Eloge de la flemme

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Imaginez, c’est facile, vous êtes en train de passer un weekend indolent. Vous avez eu le temps de vous y faire, il a justement commencé dès le vendredi, histoire de vous préparer psychologiquement à l’inaction la plus totale et d’être dans un état mental idéal alors qu’il reste encore deux jours pour en profiter. Le ciel est morose, aucune envie de sortir, surtout que chez vous, il fait bon, tout est calme et chacun vaque à ses occupations sans hâte et sans pression.

Vous avez passé une moitié de la matinée à terminer votre nuit et le début de l’après-midi à faire la sieste (oui, j’avoue, je parle de moi, là) à faire la sieste, disais-je, avec un gros chat allongé sur vous de tout son long et bien décidé à en profiter aussi longtemps que vous ne bougerez pas. Alors, comme vous comprenez à quel point il est bien, vous ne bougez pas, bien sûr, c’est humain. Vous ressentez une empathie parfaite. Vous êtes chat autant que lui.

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Tiens ? Envie d’un café. Après tout, cela fait plus d’une heure que vous somnolez avec votre chat sur le corps, vous vous dites que passer à autre chose ne serait pas déraisonnable. Le chat comprend, s’étire sans se presser, saute sur le sol et part faire un tour dehors. Oh pas très loin, il ne faudrait surtout pas forcer, non, il s’assied juste de l’autre côté de la porte pour admirer le paysage immobile où il ne se passe absolument rien. Tiens, et s’il allait dormir quelque part ?

Pendant ce temps, vous allez faire deux tasses de café, une pour vous, une pour votre tendre moitié. Oh ? Il reste de ce délicieux gâteau au citron, mmmh, toujours aussi délicieux. Et là, mais qui voilà, oubliées dans un coin ? Deux parts de tarte aux pommes. Quelqu’un d’autre en veut ? Non ? Pas de problème, vous vous dévouez pour les déguster tranquillement en lisant d’un œil distrait les dernières nouvelles du moment sur votre PC. Magnifique, il ne se passe absolument rien de neuf, c’est décidément une journée parfaite.

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Le crépuscule tombe déjà. C’est fou comme le temps file quand on n’a rien à faire. Le repas du soir n’est pas un souci, vos courses ont été faites et vous n’avez que l’embarras du choix entre une recette rapide et bonne ou une recette bonne et rapide. Vous choisissez donc celle que vous voulez sans aucun stress ni questionnement métaphysique.

Bientôt l’heure de vous coucher, quelle magnifique journée vous venez de passer. Vous vous blottissez tout contre votre douce moitié sous une double couche de couettes et dans les ronrons des chats qui vous rejoignent au lit. Ah, les chats, quel modèle de savoir-vivre… Au moment de vous endormir, vous souriez en passant que le lendemain, c’est dimanche et que vous allez pouvoir recommencer.

Très belle journée à vous

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6 Replies to “Eloge de la flemme”

  1. anti Post author

    J’adore les pauses qu’ils prennent ces minous, ils sont d’une imagination débordante, enfin, ils sont surtout comme les enfants, prêts à s’endormir n’importe où à côté des parents.

  2. Anna Galore Post author

    Aaaaaaaah bonsoir/bonjour à toi, très cher Ronron, toujours présent dans nos cœurs !

    La petite bande dessinée de P. McDonnell est géniale, c’est exactement le même esprit, en effet !

    Plein de pensées tendres (et paresseuses) pour toi et ta Lisounette

  3. anti Post author

    Hello Ronron ! C’est toujours une délicieuse surprise de te lire ici. La BD est un régal 😉

    Très belle journée à vous la amis !

    Gros becs !

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