Refuges fermés : pour la stérilisation obligatoire !

journee-28octAujourd’hui, mercredi 28 octobre, les associations et refuges de France ferment leurs portes pour alerter les pouvoirs publics et les particuliers sur la situation catastrophique de la prolifération animale sur le terrain, situation qui devient ingérable faute de gestion sérieuse de la part des élus.
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Article à lire en ligne ici, sur le site de l’association Les Chats Libres de Nîmes Agglo.

Libé stérilisation

Lire l’article en ligne ici.

EDIT 28 octobre 20 h 15 : un nouvel article dans Le Monde.

stérilisation Le Monde

« LA PROTECTION ANIMALE NE PEUT PLUS FAIRE FACE AUX ABANDONS MASSIFS de CHATS »

Sur leurs pages Facebook et leurs sites internet, sur leurs portes closes, bon nombre d’associations de la protection animale et de refuges affichent, ce mercredi 28 octobre, leur « colère » : « Ras le bol des abandons ! Stérilisez vos animaux ou n’en prenez pas ! » Ces structures, qui font face à la multiplication des abandons de chats, dénoncent une situation devenue ingérable. Plus de place en refuge, plus de place dans les familles d’accueil en attendant une adoption, plus d’argent pour les soins vétérinaires.

Lancé par le collectif Chats 100 % stérilisation obligatoire, créé il y a huit mois, qui vient d’adresser un « plan chat » à Stéphane Le Foll et Ségolène Royal, respectivement ministre de l’agriculture et ministre de l’écologie, ce mouvement exige une loi pour la stérilisation obligatoire de tous les félins. Seule façon, selon elles, d’endiguer la prolifération des chats qui débouche sur un flot quotidien d’abandons, de maltraitances des riverains, d’empoisonnements, d’euthanasies à la chaîne. Une situation, disent les associations, dont l’Etat se désintéresse en se reposant entièrement sur elles, leurs bénévoles et le financement privé.
« Il est irresponsable de laisser naître d’autres chats parce que ces chatons prennent la place de chats sans maîtres qui sont à l’adoption », souligne Karine Sennesal, vice-présidente de l’association Chaperlipopette77, située à Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne). Une femelle pouvant donner naissance à trois portées par an, comportant chacune 4 à 6 chatons, qui à leur tour vont se reproduire, peut aboutir, en quatre ou cinq ans, à un accroissement de l’effectif de 15 000 à 30 000 individus !

L’abandon passible de 30 000 euros d’amende

« Il y a tellement d’abandons que nous avons arrêté les entrées depuis mi-septembre, regrette Jeaninne Hermann, présidente du refuge Gireau Les chats de Stella, à Vence (Alpes-Maritimes). Dans ce lieu boisé, qui dispose d’une quinzaine de chalets sur 1,5 hectare, vivent actuellement 285 félins. « Tous les jours, on nous appelle pour nous demander de prendre des chats dont les maîtres ont divorcé, dont le propriétaire est décédé ou parti en maison de retraite, etc. »

Le chat errant n’est pas, le plus souvent, un chat né dehors. « C’est un chat de particulier non stérilisé ou son descendant qui a été mis à la rue », constate amèrement Mme Sennesal. L’abandon est pourtant un acte passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, au même titre que la maltraitance. Mais les plaintes sont rares et quand elles existent, peu aboutissent.

Le nombre de chatons des rues, selon Cécile Aubois, trésorière de l’association Citanimal, à Valenciennes (Nord) « ne cesse d’augmenter. Cette année, on a touché le fond. On reçoit dix appels par jour pour prendre en charge des chatons récupérés dans des poubelles, dans des jardins, à la déchetterie, dans un carton posé sur les haies de la ville ».

Pour cette jeune femme, propriétaire de neuf chats et de trois chiens, le manque de moyens pour la stérilisation « n’est plus une excuse. Il est en général possible de payer le vétérinaire en plusieurs fois, on peut aussi aider au financement de l’acte ».

