pour vivre en République dominicaine

Il était pharmacien à Tocane, écrivait et mettait en scène des pièces de théâtre avec les gens du coin ; elle tenait une galerie d’art l’été dans sa maison de Champcevinel.

Il y a quatre ans, Jean-Michel et Cathy Berardi, Brassat-Lapeyrière de son nom de jeune fille, ont tout plaqué et vivent depuis en République dominicaine avec leur fils, Gianni, âgé de 13 ans. Loin des clichés du « all inclusive » avec hôtel international en béton et piscine, mais au fin fond du pays, « à Cabrera, le plus petit village de la côte nord, dans la brousse ». Pas de frigo, ni de machine à laver, ni de téléviseur ; juste Internet et de l’eau chaude sur un seul robinet, celui de la douche. Mais un décor manifestement paradisiaque entre palmiers et mer bleu lagon.

Se contenter de peu

Voyageurs dans l’âme, ils ont eu un coup de foudre pour ce bout du monde « où il fait beau, chaud, où il n’y a pas de maladie, ni de serpents venimeux ». Ni de touristes. Le paradis ? « Oui », répondent-ils en chœur sur la ligne qui grésille. Mais plutôt le paradis originel, celui où il faut se contenter de peu, voire de rien. « Il nous a fallu un an pour nous adapter. On n’arrêtait pas de s’engueuler. On était capable de faire trois heures de voiture pour trouver du beurre ! » Petit à petit, cela s’est amélioré, leur village s’est doté d’une épicerie. Il n’empêche : « On court après la bouffe tous les matins. ça nous prend un temps fou pour composer un repas. » Gianni, lui, a deux écoles, une le matin avec les cours du Centre national d’enseignement à distance, l’autre, dominicaine, qu’il fréquente l’après-midi et où il parle anglais et espagnol.

periblogluciennecouvert.jpgL’histoire de « Lucienne »

Jean-Michel s’est pris de passion pour les vols en paramoteur et la photo aérienne. Il mitraille tant qu’il peut sur la crête des vagues et les têtes des palmiers. Mais à la nuit tombée, quand le fiston est couché, il prend la plume. « Lucienne » est le premier roman publié de ce quinquagénaire. Il y raconte avec ironie et beaucoup de tendresse l’histoire d’une petite mamie qui vit dans un village plus périgourdin que dominicain, entre ses lapins, son aide ménagère et la tombe de son époux sur laquelle elle s’épanche quotidiennement.

Avec tendresse et humour, Jean-Michel Berardi a réussi à se glisser dans la peau de cette septuagénaire, nous livrant son intimité, ses révoltes et son combat pour guérir l’amnésie qui a gommé sa jeunesse.

« Le sujet, je l’avais déjà dans ma tête avant de partir. J’avais même commencé à l’écrire avant de l’oublier dans un placard. » Car entre-temps, il a eu une autre obligation : celle de remplir la promesse faite à son fils, à savoir un livre pour ses onze ans. « Trois mois avant, je m’y suis mis. » Premier jet à la main sur des cahiers, repris et peaufiné sur l’ordinateur : la méthode est toujours la même.

« Tim Artemius ou les colonnes du mausolée » pèse ainsi 300 pages. Il les a lues au fiston chaque soir avant que Cathy se charge de les envoyer à plusieurs maisons d’édition. En vain, malgré les relances. Mais l’une d’elle, en découvrant le synopsis de « Lucienne » a été séduite. Les toutes jeunes Éditions du Puits de Roulle, basées à Nîmes, ont fait de ce joli roman leur coup de cœur de l’année 2011. Cathy met toute son énergie à participer à la promotion. Une page Facebook dédiée à Lucienne a même été ouverte. Jean-Michel, lui, a repris la plume. Pour écrire le deuxième tome de « Tim Artemius ». 300 nouvelles pages qu’il ne désespère pas de voir publiées avec le premier volet…

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