Monique, dévouée pour les chats des rues

Monique est un sacré personnage. Elle a 80 ans. C’est elle qui a contacté Anti il y a quelques semaines pour lui parler de Kiki et de son énorme tumeur qu’il fallait absolument soigner. La suite, vous la connaissez : Anti a réussi à attraper Kiki, il a été opéré et depuis, il a choisi de couler des jours heureux chez nous. Monique est passée nous voir parce qu’elle avait très envie de le revoir , maintenant qu’il va bien. Il l’a tout de suite reconnue.

Voilà douze ans qu’elle se lève toutes les nuits vers 2 h du matin pour aller faire sa ronde dans les rues car certains chats ne sortent qu’à ce moment, puis à l’aube, elle ressort pour s’occuper de ceux qui vivent aux Jardins de la Fontaine. Parfois, le jardin est fermé, mais il en faut plus pour l’arrêter. Elle trouve toujours une solution. Les jardiniers n’arrivent que vers 6h30 et la connaissent bien, à force.

Nous avons parlé de chats pendant des heures, c’était charmant, on ne s’est pas ennuyés une seconde. Elle doit repasser pour récupérer des calendriers des Chats Libres quand on les aura, elle compte les offrir autour d’elle. En prime, elle nous a offert une superbe boîte de chocolats pour remercier Anti d’avoir sauvé Kiki.

Très belle journée à vous

5 Replies to “Monique, dévouée pour les chats des rues”

  1. Valentine

    Voilà une histoire qui fait tellement de bien. Merci Monique pour votre grand coeur.
    Je ne savais pas que les parcs publics fermaient la nuit en France. C’est curieux!

  2. Anti

    Ca pour une surprise, ce fut une belle surprise !!! Vous auriez vu mes yeux quand j’ai découvert la boîte de chocolats !!! Une petite fille de 5 ans le matin de Noël ! Je suis touchée, car vraiment, j’ai aidé Monique et Kiki sincèrement, sans attendre rien d’autre que le bonheur de le savoir en sécurité et Monique soulagée de son inquiétude.

    « Je ne savais pas que les parcs publics fermaient la nuit en France. C’est curieux ! »

    En fait, j’ai eu le même étonnement que toi quand j’ai appris, il y a bien longtemps, que les parcs publics étaient ouverts en Suisse 🙂

  3. Valentine

    Après recherche la réponse est simple: laisser les familles de roms et autres sans abris dormir dans les parcs. Si tu te balades de jour dans ces mêmes parcs, tu ignores tout de cette vie nocturne qui ne laisse aucune trace.

  4. Anti

    Merci pour la recherche Valentine. La version que j’avais reçue il y a plus d’une trentaine d’années d’un ami ancien junkie était que cela permettait aussi aux personnes qui se droguent de le faire dans des endroits autres que malfamés. Peut-être parlait-il du parc Platzspitz de Zurich : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parc_Platzspitz, mais le phénomène était visiblement assez connu pour être l’objet d’un article dans Wikipedia (très intéressant) : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sc%C3%A8nes_ouvertes_de_la_drogue_en_Suisse

  5. Anna Galore Post author

    En effet, j’ai déjà entendu dire que la vie nocturne (et clandestine) aux jardins de la Fontaine était recherchée par certaines communautés. Je trouve aussi cela très bien, le lieu est magnifique et apaisant, pas que pour les chats.

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