« Chat libre »

Depuis janvier 2015, les maires ne peuvent en principe diriger les chats errants directement vers la fourrière – où la plupart du temps c’est l’euthanasie assurée – que si le programme de stérilisation, d’identification prévu par le Code rural n’a pas pu être mis en œuvre. Ce programme confère aux félins de la rue le statut protecteur de « chat libre ».

chats libres de Nîmes Agglo Editions du Puits de RoulleBeaucoup d’associations l’appliquent d’elles-mêmes, comme Les chats libres de Nîmes, mais sans le soutien du maire, comme à Nîmes. « Il nous verse une subvention qui ne permet de stériliser qu’une vingtaine de chats par an, alors que nous en stérilisons nous-même 1 500 par an grâce à des fonds privés », témoigne Laure Breye, présidente de l’Association des Chats Libres de Nîmes Agglo, qui a publié en 2014 le livre « Le Peuple de l’ombre ou Les histoires humaines et félines des Chats libres de Nîmes agglo » (Editions du Puits de Roulle). « Cela fait huit ans, reprend-elle, que nous essayons de convaincre le maire » d’engager le programme inscrit dans le Code rural. En vain.

Pour Mme Aubois, de Citanimal, les associations et les refuges « ont eux-mêmes une part de responsabilité dans cette catastrophe. On a beaucoup fait d’assistanat, en trouvant des solutions, nous les bonnes âmes, pour les gens qui ont laissé leur chat se reproduire, en assumant leurs responsabilités à leur place ».

Au vu du nombre d’associations réunies dans le collectif Chats 100 % stérilisation obligatoire, Jacqueline Raynaud, l’une de ses responsables, estime l’opération réussie. « C’est un miracle d’avoir pu réunir près de 500 associations dans ce milieu de la protection sociale qui n’est pas soudé habituellement, où les ego de chacun empêchent de travailler ensemble et d’avancer », constate-t-elle.

• Francine Aizicovici
Journaliste au Monde

Pour en savoir plus, je ne peux que vous encourager à suivre la page Facebook du Collectif 100 % stérilisation.

Pour suivre la page Facebook des Chats Libres de Nîmes Agglo, cliquer là.

Anti

5 Replies to “Refuges fermés : pour la stérilisation obligatoire !”

  1. Anti Post author

    Il faut que les choses bougent ! Exprimons au maximum notre ras le bol ! N’attendons pas qu’on en arrive – comme pour les bouquetins – à des aberrations comme on peut les entendre : on tue tous les spécimens gênants et on réintroduira l’espèce après !!!

  2. Veronique Perrot

    Excellente initiative !!! Il est temps que les gens deviennent responsables!!! L’excuse du genre « c’est la nature » est une débilité de toute manière vu que la domestication, en elle même, n’a rien de « naturelle » vu que c’est une invention humaine. Bravo à tous les refuges et associations qui se mobilisent !!!

  3. Toussaint

    Depuis plus de 30 ans mon mari et moi avons captures dan un quartier de Bruxelles DES CENTAINES .dechats abandonnés,se reproduisants ,vivant dans des caves humides ,sale ( je reste ) polie ).je les ai aidés à mourrir quand je pouvais ,trouve des familles pour les sociales j en espérant que ce serait la bonne . A présent nous en avons encore 11 .tout le temps nous avons tourné autour se 15 . A présent nous avons 67 et 68 ans .la santé se dégrade .j ai même eu un infarctus suite à un ecplication musclée avec des personnes de confession musulmane qui en majorité prennent un chaton ( pas de chiens ) pour amuser leurs enfants mal éduqués .et ensuite me dit -on quand la femelle doit avoir un mâle hop dehors .pas plus tard qu il y a deux jours une petite que nous leur avons demandé dormait sur le balcon .elle coûtait trop cher . Aussi je n en peux plus des tarés de toute nationalité .de tradition .de religion ,qui font que même en rêve jamais je ne verrai le sort des animaux enfin pris avec respect par trop de salauds .j ai été longue ( trop ) mais j ai le cœur en rage . Je

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