Ces jours-ci, nos minous ont une envie de résidence secondaire. Normal avec le retour des températures printanières. N’en déduisez pas qu’ils veulent aller vivre ailleurs. Un chat, c’est casanier. Résidence secondaire, pourquoi pas, mais à condition qu’elle se trouve sur le même terrain que leur résidence principale.

Che a opté pour la cabane en carton qui, après avoir orné notre séjour pendant quelques temps, a été déplacée sous le grand if devant la maison. Voilà qui lui fait une villa tout confort, orientée plein sud, avec jardin et tout et tout (non, pas de piscine, mais franchement, il n’en aurait pas voulu).

Lulu a, lui, visité avec beaucoup d’intérêt une superbe caisse de transport moderne et aérée, celle que nous utilisons depuis des années pour conduire nos minous (et d’autres) chez le véto, mais ça n’a pas l’air de les traumatiser. Padmé a suivi l’inspection de près, il se serait bien laissé tenter. Sauf qu’Anti est partie avec la caisse et des pièges pour aller trapper des chats en danger dans un quartier de Nîmes.

Joli Coeur a jeté son dévolu sur le tronc d’un de nos palmiers défunts. Vue imprenable, proche tous commerces (il suffit de remonter l’escalier pour atteindre, entre autres, la cuisine), ça fait réfléchir.

Et puis, une irrésistible odeur de poulet a diffusé depuis notre chambre, où Anti donnait à manger à Padmé porte fermée. Il a droit à ce traitement de roi en raison de ses problèmes d’inflammation de l’intérieur de la bouche. Du coup, les prétendants à la résidence secondaire sont tous rentrés à leur résidence principale pour se retrouver de l’autre côté de la porte. Aucun doute, on n’est jamais aussi bien que chez soi.

Très belle journée à vous