Samedi soir, la fin d’un orage sur le pic Saint-Loup nous a rappelé, comme chaque orage, notre premier coup de foudre, au sens propre comme au sens figuré. Quelques lignes de « La Femme Primordiale » le racontent…
Nous avons fait l’amour comme si tous nos gestes avaient été réglés par un chorégraphe et répétés mille fois pour s’enchaîner de façon harmonieuse et douce.
Nous étions le premier couple.
J’étais le ciel et elle, la terre, comme Ouranos et Gaïa, reliés par l’eau et le feu de l’orage. Nous étions unis pour la première fois et depuis toujours. Nous ne formions plus qu’un seul être, une seule âme et toutes à la fois.
Nous étions tous les couples, humains ou non.
Nous étions la vie, l’œuf cosmique.
Nous avons joui ensemble. Nos cris d’extase se sont mêlés au fracas de la foudre. Tout l’univers nous contemplait et nous étions l’univers tout entier.
Nous sommes restés enlacés pendant une éternité, ivres de sentir nos peaux jointes, nous murmurant des mots émerveillés sans même les prononcer. Quand le temps s’est à nouveau écoulé, nous avons recommencé à faire l’amour.
Dans la pénombre de la chambre, elle a semblé devenir une divinité infernale, aux traits déformés par une douleur insoutenable. Sa bouche s’est retroussée, en une grimace de fauve. Elle paraissait à la fois toute-puissante et désemparée, dépassée par la décharge de plaisir qui la secouait. Sa beauté était surhumaine, habitée par une énergie déchaînée qui la transcendait.
Elle était toutes les femmes. Elle était la femme.
La Femme Primordiale.
Très belle journée à vous
… Exactement là où j’étais, en fait, exactement là où je suis en permanence…
Je t’aime.
anti
L’être humain se hisse à la beauté en communiant avec l’élémentaire, une preuve de plus. Bonjour les tous.
Le 11 je disparais jusqu’au 1er août.
c’est si beau
et ça donne envie d’aimer
de connaitre ce plaisir intact et chaque fois nouveau
votre amour est sublime
O temps, suspends ton vol…
Si sublimement dit…comment ne pas aimer être une femme.
J’en ai oublié de dire que les photos sont magnifiques. Pardon!
Bonjour Lison !
La femme est l’avenir de l’homme…
Bonsoir ramses, bien dit. 🙂