Saturday night fever

Hier soir, Gwlad recevait une dizaine de copines et copains à la maison, un évènement préparé avec minutie, d’autant que tout ce petit monde a dormi sur place et qu’il a donc fallu, bien sûr, que tous les parents donnent leur accord préalable en appelant Anti.

Kill_Bill_ _volume_2_2003_7.jpgLe projet initial était une soirée DVD, à base de films d’horreur cela va sans dire. Dans l’après-midi, Gwlad m’a demandé si elle pouvait aussi prendre Kill Bill, très chouette film de Tarantino mais pas pour les âmes sensibles car truffé de scènes hyper-violentes – et aussi de références cinématographiques à certains films de sabre mythiques, qui sont un vrai régal pour qui les repère (rien que d’avoir donné le rôle de Bill à David Carradine est un coup de génie).

Lorsque nous avons fait les courses hebdomadaires avec Enzo, Glwad et une de ses copines nous ont rejoints pour choisir les pizzas, les bonbecs, les chips et autres gourmandises.

Les invités ont commencé à arriver vers 19h. Très vite, l’atmosphère a tourné aux rires, aux chansons reprises en cœur de plus en plus fort, puis aux grands cris surexcités et à un ou deux mini-psychodrames, genre « T’ar ta gueule si j’te chope ».

Les chats se sont tous planqués dans des endroits connus d’eux seuls, sauf Metallica qui est venue d’emblée avec nous.

Il était encore tôt, le niveau sonore n’était pas vraiment un problème pour le voisinage, mais il valait mieux calmer le jeu rapidement.

kill-bill-pai-mei.jpgAnti, alias Super-Maman, a fait deux ou trois passages pour faire claquer le fouet (virtuel, s’entend). Ils ont filé doux. On ne plaisante pas avec une maman qui vous gronde, même quand on a déjà 13 ans. La fièvre du samedi soir, d’accord, mais faut pas trop pousser non plus.

Justement, leurs pizzas étaient prêtes. Nous, on avait déjà mangé les nôtres tranquillement devant la télé, en sirotant un délicieux nouvel épisode de Columbo.

Dans sa chambre, Gwlad a mis Kill Bill. Un silence quasi total est revenu. Il faut dire que le premier volet ne fait vraiment pas rire. Le second, par contre, est souvent marrant par ses exagérations gore et aussi dans les scènes avec le maître kung-fu, vraiment très drôles. Les chers petits se sont bien marrés. C’est mignon, à c’t âge-là. Ensuite, l’un des ados a eu un coup de blues et a dit qu’il voulait mouriiiiir. On a fait une descente, Anti et moi, et on leur a dit que s’il n’allait pas bien, on le ramenait chez ses parents illico. Ça l’a calmé net. A quoi ça tient, de reprendre goût à la vie.

Vers minuit, au moment d’éteindre (pour nous), quasiment tous les chats nous avaient rejoints en haut pour passer la nuit tranquilles.

Très belle journée à vous

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