Quand la serveuse m’a demandé ma commande, je lui ai dit que je voulais les pâtes thaï aux crevettes et aux nems. Elle m’a répondu « ah oui, une bo bun » (à prononcer boboune) et je me suis dit mais qui est cette bobonne ? José a pris la même chose et Anti aussi. Sauf que José et moi, en plus, on s’était fait une petite entrée d’abord. Syl a choisi un autre plat dont je ne me souviens plus du nom. Et Enzo s’est fait un rumsteck pomme de terre.

Ça, c’était dans la soirée à Montpellier. Enzo, Anti et moi nous y étions rendus aux alentours de 18h et quelques pour assister au vernissage de Stéphanie Jantzen, qui exposait ses photos prises en Inde tout près de l’ancestrale école de médecine. Elle m’avait fait parvenir une invitation en remerciement de l’article qu’Anti lui avait consacré.

Les photos étaient belles, tirées en format carré et dans de jolis cadres. Il était un peu dommage, à mon avis, d’avoir opté pour des tirages aussi petits qui rendaient difficiles de se plonger dans les images autant qu’elles le méritaient. Le lieu du vernissage lui-même était minuscule, ce qui desservait aussi le travail exposé. Nous avons un peu parlé avec Stéphanie et nous sommes repartis.

José et Syl avaient réservé cinq couverts à un restau où nous avions déjà mangé ensemble cet hiver. Là, nous étions en plein air et la petite place était couverte de tables. Le repas était un régal. Nous avons raconté à nouveau avec moult détails – après en avoir parlé sur le blog – le weekend extraordinaire que nous ont fait vivre Valentine et Hervé par leur gentillesse et leur accueil.

Vers 23h, Enzo commençait à être vraiment fatigué. Nous avons repris la route du retour. Sur l’autoroute, un chauffard nous a doublés à plus de 170. Une voiture de police en embuscade l’a coursé et rapidement rabattu vers une aire de repos. Nous sommes arrivés sans encombres, avec Manu Chao qui chantait pendant qu’Anti et Enzo somnolaient.

Très belle journée à vous