Solutions locales pour un désordre global

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Valentine nous en parlait hier sur l’article consacré au prochain film de Jean-Paul Jaud Severn, la voix de nos enfants :

Solutions locales pour un désordre global

« Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. »

Coline Serreau

Un film de Coline Serreau, sorti en salle depuis le 7 avril dernier en France, à côté duquel j’étais complètement passée ! Merci Valentine pour l’information 😉

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D’après Vedura.fr, c’est LE film à ne pas manquer et d’après les extraits que je viens de voir et le tour sur le site internet du film remarquablement construit et pratique, je veux bien le croire !!!

Allez voir « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau, un article de Vedura.fr

C’est le film à ne pas manquer. Solutions locales pour un désordre global réalisé par Coline Serreau démontre toute l’incohérence de l’agriculture intensive instaurée dans le monde depuis l’après-guerre. Et propose des solutions pour en sortir.
Solutions locales pour un désordre global

Coline Serreau a réalisé un brillant documentaire sur les dérives de l’agriculture intensive et des industries agroalimentaires mondiales.

Ponctué d’interviews de remarquables spécialistes, « Solutions locales pour un désordre global » propose des solutions pour sortir du système d’agriculture productiviste, financier, polluant, inéquitable et non durable en place, qui échoue à atteindre son objectif premier : nourrir la planète.

Le documentaire rappelle que les immenses exploitations d’agriculture intensive ont éradiqué la majeure partie des parcelles d’agriculture paysanne permettant de nourrir des millions de familles.

Les industries ont réutilisé après la seconde guerre mondiale les stocks de substances chimiques utilisées dans les armes pour fabriquer des produits phytosanitaires. En trouvant une solution de substitution payante au fumier gratuit, les industries chimiques sont devenues les industries agroalimentaires.

Les pesticides, les herbicides, les engrais chimiques qu’elle commercialisent épuisent totalement les sols qui ne sont plus capables de produire, empoisonnent les agriculteurs, les eaux potables et se retrouvent au final dans nos assiettes et nos estomacs.

Une agriculture intensive et financière qui tue

La financiarisation de l’agriculture depuis la seconde guerre mondiale est un fléau environnemental et humain. L’agriculture n’est plus destinée à nourrir mais à produire de la marchandise rentable pour des actionnaires, très loin des champs et des tracteurs.

Les petits exploitants ruinés et empoisonnés par les pesticides, sont soumis aux diktats des industries agroalimentaires. Elles ont réussi à rendre les agriculteurs dépendants des semences qu’elles commercialisent, alors que les semences représentent depuis des millénaires une matière naturellement renouvelable d’année en année.

Cinq multinationales commercialisent aujourd’hui 75 % des semences mondiales. 200 000 agriculteurs indiens, ruinés par le système des semences issues des organismes génétiquement modifiés (OGM) qu’ils doivent racheter chaque année, se sont déjà suicidés.

Non seulement des centaines de milliers d’agriculteurs n’ont plus de terres à exploiter, expulsés par les grandes exploitations intensives, mais les terres s’appauvrissent et se désertifient.

Lydia et Claude Bourguignon, spécialistes de la biologie des sols, démontrent l’incohérence du système agricole actuel, basé sur la croissance de la plante à l’aide de produits phytosanitaires et non sur la richesse de la terre qui permet à la plante de croître naturellement.

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Nous pouvons tous agir

Le documentaire démontre les possibilités données aux consommateurs pour favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, des hommes, des agriculteurs et des citoyens qui consomment sa production.

Consommateurs, vous pouvez agir ! C’est un des nombreux messages que Coline Serreau a réussi à faire passer. Acheter chez le producteur, privilégier l’agriculture biologique, faire son jardin, sensibiliser les agriculteurs, envisager un autre mode de production, une réappropriation des valeurs agricoles de base telles que l’enrichissement de la terre par des méthodes naturelles…

« Solutions locales pour un désordre global » est le film à voir absolument et à projeter aux décideurs.

Comme je le disais plus haut, le site internet est à la hauteur du message du film. On y trouve, entre autre, quantité d’informations sur les initiatives à faire partout en France :

Voir les extraits du film avec notamment Dominique Guillet fondateur de l’association Kokopelli, Claude Bourguignon (Souvenez-vous de la fameuse recette de la tarte aux pommes…) et Serge Latouche.
Lire ou relire : Kokopelli, un Joueur de Flûte Enchantée dans le Rêve de Gaïa.
Les horaires et les lieux de diffusion : Cliquez ici.
Et bien sûr, à consulter aussi, tous les articles en cliquant sur les TAGS en bas de la note.

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2 Replies to “Solutions locales pour un désordre global”

  1. Anna Galore

    Impressionnant, tout ça ! Et surtout, intelligent et pratique, si j’en juge par tout ce qu’il en est dit.

    Bon, à aller voir au plus tôt, donc !

  2. valentine

    Merci Anti de nous parler du film de Coline Serreau ainsi que de toutes ces voix qui s’élèvent pour s’indigner et tenter aussi de nous dire qu’il est possible de faire quelque chose pour sauver notre pauvre Terre-Mère.

    J’oscille entre espoir et découragement tant le rouleau compresseur est puissant et les consciences lobotomisées. Je reviens de lire la note Kokopelli qui m’avait échapée, cela fait froid dans le dos!

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