Ça ne pouvait pas durer plus longtemps. Passées les bornes, il n’y a plus de limites. Et quand il faut, il faut. Là, il fallait. Crise financière planétaire ou pas, il était temps de réagir et de se donner les moyens d’une vraie relance par la consommation, comme disent les hommes politiques qui regardent plus loin que le bout de leurs talonnettes paniquées.

Je parle de notre réserve de petits en-cas chocolatés. Croyez-le ou pas, il ne restait strictement plus rien dans nos placards et notre congélo. Nib, zilch, zippo, oualou, queude, rien.

Alors, à la face du monde, j’ai poussé

Comment avait-on pu en arriver là ? Reprenons au début.

Samedi, pendant qu’Anti s’offrait cinq heures de shopping intensif dans les rues de Montpellier, j’étais en solo pour faire les courses hebdomadaires. Nous avons quand même fait la liste à deux, hein, alors s’il manquait des trucs, les torts étaient largement partagés. Parce que bon, moi, la liste, c’est la liste. Si c’est pas sur la liste, en général, j’achète pas.

Et là, allez savoir pourquoi, l’une de nous deux – pourtant pas la dernière à sauter sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à du chocolat – n’avait rien mentionné du tout à ce sujet. Mais bon, je suis pas une balance, je ne vous dirai pas qui avait la tête ailleurs avant d’aller faire son lèche-vitrines.

Aussi, hier après le repas de midi, quand de fines allusions ont été lancées par certaines (Gwlad aussi s’y est mise) sur le fait que « mes » courses, c’était vraiment le service minimum, ma glycémie n’a fait qu’un tour. A peine Anti était-elle partie en rendez-vous que je sautais à cru sur mon fringuant Touran et filais dévaliser les rayons idoines à notre Inter favori.

Bon, j’ai su rester dans la mesure et l’équilibre, vous me connaissez. Ce n’est pas mon genre de trop en faire, hein. J’ai aussi acheté deux baguettes de pain et des yaourts.

Très belle journée à vous