Femmes battues, ce n'est pas du cinéma

Nous parlons ici régulièrement des violences faites aux femmes, que ce soit dans des pays rétrogrades comme ll’Afghanistan ou chez nous avec les incitations irresponsables d’Orelsan.

L’actrice Keira Knightley (Pirate des Caraïbes, Love actually), effarée par ce fléau, vient de tourner dans un clip qui la met en scène pour le compte de Women’s Aid, une association britannique de femmes battues.

Le scénario a été inspiré d’un fait-divers récent, la dispute violente entre la chanteuse Rihanna et l’acteur-chanteur Chris Brown.

Keira Knightley joue un personnage qui pourrait être elle-même, une actrice qui rentre tard chez elle, après une longue journée de tournage. Son compagnon l’attend et il est furieux. Il l’accuse de l’avoir trompé et se met à la tabasser violemment. La caméra recule lentement. La scène se déroule en fait dans un décor de cinéma et se termine par ces mots : « N’est-il pas temps que quelqu’un dise « coupez! » ? »

5 Replies to “Femmes battues, ce n'est pas du cinéma”

  1. Pierre Post author

    Évidemment que ce type de relation est horrible mais… Un exemple : je connais trois hommes qui ont connu de façon successive une relation avec la même femme. Chacun d’eux s’est battu avec cette femme. Avant elle, çà ne leur était jamais arrivé avec aucune autre femme et après elle non plus. Ce ne sont pas des hommes violents avec les femmes. Par contre, cette femme s’est toujours battu avec tous les hommes qu’elle a connu. Aux dernières nouvelles, elle s’est encore battue avec son nouveau compagnon. Pour elle, c’est comme un cercle infernal dont elle ne trouve pas l’issue. La plupart des femmes battues connaissent un sort similaire. Le scénario est récurant. Certes, il est nécessaire de dénoncer, condamner, éduquer mais comment appréhender un monde qui s’enfonce toujours plus dans ce qu’il est ? Par devant, le signe de la paix mais par derrière… ombres ou lumière ?

  2. ramses Post author

    Pierre,

    La « provocation » est toujours l’argument développé par les hommes violents pour tenter de se disculper de leurs propres actes… Une « légitime-défense », en somme ?

    Les rares peines prononcées sont souvent très légères, n’est-ce pas une autre façon de minimiser l’abjection ?

  3. anti Post author

    « Comment appréhender un monde qui s’enfonce toujours plus dans ce qu’il est ? »

    Par la force de la douceur.

    Excellente initiative cette vidéo par ailleurs.

    anti, croyante et pratiquante de plus en plus, grâce à la confiance qui s’acquiert petit à petit.

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