Effet cocon

Il y a quelques jours, on s’était dit qu’on irait participer à la mobilisation mondiale des Indignés en rejoignant ceux qui manifestaient à Montpellier. C’était sans compter avec l’effet cocon, pas si rare en automne ou en hiver, et auquel il est très difficile de résister, surtout en weekend. Je vous raconte.

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Vendredi soir, Anti est sortie avec une bande de copines au bowling. En attendant qu’elle rentre, j’ai regardé une très chouette émission sur la vie de Lino Ventura, puis Taratata, toujours aussi génial. Pas très loin de moi, Gus a testé différentes façons de dormir avec mon PC : d’abord dessus, ensuite à côté et enfin, à travers l’écran ce qui est quand même très fort. Anti est revenue un peu après une heure du mat’, juste au moment où j’allais me coucher. Gus, Obiwan et Maoré sont venus sur le lit nous couvrir de ronrons pour nous bercer, même si nous n’en avions pas vraiment besoin.

Hier matin, après une vraie grasse mat’, on a vu que le ciel était gris. Le démarrage s’est donc fait tout en douceur puisque nous n’avions rien d’autre de prévu que la manif à 14h. En dehors d’une sortie expresse pour aller acheter un bon pain chez Satoriz, la matinée s’est écoulée en mode détente totale. Pendant que je regardais des documentaires sur Thalassa, Gwlad et Anghbor faisaient un passage furtif pour prendre leur bol de céréales et Anti dégustait son café au lit dans une douce tranquillité.

Vers midi et quelques, je lui ai dit qu’il faudrait peut-être qu’on mange un truc si on voulait aller à Montpellier en début d’après-midi. Les enfants ayant pris un petit dèj tardif, ils n’avaient pas faim et vaquaient à leurs occupations dans leurs chambres respectives. On a bricolé un petit repas en tête à tête, puis on a pris un café.

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Et là, en embuscade derrière nos tasses, une sieste nous est tombée dessus sans prévenir. Anti étant encore en peignoir, il n’a pas fallu la pousser beaucoup. Quant à moi, j’ai décidé que toute résistance serait inutile. On était franchement bien sous la couette. Surtout qu’à un moment, alors qu’on ne se posait plus aucune question sur la manif (l’heure étant déjà largement dépassée), voilà que Santiago et Maoré ont décidé de nous rejoindre pour profiter des endorphines ambiantes.

Bref, on a repris pied vers 15h30, fait un petit passage sur le blog, pris le Touran pour acheter trois bricoles à Inter en particulier pour accompagner les crêpes qu’Anti avait décidé de faire et laisser filer le reste de la journée en roue libre. Bon, d’accord, on a loupé la manif, mais qu’est-ce que ça fait du bien.

Très belle journée à vous

3 Replies to “Effet cocon”

  1. Zaza Post author

    Voilà une matinée que j’aimerais bien passer lol ici pas moyen, mon zhomme bosse plus et bien il se lève à 7h du mat le samedi et dimanche compris, alors après je n’ai plus qu’à me lever aussi pffffffffffffffffffffffff.

  2. Anna Galore Post author

    Pauv’ Zaza !!! Mais il est fou ! Je peux te dire que moi, quand je ne travaillerai plus, je prendrai le temps de trainer à ne rien faire 🙂 🙂 🙂

  3. anti Post author

    Aïe ! Aïe ! Aïe Zaza ! Il faudra prendre quelques jours sans ton homme pour faire la grasse matinée si je comprends bien. Remarque, un lève-tôt permet de bien profiter de touuuuuuuuuuuuuuuuuuuute la journée aussi.

    Oui, nous entrons en mode hibernation. Anghbor était tout étonné de me voir traîner en robe de chambre dans l’après-midi, il faut dire que ce n’est pas du tout dans mes habitudes mais c’est très appréciable de n’avoir rien à faire pour quelques heures. D’ailleurs, je récidive en ce moment même. Quant aux minous, la nuit dernière ils sont arrivés à trois pour me faire les cheveux. Trop mimis !

    anti

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